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[RP] L'hostel de Malemort

Nebisa
Comment je vais ?

Question intéressante relevant, non sans ironie, la nature humaine... une conversation doit se commencer par une marque d'intérêt afin d'éveiller chez l'autre le sentiment qu'il est précieux ou que sa santé, son humeur, sa vie en général, représente un quelconque intérêt... Question ouverte mais dont on espére qu'elle n'appellera qu'un "trés bien merci et vous ?" afin de passer au plis vite à autre chose... Question si gratuite qu'elle en est inutile, question qui, si l'on si attarde, porterait bien trop de champ de réponse pour ne pas lasser...

Question, enfin, à laquelle elle répond pas un large sourrire.

Mais il est bien connu que je vais toujours parfaitement bien... Mais je vous remerci de vous en inquiéter. Mais dites moi plutot ce qui vous conduit par chez nous, je ne vous savez pas en Limousin...

Se faisant, elle se léve, lentement pour éviter un nouvel accident et s'avance jusqu'au jeune noble pour lui tendre sa main à baiser.

J'espére vous garder un moment sous ce toit en tout cas, car bien entendu, vous acceptez mon hospitalité pour le temps qu'il vous siera de passer ici. Mais venez, allons nous assoir... Vous devez mourrir de soif, laissez moi vous servir un peu de prune


Le temps de jeter un oeil à Sansom qui se dandine d'une jambe à l'autre, ne sachant que faire et tremblant d'attirer l'attention sur lui, la Comtesse lui signifie d'une oeillade expressive qu'il peut se retirer et tend déjà la main vers la carafe d'argent, ciselée aux armes des Malemort comme de bien entendu, pour emplir une coupe au Vicomte.
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Boisé forever !!!
Tithieu
Une main qui se tend, avec élégance et délicatesse. Non, elle ne veut pas luy serrer la main. C'est une invitation au respect, à la bienséance.
Invitation qui ne manque pas de le faire sourire, largement. Il retient mesme un rire amusé, non pas par la situation mais par ce qu'elle luy évoque.
La bague épiscopale en moins, il se croirait fasce à un Prélat, exigeant de luy qu'il s'incline plus bas que terre devant sa toute-puissance cléricale.

Mais soit. Avec bien moins de réticence que s'il avait s'agit d'un Prélat Romain, il incline légèrement le buste, saisissant avec toute la délicatesse qu'il est capable de déployer la main de la Comtesse, pour y déposer un baiser protocolaire.


Vous attrapez des manières d'Evêque. Est-ce l'absence de Stannis et sa présence en monastère qui vous faict cet effet?

Une pointe d'ironie, de sarcasme. Sans méchanceté, juste une boutade amicale à l'endroit de l'épouse d'un Poictevin auquel le Penthièvre voue une haine solide. Haine solide qui s'est renforcée lorsque le Rais, le chanceux, a épouser l'une des Comtesses les plus belles et convoitée du Royaume: Nebisa. De ce mariage auquel il n'a mesme pas daigné assisté, l'Angevin a préserver une amertume envieuse, accentuée par les refus qu'ont toujours essuyer les avances faictes à la Comtesse aux Prunes.

Quant à me voir séjourner quelques jours en Limoges... C'est une possibilité que je n'écarte pas. Je n'avais prévu qu'une courte halte, mais les voyages effrénés où l'on chevauche sans discontinuer semblent réservées à une élite dont je ne fais pas partie. Ou pour mieux dire, dont j'ai esté écarté depuis ma dernière blessure...

Confesser son infirmité et la déchéance de ses capacités physiques, pour ne pas avouer le plaisir qu'il a à demeurer quelques jours auprès de son amie, dont la compagnie luy est agréable, réconfortante. Une amitié aussi lointaine que sincère, ce sont encore les meilleurs. Ils n'auront pas les inconvénients de la proximité permanente, mais jouiront des avantages de retrouvailles enthousiastes.
La douceur d'une relation adultère, en somme, les amants en moins...


Mais je n'oublie pas que c'est vous, initialement, qui deviez séjourner quelques jours en mon Castel de Couesmes, à vostre retour de Bretagne. Vous m'aviez promis. Où estiez-vous?

Sur ces mots, ne prenant pas la peine de confirmer oralement la sécheresse de son gosier, il se saisit de la coupe tendue par la Comtesse, lorgnant au passage d'un oeil méfiant la texture de la boisson qui emplit la coupe. "L'habit ne faict pas le moine", dict le proverbe. Et à ce titre, le Vicomte a bon espoir que ce verre de prune soit plus goûteux que sa robe n'est belle.

Je bois à la prospérité de la Mesne Malemort, et à nostre amitié.

Il lève sa coupe, sourire déformant ses traits, avant de la porter à ses lèvres. Laisser le liquide glisser dans sa bouche, en rafraichir les moindres recoins, avant de s'immiscer dans sa gorge à la manière d'un fleuve en crue qui envahit les terres après avoir triompher de la digue qui faisait office de rempart. Enfin...
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Nebisa
Vous attrapez des manières d'Evêque. Est-ce l'absence de Stannis et sa présence en monastère qui vous faict cet effet?

Il y a encore six mois, l'impertinence lui aurait vallu, au minimun, une giffle... mais le temps avait passé et avec lui semblaient avoir disparru le manque et la peine ... De l'absence de son mari, il ne restait plus comme seule cicatrice qu'une certaine amertume et l'entêtante incertitude des sentiments qu'elle lui portait à présent... Mais ça... elle ne le confirait pour rien au monde...

Amusée donc, plus que choquée, elle se contente de faire glisser lentement ses doigts autour du poignet de l'angevin, remontant sur le dos de sa main pour y planter ses ongles et le griffer, au trés modérément bien sur, en guise de punition...


Si mon mirroir ne me trompe pas, je n'ai pas encore de barbe et je n'empeste pas l'encens à des lieux à la ronde... Par contre je me met à la chasteté et à la tempérance... Quelle horreur... Ne me manque plus qu'aller à la messe et me voici bigote !

Prenant place sur la banquette, elle sourrit, avec amusement et dérision en se servant un verre de sirop de framboises avant de reprendre, tandis que Tithieu déguste sa prune Premium, import de Tonnerre et trois fois médaillée au congrés nationnal de la prune 1455...

Vous me semblez à présent tout a fait remit de vos plaies en tout cas... Mais déjà à Meymac vous cachiez vos forces alors même que vous futes capable de m'honorer... d'une danse, au risque de provoquer ma colére à l'époque face à vostre comportement...

En effet, lors du mariage de son neveu, lassé de trop attendre tandis qu'elle retrouvait ses filles, le Vicomte n'avait rien trouvé de mieux que de menacer de l'abandonner au profit d'une autre cavaliére... déclenchant ainsi ses foudres mais finissant sur la piste presque aussitôt... C'était aussi pour celà qu'elle l'appréciait ce vicomte là...

Je... devais oui mais je ne l'ai pu...Aprés la reprise d'Orléans, j'ai quitté les rangs de l'armée pour recevoir quelques soins et en suite... la situation en Limousin n'était pas s'en m'inquiéter, je voulais rentrer pour juger de ce qu'il en était vraiment... Tous ces pillages... ces chiens bâtards qui attaquent l'économie quand ils ne savent pas se servir d'une épée pour se battre loyalement... celà me dégoutent et me donne envie de...

un hoquet disgracieux vient complêter la phrase alors qu'elle refrenne sa nausée en s'évantant de la main, attendant quelques instants de recouvrer son calme...

Enfin voilà... le Limousin m'appelait et je n'ai jamais pu le faire passer aprés mes envies...

Léger haussement d'épaules pour signifier la fatalité du sort et elle porte à ses lévres carmines son verre, ne pouvant réprimer un sourrire tendre ... prospérité.... c'était le cas de le dire oui...

Buvons... à vostre séjour, puisse-t-il être le premier d'une longue série alors !
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Boisé forever !!!
Tithieu
Tout à faict remis, ce n'est pas le mot. Je souffre souvent, et les longues cavalcades ne sont pas pour améliorer cela. Je ne pense pas trouver un jour la rémission absolue, au contraire.

Sur ces mots, il caresse distraitement du pousse le paumeau de sa canne, son regard songeur se perdant dans le reflet du bois vernis, son esprit s'éloignant pour l'espace d'un instant de Limoges, et de l'Hostel de Malemort.
Oui, il avait jouer, souvent. Et la plupart du temps, il avait gagner, au dépend d'autres, nonobstant les souffrances qu'engendrait sa réussite forcenée.
Mais lorsqu'il avait perdu -rarement-, les conséquences sur sa personne se révélèrent chaque fois terribles, irréversibles. En l'occurrence, un litige politique luy vaudrait toute une vie de souffrance lancinante, physique autant que morale.
C'est à parfois se demander s'il est encore capable de gouverner sa personne. Sa mère en avait douter, comme elle avait douter de sa capacité à gouverner son Duché, luy l'irrationnel, l'irascible et l'impulsif.

Il revient à luy, et avec luy un sourire revient orner ses lèvres désormais un peu moins sèches. Il cherche le regard de son interlocutrice, et poursuit:


Raison de plus pour ne pas ajouter à mes innombrables plaies vostre autographe. Je ne suis pas un animal de cheptel sur lequel l'on inscrit sa propriété.

Ce disant, il examine vaguement le dos de sa main, où quatre griffures rougeoyantes ont creuser de fins sillons. Ses lèvres dessinent un sourire amusé, et il reprend sur le ton de la conversation:

Chasteté... Je vous suppose contrainte et forcée de vous cantonner à cela. Tempérance, par contre, permettez moi de m'avouer surpris. Est-ce la politique qui vous contraint à adoucir vos moeurs? Vous n'avez pourtant plus à faire vos preuves, et la démagogie politiquement-correcte n'est plus une nécessité. Que vous arrive t-il, Comtesse?

Son regard se plonge dans le sien, il se veut grave et compréhensif. Mais la Dame de Fer, habituée à arborer de fascade une impassibilité constante, n'est certainement pas de ceux qui se confient, sans entourer leurs confessions d'ambages de bienséance ou de faux-semblant pudiques.
D'ailleurs, au regard grave et profond, le Penthièvre préfère bien vite une étincelle rieuse, et un sourire espiègle:


Serait-ce la vieillesse qui vous gagne, et qui vous ramollit? J'en serais le premier surpris, mais finalement, ce serait là la preuve tant attendue que vous estes bel et bien humaine.
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Nebisa
Peut être a-t-elle un peu trop appuyé ? Quoi que... nan... c'était mérité et il n'y a pas à se plaindre. Ses amants ont souvent recu bien pire au réveil quand leur dos reflétait l'intensité de leur nuit en de long sillons écarlates... qu'il fallait bien soigné... donnant ainsi lieux à d'autres étreintes...


Hum... ce ne sont là que marques superficielles, dans quelques heures à peine, il n'y paraitra plus...


Eclat fugitif d'un sourrire carnassier...


La politique ? Adoucir ? Quelle fable me contez vous là ? Je suis devenue ce que je suis par la politique... Et nous le savons tous les deux, la politique assassine les et faibles et renforce les forts... Elle endurcie les coeurs et asséche les faiblesses sans quoi elle vous ronge et vous rend fou... Et de toutes façons, je ne fais plus de politique, j'ai fait mon temps, place à l'avenir... J'ai donné ce que j'avais de meilleur, toute mon énergie, toutes mes illusions, tous mes rêves... J'ai perdu bien des amis en refusant de laisser mes sentiments influer sur mes décisions et j'ai vu trop de souillure là ou seul devrait compter le peuple que l'on sert... Oh non la politique, j'en ai fait le tour. Je me contente de surveiller de loin... de voir mes enfants faire leurs premiéres armes et de les assister si je le peux. Ce qui m'arrive...


Ses doigts se crispent alors contre la coupe qu'elle tient... Ce qui lui arrive ? Ce qui lui arrive... Pas la vieillesse non... Ce spectre est encore loin, même si elle n'est plus une fréle jeune fille, l'apogée de sa femminité n'en est pas encore à son crépuscule... Elle pose sa main sur son ventre... un instant et sourrit plus pour elle même qu'autre chose avant de hausser les épaules...


Il faut croire alors que je n'ai rien d'humain. Souvent, de plus en plus, je me le demande d'ailleurs ... tant ce que je suis aujourd'hui est éloigné de ce que j'étais et de ce que j'aspirais à être... Pourtant, je n'ai pas de regret, j'ai fait ce que j'avais à faire et j'ai conservé ma conscience... Alors si j'ai dut perdre en humanité, en popularité et si je n'ai plus que des connaissances gravitant autour de moi, en quête d'un service ou d'une faiblesse dont ils tireraient parti... Tant pis...


Tant pis oui... Et de toutes façons, une Malemort ne faiblit pas, elle garde ses larmes pour elle et soigne ses plaies en silence quand personne ne le sait... Ses doutes, ses peurs et ses angoisses demeurrent hermétiquement closes, enfermées au fond de son coeur qui parfois déborde sous l'assaut d'émotions prêtent à déborder mais ... toujours elle parvient à les canaliser... Ce controle, cette maitrise de soit, lui coute et lui a couté, bien des défiances et des critiques, mais elle n'a pas le choix... La faiblesse, l'humanité même, n'est pas une option pour elle qui doit sans cesse lutter, défendre et protéger les siens...


Omnes vulnerant... pourtant il faut tenir, sourrire et agir. Ultima Necat... point encore...



Je suis désolée de devoir vous détromper, mon cher, mais point de vieillesse... Et donc point d'humanité si je vous écoute...


Se penchant vers lui, une moue pensive au visage et sans s'occuper de lui offrir le panorama de son corsage encore plus remplit qu'à l'habitude, elle ajoute...


Remarquez... l'humanité se révélant le plus souvent comme une nasse putride où baigne dans la fange les masses populaires, toutes confortées de leur patéthique médiocrité sans que la possibilité, l'envie ou la capacité ne lui soit donné de s'élever... Je ne devrais que me sentir flattée de vostre comparaison...
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Boisé forever !!!
Tithieu
"Remarquez... l'humanité se révélant le plus souvent comme une nasse putride où baigne dans la fange les masses populaires, toutes confortées de leur patéthique médiocrité sans que la possibilité, l'envie ou la capacité ne lui soit donné de s'élever... Je ne devrais que me sentir flattée de vostre comparaison..."

Rictus charmé du Penthièvre, alors qu'il repose son verre sur la tablette la plus proche. Un doigt caressant ses lèvres pour y essuyer l'alcool frelaté qui s'y est déposé, il finit par distraitement en récupérer la saveur. Gourmandise alcoolique, automatisme songeur.

Vous pouvez, oui. Estre au dessus du commun des mortels n'a jamais esté un vice, au contraire. Moi mesme, j'aime à penser que je ne suis pas faict du mesme bois que les pécores de tous bords. C'est là, je pense, l'une des caractéristiques de la Noblesse.

Son dos luy faict mal, ses épaules sont endolories. Depuis le Berry, il a chevaucher sans discontinuer, à travers bois et campagnes. C'est donc dans un soupire de lassitude qu'il s'adosse au dossier de son siège, croisant sur ses genoux ses mains de jeune homme.

Mais dictes moy, qu'aspiriez-vous à estre? A quoi peut bien resver une jeune Nebisa, avant d'accéder de son vivant au Panthéon des Grands de France?
Que peut-il bien manquer à une femme telle que vous? Mis à part un époux présent et attentif, bien entendu...


Question existentielle s'il en est, posée sur le ton détaché de la conversation. Pourtant il aimerait savoir, à quoi rêvait la petite Nebisa, ce qu'elle ambitionnait de devenir. Oui, c'est un mystère nouveau, sur lequel il doute qu'elle lève le voile. Une question nouvelle qui luy vient, car auparavant, il n'avait jamais soupçonner qu'elle eut put vouloir devenir autre chose qu'une grande dame. Un grand destin pour un grand nom. Mais finalement, les choses ne s'estait peut-estre pas faicte aussi naturellement qu'il ne l'imaginait. Mesme les mythes ont un passé.

Pour ma part, enfant, je tendais à devenir un bandit de grands chemins, à l'instar des personnages les plus illustres de ma famille. Il faut dire, pour ma défense, que ma mère m'a exilé en Helvétie, pour m'éviter les désagréments de la guerre qui faisait rage à l'époque. Et moy, je n'avais rien trouver de mieux à faire qu'intégrer une troupe de vilains.
Et me voilà aujourd'hui Hospitalier, avec tout ce que cela comporte de droiture et d'austérité.


Evoquer ses propres souvenirs, son adolescence aux costés de Priam, son précepteur Mainois exilé à Genève par la justice royale. Une étincelle nostalgique embrase en son unique oeil une lueur quasi enfantine, malgré la fin tragique qu'avait connu la troupe du Baron Brigand, et la fracture qui avait fissuré son coeur d'enfant, le privant à jamais de jouir de l'innocence qui caractérise l'Enfant. Certains appellent cela mûrir, luy s'estait ce jour là senti mourir, un petit peu... La prévosté Helvétique avait tuer le jeune Tithieu, et contribuer à faire de luy ce qu'il estait devenu. Et encore à ce jour, alors que s'annonçaient ses 25 printemps, il ignorait encore s'il devait les en remercier, ou entretenir rancoeur.
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Nebisa
A quoi rêvait-elle étant enfant ? Si seulement elle pouvait s'en souvenir... S'allongeant à demie sur la banquette, Neb réfléchit en silence un moment... La question est complexe et appelle des développements précis qu'elle répugne à donner... Mais il mérite bien cette sincérité là aprés tout...

J'avais une dizaine d'année quand j'ai repris connaissance un matin dans un bois, les vêtements en lambeaux, les poches vides et ayant oublié jusqu'à mon nom et celui de ma mére... quant à savoir comment j'étais arrivée là, ce qu'il m'était arrivé... Je l'ignore aujourd'hui encore... A cette époque là, je rêvais souvent d'avoir de quoi manger à ma faim ou me protéger du froid... J'ai appris à vivre dans les bois, de ceuillette, de chasse ou pêche... Je reconnaissais les plantes et les racines, les champignons et les fleurs, je savais leurs capacités et je vendais mes baumes ou mes onguents... mais rapidement la populaces me chassait à coup de pierres ... Quand l'inquisition voulu me bruler, j'ai fuis et je suis passée en Italie... J'ai cru un moment avoir trouvé une famille mais le rêve tourna au cauchemard et je regagnais la France... j'étais devenue une sauvageonne de quinze printemps, méfiante, voleuse et affamée de tendresse...

Sourrire ironique en repensant à son arrivée à Tonnerre, sa découverte de la bourgade, son affection pour les villageois qui l'acceuillirent si chaleureusement, lui faisant découvrir la prune et l'amitié...

Je ne me posais plus de questions à cette époque, puis je rencontrais le pére de mes enfants... Dolomite... un rodeur... un homme des bois... Il fit de moi sa femme et je pensais avoir trouvé celui qui me donnerait cette sécurité dont j'avais tant manqué, un foyer, des enfants et le bonheur... Oui le bonheur... Je n'attendais plus rien d'autre de la vie... Pourtant, avec le temps...

Avec le temps tout avait changé, les premiers combats... la milice, la cour des miracles... Au fur et à mesure qu'ils s'éloignaient, qu'elle prenait son indépendance, elle se révélait à elle même, elle découvrait ses forces et celà avait achevé de les séparer...

Oui avec le temps, il apparut que ce destin n'était pas le mien et mon mariage prit fin... Dolomite parti avec sa nouvelle compagne, je devais faire vivre mes enfants et ma taverne ne rapportait pas assez... Senael, le comte de l'époque, me fit "Dame de Chabriéres" pour mes combats contre le Masque et l'argent de ma seigneurie me mit à l'abris du besoin... J'étais devenue noble, moi qui avait passé ma vie a frotter le sol et à servir à manger... Mais je n'arrivais toujours pas à me persuader de ma valeur, j'avais besoin de remplir le vide de mon existence, de démontrer que je n'étais pas qu'une femme abandonnée et trompée... C'est ainsi que je suis arrivée en politique... Chambellan, porte Parole... Comtesse...

Ses yeux se voilent à mesure qu'elle parle, sa voix se fait plus sourte et elle pose sur la table la coupe qui tremblote dans sa main... Quel passé... une époque révolue et oubliée de tous sans doute... Un temps ou elle revait de faire ses preuves, de changer... ne plus être faible... plus jamais... que ses sentiments soient enfouis sous une armure si épaisse que rien, jamais, ne pourrait transpercer...

J'ai réussit oui... moins que bien des grands hommes et de grandes femmes, mais j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai toujours tenté d'être juste et intégre... même si l'on ne retient de moi que mes erreurs ou mon mauvais caractére... Aujourd'hui... je suis héraut, je sers la noblesse et ses valeurs, alors que rien ne m'y destinait...

Aujourd'hui... il ne me manque rien, je suis allée aussi haut que possible, seule et par ma volonté, mes mérites, sans rien devoir à personne... Et je ne crois pas pouvoir faire mieux, ma nature, mon caractére me ferme toutes les portes quand la compromission et les complaisances les ouvrent à d'autres... Ainsi va le monde... J'ai toujours su que je finirais seule... Ceux qui m'approchent le fond plus par besoin ou nécessité que par goût, ceux qui m'ont connue, vraiment connue, sont pratiquements tous morts aujourd'hui... Greg, Roque, Bralic... Rassaln, mon frére ...

Nouvelle pause, avant d'admettre l'évidence qui lui ronge l'âme certains soir, la perspective de sa propre fin...

Je n'ai plus rien à rêver et plus de défis à remporter... Sauf celui de faire en sorte que mes enfants soient en sécurité le jour ou je disparaitrai... Mais vous ne pouvez pas comprendre, il vous reste encore bien des choses à faire de vostre vie à vous... Un jour, quand vous vous retournerez sur vostre parcours, vous comprendrez comme on peut se sentir démuni quand vient le moment ou l'on ne sert plus à rien, ni à personne...
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Boisé forever !!!
---fromFRLunedor
Il est des jours comme cela où elle n'est pas à prendre avec des pincettes la petite Lunedor. Dans ces moments là, elle n'est plus Lune', Lulune ou Lulu, petits diminutifs affectueux qu'aiment lui donner ses proches quand, à la mode païenne, la Lune' se fait protectrice et bienveillante, espiègle et naïve.
Non. Aujourd'hui si elle est toujours Lune, elle ne l'est plus que dans l'acception aristotélicienne de cet astre.
Elle se fait alors cassante avec le précepteur qui finit par ne plus se formaliser de l'air revêche qu'elle lui présente à longueur de journées, particulièrement quand il espère faire entrer quelques notions hellénistiques dans la caboche entêtée de son élève; autoritaire avec les domestiques qui n'y attachent guère d'importance, se contentant d'accéder à ses caprices dans la mesure où cela ne contrevient pas trop aux directives comtales.

Cruelle et méchante. Comment ne pourrait-elle pas l'être? Il faut bien qu'elle se défende quand on l'attaque, et elle n'a pas trouvé d'autres moyens que de dire leur fait à ses interlocuteurs, parfois avec brusquerie il est vrai. Elle regrette généralement ses paroles dures par la suite, excepté lors de jours comme celui-là où elle était convaincue d'être dans le vrai. Les tentatives punitives de le lui faire payer ne venaient que renforcer sa détermination et affermir un caractère déjà bien trempé. Que pouvait bien lui faire une consignation dans sa chambre, elle n'en ruminerait que davantage les paroles échangées, noircissant l'attitude de sa mère, idéalisant son propre rôle de chevalier de lumière triomphant des ténèbres de l'âme humaine et montrant à tous quel chemin il convient de suivre pour atteindre la pleine affirmation d'une vie intègre et faisant honneur à l'humanité.

Visage fermé, elle ne répondant que par monosyllabes aux de questions de l'enseignant quêtant en vain un écho favorable à ses questions inlassablement répétées. Elle ne daignait prendre la peine de répondre correctement à ses questions que lorsqu'il s'agissait de souligner une tare de la société hellène, un illogisme de la syntaxe ou le vice d'un auteur passablement dépravé. Elle pensait par là lui démontrer l'inutilité de cette étude sans se rendre compte que cela l'obligeait à écouter attentivement ce qu'il lui enseignait si elle voulait pouvoir l'utiliser contre lui.
C'est dans ce contexte de tension entre deux intellects à plein régime, l'un pour faire enfin apprendre quelque chose à cette entêtée, l'autre tentant de lui démontrer à quel point il était vain de s'y essayer, que Nyu arriva. Moment de soulagement pour tous les deux quand la requête comtale fut énoncée. Autorisation aussitôt donnée de laisser là Ulysse et son cyclope, Aristophane et ses oiseaux.

Les deux jeunes filles retrouvèrent à la cuisine les domestiques qu'animaient la dernière engueulade du Sanson par la comtale maîtresse. Chacun de conseiller ce qu'il convenait qu'il fasse pour entrer dans les bonnes grâces de celle-ci. Celui-là de suggérer de renoncer à ses prochains gages, celle-ci d'évoquer d'apporter des nouvelles du comte à la comtesse. Silence de mort. On se rend compte de qui est là. La scène mère-fille est venue jusqu'aux oreilles des gens de la maisonnée. Son on ne peut qu'en supposer les raisons, les conséquences en sont bien connues par tous ici: interdiction pour la fille de sortir de sa chambre sans autorisation.
Rien de bien inhabituel en somme avec celle-là. Mais de là à donner des munitions à la petite pour alimenter une nouvelle effronterie... On ne sait jamais, cela pourrait retomber sur soi, sans compter que cela fait de l'ouvrage en plus de surveiller l'insolente qui, âge oblige sans doute, se conforme rarement avec bonne volonté aux punitions dont elle est frappée.

Ainsi donc sa mère reçoit quelqu'un. Le vicomte de Brassac? Ce titre lui parle. Le connaîtrait-elle par hasard?
Quelques instants d'intense réflexion avant qu'un nom ne surgisse dans son esprit apportant avec lui un faisceau d'interrogations et de sombres pensées. Cela suffit à lui couper tout appétit et le gâteau au miel si appétissant est reposé avec un léger regret. Il faut qu'elle sache. Certaines choses ne peuvent être sues que demandées de vive voix. Les mots peuvent mentir, pas la musique d'une voix. Elle en aura le cœur net, et ce avant le coucher du soleil, elle s'en fait le serment.
D'un ton impérieux, elle déclare qu'elle va aller présenter ses hommages au vicomte, arguant que c'est là le devoir de la fille de la maisonnée, rôle qui lui échoit en l'absence de sa sœur, retenue au castel par sa charge comtale.

Nyu toute oubliée avec les jacasseries des larbins, Lune' plus Lune que jamais gravit à grandes enjambées la volée de marches conduisant au salon où sa mère a l'habitude de recevoir ses visiteurs.
Sans prendre la peine de frapper ou de se faire annoncer, Lune' pénètre brusquement dans la pièce, encore toute essoufflée de sa montée.


Monseigneur..de Brissac.. que venez -vous faire..là? N'avez-vous donc aucun respect pour la réputation...d'une femme que de venir ainsi la trouver en l'absence de son mari? Pour lui parler d'on ne sait trop quoi.
Ou plutôt on sait trop bien.

Les mots sont sortis tout seuls précédant une pensée confuse.

Elle voulait punir sa mère.
Elle voulait la protéger.
Elle voulait savoir.

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---fromFRJehanne de Cassagnes
La nourrice d'Arnaud avait encore failli. Elle avait oublié de changer les langes, tout affairée de la journée à recoudre chaussettes et cottes. La mère Castelmaure, après quelques cris, avaient supervisé la réparation des dégâts, dans les effluves de défécation infantile et les pleurs bien compréhensibles de l'enfant. Et Louis, où était-il celui-là ? Jehanne ne savait où donner de la tête. Qu'elle avait fort creuse. Impossible de se remettre si Louis était en leçons d'équitation, d'armes, avec un précepteur, ou en étude seul dans sa chambre.

Après tout, ce n'était pas bien grave ; ce petit, au moins, était sage, et ne lui causait qu'occasionnellement quelques soucis. Après une courte prière - « Mon Dieu, faites qu'il soit bien sage quelque part », la Castelmémère laissa la nourrice à son ouvrage et s'en alla vers la chambre de Lunedor. Leçon de grec, et il n'avait pas été interdit à la gouvernante d'assister aux séances de torture de la plus intenable des enfants Malemort - et ce n'était pas peu dire.

Quelle ne fut pourtant pas sa surprise de croiser le précepteur dans l'escalier ! Et l'homme, à dire vrai, sembla bien embarrassé de croiser quelqu'un dans sa retraite anticipée.


-« Allons maître, la leçon est finie ? »
-« Euh, oui, oui oui, donaisela a bien appris aujourd'hui, elle est allée en cuisines prendre une collation. »
-« Ah. Bien. Bon. Donc je n'écouterai pas la lecture de l'Odyssée aujourd'hui ? »
-« Je reviens demain après none. Je préparerai pour donaisela Lunedor une traduction de l'épisode des Lothophages. »
-« A vos souhaits, maître. »

Le précepteur afficha un prévisible air interloqué, puis fit une légère révérence, avant de prendre la fuite. Quelle haleine, que celle de la vieille !

Déjà la Castelmémère fonçait aux cuisines. C'était un magnifique prétexte pour avaler elle aussi quelques biscuits et, si cela se trouvait, un peu de prune. Elle trouva Nyu, elle trouva le Sanson, elle trouva d'autres servantes et tous en plein conciliabule.

Comme un chien dans un jeu de quille :


-« Où est donaisela Lunedor ? »
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Tithieu
"Ceux qui m'approchent le fond plus par besoin ou nécessité que par goût, ceux qui m'ont connue, vraiment connue, sont pratiquements tous morts aujourd'hui... "

Son unique sourcil encore valide se fronce, signe de contrariété passagère qu'il réprime vite pour un sourire crispé, sans que son regard ne quittât les traits tirés de son vis-à-vis. Il la détaille, la jauge, la mesure. Tente de l'analyser, sans grand succès. Elle parait lasse, et pourtant si imperturbable et impassible. Juste un aperçut d'humanité vulnérable, bien vite chassé par un regard impérieux et solide.
Le regard de la Malemort croise le sien, le surprend, l'obligeant à reléguer ses pensées à plus tard, et à réagir du mesme à ce qu'elle vient de dire.


Dame... J'ignore si je dois me sentir visé, et si tel est le cas insulté. En ce qui me concerne, je ne vous ai jamais côtoyée par intérest ou par besoin. Vous ne m'avez d'ailleurs jamais causer que du soucis, en particulier lorsque vous estiez Comtesse régnante du Limousin et que vos troupes empeschaient les miennes de remporter une victoire totale sur le Poictou perfide.
Il reste en ce monde des gens qu'un sentiment aultre que la cupidité anime. D'aucuns appellent ceux la des "amis sincères".


Ayant terminé sa tirade, il se tut, plus pour que ses mots rencontrent auditeur attentif que pour reprendre sa respiration. Du souffle, il n'en avait jamais manquer, habitué qu'il estait aux longs discours politiques.
Une image furtive traverse d'ailleurs son esprit, à ce souvenir. Il est loin le temps où, debout sur une estrade dressée en son honneur, il haranguait la foule à le suivre jusqu'au bout du monde... Qu'ils aient estés soldats ou électeurs, il s'estait toujours adressé à ses "ouailles" comme un Tribun du Peuple, soulevant de toute sa force de persuasion une foule de fidèles et de partisans.
Et aujourd'hui encore, il avait parler vite, intelligiblement. Poussé par une soudaine intensité, comme une montée d'adrénaline, une crise de colère.


Je ne vous ai d'ailleurs jamais pardonner, ainsi qu'au Com Perturabo, vostre participation active dans l'effort de guerre Poictevin. Il y a des crimes contre le bon-sens que mesme un traité ou une alliance ne justifieront jamais.
Ce fut une guerre comme les aultres, absurdes et bizarre, et nous angevins en furent les...

"...Monseigneur..de Brissac.. que venez -vous faire..là? N'avez-vous donc aucun respect pour la réputation...d'une femme que de venir ainsi la trouver en l'absence de son mari? Pour lui parler d'on ne sait trop quoi.
Ou plutôt on sait trop bien. "


Bouche bée, interloqué. De son siège, il dévisage l'enfant qui vient de faire son apparition dans la pièce, et qui pour sa part n'a pas la chance de pouvoir en faire autant.
Si elle n'avait pas esté la fille de sa mère, et qui plus est une infirme condamnée, il se serait insurgé, révolté contre l'insolence de ceste petit fille qui vient interrompre sa discussion à baston rompu, le coupant en plein élan lyrique et le privant d'une chute qu'il se promettait théatrale.

D'ailleurs, choqué qu'il est par l'arrivée incongrue de l'engeance Nebisienne, il ne preste pas attention aux mots qu'elle luy assène. Le ton l'a frappé, d'abord. L'intonation à la fois blessée et blessante, dont seule une enfant déçue et trahie -ou du moins, dans son esprit- peut s'armer.
Ensuite, à mesure que les secondes s'écoulent -et avant que sa mère ne luy adresse remontrance-, il finit par assimiler le contenu.
L'enfant se méprend sur son compte. Est-ce que cela preste plus à sourire, ou devrait-il rager de se voir ainsi accusé d'un vice qu'il a depuis quelques semaines abandonné?
Peut-estre finalement se retrouvait-il seulement pris à parti au milieu d'une querelle entre une mère et sa fille, comme il y en a tant à travers le Royaume de France.


Tu es Lunedor, est-ce bien cela?

Il a pris sur ly de répondre à l'enfant, par respect. Nul doute que sa mère aura à luy adressé une réprimande maternelle, mais il tient tout de mesme à se justifier, à rassurer et calmer si c'est possible ceste petite effronté qui l'accuse d'un crime dont il fut, jadis, coupable.

Tu es assez éveillée pour me soupçonner à mi-mot d'entretenir de peu louables desseins envers ta mère. Tu dois l'estre assez pour que je te parle comme à une adulte.
Je m'avoue flatté que tu penses que ta mère puisse céder à quelque séduction que je puisse entreprendre. Tu apaises le chagrin de ce qui fut dans ma vie d'homme un immense échec, et de cela je te remercie.

Néanmoins, j'ignore ce qui a pu te laisser imaginer une telle chose. Certes, pour ma part, ma réputation me précède. Mais ta mère est une épouse aimante, patiente et de ce que j'en sais, fidèle. Il n'y a entre elle et moy que de l'amitié, et c'est encore son époux absent qui hante nos conversations, toutes amicales qu'elles soient.
Vois-tu, ta mère ne se défera pas du spectre de Stannis avant son retour. Sois sans crainte pour elle, donc.


Calme, posé. Presque doux, mais pas mielleux comme le sont certains avec les plus jeunes. Il a compris à qui il a à faire, et jouera franc-jeu avec la gamine, en dépit de ce que cela peut avoir d'inhabituel ou d'anormal.

Quant à l'honneur pour lequel tu t'inquiètes, s'il est souillé, ce ne sera qu'en apparence. Il est certain que si mon séjours ici s'ébruite, certains au dehors, jaloux qu'ils sont, se presteront à de biens tristes commérages. Mais la vérité, toy, ta mère et moy la connaissons fort bien. Elle est pure et chaste, saine et irréprochable.
L'honneur restera sauf, tant que tu ne laisseras pas les bassesses que peut luy infliger le monde extérieur avoir échos et conséquences.

Et pour estre tout à faict transparent, c'est parce que je suis de passage en Limousin et que je n'ai pas où loger que je rend à ta mère ceste visite de courtoisie. Malgré mon amitié pour elle, il aurait esté stupide de ma part d'entreprendre un tel périple dans le seul but de la saluer, où de séjourner en Limoges le temps d'une semaine.

Te voilà rassurée?

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Trokinas
Un jeune homme arriva en portant le corps d'un des membres de la famille Malemort. L'homme était recouvert de sang et de poussière. Il avança, suivi par un autre homme.

Trokinas portait dans ses bras le corps inerte et couvert de blessures d'Alienaure.
Armand_le_roumi
- Par tous les Demons de l'Enfer qu'on apporte de l'eau chaude et qu'on baille un medecin prestement ! hurla le jeune homme blesse en renversant ce qui se trouvait sur la grande table de la salle a manger pour que Trokinas puisse y deposer le corps enveloppe...

Le personnel, peut habitue a voir le soldat d'ordinaire courtois et souriant dnas cet etat, obeirent avec frayeur et confusion...

Sorti de son etat de febrilite extreme, Figeac commenca a ressentir violement la douleur qui lui etreignait les cotes, avant de jeter un coup d'oeil a sa blessure, plus profonde qu'il ne pensait. Il avait depense beaucoup plus d'energie que son corps n'aurait du en supporter, notament lors de la chevauchee rapide parmi la foule.
Tentant de s'aggriper a la table, il sombra dans l'inconscience et s'effondra au sol...
Trokinas
Trokinas regarda l'homme s'effondrer. Une grande carcasse comme cela fit un bruit de tonnerre en tombant, et le son qu'émit son crâne en touchant le sol laissait penser que cela allait faire une belle bosse.

Le Baron posa alors son colis précieux sur la table débarassée à cet effet, puis regarda si le Capitaine respirait. En constantant que c'était le cas, il essaya de voir si quelqu'un allait enfin pouvoir porter secours à la descendance des Malemort.
---fromFRFitzounette
Tithieu venait à sa rencontre... Soulagée de savoir un des siens en route pour l'escorter, les traits encore tirés de fatigue et de tristesse, elle se questionnait sur le sens du lieu de rendez-vous. L'hostel Malemort...
Etrange...

La traversée de la ville fut des plus épique. Le chateau semblait assiégé, la populasse en révolte. La folie s'était emparée de la capitale Limousine. Mais pas de quoi impressioner une Angevine dont le pays est en guerre perpétuelle et qui a connu très tôt les champs de bataille en Maine.
Elle prit soin d'évoluer sans se faire remarquer, la capuche rabattue sur ses longues boucles à la blondeur juvénile.

Une fois arrivée devant l'imposante batisse, elle se fit annoncer et pénétra dans les lieux sans mal. Mais alors qu'un valet l'escorte jusquà la Comtesse et son cousin, elle aperçoit un corps étendu sur une table. Il est couvert de terre qui est agglomérée par le sang, rendant impossible son identification.
Attirée par l'incongruité de la scène, hypnotisée par la vue de cet individu qui se bat pour sa vie, la môme avance le visage angélique mais sans aucune expression, et ses prunelles bleues brillant d'une lueur glaciale. Elle contourne le corps d'une autre personne qui est étendue sur le sol et murmure à l'adresse de la domesticité :


Je n'ai pas de connaissance dans le domaine de la médecine mais la vue du sang m'est famillière.
Puis je vous porter secours en quoique ce soit ?

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Fitzounette est un papillon de lumière !
Trokinas
Trokinas se retourna à l'entrée de la jeune fille.

Je ne sais pas, personnellement, la vue du sang, ne m'est pas familière, loin de là, je ne suis pas un militaire. Mais Alienaure, et son garde du corps ont besoin de soins, et je suis incapable de leur en donner. Connaissez vous quelqu'un dans cette demeure qui le peut? Ai-je précisé que cela semblait urgent, car Alienaure n'a pas repris connaissance depuis ce qui lui est arrivé?

Trokinas ne semblait pas paniqué, juste inquiet, et désireux que quelqu'un porte secours aux deux personnes qui l'accompagnaient.
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