Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, 12   >   >>

[RP] L'hostel de Malemort

---fromFRFitzounette
Elle entendit le prénom du blessé... Qui en fait était une blessée... Elle s'approcha plus avant et fit la moue. Quel âge pouvait bien avoir cette Aliénaure ? Peut être pas bien plus qu'elle même.
Puis d'une seule traite elle donna quelques ordres aux gens de la mesnie.
Il fallait prévenir la Comtesse au plus vite, qu'elle fasse quérir son médicraste et son herboriste. Que l'on apporte de l'eau chaude et du linge pour nettoyer la blessée. Mais surtout qu'on les fasse porter dans un endroit plus calme et confortable, dans des chambres où l'on veillera sur eux le temps qu'il sera nécéssaire.
Puis se tournant vers le sieur inconnu d'elle :


Tout devrait aller à présent. Il ne nous reste plus qu'une chose à faire.
Prier pour leur survie... Ou le salut de leur âme.


Un sourire cynique se dessina alors sur le visage de l'angelot démonique.
_________________

Fitzounette est un papillon de lumière !
Trokinas
Le sourire cynique n'échappa pas à Trokinas, mais il ne releva pas.

Il regarda si quelqu'un arrivait, mais ne bougea pas.


Si vous le permettez, je vais attendre la Comtesse. J'ai ... disons que j'étais avec Alienaure quand ca lui est arrivé, et je ne voudrais pas qu'on dise que je suis lache. J'affronterai ses éventuelles foudres, et je lui annoncerai moi même la nouvelle.

En plus, j'ai l'habitude d'essuyer son courroux.


Un léger trait d'humour qui tomba à plat, compte tenu de la situation, mais Trokinas voulait faire comprendre qu'il était content que quelqu'un s'occupe enfin de la jeune femme.... et du Capitaine.
Nebisa
Si la honte pouvait tuer, Lune' aurait connu les affres du matricide, engendrant en Limousin le début d'une nouvelle tragédie des Atrides version 1456... Par chance, ou par malchance, il était écrit que la Malemort survivrait à l'émois qui la gagne, la honte brulant ses joues et le sang battant à toute bombe dans ses tempes.

Incapable de parler, de tempéter, de gronder, Neb pousse un léger gémissement et s'en qu'elle va à nouveau perdre connaissance, ne percevant plus que le bruissement étouffé de la réponse du Vicomte, entend "stannis" et manque de perdre tout a fait conscience, perdue dans un cauchemard éveillé comme seul les assauts impitoyables de ses enfants savent en provoquer quand un tintamare déverle soudain dans la cour de l'hostel et qu'un cri la plonge aussitôt dans l'effroi...

Visiblement il ne s'agit pas là d'un des menus incidents qui ponctues la journée de l'hostel, oeufs renversés dans la cour, valet ivre tentant de trousser une servante, camelots tentant de vendre sa marchandise... Non... là c'était autre chose, grave et menacant...

Comme les rumeurs courrant en ville sur l'attaque du castel, attaque imminante... Aliènaure...

Se retrouvant sur ses jambes sans attendre les autres, elle dévalent les marches menant au rez de chaussé pour demeurrer statufiée prés de la porte... sur la table, git dans son sang, sa fille ... à ses pieds le charmant garde du corps embauché pour veiller justement à ce que ce genre d'événements facheux ne se produise pas et tout aussi amoché que l'enfant, non pardon, la jeune femme, dont il devait assurer la protection et à leur coté, le Baron CAC Trokinas, apparement indemne mais couvert de poussiére... Et prés d'eux, la fille de Meroot, présence saugrenue dont elle ne se demande même pas le comment du pourquoi...

Ce spectacle q'elle croyait derriére elle, lui renvoit au visage le spectre de la derniére guerre, la mort qu'elle pensait avoir vaincu, frappait à sa porte de maniére si imprévue et si cruelle, qu'elle n'arrivait plus à faire un pas, comme si le moindre mouvement allait entériner cet état et confirmer ses craintes...

_________________

Boisé forever !!!
Trokinas
Comme si Aristote avait entendu ce que Trokinas venait de dire, la porte de la salle s'ouvrit pour laisser entrer la Comtesse de Ségur. Le Baron s'avança vers elle, la tête droite et la regarda droit dans les yeux.

Votre Grandeur, Votre Fille a été blessée, son état est sérieux, il me semble, un médicastre doit s'occuper d'elle. Votre Capitaine est tombé sous les coups des assaillants. Il m'a escorté jusqu'ici pour que je puisse rapporter votre fille.

Je suis... désolé. Je n'ai rien pu faire. Je souhaiterai vous faire une demande, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, j'aimerais vous aider, et être à ses côtés, au cas où... elle reprendrait connaissance. Quant à l'autre alternative, j'aimerais être présent aussi. Mais n'étant pas de la famille, je comprendrais que vous refusiez.

Puis, attendit une réponse.
Armand_le_roumi
Il arrive parfois que la honte provoque plus de douleur que la souffrance physique.
Pour un personnage avec un ego aussi important que celui de Figeac, le talon d'Achille restait sans doute l'humiliation, et celle qu'il avait subit en echouant a sa mission de protection et en tombant face a des gueux belliqueux de basse condition, tentant de renverser le chateau etait la pire qu'il ait jamais eu a affronter...

Ses yeux battirent doucement et il tenta de relever la tete pour apercevoir la maitresse de maison, encore sous le choc de voir sa fille toujours inconsciente.
Affronter son regard allait etre penible, mais son mepris allait etre pire encore : il s'etait montrer incompetent et il etait leur de rendre des comptes... Sa bouche articula a grand peine


- Dame..Nebisa..J'ai ..J'ai failli...
Nebisa
Son regard allait de l'un à l'autre, accrochant quelques mots au passage sans qu'elle puisse saisir exactement le sens de leur discours... blessée, assaillants, faillit... Quelle ineptie que tout celà ?

Et ce sang... tout ce sang... Et pourquoi Aliènaure ne parlait-elle pas ? Autre alternative ? Quelle autre alternative d'abord ?

Il... il n'y a pas d'autre alternative que soigner ces blessés et les venger Baron...

Plus tard les larmes, plus tard la vengeance... Pour l'heure Nebisa devait être la Malemort uniquement. Agir comme toujours, faire ce qui devait être fait... La femme affaiblie et rongée par sa mélancholie disparait alors tandis que son oeil brille de détermination. La chasse est ouvert, son gibier est la mort et elle compte bien l'abattre...

Baron, prenez Aliénaure et portez là au second étage. Sa chambre est là premiére face à l'escalier. Vicomte, vous m'aiderez à porter Armand dans la chambre en face, c'est celle de Lunedor mais le temps de sa guérison, elle la lui laissera.

Lune', vas en cuisine et fais monter de l'eau, beaucoup d'eau. Celle du puit, pas celle de la Vienne. Je la veux chaude comme pour le bain.

Fitzounette, accepteriez vous de m'assister pendant les soins ?

Je veux tout le monde en place dans trois minutes. Baron, vous commencerez à baigner les plaies d'Aliénaure.

Faisant demi-tour sur elle même, Neb se rend jusqu'à son boudoir pour récupérer son nécessaire à suture puis au local attenant à sa chambre pour récupérer fioles et onguents, les jetant tête bêche et sans ordre dans sa besace . Les pots de grés, de céramique ou les fioles de verres cognent et s'entrechoquent mais, par chance, ne se brisent pas.

De la sauge... il faut de la sauge... et des racines de sureau... et les écorces... Allant, venant d'une étagére à l'autre, une larme s'échape de son oeil ... Des années à servir ce comté, à se sacrifier pour lui et pour son peuple, des années à supporter les attaques, les critiques et les calomnies sans jamais faillir à sa ligne de conduite, sa morale, sa probité... Tout celà pour que sa fille soit victime de ceux qu'elle considérait comme des amis ? Ceux qu'elle avait aidé à débuter et progresser ? Ceux qu'elle avait cru droits et justes ? Quels traitres, quels butors, quels monstres se cachaient sous ces visages amicaux et sourriants ? Comment avaient-ils pu frapper une enfant si jeune, si innocente ? Comment avait-il pu s'en prendre à sa fille surtout ? Sa fille... Une Malemort... ce nom seul aurait dut lui servir de défense mais non...

Ils devraient payer... au centuple... pour cette traitrise... Elle leur ferait payer... Elle les ferait souffrir tant et tant qu'ils regretteraient d'avoir jamais levé la main sur la chair de sa chair... Leur arracher les yeux, leur ouvrir le ventre pour en sortir tripes et boyaux comme on sarcle les mauvaises herbes et les leur faire en suite déguster... Non, celà serait encore trop doux pour eux...

Ah ils pouvaient être fier ces justicieux, ces parangons de vertu qui délivrent en assassinant une enfant... Que leur révolte soit juste, motivée et raisonnée, qu'importe... à présent ils étaient condamnés... et découvriraient assez vite que leurs chairs n'ont rien d'imputrescibles, ou d'éternelles, contrairement à sa haine, qui ne saurait s'éteindre avant qu'il ne géle aux enfers.

C'est au moment ou le pot qu'elle tient entre ses mains s'écrase sur le sol que la Comtesse se rend compte qu'elle est tombée à genoux, secouée de silencieux sanglots... Trop d'émotions, d'angoisses et de sentiments à refouler ces jours çi auront eut raison de ses nerfs mais, par chance, personne n'en aura été le témoin malencontreux...

Chassant les traces de sa faiblesse d'un revers de manche, elle se redresse, récupére ce dont elle aura besoin et gagne la chambre ou repose Aliènaure...

_________________

Boisé forever !!!
Lunedor
Elle se serait attendue à de violentes remontrances, des protestations d'innocence, des dénégations qui ne l'aurait que confirmée dans son sentiment et ses résolutions. Mais là c'est une voix calme qui répond à ses accusations si peu voilées. Ton et paroles qui la désarçonnent quelque peu. Se serait-elle méprise dans ses certitudes?
Non, bien sûr que non. C'est aussi clair que le chant de l'eau sur les pierres du lit d'un ruisseau. Sa mère ne dit rien. Va-t-elle prendre la pire raclée de sa vie?

Seuls un fracas dans la cour et un léger courant d'air lui répondent. Est-elle partie. Des voix se font entendre. Lune' décide de se rendre à leur origine pour se rendre compte de ce qui se passe.
Elle pénètre dans la pièce au moment où Nebisa donne ses instructions à ses aides improvisés. Aliènaure? Que lui est-il arrivé? Une chute? Autre chose?

Soudain, une lumière éclaire son esprit à défaut de son regard. Aujourd'hui. Aujourd'hui. C'est aujourd'hui qu'elle a eu lieu. Comme un cri dans la nui qui vient éveiller le paisible dormeur pour une urgence. Un de ces moments où rester à dormir est un crime alors que l'incendie gronde et menace la ville. Au feu! prenez garde bonnes gens! On s'active. On fait ce qui doit être fait, priant que cela soit suffisant. Puis, au petit jour, alors que la moiteur glacée des brumes matinales vous saisit de ses doigts macabres et s'insinue en vous, sournoisement, perfidement, telle la Camarde faisant sa terrible moisson alors que corps et esprit reposent encore, abandonnés aux aventures oniriques dont ils auront tout oublié à leur réveil.

Quelle folie l'a prise? Et si cela avait été elle-même? Si elle y avait participé elle aussi comme c'était initialement prévu. Certes, elle ne peut pas porter les armes, une épée serait aussi dangereuse pour ses alliés que pour ses adversaires. Mais elle aurait pu être là. Deux Malemort se faisant face sur le champ de bataille. Lutte fratricide de deux soeurs, deux ennemies.
NON! Cela ne se peut. Cela ne se doit.

Prise dans ces sombres réflexions, elle ne revient à ce qui se joue devant qu'en entendant prononcer son nom. Si sa mère veut soigner 'liènaure c'est qu'il y a un espoir. Sinon elle ne se donnerait pas cette peine. Mais donner des soins est si hasardeux quant au résultat...

A nouveau, elle se perd dans ses pensées. Quoi? De l'eau? Aller chercher de l'eau? Un temps pour réaliser avant que de tourner les talons. La jeune fille se rend en cuisine, qu'elle a quitté si peu de temps auparavant dans un tout autre état d'esprit. Oubliées les accusations, oubliée la guerre sournoise qui l'oppose à l'autorité et ceux qui l'incarnent. L'affaire est autrement grave. Le reste peut attendre. Comment va-t-elle? Qu'a-t-elle exactement?
D'une voix qui trébuche sur les mots tant ceux-ci se pressent pour franchir ses lèvres, Lune' délivre le message de sa mère, de la médicastre, de la mère de la blessée.
Impuissante à répondre aux questions des domestiques, elle ne peut que les enjoindre d'une voix légèrement suraiguë à mettre tout leur coeur à leur ouvrage.

Elle remonte bien vite à l'étage supérieur, bientôt suivie par deux servantes portant chacune une grande bassine de cuivre emplie d'eau tiédie. Un moment d'hésitation. Faut-il monter l'eau dans la chambre d'Aliènaure? Elle n'a pas bien écouté les consignes et s'admoneste de sa distraction. Lèvre inférieure mordillée, elle se sent bien jeune la petite Lunedor alors que l'indécision la paralyse. Si elle l'amène ici et qu'il fallait la monter, elle passera pour une incompétente et fera perdre du temps à sa mère, même chose dans le cas inverse. Que faire?
Trokinas
Trokinas avait écouté les ordres de la Malemort. Ils étaient tombés comme des coups de fouet. Cela faisait du bien de voir que quelqu'un pouvait maitriser la situation.... au moins celle là.

Le Baron reprit alors son précieux bagage pour le monter dans la chambre indiquée. Il était précédé par une femme qui était là pour le conduire, car le Baron ne connaissait pas les lieux.

En entrant, il regarda la décoration, mais n'y attacha pas une grande importance. Il posa Alienaure sur son lit, et sentit un grand sentiment de fatigue et de lassitude l'envahir. Il avait l'impression que cette journée avait commencé depuis des siècles. Ce matin, il se trouvait chez les moines, entouré de calme et de paix, et ce soir, il se retrouvait chez les Malemort en train de porter une des Conseillers du Comté, proche de la mort. Encore qu'elle ne pourrait pas occuper ses fonctions longtemps, et à voir la tournure des évènements, lui non plus.

La femme qui l'accompagnait commençait à deshabiller Alienaure afin de pouvoir laver ses blessures comme la Comtesse l'avait ordonné. Trokinas hésita. Etait-ce vraiment son rôle que de faire cela? Mais la Comtesse avait ordonné, et donc il suivrait les ordres.

Les vètements, déchirés, couverts de sang et de poussière furent rapidement mis sur le sol. Trokinas se fit la reflexion que ce n'était pes exactement comme cela qu'il avait imaginé qu'il découvrait les secrets qui se cachaient derrière les atours féminins.

Il regarda ce corps, meurtri, couvert de blessures, certaines couvertes encore de sang, et pourtant si beau et si pur. Il sentit un sentiment de révolte monté en lui. Il ne comprenait pas comment tout cela était possible. Une révolte au Limousin? Une guerre civile avec des Limogeauds qui s'entretuent? Un des conseillers blessé par un autre?

Une flamme de colère naquit en lui, pour devenir un vrai brasier. Il se sentait trahi, et ce qu'il contemplait était la concrétisation de toute cette horreur : un corps d'une telle beauté ne devrait pas subir de tels affronts. Alienaure représentait le Limousin pour le Baron : c'était une jeune fille pleine de vie, avec un passé solide et un avenir prometteur. Et là, brutalement, tout s'écroulait. L'avenir venait d'être amputé à coups d'épée.

Trokinas laissa de côté sa haine, et son envie de vengeance. Il s'approcha d'Alienaure avec l'envie de laver ses blessures et celle de Comté, mais dans un cas comme dans l'autre, cela ne serait pas simple. Il prit alors ocnscience que l'eau n'était pas arrivé. Il regarda la jeune femme qui était avec lui, qui semblait se poser la même question.

_________________
Alienaure
Une activité habituelle sonne familière à ses oreilles. Ainsi que des voix. Mais impossible d'y coller un nom.
A nouveau cette sensation de chaleur, de douceur et de force, à la fois. Petite note plaisante au milieu de cette souffrance qui lui vrille la tête.
Soudain, elle sent qu'on la dépose. Un parterre d'herbe grasse? Un lit douillet? Peu importe, à vrai dire.
Mais une nouvelle perception la fait frissonner: on l'a déshabille. A quatre mains, d'après ce qu'elle vit. Et une respiration chaude se mélange à un courant d'air frais.


J'ai froid...
Trokinas
Trokinas sortit de ses pensées brutalement. Il avait entendu comme un murmure. Il sentit son coeur rater un battement. Il prit alors conscience que le murmure qu'il avait entendu venait d'Alienaure. Il se précipita alors vers la jeune femme, et essaya de se souvenir de ce qu'il avait entendu.

Il y arriva.

Il réalisa alors toute la nudité de la jeune femme, et rougit. Il y avait quelques temps, la Malemort avait fait un esclandre car Trokinas avait eu une main qui avait failli manquer de respect à la jeune femme. Et là, elle l'envoyait voir Alienaure nue?

Aussi rapidement que si sa vie en dépendait, Trokinas prit le drap et recouvra le corps frèle et meurtri. En attendant l'eau, inutile que la jeune femme prit froid.

Puis Trokinas prit la main de la jeune femme comme pour se rassurer et essayer de voir si de la vie coulait encore dans cette main chaude. Le murmure qu'il avait entendu, était comme un souvenir, et il se demandait s'il avait bien percu ce faible son.

_________________
Alienaure
Elle avait froid et une âme charitable l'avait recouverte.
Peut-être que si elle exprimait sa douleur, cette même âme salvatrice, ou bien une autre, arriverait-elle à condamner ses souffrances?...
Mais pour cela, encore fallait-il qu'elle puisse sortir un nouveau mot.
Sa bouche était sèche, rendue pâteuse par les poussières échappées du mur délabré.


J'ai...


Bon sang, il fallait qu'elle y arrive! Elle était une Malemort, oui ou non? Elle savait s'affirmait et remettre à sa place un comte comme un manant. Elle avait le souvenir diffus d'une brève ... explication, dirait-elle, avec Trokinas avant que le mur ne lui tombe dessus. Alors elle pouvait bien arriver à dire deux aut...

Trokinas!
Où était-il? Avait-il réussi à échapper à tout cela? Ou bien avait-il lui aussi attaqué et pris au piège par les décombres?

Sa main se crispa dans celle qui la tenait, lui arrachant une grimace de douleur.
Peut-être que la femme qui était à ses côtés pourrait la renseigner sur le sort du Cac.


Trokinas... Où est ...il?
_________________
Trokinas
Trokinas n'avait pas révé !!!

Il avait bel et bien entendu la douce voix d'Alienaure. Encore une fois, son coeur manqua un battement lorsque Trokinas se rendit compte que c'était de lui qu'on parlait et que la première pensée consciente d'Alienaure c'était à lui qu'elle était destinée.

Il ressentit une onde de frissons parcourir depuis son bas du dos jusqu'à son occiput, sans pouvoir dire quelle en était l'origine et la cause.

Il voulut parler mais sa gorge était sèche. Il dut déglutir afin de pouvoir faire fonctionnner son organe de phonation.

Puis, il prit une inspiration et put enfin parler.


Je suis là .
_________________
Alienaure
Je suis là...
Je suis là?
IL était là?
Trokinas était ici? Avec elle? Alors il ne devait pas se portait mal. Ou du moins, pas plus qu'elle!
Bon, nouvelle priorité du moment: ouvrir les yeux pour s'en assurer par elle même.
Quoi que plus facile à dire qu'à faire...

La jeune fille prit une profonde inspiration, qui lui arracha une grimace de douleur au niveau du thorax, puis s'essaya à ouvrir les yeux. Chose fort peu aisée... mais qu'elle réussit finalement, au prix d'un vaillant effort. Il était dit que rien ne résistait à une Malemort!

Devant elle, au milieu d'un cotonneux brouillard, une des lingères de la maisonnée. Tiens donc. Pourquoi la domestique la regardait avec cet air effaré?
Bref. Elle verrait plus tard.
Une douce pression sur sa main lui fit tourner la tête à droite, provenance de la voix. Un peu trop vite, sans doute, car le mouvement lui arracha un gémissement de douleur.

_________________
Dragonet
Dragonet passa à l'Hotel des Malemort. Il voulait juste savoir comment se portait Alienaure. Son enfermement l'avait obligé à délaisser les soins , mais il savait que Nebisa n'avait rien à envier à ses competances.

Il avait fut longtemps prété un serment prés de la jeune fille, de la protéger si besoin , elle et sa famille, et se sentait un peu coupable de son etats. Aprés tout sans lui, le chateau n'aurait pas été attaqué, et elle blessé.

ET puis il était trés fier d'elle.. A quel titre? Etait ce vraiment important. Il s'arreta devant la porte, songeant que c'etait la premiére fois qu'il ne venait pas içi en rentrant par une fenêtre. Il hésita à frapper..puis le fit.
Alienaure
Quelques jours plus tard.

Assise sur le rebord de la fenêtre, Aliénaure regardait la vie continuer derrière la vitre.
Lorsque sa mère avait pris la peine de la soigner, elle avait appris les derniers évènements: la prise du Château, les combats verbaux entre ceux qui critiquaient sans cesse mais ne faisaient jamais rien, et ceux qui s'attribuaient le redressement fort rapide d'un Comté mourant.

Confinée dans sa chambre, sa cuisse l'empêchant toujours de descendre les escaliers, la jeune fille s'ennuyait fermement. Sa mère avait sans doute mieux à faire que de venir s'occuper d'elle; ses frères et sœurs préféraient sans doute jouer à droite et à gauche.
Une seule personne lui rendait visite. Trokinas. Il faisait très régulièrement les aller-retour depuis Rochechouard, lui apportant en cachette mille et une gâteries à l'odeur alléchante. Et c'est en parlant de choses et d'autres qu'ils les dégustaient ensemble.

Une des filles de chambres lui avait raconté ce qu'il avait fait. Sa colère face à son état inquiétant, l'avoir portée jusqu'en sa chambre, l'avoir veillée jusqu'à son réveil. Elle avait senti toutefois que la domestique était gênée, comme si elle lui cachait quelque chose.
Peu importait, après tout. Il l'apprendrait tôt ou tard.

Soupirant, elle fixa la campagne limougeaude, espérant voir l'arrivée d'un cavalier.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)