Gerfault
Gerfault avait reçu voici quelques jours une missive de la Vicomtesse lui annonçant leur prochaine arrivée et lui demandant de préparer la maison à recevoir des invités. Une fête à organiser qui plus est. Et voici donc l'Intendant dans un des rôles qu'il préférait, diriger et donner des ordres. Gloussement de quelques servantes qui lui offraient oeillades sur oeillades tandis que la cuisinière ronchonnait que ce n'était pas permis de prévenir si peu à l'avance, qu'il n'y avait rien de potable dans ses réserves, qu'avoir confier tout ceci à cet idiot de trousseur de jupons et de détrousseur de virginités.
L'homme de main lui était aux anges, paradait comme un paon au milieu de la basse cour, roulait les mécaniques en d'autres termes. Autant en profiter avant que les Alterac n'arrivent parce qu'alors, forcément, il n'aurait plus qu'à faire ce qu'on faisait devant lui à cet instant. Plier l'échine et courir. Quoique là, la petite dernière tout juste employée aux cuisines paraissait rechigner. Encore un coup de sa jalouse de 'patronne' ça. L'air de rien il s'approcha donc de la donzelle et lui flatta le popotin d'une claque tout en lui glissant à l'oreille que si elle ne faisait pas ce qu'il demandait, il s'arrangerait pour lui faire perdre son emploi alors que si elle était gentille, il pourrait lui faire découvrir quelques joies inédites.
Bref, lentement, entre cris et rebuffades, les choses se préparaient, les chambres étaient nettoyées, des draps propres pour les lits, des feux prêts à flamber dans les cheminées, des marmites sur le feu, des recettes cherchées, tout serait en bonne et due forme.
L'homme de main lui était aux anges, paradait comme un paon au milieu de la basse cour, roulait les mécaniques en d'autres termes. Autant en profiter avant que les Alterac n'arrivent parce qu'alors, forcément, il n'aurait plus qu'à faire ce qu'on faisait devant lui à cet instant. Plier l'échine et courir. Quoique là, la petite dernière tout juste employée aux cuisines paraissait rechigner. Encore un coup de sa jalouse de 'patronne' ça. L'air de rien il s'approcha donc de la donzelle et lui flatta le popotin d'une claque tout en lui glissant à l'oreille que si elle ne faisait pas ce qu'il demandait, il s'arrangerait pour lui faire perdre son emploi alors que si elle était gentille, il pourrait lui faire découvrir quelques joies inédites.
Bref, lentement, entre cris et rebuffades, les choses se préparaient, les chambres étaient nettoyées, des draps propres pour les lits, des feux prêts à flamber dans les cheminées, des marmites sur le feu, des recettes cherchées, tout serait en bonne et due forme.