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[RP] La Plume Normande

Plum
Une bonne semaine était passée depuis son retour d'un voyage en Berry. Il appréciait cette douce quiétude qui régnait à Guéret, et pouvoir enfin partager de tendres moments en famille. Quelle joie de se réveiller chaque jour que Aristote fait au côté de la plus belle femme de Guéret comme il aimait le dire ..

Sortant tout juste d'un hiver parmi les plus rijoureux qu'il ai connut, ils avaient entrepris une brève escapade pour aller livre une bourgade à l'Est du Limousin. Il avait bricolé la carriole pour que Plumeau puisse y trouver ses marques et avait préparé les affaires.

Atila broutait tranquillement et il se montra tout sauf docile pour se passer les sangles autour du corps. Il sentait qu'il allait devoir forcé, à coups sur. Il mordit un bout d'épis de blé et regarda sa douce amoureusement.
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Arthaud
Arthaud sourit à Plum. Tout était prêt pour leur voyage. Le chargement dans la carriole, Alexandre prêt à conquérir le monde du haut de ses trois pieds de long et elle, l'épée sur le coté . Les routes étaient peu sur ces derniers jours.

"Et bien mon amour si Atila veut bien se donner la peine ,nous partons quand tu le désires "

Et elle sourit aux efforts invétérés de Plum , qui finir pas porter leurs fruits.

Atila enfin anarché , elle ferma leur demeure et s'installa bien au chaud avec son Alexandre toujours aussi bien disposé

La carriole s'ébranla dans le soleil couchant
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Arthaud
[quelques temps plus tard ]

Depuis un certain laps de temps , Arthaud se sentait assez lasse et elle avait un sombre pressentiment quand à l'avenir de son village . Ce pressentiment ne la quitte presque jamais , mais ce qu elle ressentait ce jour là était fort différent. Elle s'était levée ce matin avec l'impression que quelque chose de sombre se préparait et elle n'avait pu s'enlever ce sentiment de toute la journée malgré tout ses effort pour penser à autre chose.
C'est donc une Arthaud plutôt inquiète qui rentra en cette fin d'aprés midi chez elle. la première chose qu'elle perçut c'était l'étrange silence qui régnait en cette fin d'aprés midi et l'atmosphère lourde et pesante de sa demeure.

Alexandre aurait du comme à son habitude être dans le salon jouant avec sa nourrice. Il etait souvent là à cette période , la saison ne se prétant pas à des promenades tardives. mais la personne , pas une petite voix criant maman , pas de petit bras lui sautant au cou pour l'embrasser affecteusement comme si elle etait la personne la plus importante au monde . Le silence , rien que le silence

C'est alors qu'elle perçu des pas à l'étage .Elle y couru tout en appelant la nourrice, comme mu par une mauvais pressentiment.

C'est une nourrice aux traits tirés , au teint blème qui l'accueillit

"oh madame vous voila enfin , j'ai envoye jason vous cherchait il y a longtemps déja


Arthaud sentit son coeur s'arrétait de battre , le sang quitta son visage. Secouant presque la nourrice

"quoi Lison que se passe t il ? où est Alexandre? " dites moi ?"

Lison réussi dans le flot de parole de la jeune mère à répondre

"il est dans son lit , la fièvre est montée soudainement alors que nous prenions le gouter ; le petit m'a paru soudain tres abattu et je me suis aperçu qu 'il etait brulant "

mais déja Arthaud ne l'écoutait plus . Elle s'était précipité au chevet de son fils , tremblotante , le coeur ne battant plus que par habitude

Le spectacle qui s'ouvrit à elle , la laissa sans voix . Son petit si plein de vie à l'ordinaire était tout pantelant; les joue en feu , la sueur ruisselante sur son visage et surtout il délirait.

Arthaud n'arrivait pas à réfléchir.elle vit que la nourrice avait mis un pot avec de l'eau afin de rafraichir le doux visage; La pauvre mère affolait en oublier tout ses cours de médecine . Elle n'était plus qu' une maman tremblante, affolée , dépourvu de moyen face à ce petit être qui semblait souffrir de mille maux

Elle était là figée , ne sachant que faire quand une petite voix semblant venir d'outre tombe , glaçant le sang de toute personne présente dans la pièce , murmura
"maman , bobo "
une petit main bouillante et ne semblant pouvoir toucher la sienne que par le plus pur des miracles lui caressa la sienne .

Arthaud réagit alors, caressant la tête de son fils en lui épongeant le front

"oui je sais mon petit coeur , maman est là ;elle va te soigner"

Et elle déposa un baiser sur les lèvres de son enfant , essayant par ce geste de lui redonner un peu de la vie qui semblait le quitter .
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Arthaud
Elle était là devant son fils ruissellant , délirant. Femme perdue , ne pouvant réfléchir.
Son coeur battant vite. les larmes de douleur coulant le long de ses joues.Elle respirait au rythme de son fils
Lison osa dire
'm'dame faut peut être aller quérir le médicastre"

C'est alors qu'elle réagit le médicastre
;Elle était ce qu 'il y avait de plus proche d'un médicastre à Guéret
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Arthaud
Citation:
plum à écrit :
[Un après midi, ensoleillé mais terriblement froid]

Trainant les poulaines, il portait à son épaule sa besace dans laquelle trainait un ouvrage sur l'intempérance et le plaisir. tout un programme ma foi, il en demeurait songeur, le visage caché par sa cape et son chapeau. Pourtant le ciel méritait une attention certaine avec ce soleil qui daignait enfin pointer le bout de ses rayons. pas trop tôt aurait il surement grommelé. Quoique les froides soirées avaient cela de bon, qu'on aimait se retrouver sous un édredon dans une couche confortable. Il esquissa presque un début de sourire et empressa le pas en direction des murs gueretois.

il passa le poste de garde sans encombre, depuis le temps qu'il le voyait faut dire, et s'enfila la rue de la bière avant d'arriver rue de la bière, un coup d'oeil par la fenestre de la Plum, pas âme qui vive, au moins les réserves seront intactes.

il arriva donc à la demeure et entra, appréciant cette douce chaleur. Il donna son mantel, sa cape et son chapeau à la servante comme à son habitude. elle s'empressa de prendre les vêtements et lui dit que sa douce était au près d'Alexandre. L'osait pas l'appeler PLumeau sans doute ..
Il ne demande pas de détails et s'empressa de gravir les marches jusqu'à la chambre du bambin d'habitude rempli d'entrain.

Il embrassa sa douce et alla caresser le front du bambin. Brulant ma foi.. il regarde sa douce et lui murmura: il a fait une indigestion à l'eau? je savais qu'il fallait le mettre à la bière. il essaya d'esquisser un sourire comme pour mieux gâcher son anxiété et faire sourire sa douce..


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Arthaud
Arthaud était en train d'essayer de rassembler ses esprits , de retrouver son calme de médecin, quand elle vit entrer Plum ;Comme à son habitude il vint l'embrasser aprés avoir embraser la pièce de son regard . un oeil à la situation avait suffit à lui faire comprendre son angoisse .Il essaya de détendre l'atmosphère mais elle ne pus sourire;Au contraire , sa présence fit ouvrit les vannes de ses yeux et un flot de larme jaillit . Se serrant contre lui elle mumura entre deux sanglots

"oh mon amour tu es là enfin .. je ne sais pas ce qu'il a .j'arrive pas à réfléchir .j'ai tellement peur que mon esprit est vide .rien ne vient .j'ai l'impression d'etre inutile"
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Plum
La serrant tendrement contre lui et essuyant ses larmes, il regarda le bout de chou sur la couche. il lui murmura: va te servir quelque chose à boire ma douce, tu es sous le coup de tes émotions.. il lui sourit et s'approcha de son fils, lui passant le ligne sur le front.

Il redescendit les marches et retrouva sa douce en train de se désaltérer pencher dans ce qui semblait être de la littérature. Il lui effleura la chevelure et posa sa teste sur son épaule..
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Arthaud
Arthaud sentit la tête de Plum sur son épaule .Elle releva la tête de son livre de médecine .
"je vais trouver ce qu 'il a je vais trouver .je viens d'envoyer Jason me chercher des herbes et quelques autres ouvrages dont j'ai besoin . Aristote ne permettra pas qu'il arrive quoique ce soit à notre petit ange ,n'est ce pas ? En attendant si tu pouvais lui faire boire cette eau bien fraiche "

Elle se replongea dans sa lecture , ouvrage d'hildegarde de Bingen , une des médicastre les plus celebre ayant jamais ecrit sur ses remedes

Si seulement ,Aimadina , Auxanne ou Tiboulola étaient là pour la guider la conseiller , songea t'elle en cherchant frénétiquement dans son ouvrage , un indice ou quoique ce soit qui pourrait lui indiquer à quoi était du cette fièvre soudaine
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Plum
Il l'écoute et approuva d'un geste de la teste. Certes non Aristote ne le permettrait pas, il n'oserait pas le bougre, et c'est un théologien qui parle.. il ne put sourire à cette pensée avant de poindre le nez en direction de cette sorte de tisane froide .. comment vu tu que cela le guérisse maugréa t'il avant de déposer un baiser dans son cou.
Il traine alors les poulaines, ses notions médicales se bornant à l'anatomie et quelques notions de biologie. Allons donc lui faire boire cette chose il hausse les épaules et se rendit au chevet du bambin.
Il s'approcha de lui et soupire, va falloir être fort pour avaler sa .. Il porta l'auge en direction des lèvres de l'enfant et le fit boire prenant son temps .. Il lui passa le linge s'assoyant à côté de lui.
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Arthaud
Arthaud était revenu dans la chambre .elle avait observé un moment ses deux amours priant pour que rien n'arrive à son petit .

Puis ayant retrouvé un peu de calme, elle observa son petit .C'est alors que Plum lui donnait sa tisane qu'elle s'aperçut qu 'Alexandre avait du mal à déglutir .c'est alors que l'illumination vient . Elle tata la gorge , les oreilles de son petit .mais comment avait elle pu être si aveugle .

Elle se retourna et d'une voix ferme qui n'appelait aucunes récrimination et lui ordonna

"sort d'ici immédiatement , tu ne dois pas rester , sort "

et sans ménagement , sans prendre le temps de vraiment lui expliquer elle le poussa hors de la chambre , lui disant juste

"c'est pour toi , c'est pour nous que je fais cela "
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Plum
Incrédule voire paralysé devant la porte désormais cois de la chambre du bambin, il regardait la nourrice visiblement aussi abasourdie que lui.

Oserait elle commettre un infanticide contre ce cher Plumeau parce qu'il a osé vidé sa tisane d'un trait ? enfin, un trait long certes, mais trait quand même. Il grogna et frappa à la porte, sans réponse.

Il grommela de plus belle et alla dans la grange fendre du bois. Cette pratique, bien qu'inutile dès lors que le printemps arrive, ce qui semblait être le cas, avait pour vertu de l'apaiser.. A moins que la hache ne vienne à rompre, il pouvait cogner sur ces malheureuses et pauvres stères jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus.

Il rentra alors dans la pièce principale et se servit un godet de cervoise, posant ses yeux sur les ouvrages de sa douce, encore ouverts, cherchant là, à trouver des réponses.. Il grommela et se jura d'aller voir d'autres cours que l'anatomie ..
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Arthaud
Arthaud avait refermé la porte sur un plum complétement désapointé .mais quand elle avait enfin compris que son cher petit souffrait des oreillons ; elle avait eu peur
Elle se souvenait que vers 10 ans , elle avait contracté cette maladie . le medecin , qui croyait bien sur venir soigner un petit garçon avait dit à son père qu 'heureusement qu"il" n'était pas trop vieux sinon cela aurait pu l'empecher d'engendrer plus tard .

Et elle ne voulait en aucun cas que Plum l'attrappe . Certes ;il ne voulait point d'autres enfants pour le moment mais qui sait peut être un jour Aristote daignerait il leur acccorder cette joie.

Elle appella la servant et à travers la porte lui expliqua la situation , lui ordonnant de point laisser messire Plum venir.

"expliquez lui , dites lui pourquoi il ne doit venir mais surtout ne le laisser pas entrer"

Elle lui dit de venir lui servir ses repas et ceux d'alexandre qu'elle déposera à sa porte .Personne ne serait autoriser à entrer.Elle s'occuperait de son fils ne craignant rien

elle retourna auprès de son fils sachant bien que Plum ne comprendrait pas forcément sa décision. Alexandre semblait avoir un peu moins de fièvre surement l'effet de la tisane

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--La_nourrice
La nourrice avait attendu derrière la porte pendant que Messire Plum partait semble t'il un peu énervé .mais bon avec ce diable d 'homme on ne savait jamais trop qu'elle était son humeur

Quand dame Arthaud l'appella , elle sentit à sa voix qu'elle semblait un peu plus calme et surtout beaucoup plus sereine que lorsqu'elle était arrivée.

Elle lui expliqua la situation et la nourrice compris à peu prés ce qu'elle lui dit .
Bon c'est elle qui devrait dire à messire Plum le pouquoi du comment. elle attendit patiemment qu 'il revienne de la grange et elle prépara le repas pendant ce temps .

Quand le maitre des lieux, toujours de charmante humeur rentra dans la demeure ; elle hésita

un peu godiche , un peu empiétré ,elle toussota

une fois qu'il eut levé la tête , elle essaya de tout lui dire sans rien melanger

"euh dame Arthaud vous fait dire , il faut pas entrer dans la chambre du petit , personne , le petit pas malade euh si enfin pas gravement
mais dangereux quand meme pour vous pas pour elle ...


Ouh la la voila qu'elle s'empetrait les pinceaux et l'attitude froide et distante de son maitre ne l'aidait pas du tout

"euh en fait .. le petit a les oreillons ; Alors vous risquez de les avoir et de ne plus faire de bébé à dame arthaud alors elle veut pas .elle prendra ses repas dans la chambre et ne la quittera que lorsque alexandre sera guéri . voila c est tout je crois "

Elle regarda son maître , rouge de confusion n'étant pas sur d'avoir tout dit ou dans le bon sens
Plum
La cervoise vidée, il vit arriver la servante visiblement tourmentée. Avait elle fait brulée le repas ? il fronça les sourcils et la regarda ..
pas gravement .. mm c'est déjà un bon point.
Il haussa les épaules et écouta la suite avec attention .. Il la regarda surpris.

ba tu es sure ?cela me semble bien improbable .. la voyant rougir il comprit très vite qu'elle n'était pas forcément certaine de cela et ronchonna de plus belle.

Et je puis monter au moins ?
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--La_nourrice
la nourrice confuse ne savait plus trop où elle en etait . ce diable d 'homme avat le don de lui faire perdre la tête
Puis elle se rappela

"elle a dit que vous deviez vous approcher le moins possible de la porte et qu'elle ne sortira elle même que losque alexandre ne sera plus contagieux"

et elle fila plus vite qu'elle n"etait venue
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