Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45   >>

[RP] La Plume Normande

Fabrizio05
Le lendemain matin.


Waterloo...Waterloo,morne plaine.
Et ben non nous sommes point en Flandre.
Mais à Guéret charmante ville.
Où le calme à prit ses quartiers.

En ce matin les oiseaux chantent et sifflent.
Tous n'est que harmonie, tout n'est que beauté.
Le soleil darde ses rayons à travers les vitres d'une taverne.
La chaleur matinale pénètre tout doucement dans ce lieu.

Mais le bruit de la nature, de la beauté reste au dehors.
Car à l'intérieur il n'y a rien...Rien qu'un silence profond.


Un corps d'un homme est allongé sur le comptoir, les bras et jambes en croix.On peut croire qu'il ne respire plus.

Ses jambes ne bougent plus ; Elles pendent de chaque côtés du meuble qui sépare la salle des bouteilles.Mais une botte manque à son pied dextre.
Il reste là sans bouger enfin presque, son ventre se lève doucement et s'affaisse .
Oui il respire, oui il vit.
Il vit...


Soudain il se redresse, son buste se porte en avant dans un geste brusque.
Lui qui dormait il y a encore quelques secondes, le voici bien réveiller.
Une main se porte sur le sommet de son crane, caressant sa chevelure dans un mouvement circulaire mais désabusé.


Vérole de Moine...j'en tiens une bonne
.Dit un Fabrizio avec la teste des grands jours, des lendemains de cuites.

Les yeux ouverts comme deux soucoupes, la mine ravagée par l'excès de vinasse.Il est plié en deux sur ce comptoir essayant de retrouver ses souvenirs de la veille.Tandis qu'une main caresse la pointe qu'il a au dessus de son crane.
Et l'autre qui s'accroche au meuble, essayant elle aussi de le maintenir droit et donc de sauver les apparences.

Mais lesquels ?

Le sol de la taverne est joncher de cadavres de bouteilles vin, quelques tables sont déplacées, quelques chaises au nombre de trois sont couchée par terre.
Des choppes d'étains gisent parmis des bris de verre.

La sciure du sol est répandu mais n'importe comment.
D'une façon anarchique.

Fabrizio regarde ça et déclare tout bas tout en cherchant du regard sa fille et Ana.

Pute vierge... ça pour faire la feste on sais y faire.

Il veut se souvenir, il veut se rappeler mais il n'y arrive pas.
Il glisse ses jambes vers la senestre du comptoir, en direction de la salle.
Une botte apparente et encore au pied.

Il prend son temps, oui c'est dur, très dur et quelle biture !
Il glisse doucement vers le sol, pieds en avant.
Petit pas pour l'homme...Immense effort en ce début de journée.

Il se tient debout , relâchant l'attention qu'il a vouloir être débout, mais très vite ses instincts reviennent.
Sa langue est râpeuse dans sa bouche, un arrière goût de vin et de bière y traine.
D'ailleurs tout le monde vous le dira...les mélanges c'est pas bon.

Il redresse la teste y découvre encore mieux le spectacle qui se dresse devant lui.
Pains et croutons à terre, reliquats de terrines de sangliers, sur le comptoir à l'autre bout où il dormait, enfin où il cuvait.
Morceaux de jambons par terre, son os plus loin.
Morceaux de viandes par terre ou planté sur un mur par de fléchettes.
Oui les même que celles du jeu.
Une botte au loin dans un coin de la salle ainsi que des chausses.


Bordel c'est nous qui avons fais ça ?.Dit il d'un ton triste voir las.
Puis son visage s'éclaire dans un sourire radieux.
Pas peu fière d'avoir mis un tel barouf dans cette ville qui dort.

Et puis...Et puis une main va vers son ventre, laissant aucun choix à Fabrizio que celle de marché vite vers une fenêtre et de vomir son du.

Deux...trois poussées en avant et tout ressort.
Dans un grand un large bruit, tel un évier qu'on débouche;Mais à l'envers.

Enfin il revient vers le centre de la pièce, essuyant le reste sur ses lèvres par une manche tâchée de...Va savoir.Tout comme le devant de son tabard et de ses braies.
Comme si le haut et le bas s'étaient disputés le droit d'avoir le plus de tâches de toutes sortes surtout le plus incongrues.


Ben au moins on sais s'amuser de part chez nous
.S'écrit un Fabrizio conquérant et content.

Oh debout la dedans...J'ai faim et soif et c'est ainsi que l'on traites les clients ?

Ana bougresse t'es où ...Bouge toi!, femelle de l'Enfer.
Violetta ma chérie ,..ça va ?
Papa est là !
Crie-t-il tout d'un coup.Afin de savoir où elles se cachent.

Ah les femmes ça tiens pas l'alcool...

Et oui les jours se ressemblent mais pas les circonstances.

_________________
Anabel
Les doux rayons du soleil printanier dansaient entre les feuilles des arbres et auguraient une journée splendide, le soufle leger d'une petite bise caressait sa joue et les oiseaux s'en donnaient à coeur, semblant monter, à qui voulait bien les entendre, lequel chantait mieux que les autres.

Rha punaise !! Satanés volatiles ! pas moyen de dormir icelieu ! Icelieu ? Des oiseaux ?

Mais où était elle la petite blonde en ce joli matin ? Allongée à meme le sol, la tignasse si emmelée qu'elle ressemblait à un tas de paille, une chance qu'un emplumé n'eut l'idée saugrenue d'y nicher.
Elle se redressa d'un coup et ouvrit les yeux brusquement. Quelle erreur ! Tout se mit à tourner, la terre se soulevait et s'affaissait à un rythme irrégulier. Elle referma les yeux aussitot, s'adossa contre ce qui lui parut etre un mur et souffla lentement.
Au bout de quelques minutes d'un calme apparent, prudemment elle ouvrit un oeil, puis le deuxième, surtout ne pas bouger, bien immobile, elle tentait de rassembler le moindre souvenir, la vue d'un seau tout près d'elle la ramenèrent plusieurs heures auparavant quand le Fab s'etait affalé sur le comptoir et qu'elle avait voulu le réveiller à coup de grande eau fraiche. Elle n'avait pas atteint l'abreuvoir.

Une plaque de marbre sur le haut du crane la clouait assise le long du mur de la taverne près de la porte lorsque des bruits peu agréables lui parvinrent de la fenetre à quelques pas d'elle et des odeurs nauséabondes lui arrivèrent de plein fouet.

Pouaaaaaah !!!


Avec grand peine, s'aidant du mur, elle se mit débout et entreprit le perilleux voyage, de quelques pieds, jusqu'au centre de la place où tronait une fontaine.

L'eau bienfaisante ruisselait sur son visage et lui eclaicit les idées, pensant qu'il etait fort heureux que son petit bonhomme fut conduit auprès de la nourrice des enfants de dame Arthaud.

C'est alors qu'une voix de stentor eraillée fit envolé une dizaine de moineaux effrayés


Oh debout la dedans...J'ai faim et soif et c'est ainsi que l'on traites les clients ?

Ana bougresse t'es où ...Bouge toi!, femelle de l'Enfer.
Violetta ma chérie ,..ça va ?
Papa est là !


Je suis là !!!


Aïe !!

Le mal de crane se rappela à elle à la seconde où le cri passa ses lèvres.
_________________
.violetta.
"Violetta ma chérie ,..ça va ?
Papa est là !"


Aïe!
..............Aïe.............Aïeeeuuu.......!!!!!

Mais arrêtez ces cloches!!
C'est dimanche???Déjà???
Le tocsin???

La guerre est déclarée?
Où est mon épée?
MON EPEE!!!!!


La lumière du jour lui semble venir d'un soleil qui serait posé là,juste au bout de son nez.
Elle referme un oeil à peine entr'ouvert en poussant un petit cri de douleur.
Eteignez!!!
Par pitié éteignez!!!!


Mais comment peut on avoir aussi mal au crane?
Pourquoi?
Concentrée sur l'effort qu'elle doit faire pour réussir en même temps à respirer,essayer d'oublier le martellement qui lui transperce le front,tenter de soulever les paupières.....Et surtout serrer les dents sur une nausée qui monte ..Monte.....Mont.........


Là ...ça l'a propulsée d'un coup......
Titubante et jurant presqu'autant que son digne père,Violetta s'accroche à tout ce qu'elle trouve d'assez stable pour atteindre la porte et sortir devant l'auberge..

AAAAAAhhhhhhh!!!!!!!!

C'est pire que tout!!!!

Le VRAI soleil l'aveugle complètement et elle part à tâton les deux mains en avant vers ce qu'elle a cru reconnaître comme une fontaine.

Pas pu arriver jusqu'au bout....La douleur de son crane donne une poussée sauvage et elle se plie en deux ,aspergeant les chausses de la personne qui vient de la percuter....

Mince.......L'a vomi sur Anabel......

_________________
Fabrizio05
Réfléchir...Réfléchir...
Mais comment avec tout ce vin ingurgité.

Penser...Penser...
Comment faire les cheveux le gratte.

Il se doit de réagir et d'arrêter de chercher du regard sa botte qui manque à son pied.
Il se doit de réfléchir, de penser...Mais à quoi ?!
Bon sang il a promit une chose à la Dame des lieux.
D'ailleurs sont pas encore là ?

Quelles sont leurs raisons de leurs absence ?
Puis après tout ce là ne le regarde point.
Alors il abandonne d'en savoir la cause.

Non il a trop de mal pour se souvenir d'hier.
Le vin qui passe mal au réveil , la faim que le tenaille ou la soif qui manque à son gosier.

Les bruits de gorges suivis de crachas le font tourner la teste encore appesantie par la soirée et ses Bacchanales.

Mais il faut qu'il se souvienne, qu'il se rappel.
Non qu'il pense avoir fauté.
Ben la femelle qui le fera détourner de son pacte n'est point encore née.
Et si c'était le cas...Ben il lui ouvrirait le buffet et se régalerait de ses boyaux.

Bien sûr après qu'il lui ai refait sa dentition à coups de boules et de coups de pieds.
C'est un sentimental Fabrizio.

Mais il lui faut retrouver sa botte, penser à refaire le pleins de vivres et de songer à partir.
Car il y a un moment pour tout et l'heure du départ va bientôt sonner.

Il lui faut à réfléchir...
Il lui faut penser...

Et ne plus s'occuper des bougresses surtout si elles se vomissent dessus et qu'éclatera la tempête.

Oh la vache cette tempête dans ses cheveux.Pense t'il.
Comme si ils avaient décidés de pousser pendant la nuit d'une façon à mieux le torturer.

La botte manquante est dans ses mains, il l'a trouver en claudiquant vers elle.
Il se chausse et maintenant il faut penser à ce restaurer.
Les reste d'une bouteille de vin, d'un fond de tonnelet de bière et de quelques tranches de jambons et de viandes sèches et trop cuites .

Auront de quoi le satisfaire.

Il lui faut retrouver toute ses pensées, toute sa réflexion.
Et surtout aider les deux sauterelles à retrouver toute dignité...Humaine.

_________________
Anabel
Elle allait rejoindre le grondement venu de la taverne lorsqu'une silhouette arriva en trombe, enfin une vitesse toute relative, courbée comme une vieillarde mais la tete baissée donnait l'impression d'une course désespérée vers le point d'eau.

Elle eut à peine le temps de reconnaitre, sous les traits tirés et le teint blaffard, la fille de Fab, qu'une mixture à l'odeur pestilentielle sortit de la bouche de la jolie jeune fille pour venir se répandre sur ses bottes.

HAAAAAAAAAAAAAA !!!! NON MAIS JE SUIS LA HO !!!

Elle faillit la secouer comme un prunier mais vu l'état de la pauvre Violetta et le tintamarre assourdissant qui régnait dans sa tete, elle se ravisa et se pressant ses doigts sur ses tempes, elle ferma les yeux en jérémiant

Aîe Aîe Aîe mon crane !

L'odeur insoutenable lui donnait la nausée et elle envoya valdinguer ses bottes plus loin. Sur la pointe des pieds enfermés dans des bas legers, elle se dirigea d'une démarche malhabile jusqu'à la taverne, essayant d'éviter les caillloux.

Elle poussa la porte, une forte odeur de vinasse la saisit et du seuil, d'une voix toute mesurée pour ne pas relancer les tambours contre ses tempes, lança à l'escogriffe qui se rechaussait

Au secours Fab !

Ta fille est malade....

désignant la fontaine du doigt mais restant bien à l'extérieur, là où l'air etait respirable.

Pouaahh, faut aérer la dedans !
_________________
.violetta.
{Quelques heures et beaucoup de nausées plus tard...}

Elle l'avait juré......Jamais plus.....
Jamais plus elle ne tenterait de suivre le rythme de son paternel ou d'un de ses amis..
Jamais plus!!!!!

Aïe.....Pas crier.....

Anabel et elle avaient fait un nettoyage en règle des lieux..
Quand même ...Ils allaient pas laissé l'auberge de Plum dans cet état..
Violetta avait un peu honte de la conduite qu'ils avaient eu et se maudissait d'être obligée de serrer les dents pour ne pas revomir à chaque coin sale qu'elle découvrait.
Elle termina de frotter le plancher devant le bar,s'acharnant violemment sur des taches louches et rebelles...

Aïe......Pas bouger si violemment.....

Elle se redressa en se tenant les reins et eut un étourdissement..

Aïe.......Mon dos...Aïe...Ma tête....

La jeune femme recula vers la porte et admis que les lieux avaient retrouvé un aspect plus que potable....De toutes façons elle ne pouvait pas continuer....
Elle avait encore à préparer ses affaires et dans l'état où elle se trouvait ,nul doute que ça allait lui prendre jusqu'au soir.
Ana lui avait dit qu'ils prendraient la route aussitôt qu'elle serait prête et elle pris le chemin de sa modeste demeure en songeant que finalement la pauvreté avait du bon....
Elle n'aurait pas grand chose à empaqueter...
Elle allait mettre son champ en vente et suivrait les pas de son géniteur vers le sud.

Son destin était inscrit dans le flou....Son compagnon disparu.....Plus de points d'attache....

Le seul qui lui donnait encore un peu d'amour ...Même si c'était un peu rustre et maladroit...C'était ce père qu'elle avait mis si longtemps à retrouver.
L'amie qu'elle s'était faite avec Anabel ...Elle n'avait pas envie de la perdre...Et le bilan était vite fait....
Partir valait mieux que rester.....

Aïe.......

Lorsque le soir tomba sur Gueret,Violetta tourna une page de sa vie.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 43, 44, 45   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)