Conrad.
[Retournez à Bordeaux, ne passez pas par la case départ mais prenez 45 jours...]
Ils avaient quitté Bordeaux il y a quelques jours, tout semblait être bon, il faisait froid, les oiseaux chantaient et les benêts du village étaient toujours là.C'était en fin de compte une journée habituelle sauf que....l'Hydre quittait la ville, elle partait en quête de nouvelles aventures...
Ils étaient partis le soir puis avaient voyagé toute la nuit et s'étaient enfin accordé une pause vers Midi le lendemain.La route était dégagée, aucune armée ne pointait le bout de son nez, c'était le voyage parfait où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Ils reprirent donc la route en fin d'après-midi, ils devaient passer par Bergerac sans se faire remarquer mais voilà, il y avait un problème, ils étaient attendus...
Ils arrivèrent non loin du village, on pouvait apercevoir de la fumée qui s'élevait du village, ils approchaient.La lance comprenait quelques membres et le Conrad s'était retrouvé Chef.Il voyageait donc en tête et observait les alentours tel un commandant expérimenté sauf qu'il ne voyait jamais rien.C'était assez handicapant surtout pour le passage aux abords de la ville, il fallait être raisonnable.Il stoppa son " fidèle " destrier Chandernagor puis se tourna vers la petite troupe.
Très bien, pour garantir un passage sans encombres je propose que quelqu'un parte en éclaireur pour voir si la route est sure.Un volontaire ?
Sibylle n'hésita pas et partie au trop vers la ville.Elle était à environ trente mètres de la troupe quand les cavaliers virent la Sib tombait de son cheval puis virent l'étendard Périgourdin faire son apparition, c'était des cavaliers, ils avançaient à une vitesse folle sur Sibylle.Derrière la troupe fut surprise, il y eut un moment de flottement avant que le Chichigland prenne une décision.
Les musclés devant, les crevettes derrière ! Allons trancher du Perigourdin !
Il dégaina son épée et prit son bouclier en main puis donna l'ordre qu'il avait toujours aimé prononcé.Bon en même temps c'est la première fois qu'il le prononce.
Chargez !
La petite troupe s'élança, avec le Conrad en tête qui était il faut le dire une vraie crevette, il n'avait que très peu de muscles.Devant, Sibylle se releva, elle avait sans doute était heurtée par un caillou lancé par un Perigourdin.Elle était sonnée, elle se releva puis tourna sur elle même, cherchant son chemin.Elle eut à peine le temps d'apercevoir les hydriques qu'elle disparu dans la cavalerie Perigourdine.Quelques secondes se passèrent puis les cavaliers de l'hydre et les Perigourdins purent enfin échanger des coups mais cela ne se passa pas comme prévu.Conrad passa au milieu de l'armée Perigourdine sans toucher personne.Il aperçu Sibylle qui gisait sur le sol, probablement inconsciente...Il descendit de sa monture puis se pencha sur le bègue, elle était vivante mais était salement amochée, il fallait l'amener voir un médicastre rapidement mais c'est pas courant en pleine campagne.Il la hissa tant bien que mal sur son cheval puis repartit vers le combat.Un cavalier se présenta devant lui.Ce cavalier s'élança, le Conrad handicapé par la Sib n'eut pas le temps de réagir, le Perigourdin lui assena un coup d'épée dans le bouclier qui cassa.Des débris vinrent percuter le visage du Conrad, il pissait le sang mais n'était que légèrement blessé, ses blessures étaient superficielles...C'était une hécatombe, les Hydriques se faisaient laminer.Certains tombés de leur monture se prirent plusieurs coups d'épée tandis que les plus chanceux qui ne furent pas désarçonnés ne furent que blessés légèrement.Mais si il voulait que le bilan ne soit pas plus lourd, il fallait quitter la zone de combat au plus vite, se replier vers Bordeaux pour soigner les blessés.
On se replie ! On repart à Bordeaux ! Abandonnez le combat !
Puis réfléchissant à ses propos...
N'oubliez pas de récupérer nos blessés ! Hein !
C'était peut être logique mais quand on est en train de se faire détruire, prendre les blessés avec soi c'est pas si évident que ça.Le Chichigland avait déjà Sibylle sur le dos, il ne pouvait pas prendre d'autres personnes même si il le souhaitait mais il faut le dire c'était une des premières fois où il pensait aux autres.Les combattants hydriques s'extirpèrent tant bien que mal puis mirent les blessés sur les chevaux et sans se faire prier détalèrent comme des lapins.Ils s'éloignèrent rapidement du combat, sans se retourner, galopant le plus vite possible pour atteindre Bordeaux.Ils récupèreraient les chevaux plus tard, il fallait d'abord soigner les blessés.Ils arrivèrent à Bordeaux le lendemain, ils étaient exténués, le chevaux également.C'était un échec retentissant pour eux.Ils traversèrent rapidement la ville.Les Bordelais n'avaient pas l'air très enchantés de les revoir mais ils feraient avec , ils n'avaient pas le choix.
Laissez passer !
Les badauds s'écartèrent puis ils arrivèrent devant leur auberge " Hydre et associés : cabinet d'avocats ".Ils descendirent des chevaux puis amenèrent les blessés à l'intérieur.Ils les mirent dans une pièce adjacente, là où les clients ne vont pas.Conrad s'assit sur une chaise puis soupira...de déception ? de désolation ? Comment avaient ils pu être aussi nuls ? Le Conrad n'avait pas bien joué son rôle ?
Je vous laisse le soin de les soigner, je ne suis qu'un piètre médicastre de toute façon.
Ils semblaient tous déçus, ça se lisait sur leur visage...
Conrad repassa dans la taverne puis attrapa un torchon qu'il mouilla.Il rinça son visage puis s'adossa au mur...pensant à la défaite cuisante qu'ils venaient de subir...
Ils avaient quitté Bordeaux il y a quelques jours, tout semblait être bon, il faisait froid, les oiseaux chantaient et les benêts du village étaient toujours là.C'était en fin de compte une journée habituelle sauf que....l'Hydre quittait la ville, elle partait en quête de nouvelles aventures...
Ils étaient partis le soir puis avaient voyagé toute la nuit et s'étaient enfin accordé une pause vers Midi le lendemain.La route était dégagée, aucune armée ne pointait le bout de son nez, c'était le voyage parfait où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Ils reprirent donc la route en fin d'après-midi, ils devaient passer par Bergerac sans se faire remarquer mais voilà, il y avait un problème, ils étaient attendus...
Ils arrivèrent non loin du village, on pouvait apercevoir de la fumée qui s'élevait du village, ils approchaient.La lance comprenait quelques membres et le Conrad s'était retrouvé Chef.Il voyageait donc en tête et observait les alentours tel un commandant expérimenté sauf qu'il ne voyait jamais rien.C'était assez handicapant surtout pour le passage aux abords de la ville, il fallait être raisonnable.Il stoppa son " fidèle " destrier Chandernagor puis se tourna vers la petite troupe.
Très bien, pour garantir un passage sans encombres je propose que quelqu'un parte en éclaireur pour voir si la route est sure.Un volontaire ?
Sibylle n'hésita pas et partie au trop vers la ville.Elle était à environ trente mètres de la troupe quand les cavaliers virent la Sib tombait de son cheval puis virent l'étendard Périgourdin faire son apparition, c'était des cavaliers, ils avançaient à une vitesse folle sur Sibylle.Derrière la troupe fut surprise, il y eut un moment de flottement avant que le Chichigland prenne une décision.
Les musclés devant, les crevettes derrière ! Allons trancher du Perigourdin !
Il dégaina son épée et prit son bouclier en main puis donna l'ordre qu'il avait toujours aimé prononcé.Bon en même temps c'est la première fois qu'il le prononce.
Chargez !
La petite troupe s'élança, avec le Conrad en tête qui était il faut le dire une vraie crevette, il n'avait que très peu de muscles.Devant, Sibylle se releva, elle avait sans doute était heurtée par un caillou lancé par un Perigourdin.Elle était sonnée, elle se releva puis tourna sur elle même, cherchant son chemin.Elle eut à peine le temps d'apercevoir les hydriques qu'elle disparu dans la cavalerie Perigourdine.Quelques secondes se passèrent puis les cavaliers de l'hydre et les Perigourdins purent enfin échanger des coups mais cela ne se passa pas comme prévu.Conrad passa au milieu de l'armée Perigourdine sans toucher personne.Il aperçu Sibylle qui gisait sur le sol, probablement inconsciente...Il descendit de sa monture puis se pencha sur le bègue, elle était vivante mais était salement amochée, il fallait l'amener voir un médicastre rapidement mais c'est pas courant en pleine campagne.Il la hissa tant bien que mal sur son cheval puis repartit vers le combat.Un cavalier se présenta devant lui.Ce cavalier s'élança, le Conrad handicapé par la Sib n'eut pas le temps de réagir, le Perigourdin lui assena un coup d'épée dans le bouclier qui cassa.Des débris vinrent percuter le visage du Conrad, il pissait le sang mais n'était que légèrement blessé, ses blessures étaient superficielles...C'était une hécatombe, les Hydriques se faisaient laminer.Certains tombés de leur monture se prirent plusieurs coups d'épée tandis que les plus chanceux qui ne furent pas désarçonnés ne furent que blessés légèrement.Mais si il voulait que le bilan ne soit pas plus lourd, il fallait quitter la zone de combat au plus vite, se replier vers Bordeaux pour soigner les blessés.
On se replie ! On repart à Bordeaux ! Abandonnez le combat !
Puis réfléchissant à ses propos...
N'oubliez pas de récupérer nos blessés ! Hein !
C'était peut être logique mais quand on est en train de se faire détruire, prendre les blessés avec soi c'est pas si évident que ça.Le Chichigland avait déjà Sibylle sur le dos, il ne pouvait pas prendre d'autres personnes même si il le souhaitait mais il faut le dire c'était une des premières fois où il pensait aux autres.Les combattants hydriques s'extirpèrent tant bien que mal puis mirent les blessés sur les chevaux et sans se faire prier détalèrent comme des lapins.Ils s'éloignèrent rapidement du combat, sans se retourner, galopant le plus vite possible pour atteindre Bordeaux.Ils récupèreraient les chevaux plus tard, il fallait d'abord soigner les blessés.Ils arrivèrent à Bordeaux le lendemain, ils étaient exténués, le chevaux également.C'était un échec retentissant pour eux.Ils traversèrent rapidement la ville.Les Bordelais n'avaient pas l'air très enchantés de les revoir mais ils feraient avec , ils n'avaient pas le choix.
Laissez passer !
Les badauds s'écartèrent puis ils arrivèrent devant leur auberge " Hydre et associés : cabinet d'avocats ".Ils descendirent des chevaux puis amenèrent les blessés à l'intérieur.Ils les mirent dans une pièce adjacente, là où les clients ne vont pas.Conrad s'assit sur une chaise puis soupira...de déception ? de désolation ? Comment avaient ils pu être aussi nuls ? Le Conrad n'avait pas bien joué son rôle ?
Je vous laisse le soin de les soigner, je ne suis qu'un piètre médicastre de toute façon.
Ils semblaient tous déçus, ça se lisait sur leur visage...
Conrad repassa dans la taverne puis attrapa un torchon qu'il mouilla.Il rinça son visage puis s'adossa au mur...pensant à la défaite cuisante qu'ils venaient de subir...