Sibylle.
Passent les jours et passent les semaines,
Ni temps passé,
Ni les amis reviennent...*
Décidément, Guyenne ne veut pas les lâcher. Après l'animation de Bordeaux, c'est le Palais de Justice qui réclame les Cavalières.
Sibylle ronge son frein. L'appel de la route se fait chaque jour plus pressant. Non qu'elle dédaigne la Guyenne, tout au contraire. Elle a appris à apprécier le paysage à défaut des habitants. Mais, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, et il est tant de coins du Royaume qu'elle ne connait point.
Ça la contrarie d'autant plus qu'elle a raté le passage éclair du Velu Vicomte. Elle aurait aimé jugé sur pièce de sa nouvelle fantaisie et surtout de son humeur. Ce que lui content les différentes missives lui font froncer son nez délicat. Le dernier éclat de Nitouche envers la générale la fait carrément grincer des dents. Elle s'en veut de son absence, tout en étant reconnaissante à Nenuphar de ne pas lui avoir demandé de l'assister. Soulagement et déception, agacement et tristesse.
Le silence du vicomte, ces derniers temps l'avait alerté. Certaines remarques entendues l'avaient prévenu. Pas de réelle surprise, donc, juste une grosse déception .
Sibylle secoue la tête, désabusée. Ainsi va la vie, tours et détours, arrivées et départs, amis et ennemis, sorties et retours.
Elle espère revoir arriver le Leu d'ici quelques temps, mais si il ne devait jamais revenir elle s'en remettrait. Il y a plus important, il y a le Dode et son message.
En attendant, il reste bien des choses à faire dont un verdict à écouter.
Même si le tribunal est loin d'être son endroit préféré, elle s'y rend d'un pas leste. Elle ne laissera pas Nenuphar seule.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure*
* adapté d'Apollinaire "Le Pont Mirabeau"
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Membre du club de lecture de la FAQ et du Guide des RR.
Ni temps passé,
Ni les amis reviennent...*
Décidément, Guyenne ne veut pas les lâcher. Après l'animation de Bordeaux, c'est le Palais de Justice qui réclame les Cavalières.
Sibylle ronge son frein. L'appel de la route se fait chaque jour plus pressant. Non qu'elle dédaigne la Guyenne, tout au contraire. Elle a appris à apprécier le paysage à défaut des habitants. Mais, l'herbe est toujours plus verte ailleurs, et il est tant de coins du Royaume qu'elle ne connait point.
Ça la contrarie d'autant plus qu'elle a raté le passage éclair du Velu Vicomte. Elle aurait aimé jugé sur pièce de sa nouvelle fantaisie et surtout de son humeur. Ce que lui content les différentes missives lui font froncer son nez délicat. Le dernier éclat de Nitouche envers la générale la fait carrément grincer des dents. Elle s'en veut de son absence, tout en étant reconnaissante à Nenuphar de ne pas lui avoir demandé de l'assister. Soulagement et déception, agacement et tristesse.
Le silence du vicomte, ces derniers temps l'avait alerté. Certaines remarques entendues l'avaient prévenu. Pas de réelle surprise, donc, juste une grosse déception .
Sibylle secoue la tête, désabusée. Ainsi va la vie, tours et détours, arrivées et départs, amis et ennemis, sorties et retours.
Elle espère revoir arriver le Leu d'ici quelques temps, mais si il ne devait jamais revenir elle s'en remettrait. Il y a plus important, il y a le Dode et son message.
En attendant, il reste bien des choses à faire dont un verdict à écouter.
Même si le tribunal est loin d'être son endroit préféré, elle s'y rend d'un pas leste. Elle ne laissera pas Nenuphar seule.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure*
* adapté d'Apollinaire "Le Pont Mirabeau"
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