Linoa
Retour sur les chemins avec un ami comme compagnon de route, une route longue, elle n'aurait cru être sur les terres de son Auvergne, aussi, au campement sur le noeud, elle prit un autre parchemin pour écrire à une jeune femme à laquelle elle tenait. Qu'elle sache d'où elle venait si la Tyx ne s'était point trompée... Elles avaient passés des soirées à parler, Line dès le premier jours avait voulu la potéger, la prendre sur son aile, cette volonté fut renforcé en voyant le médaillon qu'elle portait... Le même que celui qu'elle avait donné à Blanche à sa naissance...
Elle qui n'avait juste le temps d'avoir vu une journée sa soeur qui lui avait expliqué son mariage avec un bûcheron, aller savoir pourquoi, ainsi qu'elle avait une descendance de trois enfants, un garçon et deux filles, puis elle avait prit la route et jamais personne ne la revit...
Jelan... Sa grande soeur aux yeux corbeau...
Revenant à ses pensées, elle se resaisit du parchemin et sortie le reste de l'attirail pour pouvoir écrire à son aise, adossée à une souche d'arbre.
Elle qui n'avait juste le temps d'avoir vu une journée sa soeur qui lui avait expliqué son mariage avec un bûcheron, aller savoir pourquoi, ainsi qu'elle avait une descendance de trois enfants, un garçon et deux filles, puis elle avait prit la route et jamais personne ne la revit...
Jelan... Sa grande soeur aux yeux corbeau...
Revenant à ses pensées, elle se resaisit du parchemin et sortie le reste de l'attirail pour pouvoir écrire à son aise, adossée à une souche d'arbre.
Citation:
Isaure, chère Isaure,
J'espère que tu te portes bien, c'est Linoa, je t'écris depuis les chemins de traverses, je suis navrée de ne plus être là à te guider, à t'épauler et à te protéger. Te souviens tu, à la classe 7 de l'académie militaire, le premier jour que nous nous sommes vues? Tu était un peu timide et semblait tellement fragile que je voulais déjà te protéger de tout sans savoir pourquoi. Durant les jours qui suivirent, j'ai su pourquoi du moins, je le crois. Un sourire s'étire peu à peu sur mes lèvres, tu portes le même médaillon que j'ai donné à ma fille et qui provenait de ma mère Aurore, de ce que l'on m'a dit lorsque j'étais jouvencelle, Jelan et moi en avions chacune un, je suppose qu'elle a fait comme moi à la naissance de Blanche, elle a donné son médaillon à la première fille qu'elle a eu. Je n'ai eu confirmation de ce que je pensais, après que tu sois devenue soldat, durant l'une de nos longues discussions d'une nuit. Tu m'as dit que tu cherchais ta mère qui venait de temps à autre en BA et qu'une fois elle n'était pas revenue... Que c'était la cause de ton départ pour le BA mais tu ne pouvais la retrouver...
Tout me laisse à croire que ta mère s'appellait Jelan, Jelan de Valten, ma soeur et celle de Vincentte. Je me rappelle de son dernier passage en octobre mil quatre cent cinquante six, cela faisait plusieurs mois, voir années que nous ne nous étions vues, elle m'annonça son mariage ainsi que l'existence de trois enfants, elle n'avait point perdu de temps! Un garçon et deux filles, c'est tout ce que je sais, elle venait toujours seule.
Aujourd'hui Isaure, je t'offre tes racines, celle que Jelan t'a caché pour je ne sais qu'elle raison, sans doute pour te protéger, elle était tellement protectrice... Ta mère me manque et savoir qu'une partie de sa descendance se trouvait en BA me réchauffa le coeur, je me suis aussi tue, j'en suis navrée, peut être ne voulais-je que te protéger à mon tour... Je ne saurais le dire mais à présent tu sais tout et j'espère que tu me pardonneras cette révélation tardive.
Prends soin de toi, en l'attente de te voir en Rouergue? Qui sait.
Eléïce de Valten dicte Linoa,
Dame de Tyx
J'espère que tu te portes bien, c'est Linoa, je t'écris depuis les chemins de traverses, je suis navrée de ne plus être là à te guider, à t'épauler et à te protéger. Te souviens tu, à la classe 7 de l'académie militaire, le premier jour que nous nous sommes vues? Tu était un peu timide et semblait tellement fragile que je voulais déjà te protéger de tout sans savoir pourquoi. Durant les jours qui suivirent, j'ai su pourquoi du moins, je le crois. Un sourire s'étire peu à peu sur mes lèvres, tu portes le même médaillon que j'ai donné à ma fille et qui provenait de ma mère Aurore, de ce que l'on m'a dit lorsque j'étais jouvencelle, Jelan et moi en avions chacune un, je suppose qu'elle a fait comme moi à la naissance de Blanche, elle a donné son médaillon à la première fille qu'elle a eu. Je n'ai eu confirmation de ce que je pensais, après que tu sois devenue soldat, durant l'une de nos longues discussions d'une nuit. Tu m'as dit que tu cherchais ta mère qui venait de temps à autre en BA et qu'une fois elle n'était pas revenue... Que c'était la cause de ton départ pour le BA mais tu ne pouvais la retrouver...
Tout me laisse à croire que ta mère s'appellait Jelan, Jelan de Valten, ma soeur et celle de Vincentte. Je me rappelle de son dernier passage en octobre mil quatre cent cinquante six, cela faisait plusieurs mois, voir années que nous ne nous étions vues, elle m'annonça son mariage ainsi que l'existence de trois enfants, elle n'avait point perdu de temps! Un garçon et deux filles, c'est tout ce que je sais, elle venait toujours seule.
Aujourd'hui Isaure, je t'offre tes racines, celle que Jelan t'a caché pour je ne sais qu'elle raison, sans doute pour te protéger, elle était tellement protectrice... Ta mère me manque et savoir qu'une partie de sa descendance se trouvait en BA me réchauffa le coeur, je me suis aussi tue, j'en suis navrée, peut être ne voulais-je que te protéger à mon tour... Je ne saurais le dire mais à présent tu sais tout et j'espère que tu me pardonneras cette révélation tardive.
Prends soin de toi, en l'attente de te voir en Rouergue? Qui sait.
Eléïce de Valten dicte Linoa,
Dame de Tyx
Satisfaite de sa missive, mettre les anciennes fonctions ne servirait à rien, il ne lui restait que le bureau du brigandage et c'était mieux ainsi, de plus cela ne servirait à rien à la jeune femme, sa nièce. Elle scella le parchemin, donna quelques graines à son pigeon qui savait déjà où aller. Trouves Isaure mon grand... Elle le lança dans la direction de Bourbon et il voletait paisiblement dans les airs pour trouver le destinataire.
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