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[RP] Révolte et Prise du Château d'Aix

Daemon
[Ville d'Aix sur le séant...]


La tension arrivait à son comble et le silence fut brisée par des paroles inconnues mais au sens certain. Il était repéré, il fallait réfléchir et vite, de la répartie malheureusement il n'eut pas le temps qu'il se retrouva à terre une lame sous la gorge.

Rahhhhhhhhhhh !

Non ce n'était pas la douleur, non il venait encore de se faire massacrer par une femme, à croire que contre la gente féminine il perdait tous ses combats de façon pathétique. Il sourit en rougissant, par chance le brignolais ne l'avait pas vu, il ne saurait jamais qu'il venait de se faire avoir.

Il se redressa comme il pu, avant de tenter vainement de regonfler sa fierté.


Rappelez moi de ne plus vous surprendre dans les couloirs.

Ils avaient assez perdu de temps comme cela, il fallait s'emparer du castel et par la même il oublierait ce facheux incident.

Bien, reprenons, où sont les autres ? Me dites pas qu'il n'y a que des demoiselles en jupons !

Le regard prétentieux alors qu'il venait de se faire rattatiner, il trouvait encore un moyen de provoquer, le sans honneur, le scélérat, futur félon. Il regarda tout autour cherchant quelques signes qui le guideraient dans ce chateau bien trop vaste à son gout...
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Isabeau
Citation:
Bien, reprenons, où sont les autres ? Me dites pas qu'il n'y a que des demoiselles en jupons !


En entendant des paroles pareilles, elle fut stupéfaite. Il ose en plus se plaindre ce Seigneur Daemon. Et puis, qu'est-ce qu'il a contre les demoiselles en jupons? Aurait-il eu de mauvaises expériences? Elle prit un mâlin plaisir à constater comment l'homme peut être tant petit face aux dames des fois, une vraie farce. Elle pouffa de rire se moquant royalement de la chose mais dû se reprendre rapidement. On a pas juste ça à faire faut agir aussi. Elle prit le temps de se décoller du mur où elle était resté figée ne sachant trop quoi dire au Seigneur au regard prétentieux qui s'est fait surprendre.

Nous sommes là!

Elle découvra son visage pour montrer qu'elle était bien Isabeau la dame de choc de Provence. Elle constate avec joie que la mission semble accomplie jusqu'au bout. Une pointe de satisfaction sur son regard bleuté et un soulagement qu'enfin nous sommes arrivé au but.
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Enored
Quand un château est pris ...

L'avertissement de la soldate, la mercenaire l'avait entendu. Mais ne voulait épiloguer là dessus pour le moment. Cela se règlerait plus tard ... ou pas.

Elle n'accorda même pas un regard au maire, noble hautain, comme la majorité de ses congénères. Avec le reste de la troupe, ils poursuivirent l'exploration du château. Peu de gardes. Pas de conseillers. Ils avaient du rentrer chez eux pour la nuit. A l'aube, le châteaux étaient aux insurgés. Il fallait ensuite s'organiser.


... il faut s'organiser pour le garder ...

Le petit matin trouva l'Irlandaise en réunion avec Samuel et sa cousine afin d'organiser les défenses du château. La mercenaire se sentait bien dans son rôle de capitaine. Ils organisèrent les tours de garde, le nombre de maréchaux à embaucher pour essayer de garder leurs positions. S'ils avaient pu profiter des mouvements des troupes du MAO pour prendre possession du château, il ne fallait pas qu'ils fassent la même erreur. Une fois les décisions prises, l'Irlandaise se mit à la tâche.

Dans une des salles, elle trouva une Caline avec une bosse. Allez savoir où la Bretonne s'était faite une telle bosse ... Léger sourire aux lèvres la rouquine donna son poste à son amie qui ... semblait lui en vouloir.

La journée passa encore plus vite que la nuit de la prise du château et la première nuit de veille arriva rapidement, un peu trop rapidement peut être.

... et surveiller de près les révoltés.

Les Loyalistes avaient réussit à s'organiser rapidement. Ils n'avaient, croyaient-ils que deux nuits maximum à tenir... L'Irlandaise arpentait les remparts du château de long en large, surveillant si tout le monde était bien à sa place, redescendant près des portes, voir si ceux à l'extérieur assuraient bien leur mission. Première nuit, qui aurait du être l'avant dernière, première révolte repoussée. Au petit matin, tous étaient soulagées, ils avaient tenus. Et c'est en bougonnant que l'Irlandaise se rendit dans la salle des comptes. On venait de lui attribuer le poste de Conseiller au Commerce, elle s'y était pliée de bonne grâce, c'était que pour deux ou trois jours ... elle était loin de s'imaginer que ... cela durerait bien plus, qu'aux journées plongée dans les comptes succèderaient les nuits à repousser les assauts ...
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Isabeau
Quand organisation devient un devoir

Tous s'affairaient dans leurs nouvelles fonctions. Isabeau fut nommée juge. Quelle joie de pouvoir enfin prioriser ce qu'elle a toujours voulu oui la justice. Elle prit possession de son bureau et ouvra ses dossiers les parcourant de long en large. Puis s'installa à la rédaction de verdicts. Ensuite vint le rassemblement de l'équipe pour dire tout haut ce qui va et ce qui ne va pas. Tous s'entraident main dans la main. Elle n'en revient pas comment ils sont une équipe dynamique qui respecte la parole de chacun. C'est un honneur de voir un conseil comtal tissé serré comme ça. Isabeau est si fière d'en faire parti. Les gens ne restent pas qu'à leur poste mais non, tous se soucient de l'autre à côté et oui je peux le dire haut et fort la COMMUNICATION règne! Les mots d'encouragement sont là sans animosité. Chaques idées sont bonnes à dire. Bien sûr, nous avons des désagréments quand au fait que la Comtesse Ledzeppelin a préféré dire aux provençaux de ne pas aider nos services de douanes, de mairies, de sécurité et j'en passe. Mais elle n'a que mis les provençaux dans un gouffre pour mieux démolir les villages car nous on s'arrange avec ce que l'on peut. On ne peut pas inventer des écus que nous n'avons pas. La coopération serait tellement plus agréable.

Faut surtout pas rêver quand on voit comment elle s'y prend dans son mouvement de panique et si peu réaliste. Surtout sachant qu'elle est sur son lit de mort et s'amuse à nous faire croire qu'elle est apte à mener une guerre. Elle est bien basse la Comtesse d'autant plus que la Marquise appuie une femme qui possède tant d'haine en elle. Difficile de croire au bon vouloir de la dame. La haine détruit, la paix fait grandir. Une bien drôle de façon de le montrer n'est-ce pas? Nous osons encore penser que la Marquise saura revoir ses modèles d'amis car ce n'est pas en son honneur.

L'équipe tant qu'à elle se débrouille bien pour pallier aux services interrompus. Tout est plaisant. Ah quelle équipe, tous au même endroit! Un souci? Justement Isabeau a une demande à faire. Elle se leva avec une note pour aller voir le prévôt et la procureure. Mais la belle ne s'inquiète pas elle trouvera réponse car la communication existe au Conseil.

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Cajoline22
[Quand deux jours deviennent plusieurs et que le chateau tombe à nouveau]

Elle était parvenu au château sans encombre pour trouver ses amis déjà dans la place, mais ça elle s’y attendait, le coup qu’elle avait prit l’avait laissé pendant un bon bout de temps inconsciente…la rouquine s’en prendrait un de coup un de ces jours même si elle avait prit cet air ironique et innocent en lui donnant ses ordres…la bretonne avait la dent dure mais pas la rancune tenace…ou juste un peu !

Aux nuits succédèrent les jours, et les assauts repoussés pour la reprise du château, les blessés de part et d’autre…et avec tout cela la certitude pour l’ancienne infirmière de l’Ost Flamant qu’elle était, qu’elle ne désirait plus la mort, qu’elle ne l’attendait plus, ne l’appelait plus à elle avec tant de force pour la délivrer enfin de cette culpabilité qui la rongeait depuis la mort de Renoan…
Elle s’était engagée dans ce combat comme une tête brulée, et par amitié plus que par conviction mais elle ne reculerait pas, elle était là et assumerait toutes les conséquences qui en découleraient…la seule chose qu’elle regrettait et à la fois pas, c’était de savoir la petite loin et seule…elle avait troqué l’inquiétude de la savoir en plein milieu des combats et du conflit contre l’inquiétude de la savoir seule sans personne pour la protéger…
Il fallait qu’elle lui réponde d’ailleurs, elle avait encore un peu le temps avant de prendre son tour de garde…

Quelques temps plus loin, un pigeon vola en direction de Montélimar apportant une réponse chargée d’inquiétude, autant que d’amour…




Mon Edo,

Ici tout va bien, du moins nous tenons toujours le château d’Aix malgré les assauts répétés pour le récupérer…tu sais en un sens, je suis contente que tu ne sois pas avec nous, je n’aurais cessé de m’inquiéter pour toi, pour qu’il ne t’arrive rien, même si tu es devenue grande maintenant et que tu sais te battre…
Je suis un peu plus rassurée de te savoir à Montélimar, si tu as besoin de quoi que ce soit, passe dans la petite maison que j’y ai, sert toi, installe toi si tu le veux….dès que le conflit ici sera réglé, que voyager sera plus, dès que je le pourrais en fait je viendrais…peut être avec Enored, si elle veut bien m’accompagner…être seule ce n’est pas évident même quand on est grande, je le sais par expérience.

Tu en veux à Enored, je le comprends, un jour tu comprendras et tu lui pardonneras de t’avoir écarté des combats. Elle n’a pas changé, et ne joue pas aux « Grandes Dames », elle rend juste service à son ami Samuel de Trévière. Tu sais quand je la vois sur les comptes en train de râler, je peu t’assurer qu’elle aimerait au final plus être à ta place qu’à la sienne…quant à ta marraine, je doute que ces deux là s’entendent un jour, le seul point commun qu’elles peuvent avoir c’est toi uniquement.

Edonice, il me reste bien peu de personne qui compte pour moi en ce monde, et toi et Enored en faites partis, je tiens à vous deux énormément…je tiens à toi comme si tu étais un peu ma fille.

Prends soin de toi.

Caline qui pense bien fort à toi et qui t’aime.


En regardant l’oiseau s’envoler, elle se demandait si elle avait-elle écrit ce qu’il fallait, si elle avait bien fait d’écrire tout cela à Edonice, mais elle ne savait pas si demain elle serait toujours vivante, si le prochain assaut ne lui serait pas fatal…certaines choses devaient être dite, on ne savait jamais ce que demain réservait…

La bretonne ne pensait pas être si proche de la réalité, soudain tout s’activait autour d’elle, ils essayaient de reprendre le château et en grand nombre…ils n’allaient pas tenir longtemps, une solution de replis, ils allaient devoir se résoudre à le laisser …

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Flore
Samedi 6 février 1458 - Soirée

Deux jours, ils devaient tenir deux jours.

Voila dix jours qu'ils sont en place, présents partout où c'est humainement possible.
Les dernières nouvelles des renforts sont ... mitigées. Ils arriveront sans doute trop tard. Le positif est leur arrivée imminente, en nombre, et suivis d'autres plus tard.
Deux armées aux frontières du Languedoc. Le reste se prépare au cas où cette deuxième vague ne serait pas suffisante. Trois, quatre, cinq, six et encore plus d'assauts de la coalition déferleront sur la Provence tant qu'elle ne se débarrassera pas des félons.
Sentiments contradictoires.
Ses dirigeants le méritent mais le peuple ?

Elle regarde les comptes.

Enored, avec l'embargo des maires, ta mission est impossible. Chaque dimanche, le salaire des mineurs constitue une dépense inabordable. Ils ont pillé les caisses. Pas de réserve pour faire face. Et ils enrayent le renflouement. Faut pas rêver. Tu ne peux gérer sainement. Les contacts commerciaux que tu as ... Laisse tomber. Je ne veux pas qu'un marchand ambulant se fasse trucider par les traîtres. Tant pis. S'ils reprennent le château, ils critiqueront. A nous d'expliquer alors à la population que si nous avons dû fermer des mines, c'était pour freiner l'hémorragie causée par leur attitude inhumaine.
Secoue la tête.
Tu te rends compte ? Pas d'impôt ni de céréales qui rentrent signifient à terme un déficit et une impossibilité de fournir les éleveurs. Tout ça pour un pouvoir usurpé. Ils sont fous !

Regarde par la fenêtre du château assiégé.
J'ai vu beaucoup de mouvement de troupes parmi leurs lignes. Un de mes espions m'a donné leur plan d'attaque. Ils vident les armées pour se révolter ce soir.
Ricane
Les pleutres. Ils n'ont jamais osé donner l'assaut armé.
Sais-tu que leur victoire contre les troupes françaises s'est faite à quatre contre un ? Ils ont attendus les italiens pour bouger leurs fesses.
Avant, les commandants félons ne pouvaient plus décoller leurs braies tellement ils se pissaient dessus. Pauvre petits tyrans peureux.
Heureusement que le soldat provençal fait preuve de vaillance au combat. Ce fût le cas lors des premiers affrontements.
Mais cette dernière bataille à Brignoles, celle de la nuit du premier au deux février, est une mauvaise comédie.
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Mine dégoûtée
Pas d'honneur, pas de loyauté, pas de faits glorieux à l'actif de ces chefs maquisaux. Ils ne m'inspirent que du mépris.

Fais rassembler tout le monde.
Je dois donner les instructions pour demain matin. Je ne crains pas les dirigeants. Mais les provençaux ne savent pas encore qu'ils sont du mauvais côté. Ils obéiront en masse à l'ordre de révolte.



Dix minutes plus tard - Salle du conseil loyaliste.

Flore prend la parole.

Mes amis,

Deux armées alliées sont sur le point d'entrer en Provence.
Toutefois, ne vous réjouissez pas trop vite. Je ne trouve pas opportun qu'ils viennent à Aix.
Puis, la révolte de cette nuit sera massive. Nous en maîtrisons tous les jours depuis le ving-six janvier, c'est vrai. Mais la fatigue est là pour tout le monde. Nous avons regroupé un nombre de gardes conséquent.
Ils n'auront pas la tâche facile mais la reprise du château doit être envisagée.
Pour commencer, parce qu'économiquement, les marquisaux ont poignardé le comté par leur attitude.
Ils ont été l'élément déclencheur du début de la faillite provençale. Après tout, qu'ils reprennent les commandes et assument leur geste inconsidéré. Malgré les efforts d'Enored, Rougeours et Harding, il est impossible de remonter la pente.
Ensuite parce que nous avons réussi notre mission.
La jonction avec l'arrivée de la deuxième vague d'attaques prévue est faite.
Nous devrions peut-être songer à laisser notre place au devant de la scène à d'autres. Les porteurs du projet politique de la nouvelle Provence, légitime et forte, sont là aussi.
Je suis contente qu'enfin les provençaux vont pouvoir obtenir du concret. Le secret devenait lourd à porter.

Au fait, vous avez vu les miches de pain à 8.50 écus ? Un prix scandaleux. J'en ai acheté une.
La meilleure du jour ... le vendeur n'était autre qu'Alastor54, le bailli félon. Manifestement, l'appât du gain est plus fort que son amour des provençaux celui-là. J'en ai touché un mot à Daemon. Il va orienter les villageois vers la mairie municipale. Si vous avez des réserves ... faites un don au maire.
Sourit

Autre chose. Un malotru m'a interpellée lorsque je me rendais chez Daemon. Il se permet même d'entrer dans le bureau sans frapper lui.
Je l'ai déjà vu. Le conseiller militaire des félons, Snake84.
Samuel,j'aurai besoin du nobiliaire de Provence. Le faux, enfin illégitime pour tous sauf pour leur petit groupe évidemment.
J'ai besoin de connaître le nom de son fief.


Marque une pause.

J'en reviens à cette nuit. Les maréchaux et la milice ont été informés du danger et je leur ai dit de ne pas se battre à mort si les assaillants étaient aussi nombreux que prévu.
Inutile d'allonger la liste des victimes. Ils seront payés quoiqu'il arrive.

Vous savez tous où se situe notre campement dans les faubourgs de la capitale, et le chemin à emprunter pour rester discrets.
De toutes façons, leurs armées devraient être quasiment vides. Pas de gros risques de détection.
Arrangez-vous pour faire un tour de garde au milieu de la nuit. En cas de danger, rendez-vous au campement demain à l'aube.
Nous avons encore du travail. Inutile de jouer les héros. Ou plutôt les martyrs. Je ne dois pas vous rappeler les messages de haine véhiculés par les marquisaux.
Restez en vie.


Il n'y avait rien d'autre à ajouter.
Comme ses compagnons, elle retourna à sa fonction, préparée à toute éventualité. La reprise du château serait leur pire erreur.
Le déclenchement de la guerre totale.

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Enored
Même jour, même soir, mêmes sentiments contradictoires ...

Penchée sur ses parchemins, elle ne voyait plus vraiment ce qu'elle avait sous les yeux. Poings serrés sur les vélins étalés devant elle. Poings serrés, geste d'impuissance. Le peuple souffrait de la bêtise de certains et elle ne pouvait rien faire. A cet instant, l'Irlandaise aurait eu envie de tout plaquer... il lui fallait un mot un seul pour la protéger d'elle même , de cette furieuse envie de tout balancer. Ces mots virent de Flore. Amie précieuse depuis le début du conflit. Flore, fleure qui pourrait sembler aussi fragile d'une pâquerette sous les sabots d'un cheval mais qui cache la force d'un chêne.

Enored, avec l'embargo des maires, ta mission est impossible. Chaque dimanche, le salaire des mineurs constitue une dépense inabordable. Ils ont pillé les caisses. Pas de réserve pour faire face. Et ils enrayent le renflouement. Faut pas rêver. Tu ne peux gérer sainement. Les contacts commerciaux que tu as ... Laisse tomber. Je ne veux pas qu'un marchand ambulant se fasse trucider par les traîtres. Tant pis. S'ils reprennent le château, ils critiqueront. A nous d'expliquer alors à la population que si nous avons dû fermer des mines, c'était pour freiner l'hémorragie causée par leur attitude inhumaine.

Poing qui frappe la table signe manifesté de l'impuissance ressentie. Abandonner n'était pas dans les habitudes de la pirate mais là ... là elle n'y pouvait rien absolument rien. Un combat ... perdu ... amer... insupportable...

Tu te rends compte ? Pas d'impôt ni de céréales qui rentrent signifient à terme un déficit et une impossibilité de fournir les éleveurs. Tout ça pour un pouvoir usurpé. Ils sont fous !

Oui, elle avait trouvé les mots justes la jolie fleure... L'Irlandaise écouta la suite plus attentivement et ses mains se détendirent, se posant à plat sur la table où elle était toujours appuyée. Son attention se tourna totalement vers les combats à venir. Ils seraient âpres durant la nuit elle en avait conscience.

Pas d'honneur, pas de loyauté, pas de faits glorieux à l'actif de ces chefs maquisaux. Ils ne m'inspirent que du mépris.

Fais rassembler tout le monde.
Je dois donner les instructions pour demain matin. Je ne crains pas les dirigeants. Mais les provençaux ne savent pas encore qu'ils sont du mauvais côté. Ils obéiront en masse à l'ordre de révolte.


Ainsi arrivait la fin ... après tous ... de deux jours ils étaient passé à beaucoup plus ... elle avait arrêté de compter. Elle entendit Flore quitter la pièce avant d'enfin relever la tête. Main qui chasse les parchemins ... vide fait sur la table ... vélins qui volent ... La pirate se releva pour marcher jusqu'à la fenêtre où le poing à nouveau serré vint s'écraser contre la pierre avant de quitter définitivement cette pièce.

Poing serrés, bras tendus le long du corps l'Irlandaise marchait dans les couloirs du château rassemblant ses compagnons. Dix longues minutes avant d'entendre la suite ...


Même soir, même salle, même constat ...


Elle l'avait dit qu'elle défendrait leurs positions jusqu'à la mort s'il le fallait oui mais ... mais à quoi servait un sacrifice vain à part faire jouir leurs ennemis ? et cela elle ne voulait leur offrir. Surtout qu'elle lui avait promis d'essayer de rester en vie ... et la rouquine avait la fâcheuse tendance de tenter de faire de son mieux pour respecter ses promesses ... distraitement elle écoute Flore avant que certains mots ne percutent plus fortement son esprit.

Inutile de jouer les héros. Ou plutôt les martyrs. Je ne dois pas vous rappeler les messages de haine véhiculés par les marquisaux.
Restez en vie.


Une fois de plus Flore trouve les mots qu'il faut. Oui, elle tâchera de rester en vie car elle le lui a promis... Elle le chercha du regard mais ne laissa passer aucune émotion sur son visage puis ses yeux scrutèrent un à un les gens présent et ... elle espèrait les retrouver tous en vie le lendemain au campement. Elle s'attarda un instant avant d'aller faire un tour sur les remparts. Elle prendrait le premier tour de garde et tiendrait jusqu'à la nuit. Jusqu'à l'attaque finale. Sur les remparts elle croisa une Caline songeuse, posa une main sur son épaule et murmura


Je te veux en vie demain ! et ... c'est un ordre ...

Elle avait vu la tristesse dans le regard de son amie, l'inquiétude, cette volonté farouche de cacher ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle même, mais la Bretonne ne pouvait lui cacher le fond de ses sentiments.

La rouquine laissa son amie à ses pensées pour poursuivre sa marche le long des remparts ... le premier assaut n'allait pas tarder... et ensuite ... bah ensuite une vieille tactique pirate : la fuite et le retranchement dans le campement ... non ils ne leur feraient pas ce plaisir de se laisser massacrer ni de se faire facilement emprisonner ils devraient les traquer ....

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Enored
Quelques jours après … parce qu'il faut bien avancer et qu'il semblait inutile d'ouvrir un topic pour ceci ...


Quand une prise de château prend fin …


En nombre … c'était le moins qu'on pouvait dire … ils avaient été en nombre pour reprendre le château. Elle avait tenu bon sur les remparts cette nuit là la mercenaire histoire de ne pas leur rendre la tâche trop facile tout de même. Et puis … elle avait du se rendre à l'évidence, s'était fondue dans la nuit pour rejoindre ses compagnons et sortir du château … ils le quittaient par petits groupes les uns après les autres se protégeant mutuellement. Les douves, les ruelles sombres enchainées puis les faubourgs et le campement du Sagittaire … soulagement pour le petit groupe. Soulagement et repos. Voilà ce qu'offrait le village de tentes des gens de la Pioline.

Soulagement c'était bien ce qu'elle avait ressentit l'Irlandaise lorsqu'elle se laissa tomber sur le lit de camp sous sa tente. Elle sombra dans un sommeil sans rêve … Plus tard dans la matinée, ils s'étaient tous retrouvés. Tout le monde était là. Soulagement. Tous étaient présents. Ils discutèrent un moment de la suite des évènements, de la discrétion dont il fallait faire preuve si l'on ne voulait pas se retrouver en procès … L'Irlandaise s'en moquait. Elle avait toujours assumé ses actes et continuerait ainsi, d'autant plus qu'il fallait prouver à tous qu'ils n'avaient pas fuit. Alors oui on la verrait dans les rues d'Aix et dans les tavernes. Il fallait que les gens sachent tout, sachent ce que cachait le marquisat, que non ce n'était pas fini que non ils n'avaient pas fuit.


… de nouvelles choses s'organisent …

Les jours avaient passé quand elle n'était pas avec ses compagnons pour réfléchir à la suite, la mercenaire ne manquait pas une occasion pour rencontrer les gens en taverne, discuter, écouter, partager un verre. Le tout très cordialement et ce pour les gens des deux camps. Chacun exposait son point de vue sans aucune animosité. Les tavernes ressemblaient à des havres de paix en ces temps troublés jusqu'à ce fameux matin. Un courrier. Une mise en accusation. Ca commençait à sentir mauvais. La mercenaire réfléchit un instant, mais décida de ne pas changer ses habitudes, juste d'être plus prudente. Elle ne se rendait pas armée en taverne, par principe. Mais ce jour là, elle glissa une dague dans sa ceinture. Une autre planquée ailleurs juste au cas où … si elle était mise en procès c'est que forcément on la cherchait.

Ce jour là donc, elle attrapa sa cape qu'elle noua autour de ses épaules avant de dissimuler ses cheveux couleur feu et son visage sous la capuche. Le temps frais prêtait à ce genre d'accoutrement.

L'encapuchonnée sorti du campement du Sagittaire, sens aux aguets. Les rues d'Aix étaient tranquilles, peut être un peu trop tranquilles à son goût. Elle savait qu'elle risquait gros mais avait décidé de ne pas fuir. Une ruelle sombre après l'autre, ombre silencieuse, la mercenaire arriva enfin devant l'Animal Fabuleux …

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Max12
[Quelques jours après la reprise du château, à Aix]

Les Armées Provençales avec l'aide de l'armée de leur alliées Génois avaient réussis à reprendre le château du Conseil Comtal, des érudits du Comté avaient pris les rennes du CC de régence, les "loyalistes" comme ils s'appelaient eux même avaient laissé le castel dans un désordre considérable.

Ils étaient activement recherché dans Aix mais aussi dans la Provence, peut être avaient t'ils réussi à fuir hors de la ville mais cela étaient peu probables. Max avait laissé son uniforme d'officier de l'ost dans ses bagages, aujourd'hui il devait rechercher les loyalistes et les appréhender dés qu'il pouvait, des portraits des félons avaient était montrer dans tout les campements des Armées. Il s'aventura dans les ruelles sombres de la capitale, un véritable labyrinthe, le lieutenant s'avança prudemment dans se dédales de ruelles.

Dans une ruelle il vit une ombre marchais assez rapidement, ombre étrange, il n'avais croisé personne depuis un long moment, Max s'avança plus rapidement sur cet personne encapuchonné, le vent couvrit le bruit de sa course, arrivé à quelques mètres, il s'identifia la main sur le pommeau de son épée prêts à la sortir à tout instant.


- Lieutenant Max, Ost Provençal, veuillez vous identifiez, tournez vous doucement vers moi sans geste brusque.
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Enored
A trop jouer ... on perd ...

L'enseigne de la taverne tant attendue lui avait-elle fait perdre sa vigilance ? ou bien l'homme avait-il été très discret ? les deux peut être ... quoi qu'il en soit les faits étaient là. Dans son dos ... un homme.

- Lieutenant Max, Ost Provençal, veuillez vous identifiez, tournez vous doucement vers moi sans geste brusque.

M'identifier et puis quoi encore ... première idée, se jeter dans la ruelle non loin ... deux pas, il fallait juste faire deux pas et rien d'autre. Coup d'oeil vers la porte de la taverne, elle devait être pleine de monde ... coup d'oeil vers la ruelle salvatrice. Deux pas, deux malheureux pas ... oui mais dans son dos combien étaient-ils ? un seul a parlé ... seul qu'elle n'a pas entendu venir donc s'ils étaient plus d'un ... un carreau d'arbalette pouvait faire des dégâts surtout qu'elle ne portait qu'un pourpoint de cuir.

Alors après un long silence ... après tout elle n'allait pas lui donner satisfaction de suite la mercenaire se retourna lentement très lentement pour se retrouver face à l'homme. Seul ... et défection ... bah à trop jouer ... on perd. Un peu d'humour ...


Le bonjour lieutenant... enchantée ... je suis Enored O'Caellaigh. un peu de provocation aussi ... après tout quitte à avoir perdu ... mercenaire au service de Samuel Alexandre de Trévière

Ca claque quand on le dit ... Sous sa capuche l'Irlandaise observa l'homme. Il avait la main sur le pommeau de l'épée. La trouille ? héhé ... elle leva rapidement les mains pour rabattre son capuchon sur les épaules, sourire narquois aux lèvres. Après tout il était seul sans arbalette alors ... puis elle porta ses mains sur ses hanches glissant la droite sur le manche de sa dague.

Qu'est c'que j'peux faire pour vous ?
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Max12
Citation:
Le bonjour lieutenant... enchantée ... je suis Enored O'Caellaigh. ... mercenaire au service de Samuel Alexandre de Trévière


Max savait très bien qui elle était, il avait vu son portrait dans le camp de l'Arlésienne, un acte d'accusation était tombée pour elle au tribunal du Comté comme pour tout les loyalistes, elle enleva son capuchon, c'était bien elle pas de doute possible !!

Citation:
Qu'est c'que j'peux faire pour vous ?
Dit la mercenaire.

Vous êtes attendu au tribunal du Comté pour votre procès, l'ensemble des forces armées Provençales cherchent vos camarades loyalistes pour instruire leurs procès. Posez vos armes à terre.


Max tourna la tète un instant au loin trois formes s'approchaient, sans doute une patrouille, les ordres pour le lendemain avaient était déjà donner, l'armée provençale rentrerait dans Aix, le lieutenant héla les 3 personnes

Soldats per aquí *!!!!


[*Soldats par ici]
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Enored
Vous êtes attendu au tribunal du Comté pour votre procès …

Léger soupire de l'Irlandaise. Bien sur qu'elle était attendue, elle le savait, elle avait reçu le pigeon mais … elle trainait les bottes pour y aller la rouquine. Se retrouver dans une salle de tribunal pour une cause qu'elle savait juste l'embêtait au plus haut point.

l'ensemble des forces armées Provençales cherchent vos camarades loyalistes pour instruire leurs procès.

Léger sourire … Carrément … l'ensemble des forces … rien que ça … pourtant ils ne se cachaient pas, le lieu où ils s'étaient retranchés n'était pas un secret … Mais la mercenaire se garda bien de faire toute réflexion … elle ne dirait rien de l'endroit où se trouvaient ses compagnons qu'ils continuent donc à chercher tiens … ce n'est pas d'elle qu'ils obtiendraient cette information … même sous la torture … 'Vos camarades loyalistes' … si même les partisans du MAO se mettaient à les nommer ainsi … c'était bien parti …

Posez vos armes à terre.

Hum là ça devenait moins drôle … elle était contente d'avoir laissé son épée là bas, elle y tenait à celle là, et de n'avoir qu'une dague à la ceinture … ha ben nan y'avait pas que celle là … héhé il est pas malin lui il tourne la tête il est fou et … et défection non les renforts n'étaient pas loin. Pas moyen de se débarrasser discrètement de lui … La mercenaire fulminait, elle lui aurait bien fiché une dague dans l'épaule pour pouvoir se carapater ... Peut être qu'elle aurait du rester sous sa tente ce jour là, surement même … sale journée …

Soldats per aquí *!!!!

Rho mais ils étaient combien ? Hum des pas … plusieurs paires de bottes … plus moyen de s'échapper. En silence la rouquine termina le geste qu'elle avait commencé, mais au lieu de lancer sa dague contre le soldat elle la posa à terre. Hum et l'autre … la donner ou pas ? De toute façon s'ils la fouillaient ils la trouveraient … le regard fixé dans celui du lieutenant l'Irlandaise glissa sa main dans sa cuissarde pour sortir la dague qu'elle y cachait et la lança au sol. Puis elle dégagea sa cape.


C'est tout c'que j'ai … pas d'épée vous voulez vérifier ? j'vais pas en taverne armée jusqu'aux dents ... quoique ...

Léger sourire narquois sur les lèvres la rouquine attendit la suite.

[hrp: édition pour mise en page /hrp]

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Istanga
Chat perchant

Féline Fantômette de pacotille, je bondis de spot en spot, tout de noir vêtue, me fondant dans l'obscurité-obscurantisme qui règne. J'ai suivi Enored, dédale de ruelles menant à la taverne de l'Animal Fabuleux.

Vision. Une tête de mort pourpre lui sert d'aura. Cible assurée. Bingo, le chasseur de gloire est là, qui l'appréhende. Je le reconnais, c'est le minable président de l'Assemblée Provençale, celui qui censure à tour de bras le peu d'acteurs de cette mascarade populaire.

D'ailleurs, en y repensant, voila encore une "institution" créée à la va-vite, sur l'instigation de notre bien-aimée marquise, juste avant le simulacre d'élections...

Mais revenons à nos moutons, enfin, notre mouton tout fiérot, car il aura enfin trouvé de quoi se pavaner. Eno dépose les armes... elle va le suivre. Je m'avance, main sur ma dague, mais j'entends des pas qui s'approchent. J'arrête là geste fatidique pour emprunter une expression mitigée -surprise, inquiétude- et m'avance vers Enored. Je lui chantonne à l'oreille :


Nermek^ nermek^ necim ziré gôlan mikhezed *...
Nous sommes avec toi!


Je fanfaronne allègrement devant le rustaud, car sur ma tête ne plane pas l'emblème de mise à prix (traitement de faveur, diront les maussades...), avant de m'éclipser, passe-murailles, pas très loin, histoire de tester la réactivité de Max, menace??

* Tout doucettement, le zénith se glisse sous les fleurs.
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Enored
Une ombre féline ... chat persan perché ...

Elle l'a vue se glisser dans le dos du Lieutenant. Léger mouvement de tête de gauche à droite. Il ne faut pas ... les renforts ... soulagement de l'Irlandaise lorsqu'elle vit Istanga arrêter son geste et venir vers elle.

Nermek^ nermek^ necim ziré gôlan mikhezed *...
Nous sommes avec toi!


Léger sourire de l'Irlandaise ... pour avoir fréquenté la cousine de Samuel elle comprend. Regards qui se croisent ... elle aurait aimé lui dire tellement de choses là tout de suite... mais il fallait faire court. Istanga comprendrait-elle ? elle l'espérait.


Merci ... insint dóibh ... Ní insint Dó le teacht ... fós i bhfolach ... je m'en sortirais ... comme toujours ...

Clin d'oeil discret vers Istanga ... la cousine de Samuel est en sécurité, elle n'a pas été inculpée, elle n'a pas à être arrêtée ... le regard de l'Irlandaise mit un certain temps à se détacher de celui de son amie. Les longues nuits de veilles partagées avaient été l'occasion d'échanges linguistiques entre les deux jeunes femmes. La mercenaire n'espérait qu'une chose ... qu'elle ait saisit le sens de ses paroles ... elle chercha une réponse dans les yeux de celle qui lui faisait face.

*dis leurs ... dis Lui de ne pas venir ... restez cachés ...
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Max12
Le lieutenant observais la mercenaire lancée ses armes à terre, quand tout à coup il sentit une présence derrière lui, les 3 soldats se rapprochaient rapidement de sa position, ils n'auraient aucune peine à neutraliser la personne si cela était un ennemi. Il fit un léger écart à droite .

Citation:
C'est tout c'que j'ai … pas d'épée vous voulez vérifier ? j'vais pas en taverne armée jusqu'aux dents ... quoique .


Sa iras...On vous fouilleras plus tard.

Voila que les deux femmes baragouinait sans doute irlandais vu l'origine de la mercenaire, il les coupa dans leur discutions et parla à destination de l'inconnue.

Vous voulez qu'on vous amène vous aussi ? Alors dégagez de la et laissez moi l'amener sinon mes camarades s'occuperont de vous.

Les 3 soldats arrivèrent prés du Lieutenant, ils attachèrent les mains de la mercenaire dans son dos, un s'occupa de prendre ses armes, le troisième armé d'une arbalète la tenait en joue.
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