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[RP] Campement de l'armée Ad Gloriam

Dotch
[Campement Armée Ad Gloriam - Aux portes de la ville]

Depuis le début du mois de janvier, la petite bourgade d'Orthez avait vu un campement se dresser. La Duchesse de Saint Florentin désireuse de servir comme elle le pouvait sa province avait proposé de prendre le commandement de l'armée Ad Gloriam. La gloire non pas pour sa propre personne mais la gloire au sens victoire du Comté sur ses envahisseurs.

L'installation du campement s'était faite sur plusieurs jours, la neige n'avait pas aidé à la mise en place des tentes. Dans un premier temps des gueux et des artisans du village, avaient été réquisitionné pour l'occasion. Aucune discussion n'avait été possible, ils n'avaient pas le choix, il fallait que les tentes soient montées au plus vite. La Comtesse avait veillé à ce que tout se passe bien, la neige avait été balayée et les tentes dressées. L'air glacial se glissait sous les vêtements des malheureux qui travaillaient sans relâche pour mener à bien leur mission. Leurs mains étaient bleuies par le froid, les gerçures des travailleurs se creusaient. Chaque fin de journée, la Vicomtesse donnait aux hommes les plus amochés de l'onguent pour aider à la cicatrisation.

Trois jours après, le petit campement était enfin monté. Des tentes avaient fleuries sur le champ de neige comme les fleurs au printemps éclosent. Le commandement des armées avaient sa propre tente comme il était bien souvent coutume. La Duchesse installa déposa de nombreux rouleaux de parchemin sur la table ainsi que son nécessaire de médecine. De l'autre côté sous la tente des cuisines, les marmites étaient déjà entrain de chauffer, de la soupe serait la bienvenue pour réchauffer le corps refroidi des soldats. Des tentes de taille moyenne avaient également vu le jour, chaque section pourrait se reposer à tour de rôle.

Le soir venant, tout le monde se réunissait autour d'un repas bien que sommaire, pris dans une ambiance façon bonne camaraderie. La Duchesse avait reçu des consignes bien stricte, patrouiller le secteur pour contrôler le flux de personnes entrant et sortant... Dès demain, la Comtesse pourrait convoquer les chefs de sections pour donner différentes consignes, entrainement ou patrouille, quelques activités qui permettraient d'occuper tout le petit monde qui avait rejoint son armée...

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Lydia00
Lydia00 regarda le campement et au fond elle avait hate de se reposer
quelques heures.
Elle enviait la jolie dame aux main de fer et gants de velour.
qui était respecter par tous.

Elle avait pensée a son armée et travaillait avec eux avec acharnement.
On aurait pu l apeller Dotch la dame de fer.
Elle avait l air si forte et si douce en meme temps.

C était un plaisir de travailler sous ces ordres,Elle avait toujours un mot
gentils d encouragement pour tous.

Lydia00 avait les levres gercés et seche mais a voir Dotch travailler
sans relache Lydia00 ne dit mots.La chaleur de la taverne lui manquait mais ca c était rien . On avait une mission et c est ce qui importait
pour l instant.

Lydia00 attendait les ordres. Elle avait eu des moments difficiles mais
rien a comparer a ce qui se passait ici.
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DE TON AMI DIT DU BIEN,
DE TON ENNEMI NE DIT RIEN
Lubna
Lub avait de suite repéré le coin qu'elle allait occupé. Près de sa couche ou son amant allait la rejoindre; Elle fit un trou au sol et y planqua une réserve de bouteilles de poires! Il était bien connu que les soldats aimaient boire! trouvé un coin tranquille...Ben était de Garde, Vlad pas encore arrivé. Personne au alentours, un moment propice. Elle recouvrit de mousses et de feuilles le trou et sortit de la tente en chantonnant pour se diriger vers Dotch et attendre les ordres!
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Loupameth
Il avait passer la nuit sur les remparts de la ville à contemplé les étoiles et entendre le bruit des animaux nocturne , enveloppé dans une cape qui le tenait chaud , son épée à la ceinture prêt à être utiliser .

Pendant cette longue nuit , comme toutes les autres , il guettait les éventuels ennemies .

Il pensait à ça fiancée qu'il avait laisser à Lourdes il se demandait quand il aurait la possibilité de la revoir , heureusement il avait régulièrement des pigeons qui lui donnait des nouvelles .

Le jour se levait ,il était le moment de rentrer au camp pour ce reposer , il en avait bien besoins ces yeux se fermaient tout seul .

En arrivant devant la tente il remarque Lubna couché à même le sol , il sourit , la laisse tranquille , elle aussi est fatiguée pense t'il .

Il décide d'entrer dans la tente , remarque qu'un chaudron de soupe est sur le feux , il se saisie d'un bol le remplie de soupe .

Hummmm ben voila qui va me remettre en forme une bonne soupe avec derrière un bon coup de gnôle après sa dodo .
Ayant dégusté sa soupe et bu la gnôle il remarque sur la table des instruments de médecine .

Tien donc il y à un autre médicastre ici , très bien je le suis moi aussi

Il fouille dans son sac sort quelques plantes médicinal et les mets sur la table .

Voila ça fera un complément pour cicatrisation des plaies et désinfections , maintenant je vais dodo .

Etant frileux il s'installe au fond de la tente , une couverture sur lui et un parchemin poser dessus ou est écrit .

Ne pas déranger
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Aimelin
[Orthez, campement Ad Gloriam ]


Une journée froide de janvier, un ciel blanc à se mélanger avec la couche de neige qui recouvrait le sol cachant un peu la misère de la désolation hivernale. Terre rude et dure, terre fière et belle, le Béarn avait revêtu ses habits d’hiver, se recroquevillant sur lui-même comme pour se protéger du froid et de toutes les agressions qui viendraient déranger son demi sommeil. Demi-sommeil pourtant inexistant depuis maintenant trois mois.
Trois longs mois à subir les outrages d’un ennemi venu de Geneve chercher la guerre en son sein.

Les enfants du Béarn étaient fatigués, délaissant la plupart du temps leurs champs et leurs échoppes pour s’armer de bâtons, haches, épées et boucliers, afin de défendre cette terre qu’ils aimaient et que des êtres sans scrupule venaient souiller par leurs mots et leurs larcins. Des mois que l’ennemi était là, s’incrustait peu à peu dans les habitudes essayant de se fondre au pays. Des semaines, des mois que les batailles qu’il avait provoquées et entraînées avaient vu la mort des uns et les blessures des autres, blessures physiques, blessures morales qui resteraient gravées à jamais.

De défense en défense, ne se démunissant jamais, par habitude, de sa besace qui contenait fiole de mandragore et herbes diverses, valériane, camomille, millepertuis et thym, Aimelin avait quitté Pau pour venir aider à celle d’Orthez sur demande de son amie la Duchesse de Saint Florentin. Discussions et autorisations du Coms et il s’était mis en route avec la blonde Dancetaria afin de rejoindre l’armée aux portes de la ville. Le poste de logisticien que lui avait confié le chef d’armée l’occupait différemment entre chaque ronde où le froid se faisait à chaque fois plus mordant.

Un camp comme les autres, sous la neige, comme dans ses souvenirs de cette guerre Champagne Artois, où les nuits se succédaient en rondes et alertes qui l’avaient mené par quatre fois sur le champ de bataille.
Mais ici, plus de batailles depuis de nombreuses semaines, comme si l'ennemi se refusait à combattre courageusement ce comté qu'il envahissait. Mais le danger pouvait surgir de n’importe où, la situation attirant les vautours de tous horizons.
Les tentes de sa section avaient été montées non loin de celle de commandement et de celle servant de cuisine, à côté de laquelle tronait celle réservée à l’équipement.

Les chevaux avaient aussi leur place derrière les tentes de chaque section.
Pour l’heure, Aime avait délaissé chiffres et parchemins, pour s’occuper d’Altaïr, vérifiant ses pieds et fers, tout en réfléchissant au moyen de s’approvisionner afin de nourrir les troupes.

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Florentine
Cela faisait plusieurs jours que Florentine était parvenue au camp . Elle avait quitté Mauléon en compagnie d' Hervelina et Lydia . Trois femmes de Mauléon pour défendre une autre ville que la leur ! Fallait-il qu'elles soient inconscientes, téméraires ? était-ce le tempérament fougueux de sa jeunesse qui l'avait incité à quitter sa modeste demeure et le tout petit champ qu'elle cultivait ? Était-ce petit parfum d' aventures qu'elle avait déjà humé en accompagnant Hervelina , quelques semaines auparavant, précisément à Orthez ? Florentine ne parvenait pas à trancher , sur ces multiples questions.

Elle avait répondu "présente" à l'appel , de façon spontanée et sentait l'air vif sur son visage en cette fin d'après-midi. Elle ne regrettait pas sa décision tout en se demandant combien de temps elle resterait loin des siens.

Contemplant ses maigres affaires rangées sous la petite tente qu'elle avait confectionnées avec des peaux qu'on lui avait données, Florentine repensait à son départ qui avait paru un peu précipité et revoyait en fermant les yeux les bosquets dorés de lumière de son village.Elle n'était pas triste ; elle restait étonnée d'avoir pu être engagée dans l'armée de Dame Dotch, malgré son jeune âge et son inexpérience...

Elle faisait le point sur les journées qu'elle venait de vivre . Pas d'adversaire en vue, - du moins pour le moment - mais des lieues et des lieues de sentiers, chemins , rues et traverses qu'elle inspectait avec d'aures soldats de l'armée, afin de prévenir tout danger. Elle se dit qu'elle connaîtrait bientôt tous els coins et recoins de la ville n, bien mieux peut-être que certains habitants qui restaient confinés dans leur logis.

Elle sortit de sa tente et regarda et alentour, pour voir si Lydia allait rentrer au camp.

[
Vladilir
Vladilir qui n'avait jamais été soldat que toute sa jeunesse se demandait désormais quand il pourrait reposer son épée. Après plus d'un mois à guerroyer pour défendre le Limousin après la levée de ban de son suzerain ; à peine rentré en son nouveau comté il avait à peine eu le temps de se ressourcer spirituellement quelques jours que déjà l'honneur et le devoir l'appelaient pour défendre cette fois son comté d'adption.

A peine arrivé aux portes du campement il croisa un boufon qui récriminait ; à deux doigts de tirer son vieux scramasax et de faire taire l'aiprudent à tout jamais il se retint de faire couler le sang après moins de dix minutes de présence à Orthez.

Il se mit à la recherche de Lubna qui était parti quelques jours avant lui, la conaissant elle avait du installer sa tente pas trop loin des cuisines. Son instinct ne le trompa pas, il reconnu sa monture. Poussant la toile il la vit à genoux à côté de sa couche en train de maipuler de pleines poignées de mousses.
Plantant bruyemment son oriflamme à l'entré de la tente et fit sursauter la belle.


Que diable fait tu donc là avec cette mousse ? Allez cesse donc le jardinage et faits moi visiter.
N'y tenant plus il la serra fort contre lui et chercha sa bouche de ses lèvres.

Je crois que je ferai ben d'aller me présenter à celle qui dirrige l'armée, en Limousin c'est une formalité inutile, je suis connu comme le loup blanc, mais ici ilva me falloir réapprendre les bonnes manières.
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Lubna
[ campement Ad Gloriam - Devant une des tentes ]

Lubna entendit un bruit sourd... au moment ou elle s'apprettait à rejoindre les cuisines... Elle se retourna enfin il etait arrivé.

Que diable fait tu donc là avec cette mousse ? Allez cesse donc le jardinage et faits moi visiter.

De la mousse pleins les mains elle avait l'air fine pour accueillir son doux!

Oh Vlad Enfin.. il la sera fort et l'embrassa Elle lâcha les herbes de ses main pour lui caresser le visage, pendant cette longue étreinte! Puis le regarda et éclata de rire...

Mon vlad' tu as le visage pleins de terre... ! J arrangeais notre couche quand tu es arrivé il restait quelques feuilles sous la tente! Je voulais que tout soit parfait il la connaissait bien, allait il deviner qu'elle était alors entrain de cacher des bouteilles?
Humm oui te faire visiter... Mais nous ne sommes pas seules tu sais Lubna lui montra Loupa qui dormait après une nuit de garde.

J'allais au cuisine j'ai une de ces faim! tu viens avec moi ? Nous irons dire Bonjour à Notre Capitaine, Charmante femme, et aux cuisiniers aussi pensant que Aimelin ai donné des consignes pour remplir les marmites.
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Benduguesclin
[ campement Ad Gloriam-poste de garde ]

BenDuguesclin avait apris les menaces qui pesaient sur ces amis Béarnais depuis le Berry où il guerroyait.
Quelque-temps après une fois la guerre fini, il décida alors d'aller visiter ses amis et d'inaugurer sa nouvelle charge d'ambassadeur.
Lorsque les autorités réclamèrent l'union sacré face au Lion de Judas, il proposa naturellement son aide non sans avoir sollicité et obtenu le soutien officiel des autorités du Périgord-Angoumois.

Et c'est ainsi qu'en cette journée froide, au coeur de l'hiver, le soldat des Titans de Sarlat, intégré à une armée officielle Béarnaise, montait la garde, scrutant les allers et venus des voyageurs.

Lubna lui avait confié avoir une surprise, il se demandait bien ce que cela pouvait être ; il n'avait pas eu le temps d'en discuter.

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Vladilir
[ campement Ad Gloriam - Déambulant dans le camp en direction des cuisines]

Alors Lub, je vois que tu n's pas perdu l'habitude des cachoteries, ne serait ce pas de la poire que tu tentais de dissimuler lorsque je suis arrivé ?
Raconte moi tout, cela fait tellement longtemps que nous ne nous sommes vus. Comment as tu atterris ici alors que j'ai vu en traversant la capitale que la plupart des membres de l'ordre des Emuvillains y étaient et s'investissaient pour la défense du pouvoir ? Quoique il m'a semblé apercevoir un cheval à vos armes familiales que je connaissais pas en arrivant au camp, tu ne dois pas être la seule ici


Vlad, Vlad voici Dame Dotch, c'est elle qui dirige l'armée

Vlad se dirrigea vers celle que Lubna désignait, de toute manière il ne pouvait y avoir de doute sur son rang tant la noblesse et l'autorité transpirait de sa manière d'être.

Mes homages Dame Duchesse, permettez moi que je me présente, je suis Vladilir, seigneur de Naves en Limousin. J'arrive à l'instant pour vous rejoindre dans votre lutte contre l'hérésie et défendre le comté. Je mets mon bras et mon épée à votre service.

Je ne suis pas encore tout à fait en état de m'intégrer dans votre dispositif, il me faut encore faire referrer mon cheval de guerre, les longues courses de ses dernières semaines auront eu raison de ses fers actuels mais cela sera chose réglée avant ce soir, dès cette nuit je peux être sur le pied de guerre

A propos de nuit, je me permets de solliciter de votre part une dérogation, n'ayez crainte il ne s'agit nullement de chercher à me soustraire à quelque combat que ce soit. Vous connaissez déjà Lubna, ma compagne, nous avons été fort longtemps séparés en raison de la levée de ban limousine de cet automne raison pour laquelle j'ai guerroyé et voyagé pendant près de deux mois.

Aussi je souhaiterais que vous nous autorisiez à occuper ma tente personnelle plutot que de partager le campement de la troupe.
Je suis venu avec un chariot contenant tout mon barda militaire ainsi que ma tente cela ne vous causera ainsi ni dépense ni désagréments supplémentaires. Vous saurez aisément nous trouvez, je laisserai mon oriflamme à l'entrée.

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Lydia00
Ce soir Lydia eu peine a s endormir.

Elle pensait a sa journée et sa petite visite a la taverne
Ce qui lui fit grand bien de voir des gens aimables.

Elle sentit une chaleur sur ses épaules par ce froid
Une chaleur et une senteur qui lui revint en mémoire.
Mais que se passe t il pense elle?Je devient folle ou quoi?
Mes levres brule mes pieds sont gelés et arf

Lui fallait dormir quand elle le pouvais mais ses pensés mettait un baume a son coeur si froid.
Elle fini par s endormir mais pas profondement car elle regardait dehors
de temps en temps en croyant que quelqu un l appelait.
Il lui fallait etre alerte en tout temps.
Elle essaya de s endormir en entourant ses épaules de ses bras.
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DE TON AMI DIT DU BIEN,
DE TON ENNEMI NE DIT RIEN
Grmy
[Devant le poste de garde]

Bonjour soldat !

Puis-je poser une question à votre chef ?
Je ne comprends pas du tout ce que fait ce camp ici. Les Lions attaquent et dépouillent Pau et notre Comté vous fait stationner à plusieurs kilomètres de l'ennemi !
C'est la première fois que je vois qu'on protége une armée plutôt qu'une ville !

Allez donc chercher votre chef, dîtes que le Roi GRMY 1er veut lui parler !


Le Roi alla attendre à quelques mètres du poste de garde avec le reste de son cortége composé de 1000 hommes.
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Bouffon d'Orthez.
Candidat aux élections municipales d'Orthez
Futur Maire d'Orthez !
VOTEZ GRMY, pour une ville nouvelle !
Florentine
Florentine passa devant le poste de garde; emmitouflée dans ses vêtements, elle se dirigeait au plus vite vers sa tente quand elle reconnut la voix qui parlait : c'était celle du bouffon grimaçant qu'elle avait déjà entendu ici et là pérorer à tous les coins de rue .

Elle s'arrêta quelques instants et ne le regretta pas ! Ce fut avec délice qu' elle entendit l'ordre du bouffon qui s'était auto - proclamé "le Roi Grmy 1er" . ; elle l'observait bombant le torse , haussant la voix : un vrai régal ! Elle se mit à rire en l'entendant parler des "1000 hommes" qu'il se targuait de commander .

Elle pensa à sa cousine qui lui avait raconté l'histoire de ce villageois ordinaire du même village qu'elle et qui se vantait de chasser bêtes féroces, tigres , chimères, dragons rien qu'au son de sa voix. Comment l'appelait là-bas à Tarascon ? Florentine chercha quelsques instants dans sa mémorie et s'exclama : Tartarin , c'était Tartarin de Tarascon qu'il se faisait nommer !

Ce souvenir la fit sourire , lui rappelant les bons moments passés avec la famille : oncle, tante , cousines , dans le vieux mas gorgé de soleil lorsqu'elle était venue les voir pour la Saint Jean .

Pour l'heure, le soleil était loin,un ciel gris, bas de nuages, donnait une touche éteinte aux couleurs des toits des maisons; le froid ralentissait les gestes et les pas dans la neige ; et seule transperçait la voix du vieil hurluberlu qui tançait à qui mieux mieux quiconque passait non loin de lui.

Décidément Orthez avait trouvé la meilleure manière d' amuser les soldats venus de tout le Béarn pour la défendre. Orthez avait trouvé son "tartarin" : c'était Grmy 1er, roi des "engastes", comme on disait chez ses cousins.

Ellle éclata de rire et s'en alla retrouver Lydia pour lui narrer l'aventure ... assurément de quoi rire encore un bon moment !
Hervelina
Un vent froid mordait ses joues, les rosissant, ce qui, sans vouloir lui jeter des fleurs à la petite bécaroïlle, la rendait adorablement adorable... Bon d'accord, passons sur ses doigts souillés d'encre d'avoir trop écrit, ses traits tirés et les grosses cernes qui soulignaient ses jolis yeux et ses braies qui avaient terni à force de traîner dans la boue. Faudrait penser à aller quémander un baquet d'eau chaude à Cooky, parce que si elle continuait à aller se rafraichir le teint dans la mare au canard, elle finirait par attrapper la mort !

Bien après la tombée de la nuit, elle quitta le château de Pau pour se rendre au campement d'Orthez, à califourchon sur son âne Jairaimiades, à la garçonne,ben oui pourquoi s'embêter avec les convenances hein... Et donnait des coups de talons dans les flancs de celui-ci qui se mettait au pas dès que l'envie lui prenait.



- Nomdidjou de nomdidjou ! Mais tu vas avancer bourricot ! Pas qu'ça à fout' moi !


Non mais oh ! Déjà qu'il restait aux écuries toutes les journées à glandouiller en attendant qu'elle revienne le chercher, il fallait en plus qu'il se traîne quand la jeune fille avait l'audace de requérir sa grandiose aide qu'il daignait lui offrir quand l'envie lui prenait, autant dire, quasiment jamais...

Pestant contre son compagnon de route, Lina vit les remparts de la ville d'Orthez se profiler à l'horizon. Ce n'était pas trop tôt !
Elle s'approcha du campement et mit pied à terre, replaçant quelques mèches de cheveux qui s'étaient libérées durant sa ... Folle chevauchée !
Elle attacha sa bestiole à un arbre, la nourrit et la pansa, lui offrit de l'eau et le flatta amicalement. Elle l'aimait bien au fond son âne ...

Apercevant Flo qui rentrait au campement, elle décida de la rejoindre et tomba nez à nez avec une armada de plus de 1000 épouvantails ou fantômes à vue d'oeil, qui escortaient le bon Roy GRMY 1er en personne. Celui-ci, comme à son habitude, se pavanait et piaillait, on se sait pourquoi. Ne pouvant s'empêcher de sourire, elle baissa la tête avant de la relever, prenant l'air surpris et lança un cri d'une exagération hors pair.



- OOOOOoooooooHHHHhhhhhhhh ! Votre Majestéééééééééé ! Vous iciiiiiiiiiiiiiiiiii ?!


Et de plonger dans une profonde révérence pour cacher le rire qui la prenait malgré elle.


- Votre Majesté est trop bonne de venir encourager son pôôôôôôvreuh peuple bearnais qui se bat jours et nuits pour défendre les terres de Votre Majesté !


Replongeant dans une profonde révérence, Lina se releva, reprit son sérieux et tout en reculant avec un feint respect s'excusa auprès de leur hôte.


- Si Votre Majesté veut bien m'excuser, dans sa grande mansuétude, l'humble sujet que je suis doit vaquer à ses occupations...


La jeune fille se retourna, les épaules secouées par le fou rire que cette scène avait provoqué en elle. Ah qu'il était bon de rire !
Elle rejoignit Florentine d'un pas rapide et la salua, lui claquant une bise sur chaque joue.



- Flo ! Comment tu vas aujourd'hui ? Pas trop fatiguée ? J'ai ramené des couvertures du château et les vivres que je dois confier à Aimelin pour ravitailler tout le monde. Le repas sera frugal, mais au moins, nous aurons quelque chose dans l'estomac, à défaut de se mettre des ennemis sous les dents... Quoique ça vaut mieux, autant les garder nos dents, plutôt que de se les casser sur la dureté des armures hydriques.... Tu ne crois pas ?


Un peu plus loin, elle aperçut Lydia qui grelottait, endormie, les bras entourant ses genoux, pelotonée dans la position du foetus, et s'approcha d'elle.


- Haaaannnn par tous les Saints ... Elle a l'air transie de froid la pauvre...


Elle prit une des couvertures qu'elle avait négligemment jetées sur ses épaules et en recouvrit son amie, tout en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, d'un air tendre.

Plus loin encore, elle vit dame Lubna et dame Dotch, Aimelin et Loupameth, ainsi que deux autres personnes qu'elle ne connaissait pas et leur adressa un petit signe de la main pour les saluer.
Avant toute chose, petit moment égoïste, Lina s'approcha du feu pour réchauffer ses miches complètement engourdies par le froid... Ben oui, manger du pain dur comme de la pierre, ce n'est pas très agréable ... Non mais à quoi pensiez-vous donc ami lecteur ?!
Hunterofnight
Le garde du poste regarda un peu le cortege du roi Gmry..gmnryni...grymni...enfin du roi truc premier, et les mille hommes en faisaient bien mille si on comptais les quelques insectes, arachnoïdes et autres rampants (tien le roi aussi?....), deux chien, un pouilleux et un unijambiste... bien piètre spectacle.

_Désolé Sir, Entré du camp interdite aux Fêlés, hallucinés, drogués, et autres soiffards. Et vous avez l'air d'entré dans toutes ces catégories.

Veuillez passer votre chemin il n'y a, n'y aura, aucun Roi en Béarn.


Sur ce le garde barra la route et veilla à ce que ce misérable sir ne passa point d'aucunes manières que ce soi
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