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[RP] Campement de l'armée Ad Gloriam

Florentine
Le jour se levait sur les remparts d'Orthez. Pour une fois, le soleil, faisait une pâle apparition ; c'était déjà quelque chose , comparé aux tristes jours emplis de gris qu'elle venait de passer . Mauléon occupait toutefois ses pensées; elle songeait à sa famille restée la-bas; c'est vrai qu'ils lui manquaient tous et toutes. Mais elle n'était pas triste.

L'air était froid et sec et avait semblé chasser l'humidité qu'elle craignait tant. Les couvertures apportées par Lina la veille lui avait apporté plus de réconfort .

C'est donc plaine de courage et de bonne humeur, qu'elle se dirigea vers la tente de ravitaillement. Une tente où beaucoup se retrouvaient , non seulement pour la nourriture, mais aussi pour échanger , guetter des nouvelles , se raconter les dernières péripéties, chercher conseil.

Qu'allait-il arriver aujourd'hui , pensa-t-elle ?.......
Dotch
[Campement Ad Gloriam - Non loin des cuisines]

La Duchesse se promenait parmi les rangs des soldats, visitant les tentes pour voir si tout allait bien. Voyant Aimelin au loin entrain de s'occuper de son brave canasson Altaïr, elle emboîta le pas en sa direction.

Elle croisa un homme, elle avait déjà le sentiment de l'avoir rencontré mais ne savait point où. Engageant la conversation, elle l'écouta avec attention et sourire aux lèvres. Sourire qui grandissait au fur et à mesure que l'homme exprimait sa recommandation.


Seigneur de Naves, soit le bienvenue, je suis fière et heureuse de te compter parmi nos rangs.

Ne t'inquiètes pas la matinée de demain sera réservée à la revue du matériel dans sa totalité. Nous devons entretenir nos chevaux, vérifier nos épées, s'assurer que nos arcs sont correctement tendus...

Reposes toi cette nuit après avoir pris bon repas et demain tu referas ton cheval. Comment s'appelle ta monture ?


La Comtesse d'Armentières marqua une pause, le temps de prendre sa respiration.

Il n'est point habituel qu'un soldat partage sa couche avec une femme. Mais est-il vraiment logique que nous femmes soyons ici à prendre les armes ? Notre rôle n'est-il point d'enfanter et non de combattre et de prendre la vie ?

Dotch avait toujours été contre les armes, elle avait appris à manier l'épée quand elle était jeune, mais ce n'était pas une vocation chez elle. Elle préférait nettement travailler dans l'ombre usant de la diplomatie plutôt que d'aller sur un champ de bataille où elle risquait sa vie chaque seconde. Etant donné la menace qui avait pesé sur Orhtez, Dotch avait fait une dérogation à ses principes. L'envie d'aider son Comté était plus forte qu'elle, elle avait longuement discuté avec son capitaine personnel, il l'aiderait mais serait présente au camp, contrairement aux nombreuses fois où elle l'avait envoyé combattre ou défendre les villes à sa place.

Soyez tous les deux à l'heure demain matin Elle fit un petit clin d'oeil au Seigneur

Autorisation accordée, Loupameth s'occupera de la tente.

Un garde s'approcha près de la Comtesse et lui sussura quelques mots à l'oreille "Le Roi GRMY 1er était là et voulait la voir". Dotch se mit à rire

Je n'ai la prétention que de connaître que quatre Rois et aucun ne porte ce nom. Renvoies cet individu qui usurpe allègrement les titres de noblesse.

Vladilir, permets que je te fausse compagnie, je dois aller voir mon logisticien. Va te reposer.


Dotch répondit d'un signe de main à Hervelina. Et emboita le pas en direction d'Aimelin.

Ah mon ami tu es là. Comment ça se passe ici ? Les cuisines ? Tu as assez de personnel ? Hervelina vient d'arriver avec un âne chargé comme une mule.

La Duchesse se frotta les mains l'une contre l'autre.

Je n'ai pas vu Varden et Dancetaria encore, j'espère qu'ils n'ont pas fait mauvaise rencontre en chemin. Demain matin nous vérifions le matériel, après la prise d'un bon petit déjeuner. Et nous ferons quelques exercices ensuite.

Elle posa la main sur l'épaule de son ami.

Tu devrais aller te reposer, les journées risquent d'être longue.
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Aimelin
[Orthez, campement Ad Gloriam - A côté de la tente de sa section ]


Je ne sais pas comment tu fais pour affaiblir tes fers comme ça toi appuyé contre le poitrail de l’étalon, la jambe du cheval posé sur sa cuisse pour mieux examiner son pied, le jeune gars s’affairait à le débarasser de quelques cailloux.
Clou et petit marteau dans les mains, le fer récalcitrant fût vite remis solidement et l’animal libéré. Petite caresse sur le nez de l’animal et petit sourire.


Voila tu as tes chausses comme neuves !

Ah mon ami tu es là. Comment ça se passe ici ? Les cuisines ? Tu as assez de personnel ? Hervelina vient d'arriver avec un âne chargé comme une mule.

Sans lâcher Altaïr il se tourna vers la voix bien connue de son amie. Les traits fatigués et l’air soucieux mais toujours aussi belle la blonde Duchesse. Petit sourire amusé en imaginant Lina et son chargement.

J’arrive à me débrouiller … lorsque je suis à cours de nourriture comtale je vais en acheter moi-même en attendant d’être réapprovisionné. .

Tout en répondant à Dotch, le jeune Lieutenant faisait le tour d’Altaïr en laissant sa main le caresser, pendant que son regard guettait le moindre signe d’affaiblissement de ses jambes. Son ami depuis des années, il en prenait soin comme l’un de ses trésors les plus précieux.

Il regarda la blonde Duchesse et vint se placer à ses côtés quand elle évoqua Dance.


Notre blonde amie se repose dans sa tente sûrement il indiqua du regard la tente à côté d'eux, tente personnelle du chef de Section, avantage dans une armée.... ne t’inquiètes pas je veille aussi sur elle autant que je le peux. A moins qu’elle soit allée se dégourdir les jambes dans les environs.

Il afficha un sourire quand elle posa sa main sur son épaule. Le repos était devenu quelque chose de rare pour lui depuis des mois, et il se contentait souvent de quelques courtes heures de sommeil, souvent entrecoupées de mauvais rêves.

Oui, je vais aller m’allonger un moment mais n’hésites pas à me faire appeler. Je dois apres vérifier notre stocks et faire la liste de nos besoins.
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Lubna
[Campement Ad Gloriam - le Campement]

Alors Lub, je vois que tu n's pas perdu l'habitude des cachoteries, ne serait ce pas de la poire que tu tentais de dissimuler lorsque je suis arrivé ?

Lub rougit… Décidément cet homme lisait au fond de ses pensées !
Il fait froid, le vent glacial me donne la chair de poule ! sert moi donc… ne pas répondre à la question de Vlad’…

Tiens regardes le Cheval de Ben ! Mais tu ne le connais pas ! Il fait partie aussi de l’ordre des emuvillains, et de surcroit Ben est ambassadeur du Périgord en Béarn ! Il est venu nous voir et de fil en aiguilles…Enfin nous avons voyagé de Tarbes ensemble pour intégrer l’Armée de Dotch ! Des son retour nous irons boire une tisane Vlad’ lui lança un regard assez surpris…Oui boire des tisane n’était pas du tout le genre de Lubna

Vlad, Vlad voici Dame Dotch, c'est elle qui dirige l'armée

Une fois les présentations faites Vlad’ se permis de demander s’ils pouvaient dormir tous deux sous sa tente personnelle. Lubna se sentit gêné même si cela ne lui déplaisait pas ! Dotch lui accorda sa demande. Flute ! comment aller t elle faire pour déplacer sa cachette !

Penses tu que ce soit une bonne idée Vlad’ ? Nous devons rester grouper ? bien ennuyée elle mourrait pourtant d’envie de se retrouver enfin seule avec lui !

Elle sourit à son compagnon pendant que tu t’occupes à ferrer ton cheval, je vais chercher mes affaires ! je serrais rapide.

Elle embrassa Vlad’ , Salua Son Capitaine et sans attendre la réponse de Vlad' s’éloigna d’un pas rapide .
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Vladilir
Merci duchesse de nous accorder ce petit privilère, nous vous assurons que cela n'aura aucune incidence fâchesue sur notre disponibilité ou notre ardeur au combat.

Mon cheval de guerre s'appelle Krveprolití, c'est un de ces lourds chevaux destinés à rester stable dans le fracas des armes. J'en ai ramené deux couples lors d'une expédition jusqu'aux limites du Saint Empire, un peu après Vienne. C'est là que j'ai découvert cette race très différente de ce qu'on peut trouver en nos terres, moins rapide et maniable que vos chevaux rapide mais tellement plus hauts et lours. Ils sont aussi très rustiques et endurants pour peu qu'on ne les oblige pas à galoper.

Avant la bataille il me faut le harnacher avec une cote le recouvrant quasi intégralement et des plaques méalliques aux endroits les plus sensibles. Si nous n'avons pas besoin de nous déplacer avant la bataille, particulièrement lorsqu'il s'agit de défendre; je lui adjoints des couvre sabots métalliques dont les ailettes aiguisées sont une arme redoutable contre tout ce qui vient à leut rencontre, armures comprises.

C'est le genre de cheval qui oblige à devenir courageux si on ne l'était pas encore assez, de toute manière il ne peut suivre le rythme d'une retraite ; c'est donc toujours face à l'ennemi qu'il faut se positionner.

Je parle, je parle mais on vous demande Duchesse, de toute manière vous aurez tout loisir d'en constater l'effet sur le champ de bataille.


Vlad' était staisfait d'avoir pu obtenir une tente avec Lubna, ils allaient pouvoir se retrouver un peu, et puis la vie cahotique leur rappellerait leur rencontre sur les routes des royaumes du Sud.

Mais oui bien sur que c'est une bonne idée Lub, allez ne t'inquiètes donc pas pour le qu'en dira-t-on. J'ai appris depuis bien longtemps qu'en des temps troublés comme ceux que nous traversons la qaulité des gens est plus évaluée sur leur efficacité à manier la spartha et le scramasax que sur les cancans de lavandières.
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Brennach
Depuis plusieurs jours déjà, Brennach avait promis à des soldats de la garnison de la vaillante armée, venus en courte permission se réchauffer à l'Orthezienne, de composer un chant de bataille pour raviver le moral des troupes. Le troubadour, comme beaucoup de rêveurs et comme nombre de soldats d'ailleurs, répugnait à louer la guerre mais son coeur de béarnais s'agitait dans sa poitrine face à l'odieuse invasion dont le comté était victime.

Trop faible pour s'engager et être vraiment utile à l'ost, il pouvait au moins fournir vivres et réconfort aux combattants qu'il admirait pour leur courage et pour qui chaque soir, il priait. A défaut de prendre l'épée, il saisit donc sa plume et composa. Il prit ensuite son luth et partit jusqu'au campement stationné près d'Orthez. Là, il égrena les notes et chanta ces paroles guerrières:


Citation:
Partisans du Bearn


Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Les lions s’en sont venus chez nous
Pour mettre le peuple à genoux.
Sur leur passage massacre tout
Nos filles, nos sœurs, nos mères.

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Ils osent traîner dans la boue
L’Eglise de Rome, la désavoue.
Mais ils prêchent l’amour avant tout
A coup de canonnières!

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Les hyènes ont suivi leur sillage
Les reîtres adorent le pillage.
La haine leur donna l’avantage
Pau la belle est tombée.

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Ils étendent le brigandage
Leurs sombres travaux de carnage
Bientôt le rire de leur visage
Va se décomposer.

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Après nous avoir affamé,
Brûlé nos champs et assiégé,
L’ennemi voudrait s’installer
Refusent de partir.

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


N’écoute pas le Réformé
Il sème la graine du pêché
Mais peut-on vraiment oublier
Qu’il a volé nos terres ?

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Pour ton église et pour ton Roy,
Bon fantassin, engage-toi
En s’unissant on boutera
L’infamie du Comté !

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Beaucoup tomberont au combat
De l’Ost tous ne reviendront pas.
Mais à nos enfants on dira :
Ils ont su résister !

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Viendra alors enfin le jour,
Ou cesseront tous les tambours
Le chant de tous les troubadours
Louera l’armée du Ciel !

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.


Le bonheur sera de retour
Paradant dans ses beaux atours
Reviendra le temps des labours
Que la paix sera belle !

Debout soldat, éveille toi,
Le Béarn a besoin de toi
Debout soldat éveille toi,
C’est l’ennemi qui gronde.




Tout en remerciant les soldats qui s'étaient engagés pour leur sacrifice et en louant leur bravoure, Brennach partagea ensuite les quelques vivres et le vin chaud qu'il avait ramenés de la cité, discourant avec qui voulait bien de sa compagnie et contant d'autres histoires à la demande des soldats.

[HRP: la chanson est sur l'air de Debout les gars, d'Hugues Auffray pour ceux qui connaissent. L'air était approprié pour un chant de ce type m'a-t-il semblé.]
Aimelin
[Orthez, campement Ad Gloriam - Tente du chef de section ]


L'anneau tournait et retournait entre ses doigts pendant que ses yeux gris restaient posés sur le visage de sa blondinette. Il passait tout son temps de libre assis près d'elle sur sa couche. Elle dormait encore, le sommeil parfois agité, mais son visage était si pâle. Cela faisait trois jours qu’elle se levait à peine pour faire les rondes et se recouchait aussitôt.
Il lui faisait boire des infusions de thym pour lui redonner des forces, comme le lui avait appris Siva lorsqu'il aidait à l'Hospice de Compiègne pendant cette maudite guerre.
Il la savait fatiguée et il devait souvent lui dire de se reposer. Il savait son découragement de cette situation dans laquelle le Béarn s’enlisait. Ils s’étaient promis d’aller ballader des qu’ils le pourraient et de visiter la Champagne ensemble, lorsque leurs amies chères à leurs deux cœurs, pourraient se passer quelques jours des deux jeunes gens.

Ses yeux se posèrent sur l’anneau, avant de glisser sur celui que la jeune soldat tenait dans le creux de sa main. Les images se bousculaient à nouveau. Vae, ce soir du mois d’août, lorsqu’il lui avait donné son alliance et volé un baiser en lui disant de la garder quoi qu’il arrive. Son sourire lui disant que ce serait leur porte bonheur et puis l’horreur des batailles, la mort qui n’avait pas voulu de lui, sa convalescence lente soutenue par ses amies, et puis leurs sentiments qui s’étaient fait plus forts de jours en jours sans qu’aucun des deux ne veuille changer cet état qui les rendait plus forts, plus proches l’un de l’autre au fil des semaines et des mois.
Elle lui disait qu’il était sa force et son air, que sans lui elle ne serait plus, il lui disait qu’elle était son soleil et lui donnait la force d’avancer lorsque la nuit semblait vouloir trop s’attarder autour de lui.
Des rires, des sourires, des confidences et des mots cachés que tous les deux s’attardaient à deviner chez l’autre, des gestes tendres, quelque chose d’indéfinissable qui les liait l’un à l’autre depuis ce mois de mars et leurs fonctions comtales, et qui les faisaient avancer ensemble main dans la main.

Il posa doucement sa main sur son front et laissa ses doigts descendre caresser sa joue tandis qu'il se penchait lui déposer un baiser en murmurant.


Dance .. tu m'entends ?
réveilles toi tu as assez dormi.. rappelles toi ce que tu me disais, c’est pas drôle.


Ses doigts caressèrent à nouveau sa joue n’oublie pas notre entrainement.. je t’attends... ne me laisse pas.

Sa voix était faible comme s'il avait du mal à murmurer ces derniers mots. Il se redressa et laissa son regard partir vers l’entrée de la tente. En parler à Dotch serait l'inquiéter. Non il ne voulait pas il voulait rester là à côté d’elle, elle allait avoir besoin de lui en se réveillant.
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Juliia
Elle se promena le long du campement, le long des tentes ...
Regardant une derniére fois avant longtemps ses partenairs de combat.
Tout cela va lui manquer ... Mais il y a des choses qui n'attendent pas.
Puis elle sait qu'elle reviendra combattre à leurs cotés, défendre sa ville ...
Alors pour une dernière nuit elle défendra la ville .
Aimelin
[Orthez, campement Ad Gloriam - Tente du chef de section ]

La fatigue de la ronde, ses dossiers prévôté et l’organisation de la logistique avait eu raison du jeune lieutenant qui s’était endormi au chevet de Dance. La faible voix de sa blonde amie qui l’appelait le fit se réveiller en sursaut.

Je suis là malgré la fatigue un sourire éclaira son visage tu as de la fièvre j’étais tellement inquiet.. tu dois te reposer encoreIl passa sa main sur son front et se leva pour lui servir un bol d’infusion de thym et revient s'asseoir pres d'elle sur sa couche.

Bois un peu de tisane et apres je t’oblige à boire un peu de soupe. Le cuisto du camp fait des merveilles avec ce qu’on lui donne.

La tisane bue il s’affaira à lui faire boire un peu de soupe pour lui redonner des forces.

Je vais avertir notre blonde Dotch et lui dire que tu vas rester sous ta tente à te reposer, même si la fièvre est légèrement tombée. Je m'occupe de notre section.
J’ai aussi fait un petit feu dans la tente et j'y maintiens des braises pour que tu aies un peu de chaleur.


Il remonta la grosse couverture sur elle Dors maintenant… je reviens te voir des que j’ai fini ma ronde et vérifié que le Cuisto ne manquait de rien. .

Un dernier regard pendant qu'elle se rendormait et il pouvait maintenant aller s'occuper de ses charges l'esprit un peu plus tranquille.
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Florentine
Florentine regardait le soleil qui se couchait, donnant aux remparts une couleur mordorée...

Elle se dirigea vers la vieille tente qui l'abritait la nuit, ; elle devait plier bagages pour rejoindre sa cité ,Mauléon . Les nouvelles qui lui avaient été rapportées lui imposaient sa décision; il ne fallait point trop tarder.. Rassembler ses maigres affaires ne lui prendrait pas trop de temps ...

Elle soupira, puis se dit qu'elle avait eu beaucoup de chance de n'être point blessée.. Pourtant , elle avait bien risqué la mort quand le sombre cavalier l' avait attaquée lors d'une ronde; elle avait du se battre avec une détermination insoupçonnée jusque là et avait réussi à la mettre à terre; si elle en avait perdu son arme pendant le combat, l'adversaire avait été blessé; lourdement blessé; elle s'était dit qu'il s'en était fallu de peu pour elle de connaître un funeste sort.

Aussi, rejoignant sa tente, elle considéra le ciel qui s'était embrasé de rouge et d'or, en ce coucher de soleil et apprécia ce moment de calme et de solitude qui lui permettait de savoure la vie...

Elle allait rejoindre sa cité bien aimée où d'autres affaires l'attendaient; une chose après l'autre se dit-elle: "demain est un autre jour !"
Aimelin
[Orthez, campement Ad Gloriam]

Il faisait froid quand le jeune lieutenant écarta les pans de la tente pour se glisser hors de l'abri de fortune. Sa blonde amie dormait d'un sommeil qui s'apaisait de jour en jour au grand soulagement du jeune soldat, qui passait tout son tems de libre aupres d'elle, à lui donner tisane et potage.

Son regard se posa sur le feu en face de la tente, qui laissait apparaitre de faibles flammes. Il s'y dirigea et l'alimenta de quelques belles buches et se servit un godet de tisane chaude restée sur le bord, au chaud. Une des grosses pieres disposées autour du feu lui servit de siège.
La douce chaleur lui faisait du bien et il ne pût s'empêcher de laisser vagabonder ses pensées tout en buvant doucement le précieux liquide qui diffusait dans son corps fatigué une chaleur réconfortante.

Un regard vers la tente de la jeune Florentine en souriant. Encore faible mais pleine de volonté et de force elle avait combattu vaillament quand cet homme les avait attaqué.
Il y avait en Béarn des personnes de valeur, autres que ces petits esprits étriqués qui s’amusaient encore à parler de lui et de Ptit en terme de traitres, sans rien savoir ni rien comprendre. Un jour, il leur mettrait la note sous les yeux, un temps soit peu que ces pauvres gens haineux et perfides sachent lire, et il leur ferait ravaler leur venin. C’était des Florentine et des béarnais comme elle qui aideraient le Béarn à s’en sortir de par leur courage et leurs actes.

Il regarda les flammes qui dansaient doucement devant ses yeux. Profiter du calme, une chose devenue tellement rare ces derniers mois.

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Lydia00
Lydia00 regardait tous ses amis des dernieres semaines.

Elle se devait de partir car on avait besoin de nourriture a Mauléon,Ìl lui faudra faire de la farine.

Bien heureuse et fatiguée ,tout etait revenu au calme.
Elle savait que si on avait besoin elle reviendrait aider.

Elle regarda Aimelin l air si fatigué,se demandant s il n avait pas
besoin d un peu de repos aussi. Ils s occupait de tout le monde sans penser a lui.
Dommage qu elle ne puisse approvisioner la taverne mais il
reviendra surement bientot. A quoi sert les tavernes s il n y a rien a servir ,mais ce sera pour bientot j espere.

Elle les regarda tous peinée de les quitter

Aimelin prend soin de Dance mais occupe toi de toi meme aussi.

Elle leur sourit et alla dormir quelques heures.
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DE TON AMI DIT DU BIEN,
DE TON ENNEMI NE DIT RIEN
Aimelin

Aimelin prend soin de Dance mais occupe toi de toi meme aussi.


Le jeune gars leva les yeux et sourit à Lydia.

Oui je veillerai sur elle et me reposerai aussi. Si tu rentres à Mauléon, sois prudente.
Des que possible je viendrai mettre du pain dans la taverne j'en ferai quelques fournées... et merci d'avoir répondu à mon appel avec Florentine.


Il la suivit des yeux quand elle disparut dans sa tente et resta encore un peu autour du feu. La chaleur lui faisait du bien et il avait du mal à trouver le sommeil depuis ces derniers mois. Et peut être qu'on aurait besoin de lui.

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