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[RP] Enterrement de Léalie de Clairambault

Julien789
Julien écouta avec ferveur la cérémonie se dérouler. Il était ravi de voir tout ce monde saluer une dernière fois Léalie, mais il ressentit un pincement au cœur en pensant que jamais elle ne verrait cela.

Récitant silencieusement les prières, Julien, instinctivement, tourna la tête vers la gauche. Et là, ce fut un choc : Wuggalix de Clairambault, revenu de Calais, guéri de sa longue convalescence et l'air vieilli d'au moins 10 ans.

À sa vue, le murmure habituel cessa, et ce fut comme si le temps s'était suspendu. Digne même dans ce malheur horrible, l'ancien Comte des Flandres était assis au premier rang, près de ses enfants, à côté du cercueil de sa défunte ex-épouse.

Julien baissa la tête, et partit dans ses pensées, souhaitant intérieurement à Wuggalix, Duncan, Aidan, ainsi qu'à ses amies et amis très proches, le courage de surmonter cette douloureuse épreuve.

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Achilee
Elle n'avait rien amené avec elle qui puisse être déposé sur le cercueil. Mais elle s'approcha souhaitant juste faire une courte prière pour la mère et la fille réunie à jamais.
Ce faisant elle se rappela qu'elle était herboriste, et que dans son aumônière elle avait quelques fleurs modestes : des perce-neige. Elle les avait cueillies un peu plus tôt dans la matinée et les destinait à un usage médicinal. Mais le symbole était trop beau pour le laisser de coté. Elle choisit les deux fleurs aux corolles les moins froissées.

Dans le langage des fleurs le perce neige représentait l'espérance en des jours meilleurs. Achilée souhaita que ce soit les cas pour la mère et la fille auprès d'Aristote.
Pour elle il était le symbole de la douce obstination : cette fleur fragile poussait au plus froid de l'hiver, passait, avec une tranquille ténacité, les obstacles comme la neige et le gel pour offrir , alors que tout semblait endormi, une floraison d'un blanc pur. Annonciateur de jours meilleurs, il était toujours un vrai moment de joie au cœur de la mauvaise saison.

Et si on ne saurait jamais ce que serait devenue la petite Héloïse, il semblait qu'il représentait assez bien la comtesse de Valencienne qui avait été une femme fermement mais tranquilement attachée à ses convictions, qui, comme la fleur, avait passé bien des obstacles et qui avait essayé d'embellir malgré tout la vie de ceux qui l'entourait.
Elle se souvenait l'avoir vu offrir des chausses à une personne qui ne pouvait s'en offrir et se souvenait que l'opération avait pris du temps, avait été plus complexe que prévue, mais elle ne s'était pas découragée. Oui on ne pouvait lui ôter cette pensée de la tête, Dame Léalie empruntait au perce-neige son obstination toute en douceur pour offrir au bout, un moment de grâce.

Penché donc sur le cercueil elle murmura

Recevez ce très modeste présent Dame Lealie. Qu'Aristote et Christos vous gardent et vous conduisent près du Très Haut , vous et votre fille.

Et si elle ne pleura pas, l'émotion qu'elle ressentit l'empêcha de continuer plus avant. Elle retourna au fond de la cathédrale.
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Krystel_martin
Credo. Prières. Quelques mots à dire, à penser ou a écrire. De quel droit Krystel se devait-elle se lever pour aller dire quelques mots ? Ce n'était pas à elle de parler, mais à ses proches, à ses amis. Silence hébétée de la jeune fille. Elle aurait aimé lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. La remercier, une fois encore. Mais la Mort avait été plus rapide qu'elle. Tout était fini, maintenant. Elle n'irait plus la saluer, elle ne pourrait plus lui parler, ou du moins, pas dans les mêmes circonstances. La Mort n'était pas la fin pour l'âme de la Comtesse, c'était la fin de la vie terrestre.

Poussant un petit soupir, la jeune fille se leva, s'approcha du cercueil, et marmonna :


Laissez-les se déchirer, abandonnez les soucis terrestres et reposez en paix. Enfin.

Jamais Krystel n'avait véritablement su si Léalie avait souffert de la "perte" de son fils de sang, Louis-Alexandre. Sans doute. Si la décision de le renier alors avait été un choc pour la jeune fille, et même si elle la comprenait, elle se demandait si, au plus profond d'elle-même, la mère ne saignait pas pour son fils... Elle y songeait. Mais à quoi bon ? Nul ne pourrait jamais répondre à cette question. Et peut-être valait-il mieux ne pas connaître la réponse. Krystel ne jugeait pas la décision familiale. Elle se demandait s'il y avait eu des regrets. Ou pas.

Lentement, tristement, Krystel céda sa place à quelqu'un d'autre.

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Guichard
Guichard était installé à côté de Maryse et restait perdu dans ses pensées.

Il faisait partie des personnes qui avaient relativement peu fréquenté Dame Léalie, mais ne pouvait rester insensible à la douleur des Clairambault, famille avec laquelle il entretenait plusieurs liens. La peine du Patriarche et de ses enfants le touchait, plus qu'il ne l'aurait imaginé.
Il faut avouer aussi, que Guichard se sentait toujours mal à l'aise en de telles circonstances.

Silencieusement, il ferma les yeux et pria pour le repos de l'âme de la Dame.
Melusine34
La cérémonie suivait son cours et lorsque Thibaud demanda aux personnes présentes et qui le désiraient de venir rendre un dernier hommage a Léalie , la blanche hésita. La comtesse elle l'avait connue a son arrivée en Flandres. Toujours aimable et impressionnante pour la jeune femme elles avaient appris doucement a se connaitre mais n'avaient jamais eu l'occasion de tisser des liens plus intimes: timidité de la brunette envers cette femme dont la noblesse et la maîtrise de soi contrastait tellement avec le sien? Possible...

Mélusine laissa la famille et les intimes s'avancer d'abord puis, lentement, remonta la nef du fonc de l'édifice au chœur et arrivée prés du cercueil retint a grand mal un mouvement de recul.

La mère et la fille étaient allongées l'une contre l'autre. La douceur maternelle de Léalie contrastait durement avec la pâleur marmoréenne de l'enfant. L'émotion retenue depuis son arrivée dans l'église remonta dans sa gorge et vint humidifier ses yeux... le visage froid et fermé qu'elle avait mit tant de temps a se composé craqua.

Ce qu'elle aurait voulu dire a ce moment là s'effaça devant la douleur qui serrait sa gorge. Elle détacha de son poignet un ruban blanc et tendrement le noua autour des perces neiges. Souvenir d'un moment privilégié en taverne; le jour où Léalie s'y était rendue avec sa camériste et avait ôté tout naturellement le carcan qu'elle s'imposait parfois en tant que comtesse pour laisser apparaitre dessous la mère et la femme qu'elle était aussi. Simple spectatrice de ce moment particulier, Mel n'oublia jamais l'image de Léalie le jour où elle ôta un ruban de sa coiffure pour aider la toute jeune femme a qui elle venait d'offrir une place en sa maison a se coiffer. La brunette n'avait pas alors vu une maîtresse et sa camériste mais une mère qui coiffe une fille qui aurait presque pu être la sienne tant elle était jeune. Une Léalie plus intime en somme et au combien éloignée de l'image que parfois certains pouvaient avoir d'elle.

De mots elle fut incapable d'en prononcer, et se contenta de passer une main douce sur la joue de la petite Héloïse; en un geste tendre mais douloureux. Puis en silence s'en retourna. En passant devant la famille elle croisa le regard de Margaux, triste aussi et lui sourit doucement. Ce ne devait pas être simple pour elle non plus...

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Thibaud
On venait donc, soit pour déposer quelques maigres objets dans la corbeille, soit pour adresser quelques mots au dessus de ces corps sans vie. Thibaud, ému par certaines attitudes, principalement familiales, remercia chaque personne pour leur léger passage puis décida de clôturer cette traversée amicale. Dés les fidèles de nouveau assis, il prit la corbeille, et la posa dans un coin du cercueil, tout en annonçant :

Léalie, nous déposons ces présents auprès de vous, signe de notre amitié, de notre prière, et de notre amour.

Un peu de silence, de nouveau tourné vers la nef, ses bras s'ouvrirent.

Pour dire le mystère qui nous unit ce matin, nous aimerions garder le silence et simplement partager l’amitié dans cette Cathédrale qui est aujourd'hui maison de peine ainsi que d’espérance. En effet, l’espérance quitterait notre coeur à jamais s’il n’y avait des signes qui nous disent que le temps ne peut pas ronger la tendresse. Ce matin nous découvrons que la vie est aussi une histoire d’Adieux ; que les vies de Léalie et d'Héloïse ne nous appartenaient pas, que leurs vies ne leur appartenaient pas. Leur départ dans la vie éternelle, nous rappelle que nous sommes des êtres reçus.

La mort viendra pour chacun de nous. Tost pour les uns, plus tard pour les autres. Dans leur jeunesse pour certains, dans leur vieillesse pour les autres. Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie de vivre pour les autres et à aimer comme ils nous ont aimés. Notre présence ici n'est que prière. Nous invoquons Aristote ; qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’Il la reçoive en Son Paradis. Amen.


Le recueillement était sincère, les visages semblaient attristés. Le Vicaire se signa. Il prit le Livre des Vertus sur l'autel et le posa sur un pupitre, placé juste à côté. Lecture entamée.



Livre de la Fin des Temps, Chapitre V - « Les questions » a écrit:
Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fait des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fait de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d’Aristote et de Christos, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’ils ont tracé. Vous êtes en cours de jugement tout au long de votre vie. Chaque pensée, chaque parole et chaque action influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de votre destination éternelle. Selon que vous avez été vertueux ou pécheur, vous rejoignez les rangs des élus ou des damnés.”

Je Lui demandai ensuite: “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune? Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons?” Il me répondit: “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”


Balayant l'assemblée d'un regard, le clerc s'adressa à elle :

Dieu nous jugera. Oui, Il sera nostre Juge dés lors où nous nous trouverons devant Lui. L'acte de baptême, la vie vertueuse, les gestes et les paroles non déplacés, ceci est un tout qui influence sur la décision de nostre Créateur. Les bons iront sur le Soleil, et les mauvais, sur la Lune. Où peuvent bien se trouver Léalie et sa fille ? Sans doute aux côtés de Christos et d'Aristote, à nous contempler de là-haut, sur le Paradis brûlant d'amour. Mais afin de connaître la vie de Léalie -l'enfant n'ayant été qu'au début de son histoire- cette vie qu'elle a mené, nous invitons volontiers, auprès de nous, ceux qui souhaitent lui adresser quelques mots. Nous renseigner sur ses actions bienveillantes, sur les moments qu'elle a partagé avec autrui ou des souvenirs plus ou moins agréables. Que ces propos, si Dieu nous écoute, soient la preuve mesme de l'amitié profonde que Son Enfant a partagé. Bien entendu, nous invitons avant tout la famille à s'exprimer, puis ce sera au tour des amis/connaissances.

Thibaud tendit une main en direction des membres de la famille de Clairambault : le veuf Wuggalix, les fils Duncan et Aidan, et le filleul Chevalier°bayard.
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Zolealie
Alors que la messe se poursuivait, Léalie eut tout le loisir de scruter les visages, de voir arriver d'autres connaissances.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver Audelia, une jeune fille qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps, mais dont elle avait gardé un joli souvenir. La comtesse avait eté attendrie pas sa timidité, et touchée par son respect. Qu'elle ait compté assez pour que la jeune fille se déplace....

Puis par les portes encore ouvertes de la Cathédrale, elle aperçut une silhouette bien connue. Joie !? Etait-ce bien elle ?! Un large sourire se peint sur son visage et elle se précipista dehors, car après de longues années passées ensembles à l'AF, après avoir été amies, Léalie avait du la regarder partir.... mais malgré son envie de rester en bons termes, n'avait jamais eu l'occasion de la revoir. Sa présence ici ne pouvait que prouver que leur amitié lui avait au moins laissé un bon souvenir... Mais la posture desinvolte et le visage impassible de Joie la figèrent.

Elle n'entrait pas, et observait de loin, comme un simple badaud... une étrangère... Comme si elle niait même l'avoir jamais connue ?! Léalie repartit tête basse vers la Cathédrale, se demandant pourquoi Joie s'etait déplacée si c'etait pour lui faire affront en restant dehors, alors qu'elle eut pu entrer et prier pour son salut avec les autres.

Heureusement, d'autres connaissances comme Ascalion, Dolonov, Audelia, Achillée, Mélusine, Guichard et Maryse etaient entrés et priaient pour elle, et la comtesse se consola dans ce fait.

Le ballet des visites à son cerceuil commença. La larme de Duncan lui creva le coeur... Les fleurs et le douces paroles d'Achillée le réchauffèrent, et les paroles pleines de bon sens de la petite Krystel la firent sourire. Mais le moment des discours arrivait.

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Hambre_for_ever


Hambre dans sa grande timidité, était restée discrète dans un coin de la cathédrale....elle avait suivit la messe, avait prié pour le repos de Zoléalie...cette grande dame , distinguée, franche, droite ... qui ne prenait jamais personne de haut ...

Elle avait le coeur triste, et intérieurement, elle trouvait injuste de voir le mari et les fils de Léalie la porter en terre.

La tristesse de son parrain la toucha profondément.
Voyant une larme couler sur la joue de Duncan., elle eut un élan de compassion qui la fit se lever..mais elle se rassit aussitôt, se rappelant du lieu ou elle se trouvait et ne voulant pas troubler le recceuillement des gens présents.

Elle senti à son tour les larmes lui monter aux yeux et elle serra très fort son mouchoir en dentelles entre ses doigts, rageant de savoir un proche triste sans pouvoir l'aller consoler.

Elle n'avait rien eu a offrir à Lealie ...a part son respect...
Pieusement, elle baissa la tête et pria.

"Reposez en paix, dame Léalie....et surtout, continuez de veiller sur nous de la haut...tel un ange gardien sur nos âmes ...Puisse Aristote vous accordez une place de choix là haut."
Icarionnoste
C'est l'histoire d'un homme qui pense à sa mère.
C'est l'histoire d'un homme qui tente d'imaginer combien sa mère pourrait lui manquer si elle avait à rejoindre Aristote ... Elle partirait trop tôt. Toujours trop tôt. Il n'y a pas de bons moments.

Vous savez ... c'est ... étrange, c'est troublant et ça vous prend les tripes, ça vous retourne de l'intérieur ...
D'imaginer, un parent, un être cher, quelqu'un qui compte dans votre vie, de l'imaginer partir, et de comprendre sans pouvoir l'accepter réellement qu'il ne reviendra jamais. Cette ... prostration face au destin et aux choix que l'on ne dicte pas. Ce malheur qui vous ronge et qui mange, qui éponge toutes vos idées, bonnes ou mauvaises et qui vous plonge dans un marasme qu'une armée d'arc en ciel ne pourrait déloger.

Il était là. Assis sur une chaise de bois. Calé dans sa chaumière. Il n'irait pas à l'enterrement. Il ne voulait pas. Il ne voulait pas qu'on se méprenne. Il voulait respecter complètement ce drame. Il ne voulait pas non plus qu'on le comprenne. Il voulait simplement que la famille le fasse. Il voulait qu'elle sache ce qui pouvait être ressenti outre les appartenances et les clans. Outres les origines et les nations. Outre les scissions et les frontières. Outre la mer, outre la terre.

D'une mine grise et endolorie, il se fait mal, ses mots le percent, du sang qu'il verse dans cet encrier. Le sang des tripes, le sang, bon dieu cette vérité ...
Une missive. Et plus tard, elle serait portée.


Citation:
A votre famille,

Touchée par le deuil.
Je ne peux que vous souhaitez l'union, et le réconfort d'entre vos proches. Que ceux-ci trouvent les mots qui manqueront à cette lettre.

Icarionnoste.


Referme son cahier, et range la missive ... égoïstement, pense à sa mère, en vie. Embrassant le doux rêve de ne jamais avoir à subir ce drame qu'est la mort. Il l'embrasse mais quel con. Il l'embrasse mais quelle claque se prendra-t-il le jour venu ...
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Aidan.
Depuis combien de temps était t'il ici ? A peine cinq minutes ? Plus peut être ? Une demi heure ? Ou alors cela ce compter peut être en heure ? Aidan en avait perdu complètement le compte. Il faut dire qu'il n'y faisait absolument pas attention du tout. Son regard, fixé le cercueil ouvert et plus précisément le visage de sa défeute mère. Les yeux du jeune homme était comme deux coupelles sans vie qui fixé un point au loin. Si yeux, dilaté au possible, ne cillé pas, ne bouger pas. Tout son corps était dans une sorte de silence mortuaire. Il resta la, simplement a regarder Lealie. Ces traits si fin, adoucit par la pâleur de son visage. Un blanc si pur, si parfais. Aidan poussa un long soupire de tristesse et ce demanda brièvement ou elle pouvait être a présent. Au coté d'Aristote en compagnie d'Heloïse ? Était t'elle au moins heureuse la haut ? Et si elle ne l'était pas ? Si cela ne lui plaisait pas du tout. Aidan serra les poings tout autant que les mâchoires, mais un coup d'œil au visage paisible réussi a faire disparaitre toute trace de colère de son corps.

Tout autour de lui, a mesure que la cérémonie avancé, le Vicaire ainsi que la plupart des personnes présente dans la Cathédrale ce levé pour récité diverses phrases en l'honneur de Lealie et tout ce qui s'en suis. Le jeune homme lui en avait cure. Il continué de fixé le doux visage. Mais bon, toute bonne chose a une fin. Et il était temps pour lui de sortir de sa torpeur. Le vicaire avait demandé que la famille en vienne a prendre la parole devant toute l'assistance. Aidan regarda de droite et de gauche. Son père, son frère et aussi son ami Bayard. Aucun d'eux ne semblé vouloir bougé dans l'immédiat. C'est donc naturellement qu'Aidan ce leva du banc pour rejoindre l'estrade ou ce trouvait Thibaud. Il regarda tout autour de lui, les membres de l'assistance, puis prit une légère inspiration avant de commencer.


Ma première rencontre avec Lealie de Clairambault fut il y a de très longues années, alors que je n'était qu'un jeune enfant. Le jeune blond assis au premier rang du nom de Duncan est moi même étions des amis très proches des la petite enfance. Je me souvient encore, comment nous voulions être comme les grandes personne a nous battre tout les deux avec des épées en bois. Évidement, la plupart du temps, cela ce terminé mal et l'un de nous était blessé. Et c'est par ces moments la que Lealie de Clairambault prenez soin de moi. Au fil tu temps, a vivre en compagnie de cette famille, j'ai apprit a en connaitre tout les membres. Je ne serrai dire, si lors de mon adoption j'ai fait tout ce qu'il fallait pour rendre heureux les Clairambault. Tout ce que je sais par contre, c'est que j'ai fait tout ce que je pouvais pour aller dans ce sens.

Ce que je veut dire, c'est que Lealie de Clairambault a était pour moi, bien plus qu'une grande femme que j'admirai. C'était aussi une mère grandiose, une confidente de tout les moments ainsi qu'une grande amie. L'un de mes regrets serra bien évidemment de pas l'avoir suffisamment remercié pour ce qu'elle ma apporter. L'amour d'une mère que je n'est jamais eu ... et une famille. Ma famille.


Aidan ce dirigea ensuite vers le cercueil et regarda un petit moment encore le visage de Lealie. Puis il ce pencha vers elle pour lui déposé un baiser sur le front. Puis, il lui chuchota au creux de l'oreille.

Merci pour tout ... Maman.

Puis il retourna s'assoir sur le banc aux cotés de sa famille, tentant de retenir les larmes qu'il avait aux yeux.
Henrijean01
par cette froide journée rentre dans la cathédral pour saluée la mémoire d'une grande dame

se met dans un coin discret et se mit à prier


sa prière finie se tient pret
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boulanger
lieutenant de ghent
ex boucher
ex sergent de ghent
Duncan.
Plongé dans ses tristes pensées, écoutant distraitement la suite de la messe, Duncan n’entendit pas le Vicaire lorsqu’il demanda à ceux qui le voulaient, la famille en premier lieu, de venir s’exprimer.

C’est lorsqu’il vit se lever son frère, Aidan, qu’il réagit.
Ecoutant attentivement les mots de son aîné d’adoption, le jeune homme se souvint de sa jeunesse en tant que fils unique mais ayant, dans son cœur, déjà un frère.
Aidan et lui avaient grandit ensemble. Proches amis dès la plus jeune age, leur parcours fut presque similaire.
Frères de cœur, frères d’arme et enfin frères. Toujours inséparables dans les joies comme dans les épreuves, comme pour ce triste jour…

Duncan était triste de la perte de sa mère, triste pour lui-même, triste pour son père, triste pour son frère qui n’avait eu que peu de temps pour profiter de l’amour que leur mère savait si bien donner.
Lorsque Aidan retourna à sa place, Duncan se leva à son tour, serra son frère dans ses bras avant d’aller, lui aussi, rendre un dernier hommage à sa mère.
Grande inspiration pour ne pas se laisser submerger par l’émotion, un regard sur tous les gens présents. Il n’avait pas remarqué qu’il y avait tant de monde, d’origines et d’horizons différents, amis ou ennemis, réunis en ce lieu, partageant la même tristesse.



Mes amis,

Que vous dire de plus que ce qui a déjà été dit ?
Mère était une femme généreuse, dévouée, honnête et franche.

Généreuse envers tous ceux qui en avaient besoin, elle aurait donné jusqu’à sa chemise aux nécessiteux si elle savait qu’ils en feraient bon usage. Certains d’entre vous ont pu goûter à sa grande générosité. Que vous l’ayez remerciée ou que vous n’en ayez pas eu le temps, sachez que la plus grande récompense que vous ayez pu lui faire c’est ce simple regard qui en dit plus long que tous les mots du monde.

Dévouée à son époux, à sa famille, à sa ville, à son Comté. Elle a toujours été présente, a beaucoup donné d’elle-même, s’oubliant le plus souvent.
Certains diront que son travail n’a pas toujours été parfait, qui peut se venter que le sien l’est ?
D’autres critiqueront ses décisions, ses prises de positions mais tous ce qu’elle a fait, elle l’a fait pour le bien des siens, des Flandres.

Honnête et franche, s’élevant contre toute injustice, d’où qu’elles viennent, que ce soit dans l’ombre ou dans la lumière. N’hésitant pas à prendre position contre ce qu’elle trouvait injuste, agissant selon son cœur et non pour sa propre personne.

Chacun pourrait prendre exemple sur cette femme qui n’a fait qu’une erreur dans sa vie, s’oublier…


Il se reprit un instant, se souvenant de ces longues discussions avec sa mère sur son dévouement, ce qu’elle aurait aimé faire pour elle mais qu’elle avait toujours remit à plus tard en disant qu’elle passait après. Il se souvint aussi du jour où elle a commencé à penser à elle, ou elle s’est libérée. Même si ce jour avait été le début de certaines querelles, Duncan avait été fière de sa mère qui montrait sa force et sa volonté.


J’ai eu la chance de la connaître plus intimement. Plus qu’une mère, elle était aussi ma confidente, ma meilleure amie. Toujours présente dans tous les moments de ma vie, des plus anodins aux plus importants.

Mon plus grand regret est que je ne connaîtrais pas ma petite sœur et que mère ne sera pas présente pour mes épousailles
–regarde tristement Margaux- et ne connaîtra pas la génération suivante.

C’est sur ces mots, pas des plus gais, qu’il retourna à sa place, le pas lent et le visage triste.
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Chevalier°bayard
Après Aidan et Duncan, Bayard regarda vers Wuggalix, mais celui-ci ne semblait pas encore vouloir se lever. Sans doute voulait-il terminer l'oraison funèbre, lui l'époux, parler en dernier ? Bayard échangea un regard avec lui, et ne voyant pas de refus se leva pour prendre la parole.

En se levant, il remarque toutes les personnes qui étaient venues rendre un dernier hommage à Léalie, et fut heureux de voir tous le monde qu'elle avait su réunir autour d'elle. Tant de flamands, de conditions, d'idéologies, de manières différentes, liés par une même amitié...

Il s'éclaircit la voix, embuée par l'émotion, et se lança...


Oui, comme l'a dit Duncan, que rajouter de plus ? Lui qui était si proche de Léalie a exprimé mieux que personne la droiture, l'honnêteté et la générosité de celle-ci.

Toute ma vie flamande a été marquée par Wuggalix et Léalie. Je me souviens encore de mon arrivée à Tournai, et leur présence. Léalie était plus discrète que Wuggalix, peut être plus froide d'un premier abord, mais bien vite je fus touché par ses qualités de coeur.

Ce que je retiendrai d'elle aussi ce sont ses convictions. Car Léalie a toujours lutté de toute ses forces pour ce qu'elle croyait juste. Et cela m'a toujours beaucoup impressionné. Et a nourris aussi ma propre force, mes propres combats. D'ailleurs, je me souviens de son dernier combat, après l'affaire de Calais et la présence de l'armée artésienne à Tournai, comment elle a décidé sa ligne de conduite, et comment elle s'y est attachée, envers et contre tout, pour le bien des tournaisiens et malgré la haine et les coups bas dont ont fait preuve certains contre elle...

S'il faut se souvenir de sa gentillesse et de sa générosité, je pense qu'il faut aussi se souvenir de la force de ses convictions, pour que cette force survive dans les nôtres, comme Léalie survivra toujours dans nos coeurs. Et qu'encore une fois nous puisions dans cette force pour surmonter le chagrin que nous cause sa disparition...

A ce sujet, certains se demanderont peut être pourquoi j'a glissé une dague dans la corbeille qui l'accompagnera dans son dernier voyage ? C'est pour qu'elle pique de ma part les fesses de celui qui l'a appelé si tôt, beaucoup trop tôt, loin de nous...


Légère boutade, léger sourire, mais pour mieux masquer son émotion. Le rouge aux joues, il se rasseoit, jettant encore un regard au visage de sa marraine...
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Brezhonneg
Placé non loin d'Audelia ni de Maryse et Guichard, Brezhonneg se fondait discrètement dans la masse... il ne connaissait pas personnellement la Comtesse, mais il en avait entendu parler. Elle avait œuvré à maintes reprises pour le bien et la grandeur des Flandres, il était donc normal que le tribun de Bruges vienne saluer une première et une dernière fois personnellement la Comtesse Léalie de Clairambault...

Le Breton suivait avec attentions les mots biens choisis de Thibault, il observait la cérémonie sans bruit, tout comme les personnes qui étaient présentes, il voulait apporter son soutien, aussi modeste soit il, à la famille prestigieuse Clairambault. Comme les personnes ici présentes, il pria pour le repos et le salut de l'âme de la défunte.

Brez récita le credo tout doucement...


"Amen !"
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Malycia
La cérémonie était commencée dejà depuis un moment, et c'est sous la pluie battante que Malycia était restée plutot que de pénétrer dans la cathédrale, elle se devait pourtant d'entrer mais...elle restait figée, les enterrements la terrorisait, souvenirs d'enfance encore trop ancrée pour y faire face, son sang bouillonnait, son coeur se serrait..c'était comme si, elle avait 6 ans et que son père l'emmenait aux funérailles de sa mère...Non vraiment ce n'était pas le moment, il fallait qu'elle cherche dans sa mémoire un souvenir gai qui pouvait la rattacher à une eglise, et non ce souvenir funeste...
Elle se revoyait enfant, avec sa mère qui l'emmenait à la messe avec elle, et Duncan qui avait à peine une tête de plus qu'elle, etait lui accompagnée...de celle qu'il pleure aujourd hui...
Malycia ne tenait pas en place à l'epoque, et le pauvre Duncan en fit souvent les frais...
Voilà un souvenir qui allait la motiver à entrer dans l'Eglise!

Elle inspire alors profondément, ouvre la porte....au même moment où les hommages sont rendus à la défunte...elle reste là sans bouger à écouter...puis recule,referme la porte et rebrousse chemin sous la pluie qui n'a pas cessé.
Non finalement...elle n'y arrive pas.

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