Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

[RP] Enterrement de Léalie de Clairambault

Duncan.
Duncan avait écouté chacune des interventions, que ce soit de la famille ou des amis, plus ou moins proches.
Il reconnaissait bien sa mère dans chaque parole prononcé et ne pu s’empêcher de sourire avec émotion lorsque l’on parlait de sa générosité, de son amour pour son prochain, de son amitié.

Toutes ces personnes d’opinions différentes, de rangs différents qui partageaient, à ce jour, une seule et même pensée. Tous réunis en ce lieu pour célébrer celle qu’ils aimaient, appréciaient, respectaient.

Un dernier adieu avant le moment tant redouter, celui de la mise en terre, symbole, tout au moins pour Duncan, qu’elle n’était plus.
Le jeune homme se recueille intérieurement avant de se lever et de se placer aux côtés du cercueil, rejoint par les autres porteurs, tous proches de Léalie et de la famille de Clairambault.

Dernier regard sur sa mère en refermant le couvercle. Comme un seul homme, les porteurs soulevèrent le cercueil, suivant, à pas lents, le Vicaire. Long chemin jusqu’au cimetière, non pas par la distance mais par la durée, ou l’impression de durée. L’encens embaumais les rues, rappelant aux badauds cet instant solennel. Silence pesant, parfois entrecoupé de murmures, tristesse et recueillement se lisaient sur les visages du cortège funèbre.

Le cimetière de Tournai accueillait, à son tour, famille et amis. L’endroit était silencieux, peu de curieux, des allées désertes, entourées de tombes placées comme pour faire une haie d’honneur pour les nouveaux arrivants. Première fois que Duncan eut cette sensation. Jusque là, il n’avait jamais fait attention à la façon dont étaient disposés les tombes.

Arrivée à la dernière demeure de sa mère et sa sœur, les porteurs déposèrent délicatement le cercueil avant de s’écarter et de se recueillir une ultime fois.
Ichabod, fossoyeur Tournaisien, procédait à la mise en terre.
Duncan regardait le cercueil descendre lentement, ne pouvant retenir une larme, ayant une terrible envie de la sortir de là, de la réveiller… Il n’en fit rien, il savait même s’il avait du mal à l’accepter, qu’il ne la reverrait plus, si ce n’est dans ses songes.


A l’appel du Vicaire, Duncan, d’un geste lent et précis, laissa tomber une rose blanche sur le cercueil. Rose blanche signe de la pureté de l’amour d’un fils pour une mère, symbole fort de leur relation basée sur l’écoute, la confiance, la compréhension.
Au moment où la rose se déposa sur le cercueil, Duncan murmura « Je vous aime, mère » puis reprit place.

Rose ou terre, chacun se succédait pour un dernier adieu avant de venir présenter leurs condoléances à la famille.

Franche accolade à son parrain, Duncan connaissait sa peine et le savait sincère.

Merci Parrain, nous sommes certains que nous pourrons toujours compter sur vous comme vous pourrez toujours compter sur nous.
Votre venue fut un soulagement, je suis certain que mère serait fière de votre présence.


Rosa, une des plus grandes amies de sa mère et pourtant, tout aurait du les séparer…
Duncan lui sourit pour la remercier et la rassurer…la rassurer de quoi ?

Je vous remercie Dame Rosa, vos mots et vos prières nous vont droit au cœur. Je suis certain que mère fut très fière de faire partie de vos amies. Sachez que les Clairambault vous accueilleront toujours en leurs demeures.

Un remerciement à Maryse et Guichard, scellé d’une franche poignée de main à son compagnon d’armes, il savait qu’il pourrait compter sur eux.

Chacun passait exprimer ses condoléances à la famille, Duncan n’avait qu’un hâte, se retrouver quelques instants, seul, pour un dernier adieu en tête à tête avec sa mère.

_________________
Krystel_martin
Alors qu'on ne l'attendait plus, elle arriva. Douce, chaude, salée, amère. La larme. Elle était née timidement, au coin de l'oeil. Puis, prenant un peu d'assurance, elle avait glissé sur la joue, avait chatouillé le bout du nez. Elle avait chuté, chuté... Plic. Elle s'était écrasée sur le col. Sa petite soeur vint, suivit la joue, arriva au menton... Plic. Elle rejoignit sa soeur sur le col.

Krystel pleurait.

Elle s'essuya discrètement les yeux, la joue, le bout du nez et le menton. Léalie n'était plus. C'était bel et bien fini. Et plus que la perte de la dame, qui, Krystel en était sûre, avait rejoint le Paradis Solaire (en espérant que la pauvre dame n'ait pas à goûter à l'eau-de-maïs maternel), c'était la douleur de la famille qui faisait peine à voir. Bien sûr, les enfants et le veuf étaient croyants. Mais ils avaient perdu un être cher... la mère, la femme aimante n'était plus à leur côté... Plus dans cette vie... Leur douleur fit écho à la sienne.

Krystel pleurait.

Une fleur à la main, la jeune fille froissa un pétale. Elle suivit le cortège funèbre, déposa la fleur et une poignée de terre sur le cercueil, puis se tint à l'écart, écrasant une autre larme.


A Dieu, belle âme.

Krystel pleurait.
_________________
Thibaud
Ainsi, les amis et les membres de la famille jetèrent une poignée de terre ou une rose en direction du cercueil. Des derniers adieux en somme, à cette femme semble-t-il exceptionnelle. Le Vicaire regarda durant quelques instants les Cieux, imaginant Léalie, sa petite fille dans les bras, en train de discuter avec le Très-Haut sur le Soleil lointain. Un léger sourire se forma sur ses lèvres, et son esprit retomba sur la terre ferme. Nombreux étaient ceux qui présentèrent leurs condoléances aux Clairambault, et dés que le chemin se dégagea, le Vicaire fit quelques pas pour se diriger vers eux, les mains rejointes, le long de son corps.

Certes, vous avez perdu une épouse ou une mère, mais ne désespérez pas pour autant, vous passerez l'éternité à ses côtés, au moment où Dieu le décidera. Sachez que la plus grande erreur que nous avons commise, c'est de ne pas avoir cherché à connaître davantage Léalie de Clairambault, mais nous ne pouvons qu'être peiné et triste face à cet évènement qui secoue toute une famille. Nous aussi avons perdu une soeur Aristotélicienne en ce jour. Si nous pouvons faire quoique ce soit pour vous, n'hésitez pas à nous contacter.

En attendant, veuillez accepter nos plus sincères et Aristotéliciennes condoléances.


Un petit visage, le teint moins rosé que d'habitude. Thibaud quitta le cimetière, tout en chantonnant un cantique, et se rendit jusqu'aux locaux de l'Archevêché pour s'occuper de la rédaction du certificat de décès.


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)