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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Napo76
Courriers et intervenants se succédaient pour venir prêter hommage, quelques nouvelles têtes se distinguant.

La plupart nobles, quelque fois des représentants, preuve que l'hommage qui devait être prêté était chose trop basse et avilissante pour ces prétendus-nobles. S'il n'avait tenu qu'au Héraut, Aristote savait s'il aurait fait le ménage.

Quelques paroles inhabituelles, des sourcils levés mais Napo ne cilla pas et suivait attentivement la suite de la cérémonie. Il ajouta sur une table proche l'hommage de Varden, venant du sud.

Citation:

N'étant pas en Champagne, c'est par missive signée de ma main, que je renouvelle mon serment d'allégeance et d'hommage à mon Duché et à son représentant le Duc Francis de Joachim, à qui j'assure mon soutien autant par la voix que par le bras et le respect de mes devoirs de vassal de sa Majesté Levan III de Normandie, Seigneur de mes terres qu'il a confié à l'actuel Duc de Champagne.

Soyez assurés que conseil, aide et tous mes devoirs seront respectés.

Qu'il fut dit ce Vingt Deuxième Jour du Mois de Août Mil Quatre Cent Cinquante Six,

Pour les terres de La Ferté sur Aube,

Valère d'Arezac dict Varden.


Il y avait vraiment de tout dans cette noblesse... De vieux nobles qui se croyaient au-dessus de tout de par leur ancienneté et qui ne pouvaient que mépriser les nouveaux membres de leur caste, des ex-Ducs trop heureux de saisir un fief de retraite en récompense de leur mandat, trop souvent exécrables, et d'autres, la plupart du temps barons, qui n'étaient ici que par la force de leur mérite et le travail qu'ils avaient fourni. Napo soupira.
Beeky
Beeky avait quitté le couvent où elle avait mené récollection afin de parfaire son deuil. Nonobstant, elle vivait toujours recluse, retirée du monde.

Entourée de ses enfants et de quelques proches, elle s’était installée depuis peu au Domaine d’Attigny dont elle surveillait de près les travaux de réfection du château. Les journées se succédaient à un rythme infernal sans que jamais elle n’ait l’impression d’avoir avancé dans les tâches multiples qu’elle s’était fixées.

Il lui fallait rendre hommage auprès du duc de Champagne, mais elle repoussait sans cesse, ne trouvant ni le temps, ni le courage… de le faire. Affronter le monde et ses turpitudes lui était encore trop douloureux. Un jour peut-être, un jour bientôt, mais en attendant, il lui était plus supportable d’envoyer missive à Champagne.

Elle prit donc la direction de son cabinet de travail et s’assit à son scriban. Elle fouillassa dans quelques tiroirs afin d’y retrouver son scel et la cire incarnat, prit un vélin filigrané aux armes des d’Appérault et jeta les quelques mots qui résumeraient son serment.



Beeky d'Appérault a écrit:
Faict au Domaine d’Attigny
En ce jour béni du 28ème d’août de l’an de grasce 1456
A l’attention de sa grasce Francis de Joachim, duc de Champagne

    Par la présente, nous, Beeky d’Appérault, agissant en qualité de vicomtesse d’Attigny par la grasce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie,

    Déclarons solennellement reconnaître le duc Francis de Joachim comme étant le représentant de notre bon Roy sur les terres de Champagne.

    Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu’il dirige la Champagne avec honneur et dignité, dans le respect de la Foy d’Aristote.

    Faisons serment de servir notre roy en lui prêtant notre épée et lui donnant notre vie s’il le fallait.

    Apposons notre scel afin d’authentifier notre écrit.

    Ainsi soit-il !

Dotch
La Duchesse de Saint Florentin avait fait voyage depuis Orthez pour revenir sur ces terres natales. Depuis quelques temps elle se reposait à Château-Thierry, où elle était venue vérifier la gestion du patrimoine, goûter les derniers vins... Une nouvelle missive du Héraut lui parvient, lui rappelant qu'elle ne s'était point présentée à la cérémonie d'hommage du Duc. Heureusement qu'elle était en Champagne sinon la missive aurait été bien impersonnelle, puisque le nom du Duc n'était nullement mentionné. En début d'après midi, la voiture était prête et la Duchesse prit la direction de Reims.

Elle le connaissait bien ce château malgré quelques changements ici et là, elle savait retrouver la salle des cérémonies. La Viscountess de Stafford pénétra dans l'immense pièce et fit sa plus belle révérence accompagné de son plus beau sourire.


Messire Duc,

Nous Dotch de Cassel, pour les terres de Saint Florentin, et de Château-Thierry, tenons en ce jour à renouveller notre allégeance au duché de Champagne et reconnaissons Francis de Joachim comme mon légitime Seigneur.

Nous promettons d'apporter le soutient nécessaire dont la Champagne pourrait avoir besoin.


Une nouvelle révérence pour saluer le Duc et la Duchesse fit quelques pas en arrière pour s'en retourner à Château-Thierry.
pnj
Alceste était heureux. D'avoir enfin des nouvelles rassurantes de ses maîtres, bien sûr, lui qui commençait à s'ennuyer ferme dans la cave du Château du Griffon, à entasser les bouteilles de liqueur de chardon (et à en descendre quelques unes aussi, bien entendu). Mais aussi parce qu'aller porter deux missives au « héros de Champagne » pendant la cérémonie d'allégeance de la noblesse, c'était une mission qui lui plaisait bien. Au moins allait-il enfin pouvoir observer un défiler de nobles bien habiller, et ainsi vérifier si les doutes qu'il avait sur les goûts vestimentaire de « monsieur rose » se confirmaient.

Bien qu'il n'avait aucune idée de à quoi pouvait bien ressembler un « héros de Champagne », il demanda de l'aide dans l'assistance et se trouva bien vite devant le dénommé Napo.


Bonjour, c'est bien vous le « héros de Champagne »? Mon maître me charge de vous remettre ces deux missives, messire.

Une fois sa mission accomplie, il se dirigea vers le buffet en quête d'appétissants petits-fours à chaparder.


Citation:
Nobles membres du Ban Champenois,

Avant toute chose, je tiens à assurer mesdames Beeky, Darkaprincesse, Gwenhywar et Siva de mes plus sincères félicitations suite à leurs anoblissement respectifs. Elles le méritent.

Mais cela étant dit, il me reste le droit d'être perplexe quant au fonctionnement « particulier » des instances héraldiques en Champagne. Si l'on ajoute la baronnie reçue par le Vicomte de Juniville, cela fait donc quatre patentes acceptées sur quatre proposées. Du jamais vu! Et bien que la clairvoyance de ma chère vassale Beeky d'Appérault ne souffre d'aucun doute, tout ne peut reposer sur cette qualité.

Entre ces récents annoblissements et ceux obtenus par Manouella et Tomazek en Octobre 1454, soit pratiquement depuis deux ans, seules trois baronnies avaient été attribuées. Et encore... Dame Oksana allait recevoir quelques mois plus tard un vicomté suite à son mandat de Régente ; Dame Ylalang était déjà baronne par alliance ; et Dame Mirakira était sur son lit de mort. Si cela n'enlève absolument rien au mérite de ces trois femmes, cela n'a pas vraiment servi à renouveler la noblesse champenoise. Puisque du coup, seuls les vicomtés de retraite attribués aux anciens Ducs ont apportés du sang neuf.

Dans le même temps, la vie a poursuivi son chemin, apportant son lot de destitutions, d'indisponibilités et de disparitions, conduisant à l'absurdité récente de ne plus trouver suffisamment de nobles pour élire le président du Ban. Ceci est d'autant plus ridicule lorsqu'on regarde la liste des « refusés » pendant cette période : Mirakira (déjà) et Crx d'Aurasio (2 fois), Delvine d'Appérault, Sevria de Marbeuil, Napo, Ricoh d'Appérault, Pisan d'Harcourt, Bigbosspower, Siva d'Appérault, Lily Le Marec, Francis de Joachim et Joffrey. Qu'avaient donc ces personnes de moins que les récentes heureuses promues?

Ma crainte est donc que cette « promotion » de baronnes ne soient qu'une mesure d'urgence pour redonner un semblant de vie à la noblesse champenoise. On m'a constamment rit au nez lorsque je prônais une plus grande ouverture de notre noblesse, m'accusant de vouloir « brader » ces distinctions. Aujourd'hui, ceux qui s'accrochaient comme des sangsues à leur statut ont fini de totalement décrédibiliser cette institution.

Je vous annonce donc ma démission, ainsi que celle de mon épouse, du Ban Champenois. Peu m'importe si cela passe pour un caprice ou une coquetterie.

Je souhaite bonne chance à cette assemblée et au nouveau Héraut, qui je l'espère saura faire mieux que son prédécesseur et se montrer plus impliqué dans la réussite de notre noblesse. Je souhaite également beaucoup de courage au nouveau président du Ban, et espère qu'il saura s'inspirer de l'abnégation de son prédécesseur.

Fait à Orléans, le 27 août 1456.

Tomsz d'Harcourt.
Pisan d'Harcourt.




Citation:
Nous, Tomsz et Pisan d'Harcourt, Vicomte et Vicomtesse de Chelles, renouvelons notre serment d'allégeance envers Levan III, notre bon Roy, qui dans sa grâce nous a accordé les terres de Chelles. Nous lui jurons notre fidélité et notre dévouement à défendre sans relâche ses intérêts.

Fait à Orléans, le 27 août 1456.

Tomsz d'Harcourt.
Pisan d'Harcourt.


Napo76
Les lettres de renvoi avaient fait leur effet, et Napo se satisfaisait de voir que certains nobles préféraient encore se déplacer eux-mêmes plutôt que d'envoyer de vagues lettres, quel que soit leur contenu.

Une de celle-ci réussit à tirer Napo de la torpeur sérieuse que lui inspirait l'évènement pour lui faire à la fois lever les yeux au ciel et hocher la tête en signe de dénégation. Entre la partie qui refusait de reconnaître les nouveaux anoblis comme faisant partie de leur caste et ceux qui ne juraient que par le sang neuf, la noblesse champenoise était bien divisée et peu désireuse de chercher à se comprendre.

Napo tendit les deux lettres au Duc qui semblait quelque peu absent. Une autre missive arrivait, l'informant de son élévation au titre de Baron. Il retira donc son tabard, recula de quelques pas pour se donner bonne mesure et déclara :


Moi, Napo, Baron de Choiseul, jure de toujours servir et protéger la Champagne et Sa Très Aristolécienne Majesté Levan III. Par la même, je reconnais Francis de Joachim comme le serviteur de Sa Majesté sur les terres de Champagne et lui promets fidélité, aide et conseil.

Napo retourna peu après s'installer près du Duc, rendossant sa tunique.
Darkaprincesse
La baronne de Tracy, Darkaprincesse écouta le serment du nouveau Baron de Choiseul en la personne de Messire Napo76, Hérault de Champagne.
Elle lui fit discrètement un signe amical, quant il retourna à sa place et se promit d'aller le féliciter, une fois que la cérémonie serait terminée.

_________________
Ylalang
Attention pavé, si vous êtes adepte des posts RP de 2 lignes, passez votre chemin.


A Avize, la veille.

Elle épluchait les dépèches AAP, se remettant peu à peu dans le bain, même si les informations lui paraissaient bien fades...

Alors voyons... Hum Wilus maire de Ste Ménéhould, il doit avoir besoin de refaire sa trésorerie personnelle apparement...

Hum lui je le connais pas, lui non plus...


Quelques velins allèrent alors rejoindre une pile conséquente sur le sol.


Oh deuil de la Reyne... hum... J'espère que ses filles seront mieux éduquées et qu'elles ne coucheront pas avec tout ce qui passe à portée de leurs jupons, parce que ca manquait de classe tout de même...

CAAAAAAAAAATH !

Tu me prépareras la robe blanche de deuil pour la cérémonie d'hommage, je vais me passer de la prune pour cette fois.


Une voix au loin.

Oui Leah...

NON NON ! La robe crème plutôt !

Puis d'une voix plus normale :

De toute façon ces béotiens ne feront aucune différence entre une robe crème et une robe blanche, déjà qu'ils ne savent ce qui différencie un hommage d'une allégeance...

Un silence.

OH et prépare la tenue de Lorenzo aussi ! et fais venir cette artiste que j'avais vu à Reims aussi

Un silence lui répondit, visiblement ces demandes étaient inattendues...

***

Le lendemain à Reims...

Les portes de la salle du trône s'ouvrirent, et un jeune garçon aux boucles blondes, agé de bientôt une dizaine d'années, s'avança, portant un oriflamme entre ses mains. Le pas lent, mesuré, foulant le tapis rouge de cérémonie, il regardait uniquement le trône afin de ne pas se laisser distraire par l'assemblée présente.

Nombre de nobles et de personnes assistant à la cérémonie reconnurent alorsl'emblème de l'oriflamme.




Le sérieux se lisait sur le visage de l'enfant, tant il était concentré sur la tâche qu'il accomplissait. Vétu de blanc, faisant ressortir ainsi sa peau pâle, il s'arrêta devant le trône. La ressemblance avec son italien de père était frappante, meme si les traits du visage, bien que juvéniles, restaient doux. Il arborait cette arrogance si chère à la maison Melani, posant un regard de glace sur le Duc et le Héraut.

L'enfant abaissa alors l'oriflamme, révélant celle qui se tenait derrière lui, qui s'était avancée à pas feutrés derrière son fils, l'héritier.

La chevelure rousse avait disparue, le noir avait ainsi repris son empire sur les boucles exubérantes de la Vicomtesse d'Avize. Toute de blanc vétu pour l'oeil inattentif, elle ne portait aucun bijou, comme stipulé dans l'edit de grand deuil. Le tissu soyeux, coupé en un modèle près du corps, montrait que la noble champenoise ne gardait aucun stigmate de sa précédente grossesse, et que ses appas féminins n'avaient nullement pâti de la mise au monde du second enfant du couple vicomtal.
Néanmoins elle ne pouvait laisser sa gorge diaphane déparée de tout bijou, cela aurait été se sentir rabaissé à une condition inférieure, et elle ne l'acceptait pas.
Ainsi était dessiné le long de son cou et de sa gorge un motif floral tout aussi volubile que celle qui l'arborait, allant jusqu'à se nicher au creux de ses seins ou l'observateur indélicat, si il y en avait (et il y en aurait) verrait une délicate esquisse de rose. Car c'est bien ce qu'était Leah Melani, née O'Dana, une rose exquise et piquante, un parfum suave et envoutant qui n'attendait que l'instant d'inattention pour user de ses épines cinglantes, parfois mortelles.

Elle laissa revenir le silence après les murmures provoqués par sa réapparition inattendue, et par certains non-desirée, l'air altier, comme si rien ne s'était produit quelques mois auparavant. Elle se demanda combien parmi les nobles l'avaient enterrée, avant de balayer cette question et sa réponse potentielle de son esprit, tout cela était si futile désormais.
Sa voix résonna dans l'air quand elle prit la parole.


Qu'il soit dit que la Grande Maison Melani n'est pas éteinte, et qu'en son sein vit toujours l'essence de ce qui fait sa gloire.

Elle montra son annulaire, paume fermée, ou la chevalière sigillaire présentait la vigne et l'anneau, blason du couple, au Héraut. Présenter ainsi le symbole de son identité ferait qu'il ne pourrait remettre en cause l'hommage qu'elle allait faire.

En ce jour, en l'absence de notre époux Atto Melani, Vicomte de Beaurepaire, Nous, Leah Melani, Vicomtesse d'Avize, honneur obtenu grâce la pleine reconnaissance de Sa Majesté Levan III pour notre travail et notre investissement au service de ses terres...

Elle manqua ajouter le « contrairement à certains », mais ce n'était pas le moment de faire jaser.

...reconnaissons le seigneur de Joachim comme représentant de notre suzerain sa Majesté Levan III sur les terres Champenoises, par le vote « démocratique » de la plè... du peuple champenois. Qu'Aristote soit remercié pour sa clairvoyance...

Une pause, un sourire délicatement narquois ourlait les lèvres de la Vicomtesse.

Nous servirons les interets de notre suzerain, en lui prodiguant aide, conseil et fidélité.

Elle posa une main délicate sur l'épaule de son fils, qui n'avait pratiquement pas cillé pendant l'allocution de sa mère. L'enfant dit alors d'une voix claire, les années de leçons n'ayant pas été vaines :

Sic gorgiamus allos subjectos nunc. Que cela soit dit.

L'avertissement donné par l'enfant résonnait étrangement dans la salle du trône. Il fit alors volte face, suivant la Vicomtesse qui repartait vers ses chères terres d'Avize, n'ayant cure d'une quelconque réponse du Héraut ou du Duc.
Napo76
Napo fut des plus surpris de voir arriver la Vicomtesse d'Avize - que nombre de rumeurs donnaient pour disparue, sinon pire - précédée par une oriflamme de la Maison de Beaurepaire tenue par un enfant.

Après quelques paroles, elle montra ostensiblement sa chevalière à son successeur, puis prêta hommage en ajoutant une citation latine bien connue qui ne manqua pas de faire lever un sourcil au langrois. Celle-ci valait tous les avertissements du monde, pour autant qu'on sache à qui elle s'adressait.

Napo n'avait dit mot pendant ce court laps de temps. Après le départ de Leah, il resta un moment pensif, songeant à ce qui avait pu arriver durant cette absence, mais surtout à ce qu'il adviendrait... Il valida intérieurement l'hommage puis, tous les serments ayant été prêtés, clôtura la cérémonie.

[Léger laps de temps donné pour une éventuelle réponse RP... Fini.]
Napo76
Comme tous les deux mois, Napo arriva au château de Reims pour préparer la cérémonie d'hommage. Il hésita pour mettre le nom de Guidonius, il fallait une cérémonie un peu particulière... Il verrait cela à la fin de la cérémonie.

Il gardait sous la main la liste des nobles ayant à prêter serment.


  • Dotch d'Appérault et Lilin de Cassel, Duchesse de Saint Florentin et Baronne de Château-Thierry
  • Matthilde de Beaugency et Albert de l'Epine dit Alsbo.le.Grand (par alliance), Duchesse de Sainte-Marie-du-Lac, Vicomte de Châlons et Baronne de Beaugency
  • Richard Wagner, Duc de Brienne
  • Alessandro de la Francesca, Duc de Guise
  • Francis de Joachim, Duc de Joigny

  • Atto Melani et Ylalang O'Dana (par alliance), Vicomte de Beaurepaire et Vicomtesse d'Avize
  • SanAntonio d'Appérault, Vicomte de Melun et Vicomte de Meaux
  • Oksana, Vicomtesse de Bourmont et Baronne de Romilly
  • Tomsz d'Harcourt et Pisan de Blainville (par alliance), Vicomte de Chelles
  • MasterJ, Vicomte de Juniville, Baron de Perthois
  • Varden, Vicomte de Laferté sur Aube
  • Beeky d'Appérault, Vicomtesse d'Attigny

  • Andreia77 d'Appérault, Baronne de Payns
  • Tristan d'Appérault, Duc de Chambord (Orléanais), Baron de Vannes
  • Aramirdar de Guinaumont, Baron d'Epernay
  • Averos et Siva de Champmarin, Baron de Montmirail, Baronne de Villemaur
  • Darkaprincesse, Baronne de Tracy
  • Gwenhwyvar, Baronne de Boissy-le-châtel
  • Mirakira et Crxman d'Arausio (par alliance), Baronne de Coulommiers
  • Napo, Baron de Choiseul
Maltea
Maltea était dans une salle du château se préparant pour la cérémonie d’hommage. Elle avait appris par le héraut qu’elle avait lieu en ce jour.
Tout en se laissant habiller, elle se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir recevoir comme remarques acerbes de la part de certains.
On lui avait raconté quelques anecdotes de par le passé et elle devait avouer qu’elle en avait rit bien que les ducs en fonctions à ces époques là n’avaient pas du avoir la même envie.
Ceci dit c’était bien souvent des rumeurs, bien entendu, invérifiables. Le peuple aimait beaucoup discuter des nobles et se vantaient de détenir tous les potins sur eux… Elle fut sortie de ses pensées par une brusque secousse et poussa un cri.


Aieu, mais fait attention voyons, ne serre pas aussi fort les liens de cette robe, je tiens encore à pouvoir respirer! Il ne manquerait plus que je fasse un malaise en pleine cérémonie...

Idiote, mais qu’elle idiote cette camériste. D’où venait-elle cette petite dinde ? Elle n’était même pas capable de l'habiller sans vouloir attenter à sa vie.

Nerveusement, elle se dégagea de la proximité de la femme de chambre et appela une autre jeune femme afin de la coiffer.
Elle l’aurait bien fait elle-même mais elle se devait d’être beaucoup plus apprêtée que d’habitude.
Elle représentait la Champagne et se devait de lui faire honneur.


Une fois vêtue et ses longs cheveux blond nattés et relevé en couronne sur le haut de sa tête, elle se regarda et trouva qu’elle était prête afin de recevoir les hommages des grands de Champagne pour le roy.
Elle se pinca les joues et se mordit les lèvres afin de les colorer un peu. Elle était un peu trop pâle à son gout ces derniers temps... Il était temps d'y aller, mieuxvalait ne point les faire attendre bien qu’elle se doutait que peu ferait le déplacement. Le coté positif étant que les frais de bouche du conseil seraient moins onéreux demain, elle ferait mander aux cuistots d’accommoder les pigeons, elle était certaine que le conseil en serait heureux.

Elle quitta la pièce et arpenta les couloirs du château jusqu’à la grande salle ou devait se tenir la cérémonie. Elle y pénétra et vit que le héraut s’y trouvait déjà. Elle le salua et s’assit tranquillement, attendant que les premiers grands de Champagne s’y présentent à leur tour.
Gwenhwyvar
Gwen attendait ce moment avec impatience. Non seulement parce qu'elle était à Reims, mais en plus parce que qu'elle considérait sa grâce Maltea comme une amie. Elle se présenta dans la grande salle, salua le Baron Napo, et avança jusque devant sa grace Maltea. Elle mit un genou à terre, et déclama :

Ecoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus, baronne de Boissy-le-châtel, dame de Creil et dame de Mathusalem, reconnais sa grâce Maltea comme légitime représentante de notre bon Roy Lévan le troisième, duc de Champagne. Je vous jure ainsi fidélité, assistance et conseil, et je mets mon épée et ma plume à votre service, jusqu'à la mort si elle le faut. J'ai dit !


Gwen posa son front sur le sol, juste devant les pieds de Maltea, puis redressa la tête en affichant son plus beau sourire.

Et toutes mes félicitations, duchesse !

Elle se releva, fit une jolie révérence, salua à nouveau le baron Napo et alla s'asseoir sur le côté, attendant que les autres nobles fassent leur allégeance...
_________________

Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Maltea
Maltea vit entre Gwen et lui sourit. Elle appréciait la Baronne Boissy-le-châtel qui était une amie. La voir à la cérémonie la première lui faisait chaud au cœur. Au moins elle savait que certaines personnes n’étaient pas contre sa nomination à la charge de duc de Champagne.

Celle-ci mit genoux à terre afin de rendre son hommage. Elle l’écouta attentivement. Lorsque Gwen eut fini elle prit la parole.


Baronne, c’est avec un plaisir évident que je vous vois en ce jour afin de rendre votre hommage à notre bon roy et j’ai foi en votre fidélité et loyauté envers lui ainsi qu’envers notre beau duché.

Je vous remercie aussi pour vos félicitations Baronne et sais pouvoir compter sur vous en toutes circonstances.


Elle lui sourit une dernière fois avant que Gwen prenne place un peu en retrait, attendant comme elle, les autres nobles du duché.
_________________
pnj
Francis reçut un courrier le prévenant qu'il devait se présenter à l'hommage. Ce qu'il fit avec plaisir. Il se présenta dans la salle. Il vit la baronne Gwenhwyvar entrain de faire l'hommage, il attendit qu'elle eut fini pour faire le sien.

Il se présenta devant la duchesse et mit un genou à terre. Il parla d'une voix claire et intelligible.    


Nous, Francis de Joachim, Duc de Joigny, Seigneur de Maizières reconnaissons sa grâce Maltea comme représentant du Roy en Champagne et nous lui jurons l'obsequium, l'auxilium et le consilium.

Notre épée sera toujours au service de la Champagne et de notre souverain et nous l'assurons de notre fidélité jusqu'à notre dernier souffle.


Francis restait dans sa posture avant de se relever comme le protocole l'exige    
pnj
Le Baron de Coulommiers s'était déplacé avec sa fille Aniella pour cette cérémonie. Il reprennait goût à vivre en se rendant à nouveau disponible pour les Loups de Champagne, sa seconde famille. Aujourd'hui, il devait rendre hommage à la nouvelle Duchesse Maltea. C'était une personne qui ne connaissait point, et n'avait croisé ce nom que par peu d'occasions par le passé.

Il s'avança une fois que le Duc de Joigny eut fini son hommage et s'approcha à son tour, laissant un court instant le reste du reflet de Mirakira qui brillait en leur fille. Il s'agenouilla et prit parole


Nous, Crx D'Arausio, Baron de Coulommiers et Chevalier de Mathusalem, assure par ma présence ma loyauté et mon amour pour mon Duché, la Champagne. Je jure de toujours la servir et de l'aider du mieux que je puisse.

Crx attendit un court instant que la Duchesse prenne compte de son hommage puis se retira pour laisser place aux autres nobiliaires champenois
Maltea
Maltea salua Francis. Il était devenu Duc de Joigny maintenant et venait rendre lui aussi son hommage.

Elle le regarda mettre un genou à terre et l’écouta tout en acquiesçant de la tête. Lorsqu’il eut fini il attendit patiemment qu’elle le libère. Elle se demanda un instant si elle ne laisserait pas trainer les choses. Ce n’est pas tous les jours qu’on à un duc dans cette position face à soi. Elle réprima un petit rire et prit la parole.


Duc de Joigny, j’accepte l’hommage que vous rendez au roy au travers ma personne et je connais votre dévouement envers la Champagne.

Il se releva et s’écarta lui aussi afin de laisser la place au baron de Coulommiers. Elle ne le connaissait pas si ce n’est de nom mais avait connu son épouse. La champagne perdait un à un ses personnalités connues et reconnues pour laisser place à…. À quoi d’ailleurs ? Elle se le demandait elle-même. Peu s’intéressait maintenant de près à leur duché et ne prétendait point s’y investir. Elle se demanda même ce qu’il pourrait se passer le jour ou plus aucune personne de valeur ne serait présente. Elle hocha la tête et reporta son attention sur le baron qui suivant le protocole rendit lui aussi son hommage.

Baron, votre présence en ce lieu prouve votre attachement au roy ainsi qu’à la Champagne. Votre hommage, je l’accepte au nom du roy et confirme par la votre loyauté et dévouement pour ce duché ainsi que pour la couronne.

Elle lui sourit et le regarda se retirer.
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