Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 50, 51, 52   >   >>

[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Darkaprincesse


Après une nuit des plus courte , La baronne Darkaprincesse de Tracy rentra en son domaine.
Elle se revêtit ses plus atours , une robe en broché noir cousue de fils d'or aux couleur de son blason.
Elle noua autour de son cou sa médaille de Dame de Mathusalem.

Sa garde personnelle l'escorta pour se rendre à la cérémonie d'allégeance au Château de Reims.

Elle arriva dans la grande salle salua courtoisement le Hérault de Champagne, Messire Napo, Baron de Choiseul, la Baronne de Boissy-le-châtel, Dame Gwenhwyvar, le Baron de Coulommiers, Messire Crxman d’Arausio, le Duc de Joigny, Messire Francis_de_Joachim.

Le Baron de Coulommiers venait de prêter son allégeance.

Elle s'avança souriante devant la Duchesse Maltea , posa un genou à terre et lui rendit son hommage.



A sa Grasce, Duchesse Maltea , représentant de Sa Majesté Levan III de Normandie en Champagne.

Moi, Darkaprincese, Baronne de Tracy, Dame de Mathusalem, je vous jure devant Aristote, ma fidélité, ma loyauté, de toujours servir la Champagne et agir dans ses intérêts. Je met mon épée à votre service et vous donnerait ma mort s’il faut vous protéger.

Que Le Très Haut veille sur vous, vostre Grasce et toutes mes sincères félicitations.


Elle attendit que la Duchesse l’autorise à se relever, lui esquissant un sourire amical.

_________________
Siva
Siva avait maugrée en lisant le courrier du Heraut.Le temps passait a vive allure,et elle n'avait pas le temps d'en prendre conscience.
Etant en Champagne,a Montmirail,qui plus est,elle ne pouvait cette fois deroger a une visite par une missive.Les quelques lieues qui la separait de la capitale champenoise etait connu.Elle en profiterait pour regler quelques affaires,et prendre acte des debtas du Conseil pour son prochain rapport au Secretariat d'Etat.

Elle etait arrivée a Reims dans la matinée,sans s'allourdir d'un carosse,ni meme des gens qui l'aurait ralenti.Ayant laissé sa monture aux bon soin des ecuries du Castel,elle se changea rapidement pour passer une toilette plus "officielle",a l'image des fiefs qu'elle representait ce jour.Elle n'avait pas opté ,cependant ,pour une tenue feminine,les robes elles les execrait toujours autant,elle les reservait pour les mondanités.
C'est donc vetue de braies,surmontées d'une longue tunique fendue d'azur appuyant les couleurs du Duché qu'elle portait qu'elle arriva pres de la porte.
Repoussant la longue tresse brune derriere ses epaules,redressant sa couronne baronniale qui couvrait sa tete,et remettant en place la cape sur lesquelles tronaient ses armes,elle avisa son aspect,et verifia que ses medailles de Mathusalem et de SE etaient bien placées.
Satisfaite,elle entra dans la piece,saluant d'un signe de tete les nobles presents.La Baronne de Tracy terminait son hommage,et se reculant apres confirmation de ce dernier par Maltea,Siva s'avanca,non sans eprouver une etrange sensation a venir executer ce rituel devant elle.

Posant la main gauche sur la garde de son épée,pour ne pas la faire cogner le dallage,elle mit un genoux a terre,lentement,genée par le cuir de ses hautes bottes,se repetant interieurement qu'elle le faisait pour son Roy.Elle prit alors la parole,d'une voix claire et audible,les yeux baissés devant la couronne ducale.


Que tous entendent,que ce jour,moi,Jezabel d'Appérault,née de Champmarin,Baronne de Villemor,par la Grâce de Sa Majesté,Baronne de Montmirail,de par l'alliance qui ceint mon doigt,Dame de Chailly,Dame de l'Ordre de Mathusalem,Secretaire d'Etat de sa Majesté en ces terres,reiterons a l'instant,notre hommage au Bon Roy de France, Levan III de Normandie,et assurons la Champagne des devoirs qui nous y lie,faisant notre voix,et notre épée sienne,selon la Volonté du Tres Haut.

Voila c'etait fait! C'etait pas si traumatisant au final,suffisait de garder la tete baissée et puis c'est tout.Un fin sourire satisfait se posa sur ses levres,alors qu'elle se relevait apres que la Regente le lui ai permis,remerciant la "Dame" de ses propos,et laissant la place au suivant.
_________________
Napo76
Napo se satisfaisait de voir quantité de nobles se déplacer d'eux-mêmes. Il n'avait même pas eu à rappeler que les missives étaient bien dues à des circonstances exceptionnelles, comme celle qu'il venait de recevoir. Deux copies avaient été envoyées, l'une pour Maltea, l'autre pour le Héraut.

Il posa le premier exemplaire sur le guéridon à proximité et tendit le deuxième à la Duchesse.

Citation:
Par la grâce de Dieu,

Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Duchesse de Newcastle under Lyme par la grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Comtesse d'Armentières par la grâce de notre époux Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Vicomtesse de Stafford, Baronne de Château-Thierry,

En ce jour, tenons pour les terres de Saint Florentin, et de Château-Thierry à renouveler notre serment d'allégeance. Nous promettons d’être fidèle à partir de cet instant au Duché de Champagne et de le garder contre tout, notre hommage, de bonne foi et sans tromperie. Nous faisons don de notre personne et remettons en ses mains armes, pouvoir et terres.

Puisse Arisote protéger les terres Champenoises, ainsi que sa régente.

Donné à Reims, le huitième jour du moi d'octobre de l’an de grâce mil quatre cent cinquante six.



/SPAN>
Alessandro
Alessandro a écrit:
Moi, Jerome Raffaello Alessandro de la Francesca de la Fère, Duc de Guise, prête allégéance à la Duchesse de Champagne Maltea et à travers elle, au Roy Levan III ainsi qu'à la Champagne toute entière que je jure de servir avec loyauté et fidélité.

Qu'Aristote veille sur la Champagne et le Royaume.



Duchesse, Régente, les termes utilisés ne sont guère cohérents au sein de l'administration champenoise
Guidonius
Guidonius avait quitté le calme de son monastère pour revenir à Reims. En pénétrant dans le chateau, les salles, les décors, tout lui paraissait familier et pourtant si lointain. En entrant dans la salle d'allégeance, il reconnu bien quelques personnes mais il alla se mettre dans un coin, se contentant d'un simle signe de tête, pour attendre le Baron de Choiseul. On lui avait écrit qu'il y aurrait une cérémonie un peu spéciale, et il n'avait strictement aucune idée de ce que cela pouvait être , n'en ayant jamais vu pendant ses huits mois passés au conseil.
Maltea
Vint le tour de la Baronne de Tracy. Maltea lui rendit son sourire. Comme à son habitude, Darkaprincesse avait mis un soin particulier à sa toilette, cette femme avait du gout s’était indéniable.
Elle l’écouta rendre son hommage et à la fin de celui-ci lui manda de se relever en lui souriant tout aussi amicalement. Elle savait qu’elle pouvait compter sur la loyauté à toute épreuve de son prévôt.


Je vous remercie Baronne et accepte au nom du roy votre hommage, je sais pouvoir compter sur votre présence et vos conseils avisés pour le bien de la Champagne. Vous pouvez vous relever.

Elle lui fit un signe de la tête et attendit la prochaine personne.

Celle-ci ne se fit pas attendre, surement pressée d’en finir avec cette cérémonie.

La secrétaire d’état vint se position face à elle, genou à terre. Elle surprit son regard qui en disait long sur ses pensées. Maltea ne dit rien mais son propre regard devint dur et aucun sourire ne vint s’afficher sur ses lèvres qu’elle gardait pincées. On pouvait voir clairement qu’elle avait des difficultés à s’agenouiller devant une personne qu’elle considérait comme une moins que rien. Mais qui était-elle pour la juger ? Une bastarde qui avait elle-même enfanté un enfant hors mariage et qui se permettait de juger des femmes qui avait par amour fait la même chose. Comme la vie pouvait être étrange par moment. Certaines faisaient tous pour se différencier et d’autre tout pour se fondre dans la masse et recevoir la reconnaissance de ses pairs. A quoi bon ? Elle avait beau faire, son histoire n’était pas oubliée, elle avait juste assez d’hypocrite autour d’elle pour la traiter avec déférence mais certaine blessure ne s’efface jamais… Maltea ne la jugeait pas sauf peut-être en ce moment…
Elle hocha la tête et écouta ce qu’elle avait à dire, affichant sur son visage, une froideur presque palpable que l’intéressée ne pouvait voir vu qu’elle tenait ostensiblement la tête baissée afin de ne pas avoir à croiser son regard. Une fois son « hommage » rendu, Maltea prit la parole.


Moi, Maltea, représentante du roy *d’une voix moins forte* « ne vous en déplaise »accepte votre hommage en son nom.

Cette cérémonie avait du bon, elle pouvait, rien qu’à une simple phrase, savoir sur qui elle pouvait compter en cas de soucis, et cette femme n’en faisait pas partie. Oui elle était fidèle à la couronne et à son roy mais ne demanderait surement pas mieux que de la voir, elle, Maltea, avoir un quelconque souci. Elle la regarda fixement la laissant genou à terre encore quelques instants, sachant que cela devait lui retourner les tripes.

Au bout d’un moment elle lui fit un signe de la tête afin qu’elle se relève ne répondant même pas à ses remerciements passant déjà à autre chose en prenant la missive que lui tendait le héraut. Elle en prit connaissance et acquiesça de la tête.


Veuillez faire savoir par missive à la duchesse de saint-florentin que son hommage est bien entendu accepté. Je peux évidemment comprendre que le voyage long et pénible pour arriver jusque nous l’en ait empêché mais je ne doute de sa loyauté envers le roy.

Elle se retourna sur la personne suivante et accepta son hommage. Elle pouvait maintenant mettre un visage sur un nom qu’elle avait quelque fois entendu.
Elle se retourna afin de voir la personne suivante et vit Guidonius pénétrer dans la salle et attendre dans un coin. Elle avait appris par le plus grand des hasards qu’une cérémonie spéciale devait avoir lieu pour lui. Etonnant d’ailleurs que le héraut ne l’ait pas prévenue avant le début de la cérémonie. Trop de travail ou de nervosité surement…

_________________
Beeky
Beeky se debattoit avec le choix du tissu qu’elle devoit faire venir de Venise, par basteau. Elle aimoit le blanc cassé qu’elle portoit depuis son deuil, mais à la cour, le noir faisoit son apparition chez les grands. La teinte des etoffes en noir profond estoit fort cousteuse et grandement ardue à obtenir aussi, il falloit prendre son temps pour juger de la chose.

Alors qu’elle estoit dans le grand salon, entourée de moult echantillons et s’en faisant expliquer les qualités et inconvenients par son tailleur d’habit, un messager vint lui rendre compte d’un incident en salle des hommages du castel de Reims.

Deux fois rien, une broutille en quelque sorte mais neanmoins, cela fit tiquer la vicomtesse. Sa lettre d’hommage estoit preparée, cachetée de cire incarnat preste à estre portée. En effect, la Veuve n’avoit guere l’intention de s’y rendre, preferant de beaucoup estudier la liturgie des saincts et les fondements des sainctes ecritures au faste obsequieux de la cour. Toutesfois, il se disoit que le nouveau duc portoit grand interest à ceste ceremonie…

Le doigt posé sur ses levres et les tapotant avec nervosité, Beeky estoit en proie à une subite hesitation. Puis un sourire eclatant s’accrocha à ses levres ourlée de malice. La vicomtesse se leva d’un bond et mandat qu’on lui fit atteler son carrosse, celuy-là mesme portant les armoiries de la branche aisnée des d’Apperault. Elle revestit sa cape bordée d’hermine et se fit porter son espée d’apparat. La garde en estoit ornée de pierreries precieuses, dont le fameux diamant de la taille d’un œuf de pigeon qui avoit faillit tuer roide son espoux lorsqu’elle luy en avoit avoué le vil prix…

Arrivée en la grand’salle, elle reconnut par ça et là des visages familiers. L’un d’eulx luy fit grand’ effect tant poinct à le trouver icelieu elle se doutoit. Peu importoit, elle alla d’un pas decidé jusqu’au pied du trone ducal et se fendit de la grande reverence*. Puis retirant lentement son espée de sa ceinture, elle en saisit la fine lame gravée à l’acide, la prit à deux mains elevant la garde cruciforme à hauteur de ses yeulx et declama d’une voix claire son serment dont tous mots estoient pesés.


    Vostre Grasce, permettez qu’en ce lieu je vienne rendre hommage à nostre bien-aimé souverain. Recevez ces mots comme estant le serment d’une femme d’honneur qui toujours a rempli son devoir envers son Roy et la Champagne.

    Or doncques, qu’il soict su, connu et entendu de tous que Nous, Beeky d’Apperault, par la grasce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie faicte vicomtesse d’Attigny, declarons sous serment reconnaistre solennellement le duc Maltea comme estant le digne representant de notre bon Roy sur les terres de Champagne.

    Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu’il dirigera la Champagne avec honneur et fidelité envers la Couronne et dans l’infini respect de la Foy d’Aristote.

    Faisons serment de servir nostre Roy en lui prestant nostre espée et lui donnant nostre vie s’il le falloit.

Ces mots à peine envolés, elle baisa la garde de son espée et replaça son arme au long de sa jambe.

* On distingue la grande révérence au cours de laquelle la jeune fille ou la dame va lever ses mains et ses bras pour esquisser un geste ample en forme de cœur avant de relever les pans de sa robe lorsque, accentuant le fléchissement des genoux, le pied droit toujours placé derrière le pied gauche, elle va jusqu'à s'accroupir.
_________________
Maltea
Maltea attendait patiemment qu’une personne vint rendre son hommage. Elle releva la tête et vit entrer Beeky. Celle-ci vint se poster face à elle et esquisser une grande révérence. Maltea la regarda un sourire amusé affiché sur les lèvres avant de pâlir plus que de raison et faire un mouvement vers l’arrière lorsque la vicomtesse d’Attigny sortit son épée.
Celle-ci commença son hommage et Maltea se maudit intérieurement d’avoir pensé que celle-ci voulait attenter à sa vie. Elle espéra secrètement que son mouvement n’avait pas été perçu par la noble assemblée.
Elle se rendit compte qu’elle avait plus que jamais besoin de sommeil pour avoir cru une chose pareille.
Elle se reprit assez rapidement essayant de faire cesser les battements éfreinés de son cœur.

Lorsque Beeky eut terminé elle prit la parole, espérant que sa voix ne la trahirait pas. Elle fut plus que soulagée en entendant une voix ferme et claire retentir dans la salle.


Vicomtesse, par la volonté du roy j’accepte en son nom votre hommage, je vous sais femme d’honneur et prête à agir au mieux pour notre roy ainsi que pour notre duché.

Elle lui sourit avec sincérité et la fit disposer afin que la cérémonie puisse suivre son cours.
_________________
Alsbo.le.grand
Une lettre du héraut de Champagne avait une nouvelle fois sorti le Marquis de sa tranquille réserve.
Foutus rituels.
Comme il avait un marchand de vin à visiter à Reims, il se dit qu’il passerait bien au château faire son ennuyeuse prestation.

Attelage fut monté, et prestement le voici parti de Châlons vers Reims.
Et Aristote en soit loué, ce n’est pas bien loin.

L’Epine avait jugé utile d’être bien vêtu, les modes ne le touchaient plus guère mais, il fallait tenir son rang. Il avait bien pris soin de ne pas importuner sa famille avec ses assommantes procédures et avait laissé les siens derrière lui.

Pour en finir vite, il se fit mener au château d’entrée.
L’Equipage entra dans la cour. Les serviteurs observèrent un peu dubitatifs ces couleurs qu’on ne voyait plus à Reims. Des germaniques sans doute se dirent-ils.

On fit descendre le Pair.
Le laquais se perdit en conjecture et lâcha un « messire » peu assuré.

Conduit à travers le château, il arriva à la grand’ salle. Là l’aboyeur n’hésita point, et annonça l’Epine par tous ses titres.
La salle adressa un regard perplexe vers le nouveau venu.

Aussitôt murmures et chuchotis.
« On m’avait dit qu’il était mort »
« Si fait, écrasé par un fût de trois mètres de diamètre, il était si plat qu’on aurait pu le glisser dans son cercueil sans l’ouvrir »
« Mais non, il est mort étranglé par une de ses maîtresses jalouses, avec une chaussette qu’on m’a dit. »
« Vous êtes sûrs qu’il n’est pas mort écrasé ? »
« Faut croire que non.»

L’Epine avait l’habitude.
Il s’avança et là fut pris d’une grande lassitude, un désarroi même.
Revoilà qu’une bonne femme avait posé son séant sur le trône de Champagne. Il avait toujours dit que les pires calamités ayant meurtri la Champagne s’étaient abattues lors du règne de femmes. Misère.
Il se reprit. Comme pour le Roi, penser à la couronne et non à ce qui la tient.

Il s’approcha de trône.
Elle était jeune et innocente, presque jolie. Inoffensive aurait-on dit. On était dans de sales draps.
Faisons vite, et taillons-nous, se dit-il.

Il s’inclina.
- Noble Dame.
- Je viens vers vous afin de vous présenter mes hommages, Hommage et serment que je prononce comme seigneur de Champagne, pour les terres de l’Epine, Châlons, Sainte-Marie, Beaugency, Villorceau et attenances. Pour moi-même et ma famille. Vous assurant notre profonde fidélité à notre Duché et à celui qui le conduit, ainsi qu’à notre Roi, Suzerain de Champagne, mon Seigneur. Ce en tout propos et occasion, où nécessité et devoir se feraient jour.



Voila, c’était reglé.
Une courbette, et l’affaire était dans le sac.

Il lui fallait à boire, et vite.
Il prit congé.
Maltea
Maltea avait repris son assurance après l’hommage de Beeky. Elle vit entrer dans la salle un homme qu’elle n’avait jamais vu. Celui-ci était bien mis et devait être de haut rang. Elle le regarda discrètement de la tête aux pieds. Ainsi donc c’était donc lui Albert de l’Epine, pair de France.

Elle essaya de cacher son amusement en entendant les rumeurs saugrenues et les murmures s’élevant dans la salle. Elle se dit que décidément les ragots allaient bon train lorsqu’une personne ne se montrait plus à la coure.

Plus il avançait vers elle, plus elle pouvait voir la lassitude dessinée sur son visage et elle soupira. Etait-ce ce qui lui arriverait un jour ? Elle qui avait toujours mordu la vie à belle dent.

Il la regarda un court instant avant de s’incliner et de rendre son hommage. Une fois celui-ci finit, elle prit la parole un air avenant sur son visage.


Marquis, vous me voyez ravie de vous rencontrer en personne pour cet hommage que j’accepte au nom du roy. Aucun doute ne plane sur votre fidélité, ainsi que celle de votre famille, à la couronne ainsi qu’à notre duché.

Voyant que le marquis avait l’air de s’impatienter, elle le libéra rapidement et celui-ci repartit comme il était venu, après une courbette rapide, provoquant moult rumeur sur son passage.

Maltea sourit et attendit le prochain hommage. Elle commençait à avoir faim et se demanda si par hasard un buffet avait été préparé. Connaissant l’organisation de la coure, elle se doutait bien qu’elle devrait attendre de rentrer pour pouvoir avaler un petit quelque chose. Elle espérait juste que son estomac ne se réveillerait pas au beau milieu d’un hommage ou elle se verrait mal expliquer les borgborismes venant de son ventre.
_________________
Darkaprincesse


La Baronne de Tracy écoutait en observant d’un œil discret. Quelle ne fut pas a surprise de voir le Marquis de l’Épine dict Alsbo.le.grand. Il avait fier allure mis elle lui trouva un teint un peu rougeau. Elle se demanda s’il ne s’adonnait pas plus que raison à la boisson.

Les rumeurs avaient eu bon train de son absence. Il était bel et bien là. Elle entendait les mauvaises langues cancanées et ragotées.
Il vit au fond de la salle Le Vicomte Guidonius, bien seul et pensif.

La cérémonie n’en finissait pas et elle caressait l’espoir qu’un buffet serait dressé pour faire ripaille et s’étancher.

_________________
pnj
Le Vicomte de Chelles avait profité d'une visite à Reims destinée à défendre vainement son projet devant le Conseil de Champagne, pour enchaîner directement avec la rituelle cérémonie d'allégeance. Pour diverses raisons, cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas présenté de lui-même à ce genre de cérémonie. Même s'il se rappelait parfaitement que la dernière fois il était accompagné de son épouse, il n'arrivait pas à se remémorer quand, ni devant quel Duc il avait prêté serment. Pisan était restée au Griffon se reposer,c e qui arrangeait bien tout le monde. Elle n'aurait pas à subir cette cérémonie austère et fatigante, et lui, il aurait quartier libre pour s'attaquer au buffet sans risquer la moindre réprimande. Son passage au conseil avait été pénible, comme souvent, et un banquet Ducal avait l'immense pouvoir de lui faire oublier n'importe quelle désillusion.

Il attendit sagement son tour, en lorgnant sur le buffet. Puis lorsque le moment fatidique arriva, il s'agenouilla et fixa le Duc droit dans les yeux. Sa vision était surréaliste, mais il lui fallait bien l'admettre, il s'agissait effectivement de l'insaisissable Maltea devant lui. Si Sevria voyait ça, elle s'en retournerait dans sa tombe, pensa-t-il. Peut être était-ce mieux qu'elle ne l'ait jamais vu, en fait. S'il admit intérieurement que pour le commun des mortels, la présence de Maltea sur ce trône n'était probablement pas plus extravagante que la sienne à cette même place quelques temps auparavant, il lui restait au fond un arrière-goût d'incompréhension.

Comme une tentative désespérée de comprendre ce qu'il se passait, son regard s'intensifia pour la transpercer littéralement. Il cherchait désespérément où la Maltea rose, Compiégnoise, nonchalante et apolitique avait bien pu se cacher. Insaisissable, en tout cas, elle l'était restée...

Perdu dans son introspection, le Vicomte ne se rendit pas compte que le silence qu'il imposait à l'assemblée devenait un tantinet pesant. Peu importe à quoi les invités pensaient à ce moment là, ils avaient sans doute chacun une bonne raison d'attendre impatiemment que Tomsz y mette fin, ne serait-ce que pour pouvoir continuer plus discrètement leur conversation avec leur voisin.

Le Vicomte abdiqua, et desserra son emprise visuelle quelque peu, son regard se faisant plus vague. Il prit enfin la parole :


Dame Maltea... Duc de Champagne, veuillez prendre note du serment d'allégeance que moi-même, Tomsz d'Harcourt, Vicomte de Chelles, et ma femme Pisan d'Harcourt, Vicomtesse de Chelles, renouvelons envers notre bon Roy Levan III. Nous le remercions chaque jour de nous avoir accordé les terres de Chelles, et lui jurons notre fidélité et notre dévouement à défendre sans relâche ses intérêts.

Il se releva calmement et sans attendre la moindre réponse, retourna vers le buffet pour réserver sa place au premier rang, qu'il estimait avoir bien mérité.
Maltea
Une, deux, trois… Maltea comptait les colonnes supportant la voute de la salle d’hommage en attendant que le suivant se présente au lieu de rêvasser. Elle se demandait ce que le vicomte rose pouvait fixer de la sorte, la bave aux commissures des lèvres.
Enfin il se décida à se mouvoir et vint se placer face à elle, s’agenouilla et planta son regard dans le sien. Elle le soutint mais se demanda pourquoi il la regardait tel un chien lorgnant sur un gigot. Il l’avait déjà vue pourtant et ce plus d’une fois vu qu’avant de devenir vicomte, ils vivaient tous deux dans la même ville.

Elle se sentit tout de fois mal à l’aise d’être scrutée ainsi, il avait l’air d’être affamé, Chelles ne devait pas se porter si bien financièrement pour que son maitre ait le regard d’un fou crevant de faim… elle soupira de soulagement lorsque son regard se fit moins pénétrant.

Il commença son hommage, mettant ainsi fin à un silence pesant. Elle l’écouta en hochant la tête. Elle allait prendre la parole quand le vicomte se leva sans un mot et partit dans le fond de la pièce recommençant à regarder fixement un point que personne ne voyait.

Elle haussa les épaules en se disant que décidément il serait toujours un peu toqué et farfelu mais ne put s’empêcher de regarder son petit manège se demandant vraiment s’il n’avait point bu une quelconque potion de folie sans le savoir.


Faites entrez la personne suivante je vous prie, qu’on en finisse. Du moins s’il y a quelqu’un…
_________________
Masterj
Le vicomte profitait de sa retraite et de son retrait des affaires politiques avec la même joie qu'atteint l'oiseau migrateur qui arrive enfin à bon port. Malgré tout, ses gens continuaient de gérer ses domaines, et son intendant fit préparer un pli, que le vicomte signa sans même lire, afin d'observer le devoir qui était le sien..
C'est donc un valet, celui qui avait une grosse pustule sur le nez, qui apporta le pli, toujours aussi similaire aurait-on pu observer si on s'amusait à ce genre d'observations...



Citation:

Moi, MasterJ, Vicomte de Juniville, Baron de Perthois Seigneur de Gélannes, jure fidélité, aide et conseil à la Champagne, et à Levan III, notre bon roy, qui dans sa grâce m'a accordé les terres de Juniville et de Perthois, pour lesquelles je lui rend hommage.

Je met ma vie au service de la Champagne, et lutterait contre tous ceux qui lui porteront préjudice, quels qu'ils soient.

Fait à Reims, en ce treizième jour du mois d'octobre 1456.

MasterJ
Vicomte de Juniville
Baron de Perthois
Seigneur de Gélannes



Ricw
Richard soupirait... Il râlait tout d'abord parce que la cérémonie d'allégeance avait commencé pendant qu'il était retenu au loin par des questions totalement futiles et inutiles, et qu'il en avait ainsi loupé plus de la moitié. Il râlait aussi parce que plutôt que de faire la révérence devant la duchesse, il pourrait aller passer les verdicts qui manquaient encore, et répondre à cet idiot qui se croyait tout permis... Il râlait encore plus parce que cet idiot de Hu avait réussi à se perdre dans Reims, et qu'il avait du engager la première servante qu'il avait pu voir pour l'aider à s'habiller. Elle était loin d'être désagréable au regard, mais elle était tout sauf douée pour l'habillage.

Bien sur, il savait parfaitement que rien de tout ceci n’avait à voir avec son humeur réelle... La peur ne faisait décemment plus partie de son vocabulaire depuis longtemps, mais une certaine... anxiété lui serrait par instants l'estomac. Pourtant, ce n'était guère qu'un hommage... Loin d'être son premier, qui plus est... Mais la personne à qui il le faisait différemment de beaucoup de son prédécesseur... C'était une femme, déjà... et une femme loin, très loin d'être commune... Il avait pu entendre tout et son contraire sur elle...

Il secoua la tête, et se mira dans un miroir. Oui, de toute évidence, les teintes de bleu se mariaient remarquablement bien. Il avait longuement hésité à venir drapé dans une autre couleur, mais après tout, n'était-ce pas ce que tout le monde attendait... Il ne put empêcher un sourire de naitre. Oh, ils les surprendraient, oui... mais pas sur sa tenue...

Le trajet jusqu'à la grande salle fut rapide, son bureau de Juge, et la chambre qu'il y occupait n'en étant guère éloignée. Quelques volées de marche, et il vit passer son oncle, toujours aussi hiératique. Il le laissa avancer sans un mot. Brizeaux lui restait toujours en travers de la gorge, et ce n'était de toute façon pas les liens familiaux qui les étouffaient...

Il secoua la tête, et pénétra à son tour dans la pièce. Il vit Chelles finir son hommage, et soupira. Pauvre Duchesse... Il s'avança quand elle eut finit de parler, ses yeux croisant les siens, espérant y voir au moins un sourire. Il s'avança légèrement plus loin que ses prédécesseurs, arrivant devant ses pieds. Puis il plia le genou jusqu'à ce qu'il touche terre, conscient du tintement que fit son épée sur le sol de marbre. Il inspira, contempla son beau visage, et débuta :


Voici venu ici, le Duc Richard Wagner
Orné d'une couronne, celle de feu mon père
Un Duc assurément, des terres de Brienne
De par grâce de Dieu, de par accord royal
Reims est l'écrin qui voit, son duc toujours loyal
A dire encore une fois, sa foi fidèle et pleine
Immense est ma fierté, d'être vassal du roy
Semblable à celle que j'ai, d'être au conseil la Loi

Trahir serait mourir, hommage je présente
Une fois à nouveau, à dame la régente

Mais l'aide et le conseil, sont autant de devoirs
Exécutés pour vous, s'ils sont en mon pouvoir
Pour vous et pour mon roy, dans la publicité
Ou même selon vos choix, dans un cadre privé
Uniquement vers vous, se tourne ma loyauté
Servant à travers vous, j'y trouve ma fierté
Et le service au prince, mon réel suzerain
Renouvelé encore, en demandant ta main.


Un battement de coeur, puis deux. C'était fait. Le reste ne dépendait plus de lui, même si un coin de son esprit était persuadé que le Héraut était en train d'avaler sa langue. Au moins, cela aurait servi à cela...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 50, 51, 52   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)