Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 50, 51, 52   >   >>

[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Maltea
Maltea commençait à fatiguer.
Un homme entra, Maltea se demanda si c’était le vicomte de Juniville, il y avait un air de ressemblance dans la face rubiconde, peut-être un excès de boisson, allez donc savoir. En fait non ce n’était qu’un simple valet apportant un pli dont le cachet appartenait bien au vicomte de Juniville. Elle ne s’était pas si trompée que ça. Elle le saisit et le lit rapidement avant de dire, d’un air dégouté, au valet, ne sachant détacher son regard de la pustule qui décorait son nez, que l’hommage était accepté. Celui-ci prit congé et elle tendit la missive au héraut qui avait l’air de bailler aux corneilles. Elle le comprenait ceci dit. Il fallait avoir bien du courage pour rester debout durant toute une cérémonie qui tirait en longueur.

Elle releva la tête afin de savoir qui se présentait face à elle et vit richard. Leurs regards se croisèrent et elle lui fit un petit sourire discret, sentant ses joues rosir. Elle vit qu’il avait fait un effort vestimentaire et le trouva fort élégant. Si ce n’est le bleu… elle n’aimait guère cette couleur mais bon, les tares familiales ne s’effacent pas d’un coup de baguette magique…

Il s’agenouilla devant elle, pratiquement à ses pieds. Si elle tendait la main, elle pouvait le toucher. Elle résista à la tentation, ne voulant pas exposer publiquement leur relation même si les spéculations allaient bon train ces derniers temps.

Elle le regarda néanmoins inquiète, il n’avait pas l’air bien. L’anxiété marquait son visage d’habitude si souriant. Le bruit de son épée frappant le sol la fit sursauter et elle le surprit la regardant une lueur étrange dans l’œil.
Il se lança finalement et elle l’écouta attentivement comme pour toutes les personnes s’étant présentées avant lui.
Elle sourit en l’écoutant faire son hommage en vers mais son sourire se figea et elle ressentit une vague de panique lui étreindre le cœur. Avait-elle bien entendu ? Lui avait-il demandé sa main ? Non impossible, jamais il l’aurait fait devant tous ce monde … elle le regarda et compris en voyant son regard qu’elle avait bien compris. Ses joues la brulaient, elle devait être rouge pivoine.
Le silence s’installait, elle ne savait quoi dire, avait peur de bredouiller. Que répondre devant toutes ces personnes qu’elle avait l’impression de voir suspendues à ses lèvres ?

Une chose était certaine, leur tranquillité quant à leur couple venait de se terminer, il serait maintenant impossible de le cacher.
Elle prit une profonde inspiration et se décida à prendre la parole. Elle parla d’une voix monocorde enchainant la réponse d’usage.


Duc de Brienne, moi, Maltea, représentante du Roy, j’accepte votre hommage en son nom.

Elle lui tendit la main afin qu’il puisse la saisir et lui murmura « et je te donne ma main, j’accepte de devenir ton épouse et de sceller ma vie à la tienne »

Elle lui sourit tendrement ne sachant plus trop quoi faire. Elle ne s’attendait pas à cela et même si elle était rarement intimidée, elle ne pouvait pas dire le contraire à l’instant. Son cœur cognant dans sa poitrine ne pouvait lui faire oublier son émoi. Elle n’osait point lever les yeux du visage de richard ne souhaitant pas voir les réactions de l’assemblée.

Elle avait été touchée par cette demande et ne voulait en aucun cas qu’elle soit gâchée par les sourire ironique ou encore les rictus de certain…

_________________
Oksana
C'est à contre-cœur qu'Oksana s'était préparée pour la traditionnelle cérémonie. Avec le temps, elle avait fini par penser comme ses ainés, que cette dernière devenait lassante de par ses interminables répétitions teintées d'hypocrisie, surtout lorsqu'il s'agissait de faire son serment à des régnants que l'on ne pensait pas digne de la charge à laquelle ils avaient tout fait pour accéder. Enfin, parfois, ils prouvaient au peuple qu'il avait eu raison de faire confiance à telle liste plutôt qu'à telle autre, parfois c'était l'inverse. De toutes façons, le système était tel que le choix était finalement restreint.

Elle écoutait d'une oreille distraite ses "confrères" blablater, attendant son tour - ou plutôt d'être décidée à y aller - ce qui n'était pas gagné, observant Napo qui semblait de marbre à plus d'un égard. Oserait-elle lui dire en face ce qu'elle avait sur le cœur depuis des mois ou pas ? Elle savait que non, que ce n'était pas son rôle à elle mais bien le sien. Tant pis - ou tant mieux - pour lui après tout.

Soudain, un afflux de bleu lui rendit son attention. C'était presque pire que l'accoutrement vert de Napo lors de l'anoblissement de Catheolia. S'étaient-ils donnés le mot pour tenter de lancer une nouvelle mode vestimentaire de mauvais goût ? Elle eut une pensée pour la vicomtesse Beeky et la conversation qu'elles avaient eu lors du cours de tactique de base donné par Rhân à propos, justement, de magnifiques étoffes et tissus qu'elle se faisait livrer à foison depuis qu'elle avait perdu son radin d'époux. Son attention redoubla lorsqu'elle l'entendit parler en vers. Etait-il tombé sur la tête ?
Elle faillit tomber à la renverse à la dernière phrase du fils du bleu. C'était encore plus grave que ce qu'elle pensait. Une demande en mariage ? Avait-elle bien entendu ? Il voulait l'épouser ? Elle se retint de se pincer, ne sachant si elle avait bien entendu ce qu'il avait dit, mais les murmures qui montaient dans l'assemblée lui confirmèrent qu'elle avait bien entendu.
Elle resta pétrifiée, incapable de se lever pour aller faire son hommage, oubliant même la raison de sa présence en ces lieux.

_________________
Napo76
Comme apparemment la majorité des membres présents dans cette salle, Napo se sentait gagner par l'ennui et le stoïcisme. S'il ne pensait sans doute pas - ou plus - tout à fait comme certains "la Champagne ne méritait pas ça, nous sommes tombés bien bas" (il y avait déjà eu tellement d'antécédents qu'il savait que les conséquences seraient minimes ou plutôt qu'il faudrait faire avec, tout simplement), il conservait un calme glacé, voire glacial, proche de la méthode Melani.

Les vers - qu'il jugea mauvais d'ailleurs - du rejeton bleu ne parvinrent qu'à lui arracher un écarquillement de ses orbites, puis à faire lever ses yeux si haut qu'on eût pu croire qu'ils auraient aperçu quelques étoiles encore inconnues, traversant ainsi plafond, toit, nuages, voute céleste et bravant même la clarté triste de ce jour d'automne.
Un mariage... Manquait plus que ça, tiens.

La présence d'Oksana ne parvint pas à le dérider, il avait décidément un peu trop de soucis... Il tenta de se réfugier dans la liste des nobles qui avaient, de plus ou moins bonne grâce, prêté hommage.
Gwenhwyvar
Gwen fut agréablement surprise de l'hommage du Duc de Brienne, lequel dissimulait de fort jolie façon un acrostiche de demande en mariage. Elle faillit applaudir, mais se ressaisit juste à temps pour ne pas déranger l'atmosphère feutrée du salon de cérémonie. Elle se contenta d'admirer la demande en souriant, et continua d'assister aux hommages successifs
_________________

Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Ylalang
Afin de subventionner les dépenses de bouches somptuaires du conseil ducal, il avait été décidé d'autoriser un « instant réclame » en plein milieu de la cérémonie d'hommage. Ainsi, pendant que le duc et Brienne roucoulait, un crieur se présenta et déroula son parchemin.

***

Vous aimez la bonne chère ? Vous raffolez des saucisses ?
Contactez la Maison de Juniville, dont les recettes secrètes de charcuteries ont régalés les plus grands. Pour 10 saucisses achetés, un baise-main du Vicomte est offert.

***

Un complot à organiser ? Un meurtre à commettre ?
Contactez la Maison Melani, qui vous donnera toutes les informations nécéssaires à la mise en place de votre forfait. Des années d'expérience en Italie et en Champagne font la différence.
Les Melani, toujours imités, jamais égalés.

***

Vous rêvez d'alcools lointains et capiteux, vous en avez assez du vin de Champagne ? Les plaines angloises regorgent de vignes abondantes, qui produisent un vin fin.
Contactez le pseudonyme « Sanglier de Cornouailles »

***

Le crieur remballa son parchemin et laissa l'hommage suivant se faire.

Ce fut à ce moment que la Vicomtesse d'Avize se réveilla en sursaut. Heureusement qu'elle était cachée par la pilosité exubérante d'Oksana, et constata que non, il n'y avait pas de crieur ni "d'instant réclame", mais juste Brienne avec un regard niais, mais c'était habituel, et la duchesse qui avait a peu près le même air. Elle bailla et attendit qu'il dégage le chemin pour faire son hommage.
Ricw
L'instant était passé, et la réponse de même. Il était temps d'en revenir à une attitude un peu plus habituelle pour lui. Sa première pensée en dehors du visage de la Duchesse fut le regret qu'il n'ai pu observer les réactions que son hommage avait pu déclencher... Crise d'urticaire pour certains, haussements désespérés d'épaules pour d'autres, il s'en voulait franchement d'avoir du rater ça... Mais bon, cela en avait valu le coup, largement même.

Il se releva donc lentement, et hésita un instant... La réaction la plus normale serait d'aller rejoindre l'assemblée des nobles qui attendaient patiemment la fin de la cérémonie en jacassant sur le dernier AAPI, mais l'idée d'être coincé entre un vieillard alcoolique et des pies poudrées jusqu'au chapeau le retint. Aprés tout, il était Juge de Champagne, et son devoir de noble impliquait l'escorte et la protection de la personne ducale. Avec un dernier sourire en direction de la Duchesse, il avança à sa droite, et s'y posta, la main sur son épée. Il put contempler avec un sourire bien moins franc tous l'assemblée. Cela changeait décidément du précédent mandat...
Beeky
Attigny assistoit au defilé inscessant des nobles qui ceste fois avoit faict le deplacement en personne pour certains. Grand emoi parcourut la grand’salle lorsque Alsbo-le-grand fit son entrée mais ce ne fut rien comparé à l’instant pathetique où le pauvre bleu rendit son hommage…

A dire le vray, l’accoutrement vestimentaire du sieur n’eut d’égal que le deluge de vers qui agressa les esgourdes de Beeky. Seigneur, quel homme de peu de goust… Avisant la vicomtesse Oksana qui sembloit avoir un leger malaise, Beeky verifia que son reticule contenoit bien ses sels et en aspira une bonne quantité, de quoi luy permettre de faire bonne figure.

Hesitant quant à la cause primale d’une telle declamation icelieu, entre les extravagances de la jeunesse du rejeton Wagner ou le possedement de son estre par une creature demoniaque, la Veuve se contenta d’afficher un visage de marbre et de pincer les levres mais son regard se fit plus aiguisé… A surveiller se dit-elle.

_________________
pnj
La tête haute, la démarche altière, la robe sans un pli et les cheveux parfaitement coiffée, Isaure s’avançait. C’était la première fois qu’elle allait dans un pareil lieu. Elle avait toujours fréquenté la noblesse, mais jamais n’avait assisté à une telle cérémonie. Or aujourd’hui, accompagnée de sa Marraine, elle y participait. Du moins elle représentait son Parrain.

Le visage grave, elle s’arrêta devant celle que tout le monde appelait Duc, chose étrange pour l’enfant qui voyait devant elle une femme. Elle esquissa un sourire, fit un semblant de révérence comme elle avait déjà vu faire certaines dame et sans grande timidité tendit la missive qu’elle avait en main à la Régente.


Ma Dame, mon Parrain, vicomte de la Ferté-sur- Aube vous remet son allégance…allé..chance.. Enfin, la voici…

Citation:
Par cette missive, remise entre les mains de ma filleule Isaure, Damoiselle de Morvilliers,

Nous, Valère d'Arezac, Vicomte de La Ferté sur Aube, renouvelons notre serment d'allégeance à Notre Duché la Champagne, à notre Suzerain Sa Majesté Levan III de Normandie et à son représentant, Notre Duc, Maltea.

Qu'il fut assuré que nous répondrons à tout besoin de Conseil, d'Aide ou par tout autre biais fait à notre personne. Nous défendrons les intérêts de la Champagne par le verbe ou par le bras contre tous ceux qui oseront bafouer son honneur ou sa grandeur.

Qu'il fut fait à Mauléon, le Seizième Jour du Mois d'Octobre de l'An Mil Quatre Cent Cinquante Six,

Pour les terres de La Ferté sur Aube,

Valère d'Arezac dict Varden.


HRP : Sceaux en cours de confection
Darkaprincesse
La Baronne de Tracy rêvassait un moment. C'était sa deuxième cérémonie d'allégeance mais elle trouvait que l'endroit était froid et que surtout il n'y régnait aucune chaleur humaine.
Personne ne se saluait, elle trouvait cela bien étrange.

Les serments d'allégeance se succédaient, quand ce fut le tour du bleu de Brienne. Spécialité fromagère de l'Aube. Oups, un moment d'égarement .
Elle l'écouta prêter allégeance en vers et pas en bleu et demander de façon si peu conventionnelle, la main de la Duchesse Maltea.

Non .... Il a osé , se dit elle
_________________
Guidonius
Guidonius attendait patiemment son tour, et observait les mouvements divers. Il songea que, huit mois apres qu'il se soit définitivement retiré des affaires, rien n'avait changé en Champagne. Il écouta avec un petit sourire la déclaration du jeune Brienne. Il était le digne fils de feu son pere en matière de provocation, mais, contrairement aux pincements de levres ou aux étouffements aggacés de la plupard des présents, le jeune homme lui parut bien sympatique d'un coup. Il trouva au contraire sa demande tres touchante et se prit lui souhaiter le meme bonheur qu'il connaissait avec son épouse.
Maltea
Elle reprit contenance lorsqu’il se releva mais fut étonnée qu’il se place à ses côtés plutôt que de rejoindre, comme il aurait du le faire, les autres nobles déjà passé. Elle préféra se taire, se disant que décidément il avait réussi à se mettre à dos la majorité des personnes présentes et faillit rire en voyant le manège de certain. Une qui avait l’air de faire un malaise, l’autre qui reniflait discrètement des sels. Elle haussa les épaules en se demandant si elle serait obligée de finir comme eux. De la pitié, voilà ce qu’elle ressentait pour la plupart. Ils pensaient faire envie mais c’était tout le contraire. Ce qui l’amusait plus que tout était de gêner, choquer et horripiler les gens. Plus on la détestait plus elle était contente surtout avec ce genre de personne. Pauvres choses poudrées et fragiles… La vieillesse les gagnait et cela devait être le plus difficile à vivre pour eux, enfin surtout pour elles…cela se ressentait et en plus se peignait sur leur visage pincé, les traits rendu hideux par le dégout que leur inspirait cette scène aux frontières du réel. Ceci dit elle ne savait pas comment elle aurait pu réagir à leur place, peut-être aurait elle rit, peut-être pas, enfin bref de toute façon, elle n’y était pas.

Elle fit un grand sourire à l’assemblée, attendant patiemment les réflexions des vipères, qui soit dit en passant ne vexaient plus personne, quel dommage d’ailleurs… Elle aimait beaucoup les prises de tête en tout genre et les discussions orageuses. Quoique en y réfléchissant bien, elle saturait plus vite qu’avant et cherchait beaucoup moins. Elle aussi vieillissait…
Elle fit une grimace mais se reprit vite lorsqu’une petite fille se présenta à elle venant rendre hommage pour son parrain. Elle lui sourit gentiment et lui murmura « jolie révérence damoiselle » tout en prenant la missive.
Le vicomte de la Ferté sur Aube… Ce nom ne lui disait rien. Elle décacheta le pli et regarda la signature. Ainsi donc c’était Varden. Elle lut rapidement le contenu de la missive et déclara d’une voix qui avait retrouvé son calme :


Moi, Maltea, acceptons l’hommage du vicomte de la Ferté sur Aube au nom du roy.

Elle se demanda tout de même comment il pourrait défendre la Champagne tout en étant à Mauléon mais bon…
Un nouveau sourire à la petite fille qui repartait accompagnée de sa marraine puis bailla discrètement, commençant à ressentir une crampe à force d’être assise depuis un long moment déjà.

_________________
pnj
Fort occupé par la reprise de la Mairie d'Argonne récemment pillée, Aramirdar de Guinaumont arriva à Reims tout essoufflé les yeux rougis par les nuits blanches passées à chercher des fonds pour reconstituer les caisses de sa cité.

Habillé de sa toute nouvelles poulaine, il fit un peu irruption dans la salle des hommages légèrement assoupie. S'approchant de la Duchesse Maltea, il trébucha sur un tapis mal agencé et se trouva a terre face à la Duchesse.


"je n'ai pas a m'abaisser... Je suis déjà à terre!! On va faire notre hommage puisque c'est pour cela que je suis là!"

Moi, Aramirdar de Guinaumont, Baron d'Epernay et Chevalier de Giraumont, réitère mon hommage à la Champagne et sa Duchesse. Je les défendrai jusqu'au bout et mon épée est sienne.

Se relevant, Aramirdar salua la Duchesse et fit demi tour tout en faisant attention au tapis mal agencé.
Maltea
Maltea vit arriver une autre personne venant rendre son hommage. Elle lui sourit et du se retenir de ne pas éclater de rire lorsque le pauvre se prit les pieds dans un tapis et qu’il se retrouva instantanément à ses pieds. Elle se dit que décidément, elle n’avait jamais eu autant d’homme ainsi prosterné durant sa vie entière alors qu’aujourd’hui cela n’arrêtait pas.

Elle pinça les lèvres afin de ne pas lui montrer son amusement et garder ainsi un air sérieux mais ses yeux pétillants trahissaient le contraire.


Certes, cela est des plus pratiques, vous avez trouvé là une nouvelle façon de se « prosterner » beaucoup moins fatigante.

Elle lui sourit tout en hochant la tête lorsque celui-ci rendit son hommage. Une fois terminé, elle prit la parole.

Baron, j’accepte votre hommage envers le Roy au travers la Champagne et ma personne.

Elle lui sourit en le saluant et le regarda partir, ne pouvant s’empêcher de lui dire :

Attention au tapis Baron, je ne voudrais pas que l’on pense que vous avez décidé de vous mettre à mes genoux une fois de plus, cela ferait jaser.
_________________
Odoacre
Ayant quitté la cathédrale, le vieux Grec porta ses pas là où son nez le conduisit.... essences de parfum, et fumet d'un festin en préparation, ça sentait l'engeance détestée de la nobliaille !

Arrivant alors sur les lieux, entrant d'autorité en arborant bien ostensiblement ses armoiries épiscopales,



Odoacre de Corinthe se fraya un chemin parmi les culottes de velours et aultres riches toilettes jusqu'au premier rang pour obserer la duchesse de Champagne.

Bien droit, l'homme d'âge bien mûr allait toujours de ses sandales poussièreuses, drapé dans un bure noire et le crâne couvert de sa haute coiffe conique de religieux grec...
Napo76
Petit moment de flottement après le départ du Baron d'Epernay.

Le rejeton du bleu n'était pas loin, près de sa douce. Napo n'était pas suffisamment mauvais pour leur en vouloir de cette déclaration en ces lieux - ils auraient certainement pu faire cela ailleurs, mais si cela les satisfaisait après tout... Certains ont un goût prononcé pour se donner en spectacle, cela devait s'appeler des clounes. Ou quelque chose du genre.

Toujours personne ? Alors à son tour, et prochainement à Guidonius.

Il retira son tabard et, après quelques pas, se retrouva face à la Duchesse (si si, il tenait à la considérer ainsi, le terme de "Régente" lui paraissant particulièrement déplacé). Il déclara donc :


Moi, Napo, Baron de Choiseul, renouvelle en ce jour mon hommage à la Champagne et au détenteur de ces terres, Levan III de Normandie, Roi de France par la grâce d'Aristote. Je leur promets fidélité, aide, et conseil en toute chose.

Il aimait bien cette tournure...
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 50, 51, 52   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)