Maltea
Maltea commençait à fatiguer.
Un homme entra, Maltea se demanda si cétait le vicomte de Juniville, il y avait un air de ressemblance dans la face rubiconde, peut-être un excès de boisson, allez donc savoir. En fait non ce nétait quun simple valet apportant un pli dont le cachet appartenait bien au vicomte de Juniville. Elle ne sétait pas si trompée que ça. Elle le saisit et le lit rapidement avant de dire, dun air dégouté, au valet, ne sachant détacher son regard de la pustule qui décorait son nez, que lhommage était accepté. Celui-ci prit congé et elle tendit la missive au héraut qui avait lair de bailler aux corneilles. Elle le comprenait ceci dit. Il fallait avoir bien du courage pour rester debout durant toute une cérémonie qui tirait en longueur.
Elle releva la tête afin de savoir qui se présentait face à elle et vit richard. Leurs regards se croisèrent et elle lui fit un petit sourire discret, sentant ses joues rosir. Elle vit quil avait fait un effort vestimentaire et le trouva fort élégant. Si ce nest le bleu elle naimait guère cette couleur mais bon, les tares familiales ne seffacent pas dun coup de baguette magique
Il sagenouilla devant elle, pratiquement à ses pieds. Si elle tendait la main, elle pouvait le toucher. Elle résista à la tentation, ne voulant pas exposer publiquement leur relation même si les spéculations allaient bon train ces derniers temps.
Elle le regarda néanmoins inquiète, il navait pas lair bien. Lanxiété marquait son visage dhabitude si souriant. Le bruit de son épée frappant le sol la fit sursauter et elle le surprit la regardant une lueur étrange dans lil.
Il se lança finalement et elle lécouta attentivement comme pour toutes les personnes sétant présentées avant lui.
Elle sourit en lécoutant faire son hommage en vers mais son sourire se figea et elle ressentit une vague de panique lui étreindre le cur. Avait-elle bien entendu ? Lui avait-il demandé sa main ? Non impossible, jamais il laurait fait devant tous ce monde elle le regarda et compris en voyant son regard quelle avait bien compris. Ses joues la brulaient, elle devait être rouge pivoine.
Le silence sinstallait, elle ne savait quoi dire, avait peur de bredouiller. Que répondre devant toutes ces personnes quelle avait limpression de voir suspendues à ses lèvres ?
Une chose était certaine, leur tranquillité quant à leur couple venait de se terminer, il serait maintenant impossible de le cacher.
Elle prit une profonde inspiration et se décida à prendre la parole. Elle parla dune voix monocorde enchainant la réponse dusage.
Duc de Brienne, moi, Maltea, représentante du Roy, jaccepte votre hommage en son nom.
Elle lui tendit la main afin quil puisse la saisir et lui murmura « et je te donne ma main, jaccepte de devenir ton épouse et de sceller ma vie à la tienne »
Elle lui sourit tendrement ne sachant plus trop quoi faire. Elle ne sattendait pas à cela et même si elle était rarement intimidée, elle ne pouvait pas dire le contraire à linstant. Son cur cognant dans sa poitrine ne pouvait lui faire oublier son émoi. Elle nosait point lever les yeux du visage de richard ne souhaitant pas voir les réactions de lassemblée.
Elle avait été touchée par cette demande et ne voulait en aucun cas quelle soit gâchée par les sourire ironique ou encore les rictus de certain
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Un homme entra, Maltea se demanda si cétait le vicomte de Juniville, il y avait un air de ressemblance dans la face rubiconde, peut-être un excès de boisson, allez donc savoir. En fait non ce nétait quun simple valet apportant un pli dont le cachet appartenait bien au vicomte de Juniville. Elle ne sétait pas si trompée que ça. Elle le saisit et le lit rapidement avant de dire, dun air dégouté, au valet, ne sachant détacher son regard de la pustule qui décorait son nez, que lhommage était accepté. Celui-ci prit congé et elle tendit la missive au héraut qui avait lair de bailler aux corneilles. Elle le comprenait ceci dit. Il fallait avoir bien du courage pour rester debout durant toute une cérémonie qui tirait en longueur.
Elle releva la tête afin de savoir qui se présentait face à elle et vit richard. Leurs regards se croisèrent et elle lui fit un petit sourire discret, sentant ses joues rosir. Elle vit quil avait fait un effort vestimentaire et le trouva fort élégant. Si ce nest le bleu elle naimait guère cette couleur mais bon, les tares familiales ne seffacent pas dun coup de baguette magique
Il sagenouilla devant elle, pratiquement à ses pieds. Si elle tendait la main, elle pouvait le toucher. Elle résista à la tentation, ne voulant pas exposer publiquement leur relation même si les spéculations allaient bon train ces derniers temps.
Elle le regarda néanmoins inquiète, il navait pas lair bien. Lanxiété marquait son visage dhabitude si souriant. Le bruit de son épée frappant le sol la fit sursauter et elle le surprit la regardant une lueur étrange dans lil.
Il se lança finalement et elle lécouta attentivement comme pour toutes les personnes sétant présentées avant lui.
Elle sourit en lécoutant faire son hommage en vers mais son sourire se figea et elle ressentit une vague de panique lui étreindre le cur. Avait-elle bien entendu ? Lui avait-il demandé sa main ? Non impossible, jamais il laurait fait devant tous ce monde elle le regarda et compris en voyant son regard quelle avait bien compris. Ses joues la brulaient, elle devait être rouge pivoine.
Le silence sinstallait, elle ne savait quoi dire, avait peur de bredouiller. Que répondre devant toutes ces personnes quelle avait limpression de voir suspendues à ses lèvres ?
Une chose était certaine, leur tranquillité quant à leur couple venait de se terminer, il serait maintenant impossible de le cacher.
Elle prit une profonde inspiration et se décida à prendre la parole. Elle parla dune voix monocorde enchainant la réponse dusage.
Duc de Brienne, moi, Maltea, représentante du Roy, jaccepte votre hommage en son nom.
Elle lui tendit la main afin quil puisse la saisir et lui murmura « et je te donne ma main, jaccepte de devenir ton épouse et de sceller ma vie à la tienne »
Elle lui sourit tendrement ne sachant plus trop quoi faire. Elle ne sattendait pas à cela et même si elle était rarement intimidée, elle ne pouvait pas dire le contraire à linstant. Son cur cognant dans sa poitrine ne pouvait lui faire oublier son émoi. Elle nosait point lever les yeux du visage de richard ne souhaitant pas voir les réactions de lassemblée.
Elle avait été touchée par cette demande et ne voulait en aucun cas quelle soit gâchée par les sourire ironique ou encore les rictus de certain
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