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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Guidonius
Guidonius s'avança à son tour jusque devant la Régente de champagne Il mit le genou droit à terre et posa ses mains dans celles de la Duchesse Maltea.

Nous, Guidonius Maledent de Feytiat, par la grâce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie fait en ce jour Baron D'Autry, declarons sous serment reconnaître solennellement la Régente Maltea comme étant la digne et légitime representante de notre bon Roy sur les terres de Champagne, recevons de ses mains et selon la volonté de sa Majesté Levan III de Normaldie, la Baronnie d'Autry en récompense de nos loyaux et bons services et jurons de gérer ces terres champenoises dans l'intérêt de la couronne ducale et la fidélité à la couronne royale.

Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu’elle dirigera la Champagne avec honneur et fidelité envers la Couronne et dans l’infini respect de la Foy d’Aristote.

Faisons serment de servir notre Roy en lui prêtant notre épée et lui donnant notre vie s’il le fallait.



Guidonius se releva et fit le baiser vassalique.... sur les joues de la Duchesse Maltea, pour ne pas inquieter inutilement le jeune Duc de brienne
Odoacre
Le vieux Corinthien poussa un profond soupir d'ennui... mais où était donc ce buffet ?

Tournant la tête à droite.... puis à gauche.... se retenant pour ne pas se retourner...

Il avait conscience que sa mise simple quoiqu'exotique contrastait violemment ici mais n'en avait cure.... il cherchait également des yeux un autre homme de Dieu.... personne !
Maltea
Maltea n’en pouvait plus de rester ainsi assise des heures. Elle avait envie de se dégourdir les jambes et surtout de s’isoler quelque instant afin de satisfaire un besoin pressant. Elle allait se lever lorsque le héraut se décida à présenter le sien. Elle se souvenait de la liste et se dit qu’après lui il y en aurait encore cinq à passer ainsi que Guidonius. Elle soupira mais écouta néanmoins le futur vicomte consort jamais de Bourmont. Enfin s’ils se décidaient un jour. Il devait y avoir quelque chose qui clochait chez lui… Elle chassa les potins de sa petite tête et se reconcentra sur le « flot » de parole. Elle ne l’avait jamais entendu autant, même pour lui expliquer le fonctionnement de la cérémonie. Elle avait du se renseigner en lisant un manuscrit trouvé trainant dans le château.

Baron, votre hommage est accepté au nom du Roy que je représente en ce jour.

Elle saturait d’essayer de trouver une nuance pour chaque acceptation alors que tout le monde s’en fichait éperdument. La plupart ne voulant que conserver leur titre… la preuve, une fois en possession de leurs précieux trophées, la majorité ne faisait plus rien.

Il regagna sa place et vit Guidonius se présenter face à elle. Il lui prit les mains et elle ne put s’empêcher de laisser s’échapper : ah non pas encore une demande en mariage… Avant de se souvenir que celui-ci était déjà marié. Elle soupira de soulagement.
Elle avait oublié que pour lui, la cérémonie serait différente. En effet il venait tout juste de recevoir son titre… elle se demanda si cela était dû à ça vu que personne n’avait jugé bon de la prévenir, comme d’habitude… d’ailleurs si le baron d’Autry ne lui avait envoyé une missive, elle ne l’aurait pas su avant…d’ailleurs elle ne savait pas trop quoi faire. Elle se souvint d’une cérémonie ou deux auxquels elle avait assisté mais été plus attentionnée par le buffet ce jour là qu’à autre chose.

Instinctivement elle referma ses mains sur celle du baron et l’écouta un sourire sur les lèvres. Une fois son allégeance finie, elle prit la parole, l’acceptant. Ne sachant quoi dire elle improvisa, après tout on aurait du lui dire quoi répondre au lieu de la lâcher ainsi sans aucune explication, mais non c’était trop difficile pour ceux devant le faire. Elle soupira et se lança, que cela plaise ou non.


Au nom de la Champagne et du Roy, j’accepte votre allégeance et n’ai aucune crainte quand à votre attachement à la Champagne et à notre Roy.
J’espère vous voir digne et à la hauteur de ce titre donné en gage de vos bons et loyaux services.
Vous pouvez vous relever baron.


Celui-ci s’exécuta puis lui fit le baiser vassalique. Elle fut étonnée de le voir appliqué sur la joue mais n’en avait cure. Après tout, elle n’avait pas besoin de ça aujourd’hui…

Voilà c’était fini, elle ne put s’empêcher de s’exclamer : au suivant qu’on en finisse !
Son humeur commençait à s'en resentir. Elle avait faim et elle était fatiguée...
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Odoacre
Le vieux Grec choisit alors cet instant pour s'avancer et se présenter devant la duchesse de Champagne, ne se prosterna point mais inclina légèrement la tête et tendit à la femme couronnée son anneau épiscopale à baiser comme le voulait la tradition, puis s'exprima en ces termes

Que le Tout Puissant Créateur de la Terre, de l'Univers et des Astres ainsi que toute la Cour Céleste avec à leur teste Aristote et Christos trois fois Saints vous bénisse Dame Duchesse, ma fille.

En ma qualité d'évêque de Rodez, grand théologien - sans doute le meilleur de ce royaume -, Maistre en Sciences tant sacrées que profanes et éminent Conseiller au Directoire de l'Office du Grand Camérier de Rome et passant actuellement sur vos terres, je me suis fait fort non de vous prester hommage car je ne preste hommage qu'à Dieu et à la Très Saincte Eglise Aristotélicienne sa seule et unique représentante ici bas, mais vous faire mes salutations courtoises ainsi que mes félicitations pour vostre élection et pour que puissiez rendre gloire à Dieu en me recevant avec tout le faste, toute la dignité et toute la bienveillance dévolue à un homme de ma condition.


Visiblement très à l'aise et sûr de lui devant cette assistance malgré sa pauvreté apparente, l'évêque fit une pause et continua

Et comme de telles occasions sont fort rares, je venais également vous faire une requête très sainte et très humble que je crois vous trouverez fort à vostre goût : je souhaiterais pouvoir prêcher vos Nobles et Vassaux ici, tout de suite ou après les derniers serments, afin de bien instruire tous ces puissants personnages de choses sacrées et très saintes essentielles pour gens de leur condition, prédication que je crois nécessaire pour inaugurer vôtre mandat par l'ébauche d'une ère nouvelle car très sainte et propice sauver bien des âmes.

Et le Grec de sourire.
Mytia
Mytia avait suivi la ceremonie d'allégeance, discrète autant qu'elle le pouvait, surprise comme beaucoup de la forme donné par le duc de Brienne a sa demande en mariage a la régente de Champagne. Une ceremonie longue comme elle le sont souvent.

Toute fois, un nouvel élément rentra en ligne de compte, qui allait animer quelque peu l'abbesse de Compiegne. Elle regarda passer le vieux grec, suivant ses mouvements pour le voir s'afficher devant la duchesse. Un petit sourire en coin, elle écouta attentivement ses propos, n'esquivant pour l'heure aucun geste, laissant faire, voir jusqu'où il pousserai le ridicule. Lui "évêque de rodez", en procès a Rome pour se justifier devant ses pères. Son regard passait de l'un a l'autre des deux personnages se faisant face, attendant la réaction de la duchesse.
Maltea
Maltea vit venir à elle, un drôle de personnage qu’elle avait déjà croisé et qu’elle aurait reconnu entre tous. Il se plaça face à elle en lui présentant sa main ou se trouvait un anneau. Elle grimaça légèrement. Il n’avait point la mise d’un pape ou d’un cardinal et même si elle n’était point douée sur le fonctionnement de l’église elle savait que ce n’était qu’à ces représentants de l’église que …

Elle fut tirée de ses pensées par la présentation de cet homme. Lui un évêque ? Etrange… Elle avait du se rendre chez son oncle à Rome pour une histoire d’héritage et il l’avait trainée à un procès se passant au sein de l’église où l’accusé était cet homme. Elle le pensait simple homme d’église et pas évêque…ceci dit elle était partie très rapidement et n’était point au courant de la suite vu qu’elle avait du rentrer en Champagne rapidement.

Franche comme elle l’était et très peu diplomate, elle ne put se taire et lui posa directement la question en le regardant droit dans les yeux.


Dites moi mon père, l’anneau épiscopale à baiser et une tradition détenue par les cardinaux et le pape que je sache. Pourquoi un prêtre se donne t’il ce droit ?
Je peux me tromper mais le prêtre de ma paroisse ne m’a jamais demandé ce geste, en plus il me voit souvent pour mes confessions et cela m’étonnerait qu’il oublie à chaque fois.

Donc ne m’en tenez point rigueur mais je ne baiserai point votre anneau, je suis peut-être jeune mais pas non plus stupide même si j’ai la réputation de faire énormément de boulette.
D’ailleurs si s’en est une et bien ma foi, j’irai me faire pardonner par le très haut.
La fougue de la jeunesse me joue bien souvent et ce malgré moi des tours… Et puis le pardon est une des plus belles vertus aristotélicienne, et je ne doute pas que vous l'ayez en votre coeur.

De plus et veuillez m’en excuser à l’avance si je me trompe, cela m’arrive régulièrement en fait, je n’ai point la science infuse je suis d’ailleurs encore aux études, qui sont longues et laborieuses dans mon cas, mais lors de votre procès à Rome vous n’étiez point évêque de Rodez mais un prêtre. Vous avez monté de grade alors que votre jugement d’après ce que j’en sais n’a pas encore été rendu ?


Elle le regarda avec suspicion en se demandant si les gens d’église pouvaient utiliser le mensonge et les faux titres sans en être inquiété alors qu’elle devait sans cesse se faire absoudre de ses pêchés même si elle avait avalé un ravier de fraise par gourmandise alors qu’elle était enceinte.
Elle espérait ceci dit ne point se tromper, ne voulant pas se mettre l’église à dos plus que nécessaire, elle avait déjà assez de mot avec son excellence Mytia pour en rajouter.

Elle releva la tête et la vit justement, elle n’avait point encore fait attention à sa présence, c’est qu’elle pouvait être discrète lorsqu’elle le voulait…


Ceci dit mon père, pour votre requête je n’y vois aucun inconvénient mais sachez qu’elle se fera sans moi. En effet, après cette cérémonie d’hommage, je dois me rendre chez mon confesseur qui m’attend déjà depuis quelque heure déjà. Je n’avais pas prévu que cette cérémonie tirerait en longueur, je l’avoue. Donc comme vous pouvez le constater mon âme a déjà un sauveur, heureusement d’ailleurs. Par contre pour les vassaux de la champagne et du Roy ils en ont bien besoin je pense donc vous pourrez les y aider.

Elle lui décocha un grand sourire amusé mais respectueux et l’invita à reprendre place avec les autres afin de ne point bloquer la cérémonie, espérant qu’il n’ait pas été indigné de son comportement. C’est juste qu’elle voulait en finir rapidement. Son envie pressante ne s’étant pas faite oublier que du contraire…

Pourriez vous je vous prie attendre la fin de la cérémonie et rejoindre votre place ? vous aurez tout le loisir par après de prêcher les vassaux ici présent, je vous en fait la promesse. Et surtout mon père ne m’en tenez point rigueur, ce n’est point un manque de respect envers votre personne et votre statut, mais il y a des obligations auxquelles on n’échappe point malheureusement.
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Guidonius
Guidonius observait le manège de ce curé. Il avait très mauvaise réputation à Rome, pour mettre le bazard partout, et avoir une très grosse prétention. Il se rappela d'un coup, que le duché avait, par le passé, envoyé moult courrier à Rome pour se plaindre d'ingérences et faux témoignages de ce prètre dans les affaires de compiègne. Il le regarda avec un profond mépris, et se dirigea vèers le buffet.
Odoacre
Dieu !Noble et blonde comme Wiatt d'Azaye, et forcément, aussi enquiquinante ! La plupart des sollicité faisaient mine d'éviter son anneau mais là... c'était parfait, le vieil homme sourit


Eh bien ma fille, soyez consciente que je suis ravi de voir comme une membre de la Caste gouvernante à la solde du dynaste Levan de France soit si attentive aux choses des protocoles sacrés !

Permettez moi donc de faire honneur à vostre culture en vous éclairant sur les quelques points qui semblent par leur absence fausser vostre doctrine !

Par définition, le baiser de l'anneau épiscopal est dévolu aux évêques uniquement, le Pape et les Cardinaux étant avant tout des évêques possédant une éminence supérieure, mais sachez bien que l'essence du pouvoir clérical en ce que nous évêques, sommes les successeurs des apôtres. Il est donc normal que vostre Curé ne vous ait jamais demandé cela, car il n'agit que par délégation de son évêque et ne possède point de tel anneau qui estle symbole sacré de l'union mystique du prélat avec la circonscription spirituelle dont il a la charge et qu'on appelle communément Diocése.

Cela dit, ce sont là des choses fort protocolaires et si elles témoignent le respect dévolu aux représentants de apôtres, pour qui me connaît saura que j'ai pas grand attachement au protocole mais que je n'ai malheureusement que trop la saincte clairvoyance de veoir comme les puissants personnaiges temporels du Royaume ont peu d'attention et de respect pour les ecclésiastiques.



Ainsi il y avait eu du va et vient lors de son procès.... extrêmement concentré pour bien faire éclater la Vérité, il n'avait pas vraiment presté attention au public.... il haussa un sourcil lorsque la régente le qualifia de prêtre.

Mais ma fille, je suis Prêtre !!! En vérité, juridiquement parlant, l'Eglise ne considère que quatre statuts au sein de l'Eglise, à savoir hétérodoxe, croyant, fidèle ou prêtre.... et tous les curés, évêques et cardinaux sont des prêtres selon cette nomenclature, et c'est la seule utilisée lors des procès interne de l'Inquisition Romaine, tout simplement...

Affichant un large sourire

Et nous ne "montons pas en grade", mais sommes appelés par Dieu à des missions, et sachez que j'estois évêque depuis déjà un certain temps.... pour vous rassurer et vous convaincre, je crois toujours avoir mon diplôme de la chancellerie sur moi...

Et le vieux Grec de sortir un parchemin de sa besace pour le dérouler devant la duchesse

Citation:


    Au nom de Monseigneur Otto Bismarck, Primat de France,
    Nous, Cyril Kad d'Azayes, Vice Primat de France,


    En ce huitième jour de mai de l'an de grâce MCCCCLVI,

    Faisons annonce de :



    L'élection, par l'Assemblée Episcopale de France, de Monseigneur Odoacre à la tête du diocèse suffragant de Rodez.

    Monseigneur est invité à se rendre à l'hérauderie du Clergé afin de mettre en règle ses sceaux et ses ornements. Il est également convié à rencontrer ses pairs ainsi qu'a siéger à l'Asemblée Episcopale de France.


    Ad majorem Dei gloriam






Hochant la tête pour confirmer, il continua alors

Maintenant que tout malentendu est dissipé, je dois dire que j'accepte avec plaisir de prêcher vos nobles à la fin de la Cérémonie, et si je ne m'étonne pas de vostre départ, je ne doute pas qu'entendrez parler de ce prêche très rapidement....

Il eut alors un sourire étrange, et regagna sa place en se retournant, et non pas à reculons.
Beeky
Beeky tiqua, fort soucieuse de l'image que donnoit ce prestre de la religion. C'estoit un homme fort avisé car il s'estoit pourvu de sandales afin que ses chevilles poinct ne soient trop serrées dans des chausses ajustées.

Elle pensa dans un premier temps que l'homme estoit un pique-assiette, car enfin, lors d'une ceremonie d'hommage concernant les nobles, cest homme n'avoit poinct a pavoiser ni a se donner en spectacle pour meriter l'acces au buffet...

Rome, le procès... bien sûr que les rumeurs de couloir alloient bon train et s'estoient repandues comme trainée de poudre, mais le verdict n'en avoit poinct esté prononcé et la vicomtesse se garda bien de jugement porter.

Non... la seule chose qui la defrisoit estait ceste attitude fort peu conforme à l'idée quelle se faisoit d'un homme d'Eglise et pourtant, Dieu seul sait que bien souvent elle en croisoit...

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Ylalang
La cérémonie trainait, trainait... Maintenant un homme d'Eglise projetait de faire un prêche après les hommages. Avize leva les yeux au ciel en poussant un soupir d'exaspération.

Elle donna un coup de coude à sa voisine, la vicomtesse de Bourmont, et chuchota de façon à ne pas être entendue.


Psst, j'ai pas envie d'écouter un sermon de c't'emplumé, et il fait soif... Tu penses à ce que je pense ?
Oksana
Après le soit-disant héritier de feu Kurtwagner qui confondait la cérémonie d'hommage avec une scène où se donner publiquement en spectacle, elle vit avec surprise réapparaitre l'ancien régnant déchu avec un titre de baron, puis un prêtre qui se prenait pour un évêque, voire pour le Pape en personne. Elle était en train de se demander si elle n'était pas en train de rêver, lorsqu'elle reçu un coup dans les cotes qui la fit grimacer. La vicomtesse Ylalang venait visiblement de se réveiller.

Elle sourit à sa demande, pensant qu'après tout, cette cérémonie était bien la pire à laquelle elle n'avait jamais assistée. Elle acquiesça sa proposition d'un hochement de tête, se tenant prête à suivre son amie.


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Ylalang
Bon, maintenant il s'agissait de faire diversion pour que l'échappée passe inaperçue. Pour faire des idioties, elle était la spécialiste.
Ainsi un croche-pattes opportun se fit tandis qu'un domestique apportait un plateau de petits fours pour alimenter le buffet, qui devait refroidir depuis le temps.

Il fit alors un splendide vol plané devant la vicomtesse et le parterre choqué des nobles. La Vicomtesse d'Avize mima alors une chute due à la bousculade du domestique, tandis que petits fours, gateaux, veaux, vaches et couvées se répandaient à terre.

La voix féminine (bien qu'un peu) stridente retentit dans la salle des hommages.


PAR LA CATIN POILUE D'ARISTOTE*, C'EST UN SCANDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAALEUH !

Elle sembla se relever avec effort, agrippant l'évèque grec qui se tapait l'incruste, et en profita pour coller inopinément dans son dos un petit four crémeux.
Elle eut un sourire des plus angéliques, mielleux et hypocrites pour l'homme d'église.


Merci mon père, j'aurai adoré entendre votre sermon, j'ai tellement entendu parler de vous, mais mon rang m'oblige à partir pour changer ma tenue...

Puis elle se tourna vers Oksana.

BOURMONT quelle maladroite vous faites ! non mais franchement ! Bousculer ce pauvre serviteur ! Comme si vous n'aviez pas assez de victimes à la caserne !

Elle agrippa sa compère et partit aussi sec de la salle des hommages, lançant à Napo :
,

,Champagne, je t'enverrai une missive pour l'hommage, je ne peux pas me permettre de rester ici dans une robe souillée !

La robe de la Vicomtesse était bien entendu exempte de taches, mais elle semblait suffisament furieuse pour qu'on évite de la contredire. Et de toute façon, elle était déjà sortie avec Oksana avant que quiconque puisse lui faire une remarque.


*copyright Coluche
Napo76
Alors comptons :
- Une demande en mariage, sans commentaires
- Un Duc et une Duchesse sur l'estrade, ça ne semblait pas très protocolaire non plus : Napo hésitait maintenant à faire déguerpir le rejeton bleu
- Une Duchesse rebelle, quoiqu'elle remontait dans son estime vue la réponse faite au religieux, chose qu'il aurait sans doute faite avec moins de diplomatie, genre "ça n'est pas le rendez-vous des préchi-précha, c'est réservé aux nobles : ouste" s'il avait eu le temps et le courage surtout
- Un cureton qui s'incruste
- Un débat culino-vestimentaire alliant tâches et hurlements stridents...
- Et pour couronner le tout, des absents.

Napo se sentait fatigué, mais fatigué... Pourquoi avoir accepté cette charge ?


"L'Hérauderie serait si belle sans les nobles et les pique-assiettes", pensa-t-il. Vivement la fin de cette fichue cérémonie.
Maltea
Maltea vit le prêtre s’en retourner s’asseoir et ne put s’empêcher de lui dire encore un petit quelque chose

Au fait mon père je pense que vous vivez dans un monde révolu car d’après mes souvenirs l’évêque du diocèse suffragant de Rodes est Monseigneur Boudegignac. Peut-être a-t-il était remplacé mais en tous les cas, sa nomination a été faite après la votre d’après la date mentionnée sur votre certificat. Il est donc impossible que vous soyez l’évêque de Rodez comme vous vous en vantez !

Elle haussa les épaules se disant que si les hommes d’église commençaient à mentir et a manipuler les gens, qu’adviendrait-il de leurs pauvres âmes avec de tels guides spirituels.
Elle murmura un « note pour plus tard : ne pas faire aveuglément confiance en tous les hommes d’église ».

Elle se dandinait sur son siège afin de prendre son mal en patience lorsqu’elle surprit un croche pied de la vicomtesse d’Avize sur un pauvre serviteur tenant un plateau et sa pseudo chute, tout cela dans un fracas épouvantable. Sa voix de crécelle retentit dans un juron exceptionnel.

Elle sourit et ne put retenir un fou rire en la voyant écraser un petit four dégoulinant de crème dans le dos du menteur épiscopale. Elle se reprit difficilement tout en se disant que ce prêtre l’avait bien mérité. On en se fichait pas de la Champagne sans heurt.

Ainsi donc elle partait, sa robe n’avait aucune tâche mais bon, Maltea préféra ne rien dire, l’air serait d’autant moins nauséabonde avec le départ de la vieille harpie d’Avize.
Ceci dit c’était elle qui devait avoir le plus besoin de la bonne parole d’Aristote d’après les échos qu’elle avait pu avoir et elle s’échappait, non sans avoir mis de l’ambiance, mais tout de même.
Elle entraina avec elle sa compagne de commérage et toutes deux quittèrent la salle d’hommage.

Maltea ne pouvant plus se retenir suivit leur exemple et partit en courant en demandant à ce que le carnage provoqué par la vicomtesse soit ramassé.

Elle revint quelque instant plus tard, soulagée et s’adressa au héraut.


Vous me ferez parvenir la missive d’hommage de ces deux dames qui n’ont pas eu le courage d’assister à une prêche pour le salut de leur âme. Voilà donc la preuve qu’elles ne sont pas toutes blanches ces deux là, ou alors c’est le fait de devoir se prosterner devant moi qui les dérange le plus, ce qui ne m’étonne guère.
Dommage je m’attendais à mieux de leur part, je les pensais bien plus courageuses que cela…
Enfin bref qu’on en termine. Je suis fatiguée et cette cérémonie a été pour le moins assez remuante ce qui est, je l’avoue, loin de me déplaire.


Elle fit un geste de lassitude tout en se laissant choir sur son siège.
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Odoacre
La Duchesse ne semblait pas vouloir en rester là, et apparemment fort bien informée, travailla à le mettre ne défaut, ce à quoi le vieil homme répondit d'un geste négligent de la main avant de retourner s'assoir, le tout accompagné de ces paroles

Eh bien ma fille, le prêtre Boudegignac fut réputé élu par une portion des évêques de France comme évêque de Rodez, mais l'élection fut irrégulière, et par conséquent nulle et non avenue... je doute que vouliez que j'expose ici le textes canoniques justifiant tout cela, aussi me contenterai je de vous révéler que le Primat de France a commis un coup d'Etat qui a été suivi d'une plainte très saincte de mon avocat son Eminence Lorgol, le Grand Prieur de l'Abbaye Théocratique de Thouzon et tout premier Cardinal Camerlingue de l'Histoire de nostre saincte Eglise.

Tout semblait aller pour le mieux à présent, lorsque du coin de l'oeil le vieux Grec assista à la chute inopinée d'un domestique et de son précieux chargement.... suivi d'un cri hautement sacrilège accompagné de l'étrange cirque d'une jeune noble qui le prit à partie, s'agrippant à la fois à lui tout en s'excusant le regard plein de malice, et en sentant une main gracile s'appuyer contre son dos plus que ne le requérait la bienséance ou le rétablissement de son équilibre.... et vint l'ultime phrase de la jeune femme

Merci mon père, j'aurai adoré entendre votre sermon, j'ai tellement entendu parler de vous, mais mon rang m'oblige à partir pour changer ma tenue...

Le Corinthien eut alors un sourcil doublé d'un haussement de sourcil et lâcha simplement....

Et mon rang à moi m'oblige à ne jamais laisser une éminente aristotélicienne insulter le prophète Aristote, s'adresser cavalièrement à un successeur des apôtres et fuir un très saint sermon sans lui occasionner quelque châtiment salvateur et exemplaire...

...et joignant le geste à la parole, il gifla la jeune femme d'un revers de main, sans y mettre aucune force, pour le principe uniquement
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