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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Gwenhwyvar
Gwen vit Oksana arriver dans la salle, alors qu'elle venait juste de relever Darka. Très détendue pour l'occasion, et après avoir notifié un oubli malencontreux à Napo, elle se présenta devant le trône et déclara son hommage. Gwen lui répondit :

Bonjour également, mon amie, et merci de votre sollicitude. J'ai hâte d'entendre la conversation que vous avez eu avec cet imbécile de trouble fête, je crois deviner de qui elle s'agit. Parlons-en tout à l'heure, une coupe dans les mains. En attendant...


Reprenant de la prestance, Gwen énonça d'une voix claire :

Dame Oksana de Floret, Vicomtesse de Bourmont, Baronne de Romilly, Dame de Mathusalem et Membre de l'Ordre du Lys, écoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Duchesse de Champagne par la grâce du Très-Haut et la volonté du Peuple de Champagne, accepte votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France, notre suzerain et souverain, et vous baille justice et protection pour la durée de mon règne. J'ai dit !
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Napo76
Dans la situation actuelle, je suis Héraut, mais effectivement je viens de recevoir une lettre d'Ysa.

Hop, rajoutée ! Dans le même temps, présentation d'un velin originaire du Sud-Euh.

Citation:
Ce 16 jin 1457, nous, Guidonius Maledent de Feytiat, Baron d'Autry par la grâce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie , declarons sous serment reconnaître solennellement la Duchesse Gwenhwyvar comme étant la digne et légitime representante de notre bon Roy sur les terres de Champagne,

Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu’il dirigera la Champagne avec honneur et fidelité envers la Couronne et dans l’infini respect de la Foy d’Aristote.

Faisons serment de servir notre Roy en lui prêtant notre épée et lui donnant notre vie s’il le fallait.

Gwenhwyvar
Gwen hocha la tête pour signifier au Héraut qu'elle acceptait l'hommage de Guidonius.

Un autre messager entra alors et se présenta devant Gwen. Il lui fit un signe de la main un peu particulier, une sorte de cercle dans les airs, et Gwen comprit aussitôt. Elle lui fit signe de s'approcher, et écouta ce qu'il avait à dire à voix basse, de sorte que nulle autre qu'elle ne put entendre la lettre orale. Puis il tendit son parchemin, que la Duchesse déroula :

Dotch a écrit:
A l'attention de la Duchesse de Champagne,

Par la grâce d'Aristote,

Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem, reconnaissons comme suzeraine Dame Gwenhwyvar.

Nous renouvelons par le présent courrier à la Couronne Ducale de Champagne notre engagement fidèle d'aide, de conseil et d'assistance.

Puisse Aristote vous guider dans vos choix afin de faire rayonner notre Duché au delà des frontières de France.

Nous Dotch de Cassel, avons écrit et ratifié.

Donné à Reims, le dix huitième jour du mois de Juin de l'an de Grâce 1457.





tout sourire, elle tendit le parchemin à Napo, puis donna son message oral pour Dotch au messager, à voix basse. Ce dernier fit signe qu'il avait parfaitement entendu et mémorisé le message, salua la Duchesse et repartit aussi vite qu'il était arrivé.

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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Beeky
La vicomtesse avoit reçu la convocation de « Champagne » la conviant, une foy nouvelle, à la cérémonie d’hommage quy se tiendroit comme tousjours au castel de Reims. Force estoit de constater que les moys s’écouloient inexorablement, laissant derrière eulx les souvenirs quy peu à peu s’estompoient, et seuls les rituels bien rosdés donnoient la mesure du temps quy passe.

C’est tout du moins ce quy auroit dû se passer mais poinct cela n’estoit vray chez Beeky d’Apperault. Non poinct qu’elle ne sache regarder vers l’advenir, non poinct… mais les serments et promesses passés demeuroient tousjours en sa mémoire. Aussy, iceste foy encore, elle seroit porteuse de l’hommage de son beau-frère, le vicomte SanAntonio d’Apperault. Le pigeon attendu s’estoit posé tost dans la matinée aussy se rendroit-elle sans plus tarder rendre hommage auprès de la duchesse Gwenwhyvar .

La vicomtesse depuy quelques jours avoit une mine éblouissante et son humeur estoit des plus enjouée. Elle s’estoit parée des couleurs d’azur et or de la famille d’Apperault, elle avoit accroché « Radieuse » à sa ceinture et portoit sa couronne vicomtale sur le chef. Toutesfoy, pour la toute prime foy, elle avoit aussy passé autour de son cou le collier de l’Ordre de Mathusalem en lequel elle venoit d’entrer pour y rejoindre les noms illustres comme iceulx de son espoux. Sa médaille cachoit une perle de jade d’un vert laiteux, bijou auquel elle tenoit comme à la prunelle de ses yeulx…

Beeky salua d’un signe de teste les nobles présents puy se dirigea prestement vers le trosne ducal. Petite révérence, sourire gracieux, elle sortit comme à son habitude l’espée d’apparat de son fourreau et prononça sur la garde cruciforme son serment.

    Nous, Beeky d’Apperault, faiste vicomtesse d’Attigny par la grasce du Trés-Haut, dame de Nesles par icelle de nostre bien aymé suzerain le vicomte de Chelles, Dame de l’Ordre de Mathusalem par choix de ses pairs, Grand de Champagne par nostre volonté et Procureur de la Saincte Inquisition par conviction,

    Souhaitons qu’il soict sçu et cognu de tous icy présents que nous recognoissons, en vous, dame Gwenhwyvar ui Fergus, le digne et légitime représentant de nostre majesté Levan III de Normandie, sur ses terres de Champagne.

    Qu’à ce titre, nous nous engageons comme par le passé à vous assurer de nos devoirs d’obsequim, d’auxilum et de concilium, dans le strict respect de nostre charge de clerc.

    Nous vous jurons de garder hommage de nostre bonne foy et ce, sans tromperie. Nous attendons en retour vostre justice, vostre protection et subsitance sur le fief que nous a octroyé le Roy, en remerciement de nos services rendus.

    Ainsy soict-il !

La dame remisa son espée au fourreau puy sortit de son aumonière un pli cacheté portant le scel du vicomte de Meaux et de Melun. Elle le tendit à la duchesse en se fendant une foy encore de la petite révérence et attendit qu’icelle-cy se prononça.

Citation:
Meaux, le 15ème jour du mois de juin, l'an de Grâce quatorze cent cinquante sept.


A l'attention de Dame Gwenwhyvar, agissant au nom de sa majesté Lévan III de Normandie, Roy de France, et Seigneur légitime du duché de Champagne

Moi, SanAntonio d'Appérault, vicomte de Meaux et de Melun par la grâce de Sa Majesté Lévan III de Normandie, Roy de France, vient se jour rappeler que je reconnais en Lévan III de Normandie le seigneur légitime du domaine royal champenois, à qui je rends hommage pour mes terres de Meaux et de Melun.

Je continuerai donc, comme depuis toujours, à servir les intérêts de la Champagne et de mon suzerain en lui apportant fidélité et aide militaire, et en apportant conseil à la personne qu'il a chargée d'administrer son domaine.

Je rappelle aussi qu'en tant que Grand Maître de l'Ordre de Mathusalem, je me ferai un devoir de veiller à ce que les institutions champenoises soient protégées de toutes volontés de destruction, et d'où qu'elles viennent, par mon glaive s'il le faut.

Afin que nul ne puisse douter de l'authenticité de cette lettre, j'y appose mon sceau.

SanAntonio d'Appérault,
Vicomte de Meaux et de Melun
Grand Maître de l'Ordre de Mathusalem
Chevalier de Justice de l'Ordre de l'Hospital de Saint-Jean de Jérusalem
Seigneur de Blessy


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Gwenhwyvar
La veuve de feu son vieil ami Ricoh d'Appérault et ancienne duchesse avec laquelle elle avait eu plaisir à travailler se présenta devant Gwen pour lui déclamer son hommage. Beeky tenait une grande forme, et arborait avec fierté la médaille de Mathusalem, faisant savoir aux yeux de tous qu'elle était rentrée dans le prestigieux Ordre champenois. Gwen écouta attentivement l'hommage, salua Beeky de la tête et répondit solennellement :

Dame Beeky d'Appérault, Vicomtesse d'Attigny, Dame de Nesles et Dame de Mathusalem, écoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Duchesse de Champagne par la grâce du Très-Haut et la volonté du Peuple de Champagne, accepte votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France, notre suzerain et souverain, et vous baille justice et protection pour la durée de mon règne. J'ai dit !

Puis Gwen reçut des mains de son interlocutrice le parchemin d'hommage du Grand Maître de l'Ordre de Mathusalem, l'ouvrit, le lut et le tendit à Napo en hochant la tête. Elle remercia la Vicomtesse pour ce double hommage et se rassit sur le trône ducal, attendant les nobles suivants...
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Beeky
L'hommage avoit esté accepté, adoncques, la vicomtesse d'Apperault ne s'attarda poinct davantage icelieu. Le devoir l'appeloit au Castel de l'Aigle, où elle aussy, s'apprestoit à recevoir l'hommage de son futur vassal. Par fin, la Veuve avoit quelques menus détails à régler, deux ou trois oreilles de gueux à faire couper, un diacre à tancer vertement, enfin... le lot quotidien d'une dame fort occupée.

Beeky repartit aussy prestement qu'elle estoit venue, le rythme de son pas estant accompagné du cliquetis de son espée battant le long de son flanc. Non obstant, elle laissa flotter en son sillage, un envoustant parfum de rose quy resteroit encore long temps en ces murs...

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Shauwdi
Shauwdi reçut une lettre du héraut de Champagne qui l'invitait à rendre hommage au nouvel Intendant des terres du roi. Une nouvelle fois c'était dame Gwenhwyvar qui était devenue duchesse. Puisque telle était la volonté du peuple champenois, le jeune vicomte se rendrait au château de Reims le moment venu.

Le jour de la cérémonie, il quitta donc son appartement qu'il occupait depuis plus de deux semaines pour s'acquitter de son rôle de maire. Il traversait les ruelles de la capitale champenoise à son aise, il n'était pas pressé et il faisait beau. Au bout de quelques bonnes minutes de marche le château fut en vue, il pénétra en saluant les gardes comme à son habitude.
Heureusement pour lui, il connaissait le chemin qui menait à la salle occupée pour la cérémonie, le dédale formé par les couloirs l'avait toujours impressionné, il lui avait fallu un long temps d'apprentissage avant de pouvoir s'y retrouver sans un guide.

En pénétrant dans la pièce il aperçut la duchesse occupée à recevoir l'hommage de la vicomtesse d'Attigny. Cette dernière semblait pressée et elle n'a s'attarda pas dans la salle.

Shauwdi balaya la salle du regard, il semblait être le seul prêt à rendre son hommage pour le moment, il s'approcha donc du trône ducal et salua la régente.


Dame Gwenhwyvar, duchesse de Champagne par la volonté de notre bon Roy et de son peuple, nous , Shauwdi de Saint-Mathieu, Vicomte de Buzancy, rendons hommage par votre intermédiaire à notre souverain Lévan le troisième. Nous nous engageons à assurer nos devoirs d’obsequim, d’auxilum et de concilium et nous jurons de toujours agir dans les intérêts premiers de la Champagne et de ses habitants.

Il attendit que la duchesse accepte son hommage en lui souriant.
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[En Construction]
Gwenhwyvar
Sitôt Beeky partie, Shauwdi s'approcha du trône ducal pour rendre son hommage. Gwen attendit qu'il eût fini, puis répondit :

Vicomte, vous êtes le premier homme à venir rendre hommage en personne aujourd'hui. Je suis fort aise de vous savoir en pleine forme !

Puis Gwen se leva et déclama :

Messire Shauwdi de Saint-Mathieu, Vicomte de Buzancy, écoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Duchesse de Champagne par la grâce du Très-Haut et la volonté du Peuple de Champagne, accepte votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France, notre suzerain et souverain, et vous baille justice et protection pour la durée de mon règne. J'ai dit !

Gwen inclina la tête en fermant brièvement les yeux, en signe de salut et de remerciements, puis se rassit sur le siège de cuir.
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Ylalang
[Quelques jours plus tôt, à l'Hotel Melani rue des Archers]


Non mais est-ce que je vous paye pour vous la couler douce ???


Le tonnerre avait résonné dans l'hôtel Melani quand la vicomtesse d'Avize était revenu avec son fils Lorenzo pour se présenter à la cérémonie d'hommage. Il semblait qu'il y avait eu un peu de laisser-aller pendant son séjour en Alençon, et le résultat avait fait que les domestiques en avaient pris pour leur grade.


[Quelques licenciements expéditifs plus tard ]


Et un recrutement tout aussi rapide, l'Hôtel avait commencé à retrouver figure acceptable pour la noble. Faire ramoner et chauffer les cheminées et les poêles, nettoyer les pièces à vivre, pour que Lorenzo puisse prendre ses quartiers à Reims.


[Quelques heures avant la cérémonie]


Le Héraut avait finalement fait son office, et ils avaient reçu les missives pour l'ouverture de la cérémonie d'hommage. Désormais c'était l'heure du choix de la toilette.

Humm le parme c'est bien... Mais le turquoise rend bien aussi.

LORENZOUNEEEEEEET, tu seras habillé comment mon choupinet ?


Un vague grommellement adolescent d'une chambre voisine lui répondit.

Bon bah alors ça sera du rouge... alors, amarante, carmin, garance, ou bien lie-de-vin ?

Après quelques considérations esthétiques tout aussi longues qu'inintéressantes à raconter, le carrosse aux armes des Melani vint les chercher devant la porte de l'Hotel.

Oui il y avait pas 200 mètres à faire, mais ils avaient un standing à respecter tout de même ! Inspection vestimentaire du fiston en règle durant le court laps de temps, ce qui donnait :


Bon alors tu seras sage ! Puis tu feras bien comme je t'ai appris !

Le vicomte de Buzancy terminait son hommage tandis qu'elle arrivait avec Lorenzo dans la salle du trône, le temps des derniers conseils.
Elle attendit donc qu'il se retire pour aller faire son hommage, se retenant de rajuster le pourpoint de son fils, on était en public maintenant !
Lorenzo_melani
Dans l'Hôtel, Maman avait crié. Très fort.
Et renvoyé des gueux. De toute façon, ils ne méritaient que cela.
Même s'il savait qu'il ne fallait pas trop en demander à ces gens là, leur manquement à la Maison était intolérable. Si le rapide nettoyage avait un peu arrangé la situation, des rénovations s'avéreraient nécessaires dans un futur plus ou moins proche.
Et tout cela à cause de quelques manants indélicats.
Déjà, certains l'avaient menacés de procès pour avoir franchi le frontière. Il s'était ainsi rendu compte que les mots "Vicomte", "Maître de Grande Maison" et "Grand de Champagne" pouvaient être bien plus efficaces que d'autres tels que "S'il vous plaît" ou "Merci".


Face à son miroir, le jeune Noble s'habillait pour sa première apparition public.
D'or et de noir, comme les salamandres.

Puis vint le moment de partir à la cérémonie. Un dernier réajustement de la couronne de Vicomte et le jeune Melani entra dans le carrosse.


Oui Maman, je ferai bien comme tu m'as appris. Pffffff...

Une fois entré dans la salle où se déroulait la cérémonie, il resta près de sa génitrice. Il sentait son regard peser sur lui, cherchant à déceler le moindre détail inconvenant dans son accoutrement. Comme pour se protéger, il se couvrit entièrement de sa cape, ne laissant dépasser que sa tête blonde couronnée.
Ces yeux violets, héritage maternel, scrutaient la pièce, détaillant les personnes présentes dans la pièce.
Il en reconnut certaines, crut en reconnaître d'autres et découvrit de nouveaux noms et de nouveaux visages.

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Cerberos
Son Maitre lui avait remit un peu plus tôt dans la journée avec consigne de le donner en main propre à la Duchesse. Il suivit donc les ordres et se rendit à la cérémonie pour se présenter devant elle, après s'être incliné comme il se devait. Il tendit la lettre cachetée ainsi qu'une deuxième au Héraut.

Citation:
A Gwenhwyvar, Représentante de sa Majesté le Roy de France en Champagne,

Si l'envie m'avait pris, de vous dire mes pensées
Ou bien également, de venir conseiller

L'attitude éhontée, d'une duchesse fière
Oublieuse de l'aide, qui lui fut donnée hier
N'a fait que m'empecher, de revenir vers elle
Grave fut ce choix qui, m'éloigne à tire-d'aile

Seulement il me reste, une dernière chose
Une fois à nouveau, je reprends donc la pose
Car je ne puis jamais, perdre ce que mon père
Kurt Wagner m'a donné, devenant comme un pair
Et je le dis encor, loyauté à mon roi
Renouvelées encore, sur l'honneur et la loi
Sans jamais un instant, penser à le trahir


Cet hommage vaut pour les terres de Brienne et de Jaulges.

A Brienne, le 15 juin 1457

Richard Wagner
Duc de Brienne
Vicomte de Jaulges
Seigneur de Menneville



Il attendit ensuite confirmation avant de tourner les talons.
Gwenhwyvar
Gwen vit entrer sa suzeraine, accompagnée de Lorenzo. Comme il avait grandi !! Elle sourit à pleine dents, se préparant à l'accueillir, quand soudain Cerberos se présenta devant elle, s'inclina et lui tendit un parchemin.

Gwen, interloquée, se saisit du parchemin, le lut, et devint blême au fur et à mesure de la lecture. Elle ferma les yeux quelques secondes, les ouvrit à nouveau et fixa Cerberos. Elle dit d'un ton neutre et d'une voix monocorde, sans arriver à masquer totalement la fureur qui bouillonnait en elle :


Messire Cerberos, deux choses. La première, vous auriez pu attendre que la Vicomtesse d'Avize arrivée avant vous fasse son hommage pour vous présenter devant moi. C'est le moins que vous auriez pu faire, au moins par galanterie.

Reprenant contenance.

La deuxième, c'est que je ne comprends pas comment votre maître a pu s'imaginer que j'accepte un hommage sous la forme d'un acrostiche injurieux, d'autant plus dans la langue de mon ennemi ancestral angli.

Elle dit à voix basse : a so long suckers...

Vous allez donc lui rapporter ceci. Qu'il vienne en personne me faire hommage pour les terres qu'il doit à Sa Majesté le Roy de France, son suzerain et souverain, que je représente en Champagne, et me présenter des excuses ici-même pour ce courrier. Je n'ai pas à lui rappeler ce qu'un défaut d'hommage peut avoir comme conséquence, il ne le sait que trop bien.

Gwen tendit le parchemin à Napo, et lui dit :


Champagne, conservez ces parchemins en lieu sûr, ils pourront m'être utiles si la situation dégénère. Bien entendu, vous l'avez compris, je ne considère pas avoir reçu hommage des Brienne pour l'instant.

Puis à Cerberos.

Vous pouvez disposer.
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
pnj
Ananké venait de recevoir une missive de sa maitresse avec ordre de remettre ce pli sans attente . Elle se rendit donc à la cérmonie et se présenta devant la Duchesse , dans une respectueuse réverence elle s' éxécuta .




Citation:
Duchesse,

L’hommage rendu est parait il inacceptable. Je ne vois pas en quoi. Mon époux réitère son serment de vassalité au Roy. Certes il ne s’adresse pas à vous directement mais vous n’êtes point son suzerain, seul le Roy l’est et vous n’en êtes que sa représentante par la voie des urnes. De plus il le mentionne en début de missive.

De plus vous parlez d’une missive rédigée dans la langue de votre ennemi ancestral… je ne vous savais pas en guerre avec le royaume de France. Je comprends mieux vos actions du moment alors. Vous n’êtes point sans savoir que nous ne parlons point l’anglois, et j’ai beau relire cette missive, elle est en français.

Certes il dit ce qu’il pense de vous, mais pouvez vous nier l’avoir déçu ? J’en doute, car il est loin d’être le seul, sauf que lui, le dit dans sa missive. Une chance qu’il n’ait point fait l’hommage en personne car tout le monde aurait pu entendre ce qu’il vous a simplement écrit. Je ne me serais point gênée pour ma part.


Vous exigez aussi qu’il se présente en personne…. vous n’êtes pas sans savoir pourtant que c’est impossible ! Nous ne sommes point en Champagne, et malheureusement n’avons point le don d’ubiquité.
Etrangement, le vicomte de Meaux n’a pas du se présenter en personne lorsque son hommage n’était pas daté correctement. Le duc de Guise en retard n’a pas eu de remarque désobligeante, d’ailleurs je pense même me souvenir que son hommage n’a jamais été rendu. J’ai l’impression que vous en faites une affaire personnelle, due au fait qu’il ose vous mettre au nez votre comportement laissant à désirer concernant vos fonctions de duc de Champagne ?
C’est bien triste alors. Le seul moyen pour évincer les nobles vous dérangeant est celui-ci ? Vous me décevez de plus en plus…
J’avais foi en vous, j’avais placé mes plus grands espoirs, et je vous l’ai dit. Au final, vous m’avez déçu plus que tout autre duc, c’est pour dire.

Enfin bref, vous voulez un hommage conforme, juste pour flatter votre ego, et bien aucun souci, je le rédige donc et il accompagnera cette missive. S’il n’y a que cela pour que vous retrouviez le sourire… de plus si ce n’est nos divergences politiques, l’amie reste malgré tout présente et je me plais à me souvenir de vous avant que vous n’accédiez au poste de duc, vous étiez bien plus… enfin bref…

Respectueusement,

Maltea Wagner
Duchesse de Brienne
Vicomtesse de Jaulges
Dame de Menneville.





Citation:
A sa grâce Gwenwhyvar, duchesse de Champagne et représentante du Roy sur les terres champenoises.

Moi, Maltea Wagner, duchesse de Brienne, Vicomtesse de Jaulges, réitère mon serment de fidélité à la Champagne et au Roy au travers votre auguste personne. Je jure loyauté, conseil et aide à mon duché. Puisse Aristote vous rendre la lumière et vous sortir de l’obscurité momentanée dans laquelle vous êtes plongée au vu des événements actuels.

Fait en Bourgogne, le 18 juin de l’an de grâce 1457

Maltea Wagner
Duchesse de Brienne
Vicomtesse de Jaulges
Dame de Menneville

Ps : désolé pour le sceau, je l’ai oublié en Champagne et ne peut utiliser celui de mon époux, qui est nominatif.


[
[hrp/ afin de coller avec un peu plus de réalisme avec le rp, la date écrite est le 18 bien qu’on soit le 23, mais c’est un accord entre joueur^^]
Ylalang
La vicomtesse avait levé les yeux au ciel pendant le temps de résolution de l'allégeance Wagner. Elle en avait profité pour saluer discrètement Oksana, Beeky étant déjà partie (elle s'en était rendue compte à l'odeur de rose). S'ensuivit une courte discussion de la possibilité d'embauche du grizzly empaillé comme garde à l'hérauderie.
Une fois que la situation sembla calmée, elle décida que c'était à son tour de faire hommage.
Elle s'avança dans la salle du trône, jusque devant la Duchesse, fit un clin d'oeil narquois à Napo, et exécuta une grande révérence.
L'épée qu'elle portait au côté fut sortie de son fourreau dans un son pur et cristallin, et plantée dans le sol. Ce faisant, dans la même élegance de geste, elle ploya le genou, tenant l'épée par le pommeau, une partie de son visage refletée par la lame.


Nous, Leah Melani, Vicomtesse d'Avize, Baronne de Boiscommun, Dame des Fontaines de Chappée, de Villemurlin et de... *un froncement de sourcil, elle ne se rappelait plus de la seigneurie normande de son époux* ... La Besliere sur Thanaise, Dame de l'Ordre de Mathusalem et membre de l'Ordre du Lys Royal... *bon on allait omettre la charge héraldique* promettons en ce jour à vous, Gwenhwyvar uí Fergus, Pennarth du clan Ierne, Duchesse de Champagne, de remplir nos devoirs vassaliques d'obseqium, concilium et auxilium.
Qu'en notre charge de Héraut Royal...
*ah bah finalement elle l'avait dit*... nous ferons en sorte d'apporter notre aide pour la résolution pacifique des conflits.
Mais que sur cette épée bénie par Sa Majesté Levan le Troisième, nous jurons également de défendre notre bien aimée province par l'épée et le sang si cela était requis.


Clair, simple, concis, la poésie n'était pas une bonne idée de toute façon aujourd'hui, et l'hommage en gaélique elle avait déjà fait la dernière fois. Elle attendit donc la réponse de la Duchesse, le genou toujours à terre.
Gwenhwyvar
Un grand sourire illumina le visage de la Duchesse de Champagne. Ylalang arrivait à point nommé, un peu de réconfort lui ferait du bien. Après donc cet interlude contrariant, c'est avec joie qu'elle vit sa suzeraine et vassale lui rendre hommage de manière exquise. Sitôt sa tirade terminée, Gwen se leva et s'approcha d'Ylalang :

Dame Leah Melani, Vicomtesse d'Avize, Baronne de Boiscommun, Dame des Fontaines de Chappée, de Villemurlin et de La Besliere sur Thanaise, Dame de l'Ordre de Mathusalem et membre de l'Ordre du Lys Royal, écoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Duchesse de Champagne par la grâce du Très-Haut et la volonté du Peuple de Champagne, accepte votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France, notre suzerain et souverain, et vous baille justice et protection pour la durée de mon règne. J'ai dit !

Elle prit les mains de Leah dans les siennes et la fit se relever. Elle lui dit dans un murmure :

Go raibh maith agat, mo cuishle! Conas atá tú? Is conas atá do Chlann?*

Elle porta alors son regard sur Lorenzo, le fils de son premier suzerain. Il était venu paré de beaux atours, pour une de ses premières cérémonies, cela ne faisait aucun doute. Elle décida alors de faire une petite surprise à Leah.

Lorenzo, approche, je te prie.





*Merci beaucoup, ma "soeur chérie". Comment vas-tu ? Et tes enfants ?

Cuishle est intraduisible en français, mais cela représente le sang sacré d'Irlande et est utilisé aussi affectueusement dans le sens "ma chérie"

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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
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