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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Darkaprincesse


L'avant veille au soir à la Croix Saint Leufroy, Darkaprincesse avait reçu pli cacheté pour se rendre à la Cérémonie d'allégeance.
Après une courte nuit, elle se para d'une robe de velours de soie rouge pourpre brodée d'or et d'une cape assortie fourrée de pelisson hermin.
Elle tressa sa longue chevelure savamment et posa une petite couronne sertie de rubis. A son cou, elle attacha sa médaille de l'ordre de Mathusalem. Elle enfila ses gants de cuir fin et attacha à sa ceinture son fourreau. Elle se mira une dernière dans son psyché.

L'attelage était prêt et prit la route en direction de la Capitale. La campagne renaissait avec l'arrivée du printemps et se parait des premières fleurs.
Le ciel était bleu azur et les rayons du soleil pointaien, quand le carosse aux armoiries de Tracy arriva dans la grande cour.
La Baronne de Tracy aidé par son fidèle Florentin s'extripa de la voiture.


Entrant dans la salle, elle vit le Vicomte d'Avize, Dame Lylla, la Duchesse de Brie et sa Grasce la Duchesse Ysa en conversation. Elle les salua d'un courte révérence et s'enquérit de leurs nouvelles courtoisement.


Le bon jour, mes hommages respectueux du matin, votre Grasce Ysa, Duchesse de Brie et Dame Lylla et Vicomte d'Avize .


Elle recula de quelques pas et prit place pensant une fois de plus que l'exactitude était la politesse des rois ! La cérémonie allait être longue et l'hypocrisie de mise pour ne pas changer. Sûrement, qu'il y aurait un cortège de messagers pour porter les plis des Nobles ne faisant pas le déplacement, c'était si coutumier en Champagne ...

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Oksana
Rhân a écrit:
Cela ne bougeait guère encore pour venir rendre hommage. Bien peu de monde encore. Le vicomte salua la duchesse et les quelques nobles qui étaient arrivés, la duchesse de Brie et la baronne de Tracy. Puisque personne ne semblait vouloir se présenter, le maréchal sortit quelques parchemins qu'il tendit à la duchesse:

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Citation:
Moi, Seb La Pautre, Baron de Soissons, Seigneur de Vulaines, Chevalier de Mathusalem, jure fidélité, aide et conseil à la Champagne, et à Sa majesté Levan III, notre bon roy, qui dans sa grâce m'a accordé les terres de Soissons.

Fait en Champagne, en ce quinzième jour du mois d'avril 1458.


Citation:
Nous, Aurélien Maledent de Feytiat, Baron d'Autry par la grâce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie , declarons sous serment reconnaître solennellement la Duchesse Ysa d'Airain comme étant la digne et légitime representante de notre bon Roy sur les terres de Champagne,

Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu'elle dirigera la Champagne avec honneur et fidelité envers la Couronne et dans l'infini respect de la Foy d'Aristote.

Faisons serment de servir notre Roy en lui prêtant notre épée et lui donnant notre vie s'il le fallait.

Fait à Rome, le 19 d'avril 1458



Citation:
Maréchal,

Par la présente, moi, Lorenzo Melani, Vicomte de Beaurepaire, rend hommage à Sa Majesté et reconnaît Ysa d'Airain comme sa légitime représentante.

Je leur promet assistance et conseil autant que mes moyens me le permettent.


Cordialement,

Lorenzo Melani
Vicomte de Beaurepaire


Il ajouta quelques mots à la duchesse de Champagne :
Il faudrait peut-être également inviter les nobles présents à se présenter devant vous

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort












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Yunab
Le château de Reims,un endroit bien connu depuis quelques mois maintenant par la bourgmestre de la ville de Langres,elle en arpentais les différents couloirs et ce chaque jours.

Pourtant aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres,ses maîtres de maison étant retenus a Conflans,ils lui avait confier la tâche de se rendre en salle d'armes afin de remettre leurs hommages a la nouvelle duchesse de Champagne.

D'un pas hésitant elle se dirigeât vers les grandes portes de la salle,c'est qu'elle ne savait pas vraiment comment se déroulait une telle cérémonie,il ne manquerait plus qu'elle ne fasse n'importe quoi ou encore qu'elle ne se prennent les pieds dans sa robe et ne se retrouve en mauvaise posture.

Elle n'eut pas besoin de s'annoncer aux gardes,a la vue de la missive scellée qu'elle tenait dans ses mains les portes s'ouvrirent devant elle,la jeune femme y pénétra doucement et avança tout en regardant autour d'elle.

Elle adressa un sourire chaleureux a sa Grâce Ysa d'Airain,accompagné de son époux ainsi que la duchesse de brie, de la baronne de Tracy et d'une personne qu'elle ne connaissait pas avant de les saluer d'une courte révérence.

Visiblement la cérémonie n'avait pas encore commencer...elle se tient donc un peu en retrait ne voulant pas déranger la conversation.

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Amory
Amory avait tenu à accompagner sa moitiée pour son allégence. Il saluat donc les personnes qui étaient déjà présentes et celles qui arrivaient. Il eut un mouvement de recul en voyant dame Yunab, mais soulagé quand il vit qu'elle n'avait pas sa besace contenant son matériel de torture.

Le vicomte se tenait maintenant en retrait légèrement sur le côtés du trone en protection de son épouse. Il garda la main sur le pomeau de son épée et servirait de garde personnel à la Duchesse en ce jour si particulier.

C'est ainsi que la cérémonie pu commencer.

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Duc de la ferté sous jouarre/Baron de Coulommiers/Seigneur de Brainville
Haut Dignitaire de la GE:
Sénéchal /Aspirant vidame Reims/ Gd officier de l'ordre de Saint Kyrène
Officier Royale: Garde de la ville de Paris (chevalier du guet)
Ysa
Salutations du Vicomte et de la Duchesse terminée, Ysa salua chaleureusement Lylla venue remettre un pli sans aucun doute de Maltea qui était normalement souffrante.

Bonjour Lylla. Merci pour tes voeux. Je rédigerais un courrier en réponse à celui que tu es venue apporté dès que la cérémonie prendra fin, je manderais le nécessaire pour faire cela rapidement. A voix plus basse et avec un petit sourire, Ysa ajouta. Tu peux aller te sustenter si tu le souhaites, un petit buffet a été dressé dans le coin là bas ... Petit signe de tête de la régente pour indiquer l'endroit exact puis elle se dirigea vers la Baronne de Tracy.

Bien le bonjour Baronne, merci de vous être déplacée, cela me fera un courrier de moins à lire. Petit sourire de la Duchesse qui n'était point dupe sur le déroulement de la cérémonie à venir. La Baronne était l'une des seules avec la Duchesse de Brie de mémoire à toujours se déplacer pour la cérémonie qu'il était d'ailleurs temps de débuter. Ysa prit donc place et fit signe au Vicomte d'Avize qu'elle était prête.

La jeune femme était sereine, elle sentait son époux non loin d'elle et cela la rassurait grandement. Petit défroissage rapide de sa robe d'un geste ample de la main droite puis elle se redressa se tenant droite afin d'éviter que sa couronne ne glisse ... recevoir l'hommage avec la couronne de travers ... c'était tout elle.

Tout le monde était en place quand la mairesse de Langres fit son entrée qu'Ysa salua d'un large sourire accompagnée d'un léger signe de tête.

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Gwenhwyvar
Gwen ne se fit pas attendre, les loups de son armée l'attendaient pour repartir sur les routes de Champagne. Elle s'avança devant le trône ducal, dégaina son épée et la posa à plat sur ses paumes ouvertes. Elle mit un genou à terre, et déclama :

Moi, Gwenhwyvar uí Fergus, Capitaine Royale, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-châtel, Dame de Creil, Saphir de l'Ordre Royal du Lys, Dame de Mathusalem et Grande de Champagne, vous reconnais, votre grâce Ysa d'Airain, comme légitime représentante de notre souverain et suzerain Lévan le troisième, Duc de Normandie et Roy de France, sur ses terres de Champagne. Je vous apporte ainsi aide militaire, conseil et assistance pour la durée de votre règne, par ma plume et mon épée, dussé-je en mourir.

Gwen baissa alors la tête, attendant la réponse de la duchesse de Champagne
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Ysa
La première arrivée fut en toute logique la première à se présenter, la Duchesse de de Brie mis donc genoux à terre devant Ysa qui l'écouta avec attention avant de lui répondre.

Duchesse de Brie, moi, Ysa De Lucas d'Airain, Duchesse de Champagne par la grâce du Très-Haut et la volonté du Peuple de Champagne, accepte votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France, notre suzerain et souverain, et vous baille justice et protection pour la durée de mon règne.

Vous pouvez vous relever.

La Duchesse sourit à Gwen qui se relevait avant de jeter un petit coup d'oeil derrière elle pour vérifier la présence de son époux. Il avait pu avoir un petit creux et filer vers le buffet sans qu'elle ne s'en aperçoive.

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Gwenhwyvar
Gwen entendit la duchesse accepter son hommage. Elle se releva, rengaina son épée puis salua Ysa.

Votre grâce, je prends congé céans, mes hommes m'attendent, nous devons reprendre la route pour la mission que vous m'avez donnée. Je vous souhaite le meilleur pour les semaines à venir, et que le Très-Haut vous ait en Sa sainte garde.

Gwen sourit, puis fit demi-tour et, non sans saluer les personnes présentes, fila droit vers la porte. Elle quitta le château dans les minutes qui suivirent, direction le campement d'Avalon...
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Darkaprincesse


La Duchesse de Brie venait de terminer son hommage.
La Baronne de Tracy s'avança devant le trône ducal et lui adressa un sourire. Elle mit un genou à terre, la main droite sur son épée.


A sa Grasce, , Ysa d'Airain, Duchesse de Champagne, représentant de Sa Majesté Levan III de Normandie en Champagne.

Moi, Darkaprincesse, Baronne de Tracy, Dame de Mathusalem,
Je réaffirme mon serment d'allégence au Duché de Champagne,
Je jure devant Aristote , ma fidélité, ma loyauté, de toujours servir la Champagne et d'agir dans ses intérêts.
Je vous promet l'obsequium, l'auxilium et le consilium.
Je mets mon épée à votre service et vous donnerait ma mort s’il faut vous protéger.


Que Le Très Haut veille sur vous, vostre Grasce et sur votre famille.



Tête baissée, elle attendit la réponse de sa Grasce la Duchesse de Champagne.

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Lylla
Le buffet lui ayant été cordialement suggéré, c'estvers lui que la blondinette porta ses pas, ne se trouvant pas à sa place au milieu de toute ses têtes couronnées qui dégoulinées de bienséance. Dans un coin de la salle, un gobelet de jus de fruit à la main, Lylla comme d'habitude observait la scène, tout ce beau monde qui se faisait des ronds de jambes mais qui le reste du temps n'hésitait pas à se tirer dans les pattes. Non, décidément, elle n'était vraiment pas faite pour vivre dans ce panier de crabes. D'une cérémonie à l'autre rien ne changeait.
Ha si ! Fort heureusement l'état de santé d'Ysa était bien meilleur. Si Lylla avait bonne mémoire, il était venu jusqu'à ses oreilles que la pauvre n'avait pu être présente à la dernière et comme d'autre aujourd'hui, avait du faire porter un courrier.
Enfin pour le reste tout était en tout point identique, seul le séant qui se posait sur le trône ducal changeait...

Depuis qu'elle fréquentait le conseil la jeune femme avait apprit à ses dépens, à vivre en longeant les murs de son dos, tentant d'éviter les coups de couteaux, l'ait était des plus malsains en Champagne. Elle repensa en sirotant son breuvage aux nombreuses discutions qui avait animés certaines soirées troyennes avec Atila et Accro. Sur ce point les deux acolytes n'avaient point tort elle devait le reconnaître. Avec ce qu'elle avait vu et entendu depuis, une chose était désormais certaine, c'était bonnet blanc et blanc bonnet, quand les uns coupaient les oignons, les voisins pleuraient et vie et versa.

Révérences, sourires, la moindre parole sonnait faux désormais à son oreille. Comme le savait fort bien le Vicomte d'Airain, la cruche troyenne savait fort bien écouter et entendait de par ce fait bien trop de choses, pour pouvoir désormais faire confiance à toutes les langues de vipères et lécheurs de bottes qui peuplaient le Duché qui l'avait vu grandir.

Le vers n'était plus dans la pomme, c'était la pomme qui était pourrie...

Reposant le gobelet qui comme la Champagne avait était lentement vidé de sa substance, Champagne qui perdait goutte après goutte la sève même de ce qui faisait battre son coeur au travers des départs de chaque habitant, Lylla ne prêta que peu d'attention au départ de la militaire langroise. Déjà dans sa tête elle dressait la liste des derniers préparatifs qui lui restait à accomplir avant de quitter ces terres moribondes. L'air vicié de ces plaines avait eu raison de son fils, il était temps qu'elle connaisse autre chose de la vie que les coups bas.

S'adossant discrètement à une colonne, Lylla décida d'attendre qu'Ysa qui savait se montrer des plus polies, daigne lui remettre le courrier de réponse dont elle lui avait parlé, lui permettant ainsi de remplir entièrement sa mission. Elle se doutait bien que la Vicomtesse sachant parfaitement qu'elle devait sous peu rejoindre les terres familiales de l'autre côté de la frontière, à la demande de son Vicomte de chef de famille, ferait en sorte de ne point la retarder.

Un sourire se dessina sur les lèvres purpurines en imaginant la réaction de Sacraï si elle venait à être en retard, le connaissant il serait bien capable de rompre toutes transactions commerciales tant qu'on lui aurait pas remis sa cousine en mains propres ou encore de lancer une armée à ses trousses sur les routes Champenoise.
Lylla étouffa un petit rire en imaginant l'incident diplomatique ! C'est que c'était un sanguin le cousin, et quand il avait décidé une chose rien ne le faisait changer d'avis...
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Napo76
*Pschhhhhhhhh*

Eusèbe aimait bien s'occuper des missives de messire. C'est sympa un sceau qui fond. Puis c'est joli surtout. Ca fait des bulles de cire, trois, quatre secondes, pas plus. Et après on a un joli dessin coloré sur le vélin.

Partie moins rigolote, l'apporter au château de Reims : une bonne chevauchée, un derrière en compote, et trop de gens étrangers pour le domestique attitré de Napo. Il espérait qu'on ne lui poserait pas trop de questions sur l'état du Baron, il n'aurait pas véritablement su répondre.

Aussi, rougissant comme à son habitude lorsqu'il côtoyait trop de beau monde et un peu trop poli pour être admis dans ce cercle, il remit cérémonieusement la missive habituelle d'hommage pour la Baronnie de Choiseul... Pas de message personnel pour la Duchesse, Napo ne le lui avait rien dit et puis cela lui faisait moins de travail, juste recopier...

Mais au fait, Napo savait-il seulement qui était à la tête du Duché actuellement ?


Citation:
Moi, Napo, Baron de Choiseul, renouvelle en ce jour mon hommage à la Champagne et au détenteur de ces terres, Levan III de Normandie, Roi de France par la grâce d'Aristote. Je leur promets fidélité, aide, et conseil en toute chose et en tout instant.

Fait à Choiseul, ce 14 du mois de Février mil quatre cent cinquante huit.



Eusèbe s'éclipsa discrètement...
--Landeric_
La vicomtesse séjournoit en la capitale depuis moult temps. Ce fut tout d'abord pour une retraite de deux longs moys chez les Cordeliers puis récemment pour ses espousailles. Aussy, fict-elle porter un courrier pour accomplir son devoir, bien chagrinée de ne pouvoir se rendre sur place à la cérémonie.

Citation:
Faict en nostre hostel St Jacques, sis à Paris

En ce jour bény du 14ème du moys d'avril de l’an de grasce 1458


Nous, Beeky d’Apperault, vicomtesse d’Attigny par la grasce du Trés-Haut, Dame de l’Ordre de Mathusalem par choix de ses pairs, Grand de Champagne par nostre volonté et Procureur de la Saincte Inquisition par conviction,

Souhaitons qu’il soict sçu et cognu de tous, que nous recognoissons sa grasce Ysa d'Airain comme étant le digne représentant de nostre majesté Levan III de Normandie, sur ses terres de Champagne.

Qu’à ce titre nous nous engageons comme par le passé à l’assurer de nos devoirs d’obsequim, d’auxilum et de concilium, dans le strict respect de nostre charge de clerc.

Nous luy jurons de garder hommage de nostre bonne foy et ce, sans tromperie. Nous attendons en retour sa justice, sa protection et subsitance sur le fief que nous a octroyé le Roy, en remerciement de nos services rendus.

Ainsy soict-il !

Par la vicomtesse :


--Fillibert


En ce début de printemps, le baron de Chaumont avait chargé le vieux Fillibert de remettre en mains propres le parchemin contenant son serment d’allégeance. Et c’est en râlant et pestant que le vieux avait fait le chemin. C’est qu’il avait autre chose à faire que venir se perdre au milieu de cette masse de courbettes en tout genre qu’il avait devant lui. Et c’est en soupirant qu’il arriva devant les gardes qui voyant son apparence refusèrent dans un premier temps de le laisser passer. Tapotant ses braies du dimanche qu’il avait ressorti de sa malle, le vieux se mit à râler après les deux nigauds qui l’empêchaient de faire son travail et ce n’est que lorsque les gardes virent que le vieil homme portait les couleurs de Chaumont que Fillibert put faire son entrée au beau milieu des nobles déjà installés.

Un fumet campagnard s’installa alors que le vieux essayait de se mêler à l’assistance déjà présente. D’ailleurs les gens s’écartaient du pauvre Fillibert qui lui n’avait pas remarqué l’odeur nauséabonde qu’il semblait le suivre. Il faut dire que de vivre constamment en plein air, à remuer la terre et mettre la main dans le bourbier vous parfumez naturellement et de ça, il n’y faisait plus attention. Non lui pour le moment ressentait une sorte de panique, une perte de lucidité, le vieux ne se rappelait déjà plus comment devait se dérouler la chose. Devait-il remettre le parchemin de suite, en mains propres, s’incliner, le poser puis se barrer ? D’ailleurs, il commençait à sentir une suée perler sur son front et n’avait plus qu’une envie, foutre le camp de cet endroit bien trop guindé pour lui. Respirant comme un bœuf, il posait son regard de ci, de là continuant son avancée tranquillement, essayant de se mêler à la foule.

Par les saints couillons du pape, qu’est-ce ti c’te serment d’élégance où qu’il m’envoie l’baron… z’ont des drôles de manière les nobliaux, s’font des courbettes pour leurs toilettes
marmonnait-il dans sa barbe un peu hirsute de par le voyage.
Darkaprincesse


La Baronne de Tracy , genou à terre commençait à voir une crampe. Du monde défilait pour porter missive et elle attendait que sa Grasce la Duchesse Ysa lui demande de se relever.
Il y avait peu de Nobles qui avaient fait le déplacement pour la céremonie. C'était bien morne !

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Lylla
Deux... peut être bien trois, quatre ou cinq verres de jus de fruits plus tard, Lylla était toujours là. Elle regardait Darka agenouillée devant le Trône Ducal, plaignant ses articulations qui devaient commencer à souffrir, tout le monde ici commençant à prendre racines.

Un regard vers la Duchesse dont le regard semblait vide et hagard. Un soupir s'échappa de la poitrine de la jeune troyenne, le Vicomte s'occupant de l'hospice de Kerma.... grrr elle arrivait jamais à retenir ce nom correctement, elle en avait d'ailleurs fait part à Coleen lors de sa création ! Enfin bon quoiqu'il en soit, si les troubles de concentration d'Ysa venaient à persister, son époux serait des mieux placé pour lui faire donner les meilleurs traitements du Duché.

La blonde en était là de ses réflexions, se dandinant d'un pied sur l'autre quand sa vessie se rappela à elle ! Satanés jus de fruits, foutue allégeance qui n'en finissait pas... et ses malles qui étaient restées en plan...
Boudiou il fallait à tout prix qu'elle quitta la salle, de plus l'homme qui venait de passer devant elle dégageait des relents de fumier à réveiller un mort !

Discrètement, reculant pas après pas, l'attention des quelques personnes encore présentes physiquement et mentalement dans la salle d'arme étant mobilisée par le fumet humain qui semblait vouloir s'éterniser en ce lieu, Lylla arriva à atteindre la porte, un petit mouvement, une minuscule pirouette et hop la ! la voici enfin libre de respirer à plein poumons sans risquer l'évanouissement.

Certes, elle n'avait aucune réponse au pli précédemment déposé entre les mains du vicomte d'Avize, mais la Duchesse elle même lui avait apporté la garantie qu'elle y répondrait de sa plume. Lylla n'avait donc aucun souci à se faire. La parole d'une Duchesse était d'or.

Pressant le pas, mais sans courir pour ne pas affoler plus qu'il ne se devait sa vessie, la blonde se hata de quitter le château.
Vite ! Il lui fallait d'urgence des latrines !

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