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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Maltea
Comme elle aurait lui faire bouffer et son sourire et ses pétales, mais malheureusement, elle ne le pouvait pas. Il avait donc osé! Heureusement, personne n'aurait pu comprendre des paroles semblant totalement décousues, mais Maltea savait à quoi il faisait allusion et le maudit intérieurement.

Aucune augmentation prévue à l’heure actuelle par contre, promis j’y songerais lorsqu’il faudra recouvrir votre tombe, Chaumont.
Et puis les jeunes comme vous dites, ne se seraient jamais permis cela… point comme vous…


Elle planta son regard dans le sien avant qu’il ne s’éloigne, promesse d’une future vengeance lui faisant pétiller l’iris.
Il ne perdait rien pour attendre, celui là. Un jour elle lui rendrait la monnaie de sa pièce… tiens, pourquoi ne pas prévoir un petit séjour à Chaumont. Une grande envie de voir sa cousine venait de la prendre. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres… oh oui, il allait morfler le baron, et très prochainement ! Enfin le tout serait de trouver comment, et pour l’instant, Maltea n’en avait aucune idée.

Revenant à Delvine, elle attendit que Darka la relève et fasse son serment afin qu’elle puisse s’avancer et une fois son hommage fait, clôturer la cérémonie et faire refermer les lourdes portes jusqu’à la prochaine fois.

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Darkaprincesse


Darkaprincesse fut intringuée en entendant le baron de Chamumont parler de pétales à sa grasce la Duchesse de Brienne.
Elle ne voulait pas être indiscrète et s'adressa à la Baronne de Rumigny.


Delvine d'Appérault, Baronne de Rumigny et Dame de Mathusalem, Nous Darkaprincesse, Baronne de Tracy, Dame de Mathusalem, Régente de Champagne, acceptons votre hommage au nom de Sa Majesté Lévan le Troisième, Duc de Normandie et Roy de France,
notre suzerain et souverain et de notre Province. En son nom, vous baillons justice et protection pour vos terres de Champagne.


Elle se leva et placée devant elle lui fait signe de se relever. Malgré le protocole, elle l'embrassa chalueureusement.

Chère Baronne et amie, quelle joie de vous revoir et que vous ayez pris le temps de vous déplacer. Que le Très Haut veille sur vous et revenez nous vite, votre absence m'a été bien cruelle. J'espère que vous viendrez me rendre visite à Tracy.

Elle trempa sa plume dans l'encre et rédigea les dernières réponses.

En répondant au Baron de Choiseul, elle se rappela un souvenir de bal et de chausses et elle souria en y repensant. Il manquait à la Champagne et elle avait la nostalgie de ne plus le voir au côté de son amie la Vicomtesse Oksana.


Citation:
A Messire Napo, Baron de Choiseul,
Salut et paix,

Par la présente, Moi, Darkaprincesse , Régente de Champagne, Baronne de Tracy, Dame de Mathusalem confirme avoir reçu votre hommage et l’accepte au nom du Roy de France, Sa Majesté Levan III de Normandie.
En son nom, vous baillons justice et protection pour vos terres de Champagne.

Vous nous manquez, Cher Baron et j'espère que vous vous portez bien.
Je vous fais porter en même temps que ce pli, belle paire de chausses fourrées pour cet hiver. Je sais ô combien, vous les appréciez.



Que le Très Haut vous garde .

Respectueusement et amicalement vôtre

Fait à Reims, le 18ème jour du mois de juillet de l’an mil quatre cent cinquante huit



Régente de Champagne




Elle prit un second velin pour une dernière réponse.


Citation:
a Messire Valère d'Arezac dict Varden, Comte d'Ossau, Vicomte de la Ferté sur Aube, d'Agde et de Villemur, Baron de Lunel,

Salut et paix,

Par la présente, Moi, Darkaprincesse , Régente de Champagne, Baronne de Tracy, Dame de Mathusalem confirme avoir reçu votre hommage et l’accepte au nom du Roy de France, Sa Majesté Levan III de Normandie.
En son nom, vous baillons justice et protection pour vos terres de Champagne.



Que le Très Haut vous garde .

Respectueusement.

Fait à Reims, le 18ème jour du mois de juillet de l’an mil quatre cent cinquante huit



Régente de Champagne




Elle donna les plis scellés à sa Grasce la Duchesse de Brienne. Elle lui chuchotta


Chère Duchesse, est- ce terminé ? Le Vicomte de Buzancy donc encore chez les Moines ! J'ai de plus en plus de mal à comprendre, je dois dire ... Fief de retraite, ah le nom est bien trouvé !!!
Le Vicomte de Meaux, vu son grand âge doit avoir de la goutte et des doigts rongés par l'arthrose et Jérusalem est si lointaine.
Par contre, Je suis fort étonnée aussi de l'absence du Vicomte de Juniville, Baron de Perthois. J'ose espérer qu'il va bien ?

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Maltea
Maltea lui répondit à voix basse.

Je l’espère aussi, ce n’est guère en ces habitudes de ne point répondre à la cérémonie. Je n’ai pas eu de nouvelle et je dois dire que cela m’inquiète. Pour les autres pas de commentaire, vaut mieux…

Laissant de côté les murmures, elle prit une voix normale et déclara…

Bon et bien, nous allons donc clôturer la cérémonie.

Maltea vint se placer face à la régente comme le voulait la coutume et déclama son serment.

Moi, Maltea Wagner di Favara, Duchesse de Brienne par la volonté de mon défunt époux Richard Wagner, Duchesse de Jaulges par la grâce du Roy et Dame de Menneville, reconnais Sa majesté le Roy Levan III de Normandie comme légitime seigneur de la Champagne ainsi que mon suzerain et lui renouvelle mon hommage pour mes terres de Brienne et de Jaulges. Je jure fidélité, assistance et conseil, ainsi que d’agir en son seul intérêt et ceux du duché de Champagne et ce devant vous, Baronne Darkaprincesse, reconnue par le Roy comme étant régente de sa terre, la Champagne.

Une fois fait, la duchesse attendit sagement la réponse de Darka, ayant tout de même grande hâte de fermer les grandes et lourdes portes de la salle du trône.
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Maltea
Nouveau régnant, nouvelle cérémonie et cette fois, cela ne serait pas pour du beurre…Maltea arriva dans la salle du trône qu’elle avait fait préparer et avait envoyé un des gardes qui gardait la salle pour aller chercher le duc qui devait encore trainer au conseil.
Lissant d’une main son listel, la duchesse vérifia sa tenue avant que tout le monde n’arrive. Elle n’avait pas pris grand soin à son apparence… après tout avec ce tabard trop grand, à quoi bon ?
Elle se retourna afin d’aller fouiller dans les parchemins qu’elle avait pris avec elle afin de trouver le nobiliaire.
Mais où avait il bien pu aller se fourrer celui là ? Grace à sa persévérance légendaire, elle put enfin mettre la main dessus et elle le plaça bien en vue afin de pouvoir au fur et à mesure voir les nobles qui dérogeraient à leur devoir.



Citation:











Il ne manquait plus que le duc et elle pourrait donner le coup d'envoi pour une journée de folie.... enfin.... de soupir, d'attente et de gargouillement d'estomac...


Edit pour un rajout de titre au nobiliaire
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Cerberos
La dernière rumeur était : votre Grasce, le Trône Ducal attend votre séant pour la cérémonie d'hommage ! Alors soit... Le Duc s'était vêtu pour l'occasion de sa traditionnelle toge. De mauvais goût pour certain, mais qu'importe, le tout était de se sentir à l'aise pour l'évènement. Le fameux rassemblement de la Noblesse allait se dérouler sous ses yeux.

Le Duc se présenta au plus vite auprès du Héraut, le saluant comme il se devait.


Champagne, le Bon Jour.. J'espère ne pas m'être trop fait désirer..

Léger sourire, il s'avança jusqu'au Trône où il prit place. La cérémonie pouvait enfin commencer.
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Gwenhwyvar
Elle reçut sa convocation directement dans les quartiers de campagne d'Avalon. Point trop de chemin à faire cette fois-ci encore, elle donna quelques ordres à ses hommes qui assuraient depuis plusieurs semaines la défense de la capitale. Elle prit le chemin du château ducal et après s'être faite annoncer, elle entra dans la salle du trône. D'un pas rapide et déterminé, elle parvint prestement devant les marches menant au trône, et dégainant son épée d'un même geste, la posa sur ses paumes, salua Cerberos et déclama sans attendre :

Écoutez ma parole ! Moi, Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Capitaine Royale de Champagne, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil, Saphir de l'Ordre Royal du Lys et Dame de Mathusalem, renouvelle se jour mon hommage à Sa Majesté Lévan III, Duc de Normandie et Roy de France, au travers de son représentant sur les terres royales de Champagne, sis devant moi, sa grâce Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne. Je vous promets ainsi loyauté, aide et conseil pendant toute la durée de votre règne. J'ai dit !

Elle releva la tête et fixa Cerberos dans les yeux, attendant l'acceptation de son serment.
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Cerberos
Le silence s'était doucement installé dans la salle du Trône. La Noblesse de Champagne devait désormais se faire annoncer et prêter serment au Duc, au représentant du Roy. Un sourire en coin naquit sur son visage lorsque, toujours égale à elle-même, Gwenhwyvar pénétra dans la salle.

L'écoutant, il déposa ses deux émeraudes dans ses yeux et lui répondit.


Gwenhwyvar uí Fergus, Capitaine Royale, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil, Dame de l'Ordre de Mathusalem et Saphir de l'Ordre Royal du Lys,

Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, acceptons ce jour votre hommage au nom de notre Suzerain et Souverain, Sa Majesté Lévan le Troisième de Normandie, Roy de France. En son nom, vous baillons justice et protection pour vos terres de Champagne !

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Gwenhwyvar
merci votre grâce, et bon courage pour votre règne.

Gwen rengaina Caledwlch d'un geste rapide. Elle salua Champagne d'un signe de tête et d'un sourire, puis regarda à nouveau Cerberos.

Je retourne au campement. A très bientôt, j'en suis sûre !

Gwen pivota des talons et repartit aussi vite qu'elle était arrivée, en direction de ses quartiers de campagne.
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Nebisa
N'ayant nullement été conviée à la Cérémonie, la Malemort avait, comme de bien entendu, décidé de s'y rendre. Non contente de se Champagniser depuis prés de huit mois, elle trouvait tout à fait stupide de manquer la premiére soirée mondaine un tant soit peu intéressante organisée depuis son arrivée, non seulement elle allait voir la Duchesse de Brienne officier en tant que Héraut mais en plus elle allait pouvoir étudier la mode champenoise et savoir si les nobles dames locales étaient plus élégantes qu'elle ...

L'aprés midi avaient été longuement consacrée aux préparatifs, un long bain parfumés aux huilles précieuses qu'elle recevait d'Orient suivit du choix de la véture, lequel se porta au final sur une robe en velour de soie violette, la nuance flattant le teint d'albâtre de la Malemort, ajustée sur le buste, pour souligner l'harmonie des poumons comtaux, lacée par devant de fines cordelettes de soie,l'ample jupe formant une traîne ondulant avec ses hanches en une froufroutement des plus élégants tandis que les amples manches et la ceinture nouée au dessus de ses hanches étaient brodées d'un or étincelant.

Aprés avoir choisit les joyaux qu'elle comptait porter, une parure d'améthyste dénichée sur Reins la semaine passée se composant d'un collier d'or orné de trois pierres de belle taille, d'une broche piquée sur la ceinture de la robe et d'une diadéme posé sur le front blanc de la dame, elle s'était laissé coiffer, optant pour un chignon bas soulignant la finesse de sa nuque encadrée par quelques méches rebelles savamment placées .

Avant de sortir, guidée par un page loué sur place à son arrivée pour la durée de son séjour, elle avait prié sa chambriére d'oindre délicatement ses tempes, ses poignets et le creu de sa gorge si jolliement présentée de quelques gouttes d'eau de rose à l'odeur entêtantes, piquante et pourquoi pas mystérieuse, puis, les épaules recouverte d'une cape légère brodée d'or, elle avait gagné le Palais Ducal, s'amusant à jeter quelques piecettes aux gamins de la capitale courrant aprés sa voiture .

Précédée par son valet, et parvenue aux portes de la Salle du trône, elle constate que la cérémonie a déjà commencée... et s'en réjouie secrêtement, s'avançant d'un pas pour pénétrer dans l'antre ducale, attendant d'être annoncée pour en suite saluer le Duc et, peut être, rejoindre les tablées ou les victuailles, boissons et raffraichissements se trouvaient suremment rangées..

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Maltea
Elle ne dut pas attendre longtemps… le séant ducal faisant enfin son apparition précédé par le côté face du sieur d’Armantia. Petit regard glissant sur sa « gracieuse » personne, légère grimace à la vue de son éternelle toge… grand dieu, il était temps de lui trouver une épouse ayant du gout. On ne pouvait pas dire que ses choix vestimentaires étaient à la dernière mode de la capitale. Si encore, la Champagne avait été éloignée de Paris mais non…. Même la noblesse languedocienne se tenait au courant de tout cela… les hommes…. Petite pensée à son défunt époux qui avait eu l’audace de se présenter dans un ensemble déclinant tous les bleus possibles… ridicule il avait été, mais Maltea avait fermé les yeux… l’amour pardonnait tout, en effet... Même les fautes de gout. Après tout, il n’y avait que sur les chiffons que son bon gout faisait défaut… la preuve, il l’avait épousée…

Échange de salutation, gracieuse révérence de la duchesse au duc … ah mais non, quelle mouche l’avait piqué? Une révérence maintenant! Il ne lui suffisait pas d’être agréable - enfin tout est relatif - il fallait qu’elle fasse comme les mijaurées.


Désirer? Alors là… non aucun désir pour le moment….

Attendre votre Grace, oui, désirer, point que je sache… j’ai d’autres chats à fouetter que de vous désirer… demain peut-être…

Elle lui lança un regard malicieux alors qu’il prenait place sur le trône. La duchesse de Brie ne tarda pas à arriver, fidèle à son habitude d’être la première.
La voyant tirer épée de son fourreau, la Brienne prit mentalement un pari: tête tranchée ou pas?

La réponse ne se fit guère attendre, le duc garda la tête sur ses épaules… beurk cette toge, tout de même, mais quelle horreur! Et bailla justice et protection à la duchesse.

Échange de salutation entre les deux duchesses et… alors qu’une fait sa sortie, une autre noble s’avance… la Ségur… perdue peut-être? Où une folle envie de promener les deux globes opulents lui servant de coussin comtaux? oui surement cela…. La Brienne venait à se demander s’il n’y avait pas anguille sous roche entre la comtesse et le nouveau duc… c’est que la noble dame était fortement attirée par les fesses et il fallait bien avouer que celles du duc champenois, étaient plutôt agréables à regarder…. En catimini, cela va de soi.

Alors que le la Malemort se fait annoncer, la Brienne se penche sur le duc et lui murmure:


« je prends le pari que le prochain noble champenois à franchir cette porte… si du moins sa Grandeur lui laisse assez d’espace, sera la baronne de Tracy. Je parie 100 écus. »

Se redressant, elle intercepte une missive lui étant adressée. Hommage du baron de Soissons. Lecture à voix haute puis transmission de la dite missive au duc.

Citation:
N'étant pas en champagne actuellement, je vous joins mon allégeance au Roy :

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Moi, Seb La Pautre, Baron de Soissons, Seigneur de Vulaines, Chevalier de Mathusalem, jure fidélité, aide et conseil à la Champagne, et à Sa majesté Levan III, notre bon roy, qui dans sa grâce m'a accordé les terres de Soissons.

Fait en Lorraine, en ce quatrième jour du mois d'Aout 1458.

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Cerberos
De son usuelle et légendaire impassibilité, le Duc de Champagne hocha noblement de la tête aux encouragements de la Duchesse de Brie. L'administration d'une Province n'était pas une mince affaire, mais lorsque celui-ci se trouvait plus bas que terre, la tâche se fortifiait encore. Deux de ses prédécesseurs s'étaient brisés aussi vite que du cristal percutant le sol. Il avait pour ferme intention de ne point se laisser abattre sans résistance. Pour la première fois depuis trop longtemps, le Conseil n'avait été aussi soudé et ferme dans son intention d'œuvrer pour la Champagne. L'unité tant escompté ce temps durant s'imposait enfin comme un facteur dynamique pour un Duché en ruine et en manque de fédération.

Vostre Grasce, je vous remercie au nom du Conseil pour votre soutien, qu'Aristote nous garde en ces temps sombre.

Un léger sourire de convenance brisa la froideur de son visage quelques instants durant avant de s'éteindre prestement. Moult Hommages restaient encore à faire, mais le premier s'achevait déjà. La journée s'annonçait interminable et soporifique si la Noblesse ne s'ingéniait pas rapidement à combler le vide… Aurait-il dû se doter d'un rapport afin de ne point perdre son temps dans une cérémonie pareille ? Champagne allait vite se lasser de cette passivité. Il faudrait faire quérir une chaise pour esquiver le navrant épisode de son Héraut s'écroulant au sol, faute de tenir sur ses appuis après quelques heures passées d'aplomb. L'idée traversa son esprit tandis qu'il ralliait son Trône récemment acquis.. Le jeune Duc s'apprêtait à en faire part à Brienne lorsqu'il s'aperçut que l'attention de cette dernière était concentrée au devant. Son séant atteignit le coussin Ducal à l'instant où le portier exprima d'une voix gutturale le nom de Nebisa de Malemort.

Interpellé par cette annonce visiblement erronée, le Duc se redressa séance tenante afin de souligner à l'employé de service que la consommation d'alcool était strictement interdite avant sa prise en fonction.. Le Grand Chambellan Royal ne possédant aucune Terre affiliée à la Champagne, il était improbable que sa journée ait été vouée à une visite de courtoisie en la Salle du Trône.Mais il ne s'y reprit pas à deux fois en apercevant la silhouette élancée de Ségur. Cerberos se redressa sans plus attendre avec douceur, adoptant une posture convenable pour l'occasion. D'une voix clair qui ne laissait paraître sa curiosité, il fit une révérence bien malgré lui.


La Bien Venue Comtesse, en cette cérémonie d'Hommage à notre Suzerain et Souverain commun… Nous sommes honoré da la visite du Grand Chambellan Royale, et responsable de la Tutelle encore appliquée ce jour…

Tendant l'oreille, il lui semblait que la Duchesse de Brienne voulait - et ce sans désirer - lui entretenir quelques mots. D'un léger affaissement de la tête, il perçut le pari. Cela lui glaça le sang. Non point que ce genre de manière lui déplaisait, mais la somme engagée était colossale. Cent écus ?! Une somme rondelette dont il ne pourrait jamais se séparer pour un motif aussi dérisoire. Avec un peu de chance, Champagne aurait déjà aperçut la Baronne de Tracy au loin et s'empressait présentement de lui lancer ce défi pour le déposséder de sa très chère monnaie d'or. Murmurant le plus doscrètement possible, il tâcha de garder contenance. Son regard n'était non point dirigé vers la Duchesse, mais plutôt vers la Malemort qui s'avançait.

Brienne, vous devriez penser à sommeiller à l'occasion.. Me penseriez-vous assez fou pour accepter tel pari ?

S'avançant légèrement dans la Salle du Trône, le Duc posa pied sur la première marche d'escalier pour accueillir La Comtesse de Ségur avec distinction, visiblement ravi de la voir apparaître en cette merveilleuse journée.
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Maltea
Un vrai rabat joie celui là… qu’était-ce une poignée de pièce d’or pour lui? A moins que le duc de Champagne soit pauvre… ce qui expliquerait sa vieille toge couleur caca d’oie.
Petit haussement d’épaule puis sourire narquois prenant naissance sur ses lèvres en voyant le manège du duc vis-à-vis de la Malemort… vieille mais encore bien appétissante, une bonne rente au vu de ses terres, bonne pouliche vu le nombre de bambin enfanté…. Ah si la Brienne n’avait pas été femme, elle l’aurait épousée sur le champ… bien plus pour son caractère ombrageux que pour le reste, la duchesse n’étant nullement intéressée par les formes sculpturales de la comtesse et de l‘or, elle en avait, tout comme des terres d‘ailleurs. Par contre, elle adorait le mouvement, et avec une épouse comme celle-là, elle aurait été certaine de ne pas s’ennuyer et de sombrer dans une mélancolie comme c’était le cas depuis quelque temps déjà.

Elle détourna la tête du « couple » tout en fredonnant une ritournelle qu’elle avait entendue chantée par un troubadour, un jour qu’elle se promenait dans les rues de la capitale.


Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau sinople et argent,
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps…


Alors déjà on pouvait oublier… le port de Troyes pfffffffffffff, il ne pourrait jamais accueillir un énorme bateau… tout au plus une petite barque…

…Je t'emmènerais en voyage
Voir les plus belles provinces du royaume.
J' te ferais l'amour sur la plage …


Euh non peut-être pas… c’est que le sable ça gratte…

...En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s'enflamme
Jusqu'à s'endormir dans tes bras,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On ne dit pas ces choses-là….


Mais on peut les penser! Si en plus de devoir fermer sans cesse sa bouche pulpeuse et gourmande, on devait arrêter de penser, mais la vie serait encore plus triste qu’elle ne l’est. Et puis de toute façon, la blonde pensait rarement, sa langue crachant au fur et à mesure ses pensées… toute une éducation à refaire, celle là!

…Je t'offrirais de beaux bijoux,
Des fleurs pour ton appartement de Saint-Paul…


Maudit soit ce messager qui l’interrompait dans sa chansonnette… un pli pour elle… petit coup d’œil sur le scel, reconnaissance de celui de la vicomtesse d’Attigny, dépliage, lecture à voix haute, passera ou passera pas la missive au duc qui roucoule? Bon et bien passera, après tout, elle fait son devoir elle, sans loucher sur les coussins pneumatiques de la Malemort. Petit regard tout de même à ceux-ci puis sur les siens… Elle se demanda si toutes les deux, elles arriveraient à s’embrasser au vu de leurs formes respectives….

Citation:

Faict en nostre manoir d’Attigny, sis en la bonne ville de Blaye, duché de Guyenne.

En ce jour bény du 30ème de juillet de l’an de grasce 1458.

Du vicomte et de la vicomtesse d’Attigny à vous, Champagne.

    Souhaitons qu’il soict sçu et cognu de tous, qu’en ce jour,

    Nous, Beeky Maledent de Feytiat, née damoiselle d’Orlach et veuve d’Apperault, en nostre qualité de vicomtesse d’Attigny par la grasce du Roy, aussy Dame de Vienne-le-Château par alliance, Dame de Mandres-les-Roses par la grasce de la duchesse de Brie, Dame de l’Ordre de Mathusalem par choix de ses pairs, « Grande » de Champagne par nostre volonté, Procureur de l’Officialité et chapitrain par conviction,

    Et nous Erwin Maledent de Feytiat, vicomte d’Attigny par alliance, aussi Seigneur de Vienne le Château par la grasce du Primat de France, Seigneur de Mandres-les-Roses par alliance, Père, Maistre des novices et Professeur de théologie de l’Ordre Grégorien ainsi que , Procureur de l’Officialité et Archidiacre par conviction,

    prestons hommage-lige à sa très aristotélicienne Masjesté Levan III de Normandie,

    déclarons recognoistre sa grasce Cerberos d’Armantia comme son légitime représentant sur les terres de Champagne. Adoncques, nous luy promettons de remplir au mieux nos devoirs d’obsequim, d’auxilum et de concilium, dans le strict respect de nos charges de clerc, malgré nostre éloignement temporaire de nos terres.

    Affirmons que s'il advenait qu'un conflit l’opposa à un tiers nous prendrions cause et effet pour sa personne et la Champagne.

    Que s'il advenait qu'un conflit l’opposa à Sa Majesté Levan III de Normandie, nostre fidélité irait au Souverain du Royaume de France.

    Ainsy soict-il !

    Par la vicomtesse d’Attigny

    Par le vicomte d’Attigny


    Nota bene : copie adressée au duc de Champagne



[si j'étais un homme de Diane Tell]
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Nebisa
Devant le quasi silence suivant son entrée, l'idée vient à la Chieuse préférée des Français, la Reyne inconstestée de la Chieuserie, chantre troisiéme dan de l'ordre mondial du chieusisme, que la cérémonie en Champagne n'était pas comme en Limousin...

A Limoges, la chose est publique, les conseillers, les bourgeois et les manants les moins crados avaient permission de venir assister à la chose, les conseillers placés au premier rang, les autres au fond et la noblesse avait droit à un petit cadeau, dont l'intéret vari, les plus généreux offrent un bijoux, broche ou bague, les plus radins opte pour un coffret de terre, mais un cadeau ça fait toujours plaisir quoi... et en suite, le noble reconnaissant se rue vers la boustifaille de qualité servie dans un salon attenant à la Salle du Trône une fois débarassé de la corvée vassalique, alternant les allers retours sur le jambon et la salle du Trône ou l'on cherche une compagnie amicale pour médire sur la tenue d'un tel, l'embonpoint d'une autre, les cornes que la Vicomtesse de Chose fait porter à son mari... Bref on s'amuse quoi...

Mais apparement en Champagne régne une certaine... austérité ... Bon ben tant pis pour les mondanités alors se dit la Chieuse en s'avançant jusqu'au Duc qu'elle salue d'une ample et solennelle révérence qui n'a pour but que mettre en relief les richesses offertes par son profond décolletée en affectant une salutation protocolaire à laquelle elle ne souscrit que par goût, se relevant lentement pour ficher ses prunelles d'obsidienne dans les émeraudes ducales.


Vostre Grasce, j'espére ne pas déroger au protocole... Je me faisais une joie d'assister aux hommages de la noblesse Champenoise par désir de découvrir d'avantage vos coutumes nobiliaires...

Saluant la duchesse d'une inclination de tête, vi les effets de décolleté c'est réservé aux mâles, elle s'exclame avec une feinte nonchalance...

Champagne, je vous trouve particuliére radieuse ce jour... Le protocole ne prévoit-il pas que vous vous teniez un peu plus éloignée du Duc, derriére un joli pupitre ? C'est bien ça... un pupitre...

C'est vrai quoi... elle pourrait lui coller la langue au fond du conduit auriculaire vu la proximité de ces deux là... Un peu de décence quoi... c'est la Salle du Trône Ducal, pas une alcôve là !

Le sourcil relevé, elle coulle une oeillade interrogative au Duc, hésitant à regagner le fond de la Salle, puisque de toute évidence y a pas de buffet caché dans le coin, et avancer encore...

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Cerberos
Posté dignement sur sa marche d'escalier, Cerberos avait adopté une attitude légèrement moins réglementaire que d'ordinaire. Son égard pleinement concentré sur la Comtesse, il fut dévié de son centre d'occupation du moment par un bruit dérisoire mais pour le moins agaçant sur son coté. Après un instant de réflexion, le Régnant trouva d'où venait visiblement ce ronronnement : Brienne avait visiblement décidé de pousser la chansonnette durant son accueil à la Comtesse de Ségur. La Duchesse ne pouvait guère se retenir dans ces moments de garder le silence, toujours forcé de rajouter son "petit quelque chose" personnel. Ainsi elle était, ainsi elle resterait ! Alors soit, le Régnant dû se rendre à l'évidence.

Le Duc de Champagne accusa le coup lorsque, usant de la Sainte Etiquette et de son Très Sacré Protocole, la Comtesse sembla lui offrir un aspect des plus affriolant de son être. Sa beauté n'était pas un secret, il fallait avouer ce qui était… Mais cette situation se traduisait en un véritable coup de Trafalgar. Son regard s'y attarda un instant dont il n'aurait su dire la durée - cela inconsciemment bien sûr - pour très vite s'envoler l'air de rien dans le vide. Le coup était délibéré, le doute n'était pas permit ! Trop en alerte après cela, le Duc ne perçut pas même un mot de la missive expédiée par la Vicomtesse d'Attigny.


Ma foy, mon Roy ne pourra me blâmer d'avoir mal accueillit son représentant lorsque le devoir m'incombait de recevoir sa Noblesse.. Mais je vous en prie, approchez donc..

Assistant imperturbable à l'échange entre les deux femmes, il tendit aimablement sa main vers Ségur pour l'inviter à se rapprocher. De son regard, il scruta la Salle du Trône en quête d'un Valet.. En fixant finalement un qui n'eut d'autre choix que de s'avancer en courbant l'échine… Il pourrait ainsi lui signifier son plus profond respect, un geste bien souvent remarqué à la Cour du Roy selon l'estime portée par le Souverain à son Vassal.

Faites donc mener à sa Grandeur un fauteuil, et que tous lui témoigne la déférence qui lui est due… Elle est dès cet instant, mon hôte.

Regard vert émeraude balayant la Salle, visiblement, personne ne semblait s'opposer à ce fait.
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Nebisa
Assez satisfaite du petit effet de son arrivée, et du pas plus petit effet de son salut, la Malemort dépose , avec élégance, sa main sur celle du Duc, affichant un sourrire épanoui sans le quitter des yeux... une idée délicieusement scandaleuse naissant dans son esprit débordant... Allait-elle oser ? Quelle question... Nebisa ose tout, c 'est même à ça qu'on la reconnait... Mais quand même... elle n'est pas sur son territoire là et les risques... Les risques ? Mais quels risques ? La salle est quasi vide, ce n'est pas comme si la Duchesse de Brienne allait raconter à tout Reims ou si le Duc allait tomber en pâmoison... Alors que ses pensées travaillent à toute vitesse, elle sent un fourmillement famillier la parcourir... sa main presse celle du Duc et sa décision est prise...

Je remercie Sa Grasce de son attention envers le Grand Officier que je suis et rapporterai au Roy la qualité de l'acceuil du Duc de Champagne qui fait honneur à la réputation d'hospitalité et de chaleur humaine de cette si belle province, berceau fécond du Royaume de France et symbole si cher au coeur de Sa Majesté notre bon Roy Levan.

Prise d'une impulsion, elle gravit la derniére marche, corps à corps avec le Duc et dépose solenellement ses lévres sur les siennes, faisant attention à ne les pas déclore pour ne pas se laisser emporter par les impulsions de sa nature si aisément sensuelle... une seconde, deux, trois peut être ... ou d'avantage et elle se recule, sourriant de plus belle...

Que ce modeste baiser vassalique incarne aux yeux des sujets de Champagne l'écho du serment conclut en Salle du Trône au Palais Royal et vous confirme devant tous comme le représentant du Roy en Champagne, récipiendaire de Sa confiance et féal indubitable.

Rougir ? Elle ? Jamais ! Mais diable... il fallait confesser qu'elle avait agit sous l'impulsion du moment, titillée par l'idée de choquer le Duc, de le prendre au dépourvu dans son sacro saint sens de l'Etiquette et du Protocole et de voir sa réaction devant cette petite surprise à la sauce Nebisa...

Mutine et satisfaite d'elle même, elle prend place sur le fauteuil baillé par le Duc, les mains sagemment croisée sur son ventre, l'ombre d'un sourrire serein sur ses lévres carmines, les pupilles brillantes, la parfaite image d'une noble dame réservée et inoffensive au cours d'une mondanité...

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