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[RP] Cérémonie d'allégeance de la noblesse champenoise

Maltea
Particulièrement radieuse… et bien que dirait-elle si elle la voyait lorsqu’elle est apprêtée et habillée avec bien plus de gout… elle lui tomberait littéralement dans les bras, à ne point en douter. Note pour plus tard, ne jamais se faire belle devant la comtesse, sait-on jamais… et puis avec le visage fermé dû à son manque d’épanouissement actuel, sa grandeur devait avoir vidé une bouteille de prune pour en arriver à ce constat! Et voilà qu’elle lui parlait de protocole…
Arquant les sourcils, la duchesse rétorqua peut-être un peu trop rapidement.


Pas besoin de pupitre, et plus n’ayez aucune crainte, je n’ai aucun penchant pour lui, je ne marcherais point sur vos plates bandes… et puis je suis lassée d’apprendre qu’il y a des noms en commun sur votre tableau de chasse et le mien… ce n’est guère plaisant pour mon ego. Celui là je vous le laisse, je n’en ai jamais voulu. Ce n’est donc point aujourd’hui et ce parce qu’il possède une couronne ducale sur la tête, qui en plus n’est pas son bien propre, que je vais me pâmer devant lui. Certes il a de belles fesses et est agréable à regarder, mais ça s’arrete là. Et puis si c’est pour avoir droit à une leçon sur l’étiquette en plein acte… vous savez… je préfère le passionné… m’entendre dire, duchesse pensez à votre rang, non point à genoux… non décidément, ce n’est guère le désir que j’en ai.

La duchesse finit par détourner la tête, s’ennuyant déjà fortement et se demandant quand est-ce que la noblesse allait arriver.
Elle laissa les deux se chercher un moment afin de vérifier les noms des nobles qui étaient à la recherche de la spiritualité. Alors qu’elle relevait la tête elle surprit un baiser…


Ahum… un peu de tenue, attendez d’être seuls… parce que si c’est un réel baiser vassalique, préparez donc vos lèvres votre Grandeur, vous allez devoir en distribuer plus d’un… par contre je ne le réclamerais point, vous succomberiez à la douceur de mes lèvres, je vous en dispense donc. Après tout, vous représentez bien plus le Roy en ce lieu que le duc…

La Brienne s’écarta du « couple » ne voulant pas les déranger dans leurs effusions et s‘en désintéressa complètement ne voyant même pas la séparation des deux protagonistes, aspirant déjà à clôturer une cérémonie qui risquait de trainer en longueur.
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Cerberos
Avec innocence, sa main tendu reçut la douceur tant espéré de son invitée. Le frôlement de leur peau fit frissonner l'être froid dressé sur la marche, réchauffant son être l'intervalle de quelques secondes… Frémissant, ses sens en éveil, une légère pression sur son bras suffit à attirer la Comtesse près de lui, ne se permettant aucune familiarité pour ne pas la placer dans une situation trop délicate. Ses propos, plus de bienséance que de raison, eurent tôt fait d'étirer les traits fin de son visage en une légère esquisse de sourire.

Puis… La situation semble se retourner de façon inattendue. Son corps se vit bientôt épouser de la plus concupiscente des manières celui de la Comtesse. Le Duc se vit démuni de réflexe. Que se passait-il dans l'esprit de Ségur pour donner une prestation pareille ? L'air de la Champagne était-il si enivrant ? L'interrogation ne perdura pas bien longtemps. La réponse vint bien vite gratifier sa bouche de ses lèvres et c'est sans résistance qu'il les accueillit. La salle vide, qui pourrait bien témoigner de ce passage ? Ses paupières closent, il apprécia toute la douceur du geste. Avec regrets, son esprit dû revenir à la réalité des choses. Le "baiser vassalique" achevé, il scruta le Grand Chambellan, ou la femme dressée devant-lui pour adopter un ton neutre.


Que le Roy soit loué de Sa Sagesse et qu'Aristote veille sur Lui et sur Nos Âmes…

Acquiesçant doucement, le Duc de Champagne observa la Comtesse se rendre au fauteuil emmené pour l'occasion. La réponse pleine de sous-entendu, pourrait sans nul doute n'être comprit que d'elle-même.

Se détournant vers Champagne, il se saisit des missives préparées pour l'occasion et les lut à voix haute.


Citation:
Le vingt-neuvième jour de Juillet de l'an mil quatre cent cinquante huit à Reims,

A Seb La Pautre,
Baron de Soissons,
Seigneur de Vulaines,
Chevalier de Mathusalem,

Par la présente, Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, confirmons avoir reçu votre Hommage et l'acceptons au nom de notre Suzerain et Souverain Levan III de Normandie, Roy de France.

Justice et Protection vous seront dorénavant baillées pour la durée de Notre Règne.

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente,
apposons notre scel,


Duc de Champagne




Citation:
Le vingt-neuvième jour de Juillet de l'an mil quatre cent cinquante huit à Reims,

A Erwin Maledent de Feytiat,
Vicomte d'Attigny,
Seigneur de Vienne le Château et de Mandres-les-Roses,

A Beeky Maledent de Feytiat,
Vicomtesse d'Attigny,
Dame de Vienne le Château et de Mandres-les-Roses,

Par la présente, Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, confirmons avoir reçu votre Hommage et l'acceptons au nom de notre Suzerain et Souverain Levan III de Normandie, Roy de France.

Justice et Protection vous seront dorénavant baillées pour la durée de Notre Règne.

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente,
apposons notre scel,


Duc de Champagne


_________________
Maltea
A force de bailler aux corneilles, c’était à s’y attendre…. Un pigeon arriva… enfin!!! Un peu de vie dans cette pièce.
La Brienne se passionna pour le volatile, ô combien intelligent, qui trouvait toujours la personne à qui était destiné le courrier. Son plumage lui semblait magnifique… pas étonnant vu l’ennui qui régnait en ce lieu. Même un monstre hideux (oui parce qu‘il y a de jolis monstres), lui aurait semblait être un apollon.
La Garce se demanda, si pour passer le temps, elle ne pouvait pas déplumer le volatile à la mode marguerite… Il m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…. Etrangement, la duchesse oubliait sans cesse le « pas du tout ». Soyons réaliste, il était impossible de ne pas l’aimer…
En plus cette idée serait des plus utiles. Le tas de plumes pourrait être utilisé pour rembourrer les coussins… le duché était pauvre, et les plumes d’oie un peu trop chères… les plumes de pigeon étaient une bonne alternative. Au pire on mélangerait avec des plumes de poules… et qui plus est, une fois que la Brienne en aurait fini avec lui, il pourrait être passé à la broche.
Petit gargouillement d’estomac… et voilà… c’est malin… à force de devoir attendre des heures et des heures, le bon vouloir de la noblesse champenoise, c’était à prévoir. Elle avait faim… et pas le genre de petit creux pouvant se remplir planquée derrière le trône ducal… non un gros creux…
Essayant d’oublier son estomac, elle quitta des yeux le pigeon après lui avoir pris sa missive.
Au vu du scel, ce devait être Dotch… Ah oui, il faudrait qu’elle lui écrive pour régler un problème.
Lecture à voix haute, pour la forme.


Citation:
Par la grâce d'Aristote,
Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières par la Grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la Grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Baronne de Château-Thierry, Dame de Mathusalem

A vous, Cerberos d’Armantia, Duc de Champagne par la grâce des urnes,

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain du Duché de Champagne.

Nous jurons fidélité à la Champagne à travers vous.

Si besoin s'en faisait sentir, notre aide vous est acquise.

Nous ferions de notre mieux pour vous apporter conseil.

Puisse le Très-Haut vous protéger vous et le Duché.

Nous, Dotch de Cassel, Duchesse de Saint Florentin, Comtesse d'Armentières par la Grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Vicomtesse de Cassel par la Grâce de notre époux Sir Lilin de Cassel, Baronne de Château-Thierry, avons écrit et ratifié

Rédigée et scellée à Orthez, le onzième jour du huitième mois de l'an mil quatre cent cinquante huit.





Sur l’entrefait, un coursier était arrivé essoufflé…. Le pauvre, il arrivait de bordeaux, c’était compréhensif…
Une lecture de plus sur un ton monocorde afin de bien prouver que le baron d’Autry (et non le vicomte) avait bel et bien fait son devoir.

Citation:
Nous, Aurélien Maledent de Feytiat, Baron d'Autry par la grâce du Très-Haut et la volonté de sa Majesté Levan III de Normandie , declarons sous serment reconnaître solennellement le Duc Cerberos d'Armantia comme étant le digne et légitime representant de notre bon Roy sur les terres de Champagne,

Lui promettons l'obsequium, l'auxilium et le consilium dès lors qu’il dirigera la Champagne avec honneur et fidelité envers la Couronne et dans l’infini respect de la Foy d’Aristote.

Faisons serment de servir notre Roy en lui prêtant notre épée et lui donnant notre vie s’il le fallait.

Fait à Bordeaux, le 11 aout 1458



Une fois les lectures terminées, elle déposa devant le duc les missives…
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Cerberos
Siégeant sur le Trône, le Duc aurait certainement dû s'ennuyer ce jour-là. Si, et seulement si... La Comtesse de Ségur ne se trouvait à sa droite. Le moment semblait plus doux malgré le peu d'animation qui régnait dans la salle. Par petits regards, Cerberos observait le Grand Chambellan, officiellement venu pour se mêler à la Noblesse Champenoise. Tout du moins... C'était une volonté initiale. Mais force était de constater que la Noblesse en question ne mettait que peu de zèle à peupler les bancs vide.

Bref... Tout se passait dans le plus grand silence jusqu'aux battements d'ailes d'un pigeon. Tss. Il l'aurait fait déplumer, puis cuire pour le présenter au festin du soir s'il n'appartenait pas à l'un ou l'autre Vassal du Roy. Il tendit l'oreille pour en écouter la lecture, puis se mit à son tour en action.


Citation:
Le vingt-neuvième jour de Juillet de l'an mil quatre cent cinquante huit à Reims,

A Dotch de Cassel,
Duchesse de Saint Florentin,
Comtesse d'Armentières,
Vicomtesse de Cassel,
Baronne de Château-Thierry,
Dame de Mathusalem,

Par la présente, Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, confirmons avoir reçu votre Hommage et l'acceptons au nom de notre Suzerain et Souverain Levan III de Normandie, Roy de France,

Justice et Protection vous seront dorénavant baillées pour la durée de Notre Règne.

Espérons vivement avoir le plaisir d'un jour, croiser votre chemin sur le sol de Champagne.

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente,
apposons notre scel,


Duc de Champagne




Citation:
Le vingt-neuvième jour de Juillet de l'an mil quatre cent cinquante huit à Reims,

A Aurélien Maledent de Feytiat,
Baron d'Autry,

Par la présente, Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, confirmons avoir reçu votre Hommage et l'acceptons au nom de notre Suzerain et Souverain Levan III de Normandie, Roy de France,

Justice et Protection vous seront dorénavant baillées pour la durée de Notre Règne.

Espérons vivement avoir le plaisir d'un jour, croiser votre chemin sur le sol de Champagne.

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente,
apposons notre scel,


Duc de Champagne


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Ysa
La Ferté sous Jouarre en début de matinée :

Voilà deux mois déjà que le couple d'Airain s'était déplacé en la capitale afin de rendre hommage à la régente. Deux mois .... le temps passait si vite, trop vite. La duchesse de La Ferté sous Jouarre se remettait à peine de son dernier mandat ducal, il lui avait fallut prendre du recul, retrait nécessaire pour qu'elle retrouve famille et amis, mais surtout qu'elle se retrouve elle. Durant ces deux mois elle avait pu profiter du calme du domaine d'Airain, mais surtout de ces deux fils dont elle ne s'était que trop peu occupée durant son mandat. D'ailleurs elle avait décidé que pour une fois les enfants seraient de la fête. Après tout, connaissant les nobles champenois il ne risquait pas d'y avoir foule dans la grande salle du castel ... Valérien et Anthonin ne seraient ainsi point trop effrayés et commenceraient ainsi à se familiariser avec la vie publique de leurs parents.

Anthonin tout de blanc vêtue tentait d’échapper à la surveillance de sa mère qui négociait le port d’une chemise neuve avec Valérien. Le jeune garçon n’était pas vraiment pour cette sortie mais vu que sa mère en avait décidé autrement il avait compris fort vite qu’il n’avait pas le choix par contre, pour ce qui était de sa tenue il avait son mot à dire. C’est qu’il avait déjà son caractère et il avait de qui tenir. Les enfants étaient prêts et oh miracle la mère également.

Ysa avait eu la bonne idée de se préparer avant de s’occuper de ses fils, sinon le temps qu’elle se prépare le blanc serait devenu gris, les braies de Valérien auraient été trouées et beaucoup d’autres choses encore. La famille De Lucas put donc au complet partir pour Reims où le Duc attendait les nobles champenois.


Reims, en fin de journée :

Voyage sans encombre, durant lequel Amory et Ysa avaient pu profiter de leurs fils. Le Duc était inquiet, emmener ainsi ses fils au castel pour une telle cérémonie ne lui plaisait guère. Pour lui il était bien trop tôt pour que ses deux petits hommes se confrontent aux loups et louves champenoises … mais son épouse n'en démordait pas, il n'était jamais trop tôt puis il n'y aurait personne selon elle. Il était vrai que très peu de Nobles se déplaçaient à Reims, le régnant recevait la quasi totalité des hommages par missive ou par coursier. Désolant ... navrant, pas un pour rattraper l'autre et on y voyait toujours les mêmes têtes. La Duchesse de Brie et la Baronne de Tracy, les deux incontournables ... d'autres comme la suzeraine d'Ysa venait régulièrement mais se faisait plus discrète.

D'ailleurs peut être que justement ils croiseraient cette suzeraine et amie qui n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer son futur filleul.

Le Duc de La Ferté sous Jouarre descendit en premier suivit de près par Valérien puis Ysa lui tendit Anthonin avant de descendre. Elle avait choisi pour cette occasion une robe d'un rouge carmin ou rouge kermès, couleur obtenue à partir d'un insecte se logeant uniquement sur des chênes du sud. La Duchesse avait eu beaucoup de mal à obtenir une robe de cette teinte. Elle avait de plus dû marchander car ce que lui proposait le tailleur était hors de prix. La jeune femme avait peut être les moyens mais inutile d'en abuser .... heureusement le commerçant avait été raisonnable ce qui avait permis à Ysa d'obtenir cette toilette à un prix convenable. Enfin tout dépendait du point de vue et étrangement son époux n'avait pas eu le même.

Les cheveux de la duchesse étaient tirés et ramenés en un élégant chignon, coiffés de la couronne traditionnelle. Le haut du corps était gainé tandis que le bas était allongé par la traîne, la silhouette cambrée au niveau des reins, large sur les hanches, ajusté sur le buste. Le décolleté triangulaire, bordé d'un tassel mettait en valeur le buste de la jeune femme sans toutefois le mettre trop en avant. Si ce décolleté avait était trop prononcé, le duc n'aurait jamais laissé son épouse sortir de sa chambre, le tassel permettait donc d'en diminuer la profondeur.

Ainsi parée, Anthonin dans ses bras, Ysa prit le chemin de la grande salle accompagnée d'Amory et de Valérien. Les deux gamins étaient impressionnés par la taille du lieu et par la longueur et la multiplicité des couloirs du castel. Enfin arrivée devant les portes, la duchesse fit annoncer la famille De Lucas et attendit qu'on lui dise de s'avancer.

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Cerberos
L'attente s'allongeait, sans fin. Les trois têtes couronnées semblaient patienter plus que de raison. Que se passait-il donc dans l'esprit des Nobles Champenois ? Le rang était-il voué à se réduire sans interruption ?

Le silence était maitre dans la Salle. Le Duc de Champagne, assit dans une position pour le moins confortable jouait avec la bague ornant son doigts. Un saphir se trouvait incrusté dans une prison d'or, passé au majeur du Régnant. N'ayant pour l'occasion, que passer le temps étant donné l'officialité de la cérémonie, il lui était impossible de s'éparpiller.

Soudain un le crieur annonça la venue de la Duchesse de la Ferté-sous-Jouarre. Et c'était repartit pour un tour. Il se redressa, accueillant avec un sourire en coin le couple Ducal et s'avança pour recevoir l'Hommage du Roy. Visiblement, la Duchesse avait décidé de se faire accompagné de ses enfants.


La Bien Venue, Votre Grasce. Quel plaisir de vous revoir..
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Amory
Amory suivait son épouse. Il n'avait pas vu d'un bon oeil qu'elle veuille enmener leurs fils. Mais ce que femme veut dieu veut il le verrifiait tous les jours. Il entra dons dans la grande salle en enttendant leur nom. Il prit Anthonin des bras d'Ysa après tout c'était elle la grande qui devait faire son hommage.

Il regarda Valérien qui semblait un peu perdu et ouvrait de grand yeux.


"N'ait pas peur tu ne risque rien ici lieux, ça viendra plus tard. Evite les dames blondes et tout ira bien."

Il sourit a son aîné et regarda le petit Anthonin qui se trémoussait comme un vers dans les bras de son père attiré par la duchesse de Brienne.

"Non non tu restes un peu tranquile tu es trop jeune pour regarder les dames. Tu risques de te faire manger tout cru espèce de petit monstre. "

Pour toutes réponse il n'eut qu'un tirage de sa méche par son fils qui avait déjà une bonne poigne.

Le duc venait de s'adresser à eux. Amory baissa la tête en signe de salut et répondit


"Bonjour votre Grasce."
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Duc de la ferté sous jouarre/Baron de Coulommiers/Seigneur de Brainville
Haut Dignitaire de la GE:
Sénéchal /Aspirant vidame Reims/ Gd officier de l'ordre de Saint Kyrène
Officier Royale: Garde de la ville de Paris (chevalier du guet)
Nebisa
De son siége, maxi confort spécial VVVVVIP, la Malemort avait vu s'avancer la Duchesse Ysa et son mari, ou le Duc Amory et sa femme, ça marche dans les deux sens c'est l'intérêt du mariage, avec un pincement de coeur quand elle avait distingué les jeunes garçons les accompagnant, lesquels ne pouvaient être que leur progéniture, oui on apporte rarement le fils de la gouvernante à une cérémonie ducale, même en Champagne...

La vision des deux bambins frétillant et pleins de santé l'avait renvoyé au souvenir des siens, à Limoges, loin d'elle depuis des mois maintenant et à l'incertitude dans laquelle elle était de les retrouver avant la fin de l'année... Blanche avait dut encore grandir et Foulques suremment cessé de la réclamer, à sept et cinq ans, comment pouvaient ils réagir à cette absence qui leur devait paraitre éternelle ? Par chance Elisa demeurait à Ségur avec eux, leur grande soeur devait entretenir la joie dans leurs petits coeurs... parfois, malgré l'attachement qu'elle avait à son devoir et le plaisir de sa présence ici... l'envie se faisait plus forte que jamais de renoncer, de rendre ses clés de Grand Officier et de regagner sa campagne pour y trouver le repos et l'affection de ses enfants, sans plus penser aux séparations, aux remords et aux inquiétudes ... parfois oui... mais, jetant un regard en direction du Duc, elle présentait que son départ de Reims ne serait pas si aisé qu'elle avait pu le croire il y a quelques semaines...

Mais baste... l'heure n'était pas aux sombres atermoiements, enfin des nobles se présentaient en personne, avec un sens de ce que leur condition exigeait en représentations et obligations mondaines, pour saluer leur Duc et lui prêter serment... en plus, il s'agit de personnes qu'elle même appréciait et avait vu à l'oeuvre, connaissant ainsi leur courage et mérites... si en plus ils avaient l'idée de rester dans les parages pour boire une coup discret entre deux courtines....

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--_valerien_


Et encore une drôle d’idée de sa mère…
Valérien ne savait ni comment ni pourquoi il s’était laisser embobiné de la sorte. Elle savait pourtant très bien la duchesse qu’il détestait les mondanités… Tout ceci l’intimidait et lui faisait peur… Il préférait mille fois affronté des bandits plutôt que toute une cours remplit de noble…
Et en plus il avait dut s’habiller comme un pingouin dans un costume qui lui serrait le cou et le grattait… Et en blanc… Pas moyen d’aller courir avec cela…
Mais voilà, avec des parents Duc, il n’avait plus vraiment le choix désormais… Il avait eu beau supplier, faire les yeux doux, la bouille d’ange ou le regard de chien battu rien n’y avait fait, il s’était retrouver coiffé, habillé et embarqué dans la voiture qui les transportait vers Reims.

Le gamin n’avait pas décroché un mot durant tout le voyage, se contentant simplement de tenir la main de sa mère, un tantinet inquiet.
Que devrait-il dire ?
Que devrait-il faire ? Devrait-il faire des révérences et baise main a longueur de temps ? Et tous ces gens qui le regarderait, le jugerait peut être…
Et plus ils arrivaient, plus le gamin se sentait de moins en moins a l’aise…
Et quand la voiture s’arrêta enfin, Valérien ne put s’empêcher de pousser un soupire à fendre l’âme. A quel sauce allait-on le mangé ?

Le couloir du château était immense, Valérien se sentait de plus en plus petit face a cela, sans compter les magnifique décoration et objet qui ornait l’endroit. Et lui qui pensait qu’Airain était le plus grand et le plus beau de tous les châteaux ! Apparemment il n’avait rien vu. Mais bizarrement celui le mettait de plus en plus mal a l’aise, et plus il approchait de la porte plus le cœur du gamin se mettait à battre la chamade.

N’ai pas peur, n’ai pas peur, il en avait de bonne le duc quand même… Comment voulait-il qu’un petit garçon sauvage n’ait pas peur au milieu de tout ces « grand ».
Valérien hocha la tête pour dire oui à son père, mais ses yeux disait parfaitement le contraire, et quand on annonça la famille de Lucas, le gamin se refugia instantanément dans les jupes de sa mère et lui serra fortement la main en balbutiant un leger :
"J'veux pas" à peine inaudible.
Ysa
Heureusement que les robes d'Ysa étaient relativement amples, cela permettait à Valérien de s'y cachait dès qu'il se sentait mal, en danger ou gêné. Il y a peu, il avait agit ainsi lors de la visite de la duchesse de Mortain à Airain jusqu'à ce que son père ne le sorte de sa cachette ...

Le crieur annonça l'arrivée de La Ferté sous Jouarre, ils purent ainsi rentrer dans la grande salle dont les grandes portent s'ouvrir sous les yeux ébahis d'Anthonin. Se fut à ce moment là que la duchesse sentit la main de son ainé se glisser dans la sienne et la lui serrer. Elle se doutait qu'il ne serait pas des plus à l'aise. Il y a encore peu il jouait dans les rues, dans la forêt sans se soucier du lendemain et aujourd'hui il était devant le duc de Champagne ainsi qu'un des Grands officier de la couronne ... Il y avait de quoi pour un gamin être impressionné.

Amory récupéra le petit dernier dans les bras de sa mère qui fit bien attention que les chères mimines de son fils ne viennent malencontreusement tirer son collier. La diablesse avait choisi pour cette cérémonie un de ses bijoux préférés, un large collier de perles de plusieurs rangs, cinq pour être exacte, dont le fermail finement travaillé et conçu afin que nul ne se doute qu'il s'agissait de l'attache, venait malicieusement se placer à l'aube du décolleté.

Les bras libres Ysa put s'avancer. Elle se rendit alors compte que le duc était fort bien entourée, la Comtesse de Ségur lui faisait l'honneur de sa présence. La Ferté croisant alors son regard, la salua d'un beau sourire accompagné d'un signe de tête. Puis la duchesse s'avança encore un peu afin d'effectuer une gracieuse révérence avant de s'adresser au régnant.


Bonjour Votre Grasce. Puis se tournant vers la Grand Chambellan. Bonjour Votre Grandeur, heureuse de vous voir icelieu.

Valérien allait sans aucun doute se demander ce que faisait sa mère mais il en était ainsi. La Duchesse de La Ferté sous Jouarre s'avança une nouvelle dois, posa genoux à terre puis tendit ses deux mains au Duc.

Moi, Ysa De Lucas d'Airain, Duchesse de La Ferté sous Jouarre, Dame de de Brainville et Dame de l'ordre de Mathusalem, renouvelle ce jour mon hommage à notre Roy, Sa Majesté Levan III et reconnais sa Grasce Cerberos d'Armantia comme étant son digne représentant sur ses terres de Champagne. Je lui promets ainsi de remplir mes devoirs d'auxilium, consilium et obseqium durant toute la durée de son règne.

La duchesse attendit réponse du Duc avant de se relever.

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Ghost60
Le baron arriva à la salle coutumière de la cérémonie afin de faire son hommage en personne. Il arriva à hauteur des gardes et demanda à se faire signaler.
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en travaux
Napo76
Ca ne le dérangeait pas plus que ça Eusèbe, que son maître boude, soit malade ou se consacre à son grand oeuvre. Personne - pas même lui - ne savait trop pour quelle véritable raison il s'était retiré de la vie publique. Mais cela évitait au majordome un nombre incroyable de corvées. A commencer par les réceptions, déplacements et autres mondanités interminables. D'ailleurs, ça lui avait aussi fait un vide quand le Baron avait mis fin à ses fonctions de Héraut. Paris, Choiseul, Reims, Langres... Tout un programme !

Restait tout de même un voyage régulier à accomplir outre les courses à la supérette du coin (ou avoisinant). L'hommage à porter au nouveau régnant pour pouvoir continuer de porter la jolie couronne, d'arborer fièrement les armes or-azur et de disposer de son petit personnel. Ca c'était l'avis d'Eusèbe.

Celui de Napo, on ne savait pas trop. Eusèbe avait rapidement entamé le sujet une fois qu'il lui apportait ses mouillères pour son oeuf à la coque, mais il n'avait pas tout compris. Des histoires de noblesse, de dévouement et caetera. Ce à quoi Eusèbe lui avait fait remarquer - outrepassant ainsi la discrétion attaché à son office et par la même sa timidité naturelle - qu'il ne voyait pas bien à quoi ce dévouement menait s'il passait ses journées enfermé.

Mais Napo avait boudé, mettant ainsi fin à la conclusion. C'est têtu un Normand, même assimilé.


Citation:
Moi, Napo, Baron de Choiseul, renouvelle en ce jour mon hommage à la Champagne et au détenteur de ces terres, Levan III de Normandie, Roi de France par la grâce d'Aristote. Je leur promets fidélité, aide, et conseil en toute chose et en tout instant.

Fait à Choiseul, ce 30 du mois de juillet mil quatre cent cinquante huit.


Cerberos
Son regard oscillait doucement entre le jeune homme et la Duchesse de la Ferté-sous-Jouarre. Il n'avait jamais eu cette habitude, celle d'avoir à proximité des enfants. Son comportement l'intriguait, le garçon n'avait l'air à l'aise au milieu de la Salle du Trône. Une évidence… Mais plus encore, il n'avait l'air de s'y plaire. Etrange de la part d'un fils de Noble et futur Duc. Un autre lui aurait éventuellement adressé un mot pour le rassurer. Mais Cerberos n'en avait l'intention. Qu'aurait-il pu lui dire de toute manière ? Lui qui n'était jamais parvenu à garder cette relation si mince et si fragile appelée "relation amoureuse". L'idée le fit frissonner. Pourtant, il savait qu'un beau jour, la vie le pousserait plus loin encore. Un héritier mâle. Qui pourrait porter la couronne à sa suite et la léguer de générations en générations à sa légitime descendance.Restait à savoir "avec qui ?". Son regard se tourna vers sa droite… Puis aussitôt s'en détourna en secouant légèrement de la tête pour se sortir pareilles idées de l'esprit. Le jour n'était pas dédié à ce genre de réflexion et déjà, Airain commençait à prêter hommage.

En bon Duc de Champagne, Cerberos esquisse un léger sourire, puis entonna à son tour.


Ysa d'Airain, Duchesse de La Ferté sous Jouarre, Dame de de Brainville et Dame de l'ordre de Mathusalem,

Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, acceptons ce jour votre hommage au nom de notre Suzerain et Souverain, Sa Majesté Lévan le Troisième de Normandie, Roy de France. En son nom, vous baillons justice et protection pour vos terres de Champagne !


Une fois terminée, le Noble resta figé en attendant que son pair se redresse. Pas question de s'avancer pour entonner une discussion anodine, la cérémonie le tenait prisonnier entre cet emplacement et le Trône.

Citation:
Le vingt-neuvième jour de Juillet de l'an mil quatre cent cinquante huit à Reims,

A Napo,
Baron de Choisel,

Par la présente, Nous, Cerberos d'Armantia, Duc de Champagne, confirmons avoir reçu votre Hommage et l'acceptons au nom de notre Suzerain et Souverain Levan III de Normandie, Roy de France,

Justice et Protection vous seront dorénavant baillées pour la durée de Notre Règne.

Espérons vivement avoir le plaisir d'un jour, croiser votre chemin sur le sol de Champagne.

Afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'authenticité de la présente,
apposons notre scel,


Duc de Champagne


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Ysa
Hommage terminé, la duchesse de La Ferté sous Jouarre put se relever tout en adressant un petit sourire au Duc. Elle ne s'éternisa point devant lui, d'autres nobles devaient sans doute attendre à sa suite, tout du moins elle l'espérait. Trop peu de nobles prenait à coeur leur devoir envers leur suzerain, bel exemple pour les champenois qui ne cessaient de décrier la noblesse champenoise. Malheureusement ils n'avaient point tort sur tout, la preuve en était là, salle quasi vide.

Revenue près des siens Ysa prit la main de Valérien qui ne semblait toujours pas rassuré. Elle lui caressa les cheveux avec tendresse et se pencha vers lui.
Ne t'en fais pas, personne ne mord ... enfin pas les enfants. Nous allons rester un peu, que tu vois les autres nobles de Champagne. Je sais que cela t'ennuie mais il le faut, tu comprendras plus tard ... Ysa embrassa tendrement Valérien sur le front puis se tourna vers son époux. Mettons nous en retrait si tu le veux bien, j'aimerais que le petit voit un peu autre chose que des airainois ... pas que je ne les aime point mais ils sont ... enfin .... des airainois ...

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Delvine
Epées abaissées, les gens de la maison de Rumigny rentrèrent au camp.
De son côté, au sein de l'hôtel particulier langrois, le devoir accompli pour la ville de Langres, sa ville, la Baronne finissait de rédiger son rapport pour le maire de Langres.
D'autres mots succédèrent sur un deuxième parchemin. Une fois cacheté, celui-ci passa des mains de la baronne à celles d'un jeune homme à la chevelure extrêmement brune.

Alors que le futur héritier des terres de Rumigny regagnait Reims pour se présenter devant le Duc, la Baronne regardait le paysage de la campagne champenoise défilait devant le coche qui l'amenait au-delà du Duché.



Citation:
Au Duc de Champagne, sa grâce Cerberos d’Armantia,

Votre grâce,

Nous, Delvine d'Appérault, Baronne de Rumigny et Dame de Mathusalem en ces terres champenoises, vous affirmons que nous vous reconnaissons comme unique et légitime représentant de notre Duché de Champagne, auquel nos devoirs d'auxilium, d'obsequium et de consilium sont acquis.

Vôtre Grâce, à travers cette lettre, veuillez également recevoir notre hommage envers notre suzerain, le Roy Levan III de Normandie.

Avec toute ma considération,

Delvine d'Appérault
Baronne de Rumigny
Dame de Magnien
Dame de Mathusalem



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