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[RP] Les loups aux portes de la ville...

--Clothaire_le_crieur


Clothaire bien pochetronné, comme à son habitude arriva aux remparts dans le bureau des gardes. Il somnolait en taverne bien tranquillement, quant Dame Darkaprincesse l'avait sorti de sa léthargie. C'était urgent, lui avait elle dit

Bon'jour à vous, parait que vous avez besoin de moi, Messire Colvert.
Que puis je pour vous ?
Ben, , diantre, y en a du monde ici, ! Que se passe t'il ? Une attaque de prévue, des brigands ...


Colvert


Colvert demanda à Clothaire en contre partie d'une bière de réaliser une affiche pour avertir les villageois. Cette nuit il serait de garde et veillera particulièrement sur les remparts. Pour l'instant la bête avait signalé sa présence et il ne fallait point tomber dans une panique quelconque.

On se retrouve ce soir sur les remparts chers amis. Je vais forger des armes et les porter à l'église et les faire bénir pour qu'elles soient guider par le très haut. En attendant redoublez de vigilance et avertissez les passants, ainsi que les voyageurs , sans tomber dans une quelconque psychose.
J'aurais besoin de savoir si certains d'entre vous sont prêts à mener une battue...


[dans sa forge]

Colvert redoublait d'efforts, forgeant flèches, lances, épées, et armes de poings. La sueur coulait le long de son échine, le feu ne cessait de faire rougeoyer sa peau qui luisait sous les coups de marteau.
Il en chargea sa charrette avant de les porter à l'église. Ce soir il les disposera dans la salle de garde. Des torches seront disposées aux entrées de la ville et aux alentours pour éclairer la lisière des bois. Toutes ses précautions devraient nous permettre de faire face... Du moins il tentait de s'en persuader...

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Cherva


Cherva, qui avait entendu la nouvelle d'une attaque de loups, se dirigeait vers la forge ou Colvert préparait les armes nécessaires à la battue. Elle était au courant pour cette histoire de loup surnaturel, mais ellene croyait guère en cette histoire. son métier lui avait appris que les superstitions et l'imagination populaires faisaient parfois passer des malades mentaux ou des fous pour des êtres possédés alors qu'il n'en était rien. Surement, Colvert avait du voir un loup un peu plus gros que la moyenne et, la nuit et la peur aidant, il l'avait pris pour un monstre. Mais elle allait tout de même voir Colvert pour entendre de sa bouche la description de la bête aperçue, sans qu'elle soit ni modifiée ni amplifiée.

Elle frappa donc doucement à la porte de la forge puis entra à l'assentiment du maréchal.

Bonjour Colvert... Je venais te parler du loup. On entend pas mal de rumeurs à son sujet...

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Colvert


Colvert vit Cherva arriver dans sa forge. il la salua arrêtant le burin. Il allait lui parler de l'épingle qui avait fait un trou de 1mm dans son épaule, que son futur époux lui avait causé involontairement, elle, la médicastre, mais elle était venu pour autre chose.

Bonjour Colvert... Je venais te parler du loup. On entend pas mal de rumeurs à son sujet...
Son visage s'assombrit... Le loup... Il ne savait quoi penser. Il doutait de ce qu'il avait vu. La peur aurait elle travesti sa pensée. Avec le recul, il tempérait sa vision. Pourtant...

Bien Cherva tu as eu vent de la rumeur...

Colvert sortit de sa poche, le croquis qu'il avait réalisé.

C'était un loup vois tu, j'étais loin et seul la lune éclairait sa silhouette. Mais il y a deux choses qui sont étranges. Son hurlement...
Il glaçait le sang! C'était comme un avertissement , une menace, une mise en garde. Les loups, on les entend très lointain hurlant à la mort la nuit. Cette bête était accompagnée par d'autres loups , eux muets, juste se montrant comme soumis à la volonté de leur maître.
L'animal est venu nous défier!
Et puis il s'est dressé sur ses pattes arrières, comme un dernier défi
.


Colvert interrompit son discours, regardant Cherva, dans les yeux.

Tu me connais Cherva j'ai l'esprit rationnel et mon passé de sergent maréchal m'a vu régler des affaires ténébreuses. Rappelle toi la jeune femme qui était poursuivi par un amant trop menaçant... Des choses bien humaines, bassement humaines.. Jalousie, avidité, convoitise, amour, haine , j'ai vu beaucoup de choses... mais cette bête, pourquoi?

Il y a quelques semaines la crue de la seine! Cette hiver rude et froid comme un signe. Je ne sais quoi te dire , j'avoue que je ne n'espère qu'une chose me tromper...

Pour l'instant personne n'a été meurtri... Restons serein. Tu as une opinion?



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Cherva


La jeune femme regarda le croquis et écouta ce que disait Colvert. Oui, elle le connaissait pour quelqu'un d'assez rationnel, mais la peur pouvait travestir la vérité de façon étonnante par moment. Le dessin était assez réussi pour une esquisse, mais ce qui l'étonna était la position verticale de l'animal et son expression de haine presque humaine.

Elle soutint le regard de Colvert pendant qu'il lui disait:

Tu me connais Cherva j'ai l'esprit rationnel et mon passé de sergent maréchal m'a vu régler des affaires ténébreuses. Rappelle toi la jeune femme qui était poursuivi par un amant trop menaçant... Des choses bien humaines, bassement humaines.. Jalousie, avidité, convoitise, amour, haine , j'ai vu beaucoup de choses... mais cette bête, pourquoi?

Il y a quelques semaines la crue de la seine! Cette hiver rude et froid comme un signe. Je ne sais quoi te dire , j'avoue que je ne n'espère qu'une chose me tromper...

Pour l'instant personne n'a été meurtri... Restons serein. Tu as une opinion?


Je pense qu'une battue est nécessaire, car les loups sont trop proches de la ville. Après, cette histoire de loup qui se dresse sur ses pattes et qui nargue, je t'avoue que j'ai un peu de mal à le croire... Un loup un peu plus gros que la moyenne, d'accord, mais ca, ca me paraît vraiment pas rationnel... La fatigue, un effet d'optique du à l'obscurité, toutes ces légendes ont pu jouer... Regarde l'expression que tu lui a prêté sur le dessin... Non, je pense que ce hurlement a du effrayer les gardes des remparts et les vieilles légendes que nous avons tous en mémoire ont du faire le reste.

Oui, c'est vrai que nous n'avons pas eu de chances cette année, je le reconnais avec cet hiver aussi rude. Après, la crue de la Seine n'a pas été si dramatique que ca, on va pouvoir avoir un port, ce qui n'est pas négligeable du point de vue économique et personne n'a été touché... Ici non plus, il n'y a pas eu de victimes...

Mais prendre les devants est une bonne chose. Je vais apporté de quoi porter rapidement secours à quelqu'un qui se serait fait mordre par les loups, on ne sait jamais.


Elle regarda par l'unique fenêtre de la forge.

Avec ce froid, les loups n'ont surement pas trouvé de quoi manger, pour ca qu'ils s'en prennent à nous.



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--Clothaire_le_crieur


[A la forge de colvert]


Le vieux crieur se rendit à la forge de Colvert pour lui soumettre le parchemin avant de l'afficher.

Bien le Bonsoir Colvert et Cherva !
Voilà Maréchal, j'ai fait l'affiche et si elle vous convient, j'irai la crier demain en place de Troyes.



Si, je peux me joindre à vous pour la battue, je suis votre homme.
C'est que j'en ai vu dans ma longue vie.
Ah, j'oubliais la Baronne a déposé parchemin au Vicaire, elle me fait vous dire qu'elle sera demain matin sur les remparts.

Bon, fais chaud dans votre forge, j' boirai bien un petit coup, Maréchal.

Bilou2b


Bilou arriva à son tour dans la forge de Colvert.
Elle salua son ami,Cherva et Clothaire.

Bonjour, j'ai entendu une drôle de rumeur au sujet d'un prétendu "loup-garou" et à voir ta tête Col cela doit être fondé.
Ayant aussi entendu les hurlements, je viens proposer mon aide pour la battue si vous avez besoin.
J'ai une petite fille qui aime aller jouer en forêt et je ne voudrais pas qu'il lui arrive malheur, ni à n'importe quel troyen d'ailleurs.


Elle jeta un oeil à Cherva qui paraissait sceptique quand à l'existence de cette bête mi-homme mi-loup, mais elle ajouta néanmoins :

Tu sais Col, j'ai lu quelques histoires sur ce genre d'animaux surnaturels. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais il paraît que pour ce genre de créature, le meilleur moyen pour la détruire est de lui envoyer un projectile en argent en plein coeur.
Je sais que ce n'est pas évident d'en trouver une quantité suffisante pour fabriquer toutes ces armes, mais avec un peu de chance quelques unes devraient suffire.


Sur ce, elle tendit un coffret en bois à son ami dans lequel ce trouvaient quelques bijoux, seul héritage de sa mère.

Tiens Col, je sais que c'est peu, mais si ça peut aider, fais les fondre pour fabriquer quelques pointes de flèches, la paix de notre ville vaut plus à mes yeux que ces quelques objets.

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Wyky
Wyky comme tout le monde à Troyes eut vent des loups étaient aux portes de Troyes, tout en se demandant pourquoi les loups venaient jusque près des chaumières.

En rentrant du village voisin, dans la nuit, un frisson lui parcourait tout le corps comme un pressentiment, alors qu'elle revenait en charrette avec son tendre époux et leur petit David, une crainte envahie la jeune maman, au loin lorsque la nuit tombait, dans le cercle de la lune voyait une étrange forme, le hurlement des loups se fit entendre dans toute la champagne.si une meute de loups affamés se rués sur eux, ils n’auraient aucune chance de s’en sortir.


Pendant le parcours, pensait pourquoi l’hiver si rude cette année, pourquoi les gens sont distants, restant la plupart du temps terrés chez eux, comme si ils avaient peur , regardant vers l’horizon, Wyky regardait au dessus des remparts où les troyens étaient de gardes , et si ils ne savaient pas , et si une meute encerclait tout le village , et si .. Voila beaucoup de question et beaucoup de si

Il ne lui fallait pas longtemps pour arriver aux portes de Troyes, ce qui inquiétait la jeune maman, un homme mort sur le bas coté, le visage ensanglanté, la face à terre. Son sang se givrait dans ses veines. Elle se rendrait voir le maréchal Colvert, il devait bien avoir vu la même chose au haut des remparts

Colvert, bonjours comment allez vous …… vous semblez soucieux ? Cherva , Bilou ? Clothaire ?

tout en regardant la fiche que Clothaire venait de mettre, dont c'était bien vrai une battue allait avoir lieu .

Clothaire , je suis passée à l'église , je voulais voir Jean , mais je crois qu'il n'est pas à Troyes , voulant le trouver à la sacristie , celle ci était fermée , j'ai cherchée dans le village , je ne l'ai vu nul part ...


- Avez- vous entendu cette nuit ? As-tu vu ? Cette forme étrange dans le sillon de la lune, une étrange créature.

Souvent l’hivers rude peut faire venir les loups prés des villages pour se nourrir, pourtant les loups affamés ont peur, ils peuvent tuer des agneaux, des veaux, des brebis ..Je ne sais pas pourquoi, mais que fais tu avec tout ça ?

En revenant..... Mais chut, ne le dis pas à Cyrius, il s’inquiéterait, pour David, j’ai vu un homme pas très loin de là ...mort sur le cotés du chemin, le visage ensanglanté, face à terre crois tu ?

Je veux bien vous aider ....dites -moi ce qu'il faut faire ..
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Colvert



Finalement la forge voyait arriver plusieurs concitoyens. Il écoutait Cherva espérant qu'elle avait raison. Surement avait il sur-dimensionné sa vision de la créature. Pourtant... Elle se dessinait dans son esprit en même temps qu'il essayait de l'en chasser.

Clothaire arriva avec l'affiche. Il lui proposa immédiatement une bière qui dans la forge était bien nécessaire pour combattre la soif.

Je crois que tant que les loups rodent, c'est de toute façon plus prudent. Même si pour l'instant, ils se montrent certainement plus affamés que dangereux. C'est de toute façon anormal de les voir si près.

Bilou entra à son tour, il l'écoutait parler de cette arme qui devait être forgée d'argent. Son geste l'honorait, mais il refusa ce qui semblait être des bijoux de famille. Il avait eu vent des mêmes histoires, racontant les pires choses sur des attaques de loups étonnantes et des transformations en "loups garou". Ici même quelques années auparavant la ville avait connu identiques déboires.

Pour l'argent Bilou , je crois que la statuette de Levan III à la mairie fera l'affaire. Et votre aide à tous mes amis sera la bien venue, en attendant c'est vrai ne cédons pas à la panique , une battue devrait nous permettre d'effrayer les loups et de les éloigner de la ville. Peut être trouverons nous un loup plus que la moyenne et nous pourrons classer cette affaire.

Wyky entra, et nous la saluâmes, attentif à ces propos. Elle rentrait de voyage et on la savait sur la route ses derniers jours. Mais ce qu'elle avait à nous dire sonnait le glas des hypothèses...

Souvent l’hiver rude peut faire venir les loups prés des villages pour se nourrir, pourtant les loups affamés ont peur, ils peuvent tuer des agneaux, des veaux, des brebis ..Je ne sais pas pourquoi, mais que fais tu avec tout ça ?

En revenant..... Mais chut, ne le dis pas à Cyrius, il s’inquiéterait, pour David, j’ai vu un homme pas très loin de là ...mort sur le cotés du chemin, le visage ensanglanté, face à terre crois tu ?


Mort sur le côté de la route?


Colvert marqua un temps d'arrêt, ne pas céder à des raccourcis faciles qui en ce moment lui agitait l'esprit.

Il faut aller voir, se rendre sur place et voir les blessures affligées à cet homme... Gardons raison, il n'y a peut être aucun rapport... Avec...

Colvert se changea rapidement, mettant l'uniforme de Tracy et s'équipant. Wyky indique moi la route que ceux qui le veulent viennent avec moi, Cherva en tant que médicastre tu saurais identifier la nature des blessures qui ont meurtries cet homme... Il se signa et prit la direction des remparts.



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Colvert
A titre d'information histoire de remettre dans son contexte historique/

En 1546, Paracelse décrit dans son De Natura les transformations en loup comme réelles, en 1585, Hermann Witekind s’en prend à la sorcellerie dans Christlich bedenken und erinnerung von Zauberey et en 1632, Ambroise Paré décrit la lycanthropie et l’impuissance masculine comme des œuvres du démon dans Des monstres et prodiges.

Au XVIe siècle, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance en un peu plus de cent ans, on a enregistré, en France, de nombreux rapports d’attaques de loup-garous ainsi que près de 30 000 procès[17], le nombre de procès en Europe étant probablement proche de 100 000 mais selon Collin de Plancy, des dizaines de milliers d’autres personnes soupçonnées de lycanthropie auraient péri, victime de la vindicte populaire et sans autre forme de procès[6]. Les populations rurales croyaient fortement à l’existence physique de ces « hommes-loups » qui ravageaient les campagnes et s’attaquaient aux animaux comme aux être humains, ces croyances ont mené aux pires carnages lorsqu’un individu était reconnu comme loup-garou[18]. Dans certains cas, il y avait des preuves de meurtre et de cannibalisme contre les accusés, mais aucune d’association avec les loups, dans d’autres cas, les gens avaient simplement été terrifiés par des loups[17]. En Europe, XVe au XVIIIe siècle, les procès de loup-garous se multiplièrent et les coupables étaient brûlés vifs. Lorsqu’un villageois était soupçonné d’être un loup-garou, il était généralement attrapé et écorché vif, car la légende voulait que les poils de loup se cachent sous sa peau[21], puis exécuté, quelquefois par pendaison, plus généralement sur le bûcher. Les accusés qui échappaient à l’exécution furent probablement marqués à vie par le traumatisme de l’interrogatoire[26].

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--Errance_





[entre Troyes et Langres]

Elle errait le regard hagard. Son visage avait gardé gravé les stigmates de l'horreur. Elle chancelait allant d'un côté à l'autre de la voie forestière. Avancer, aller vers la ville, s'échapper du carnage nocturne.

Elle et son mari avaient pris la route la veille , vivant des collets placés en lisière, de la bonne aventure qu'elle prodiguait parfois. Lui trouvait bien à aider les paysans moyennant couché et couvert.

La froideur de l'hiver les obligeait à rester plus que de coutumes en ville. Mais Langres n'offrait plus grande mains d'œuvre, la crise de la chute du château avait appauvri la population , contraints ils avaient pris la route vers une nouvelle ville.

La marche, ils connaissaient, mais le froid était bien plus dur en cette hiver mordant leur visage et gelant leurs pieds. La petite route s'enfonçait dans la forêt, apportant un peu de réconfort, la brise glaciale, se faisait moins piquante.

Le hurlement les stoppa net. Leurs regards se figèrent l'un dans l'autre. Les instants devinrent, des minutes longues. Dans la nuit arrosée par les rayons de lune. Ils scrutaient cherchant à pénétrer la dense forêt.

Rien... plus de bruits.

Ils ne bougeait toujours pas. La main de la femme saisit le bras de l'homme. Ils reprirent leur marche, inquiets. Leurs yeux vifs sondaient la sombre toisons des épicéas. L'homme sortit sa dague de sa botte, lentement ne voulant montrer la frayeur qui maintenant l'habitait.

Les pas d'abord lents , prenaient plus vives allures comme voulant au plus vite s'extirper des bois. Une ville , de la lumière vite!

Ses doigts lui rentrèrent profondément dans la chair tendue de son avant bras. Des lueurs pénétrantes les scrutaient, billes d'acier qui insensiblement les encerclaient.

Avancer encore. Ne pas fuir. L'homme sortit une torche qu'il cherchait à allumer, ses gestes imprécis et maladroits lui rendaient la tâche difficile. Le froid n'aidait pas. Elle l'aida, tenant la torche pendant qu'il cognait ses silex.

Un craquement de branche , leur firent se retourner simultanément.

La patte velue lui déchira le visage. L'homme fut projeté à plusieurs mètres.

Elle pétrifié se tenait devant le monstre. Il plongea son regard fauve dans ses yeux, longuement. Son homme ne bougeait plus, inerte sur le sol.
La bête, crocs dehors, soufflait de son haleine putride. Immobile comme se montrant à la femme.

Un hurlement, lui fit prendre la fuite. Le démon ne la suivait pas , semblant l'épargner. Elle ne se retournait pas encore pénétrée de l'odeur et du regard de la bête.
Elle courait, les poumons brulaient sa poitrine, les jambes ne la portaient plus comme vidées de toute force.

Elle sortit de la forêt, les torches des remparts de Troyes chancelaient sous les assauts du vent.
Elle s'écroula dans le fossé, épuisée.

La lumière du jour baignait son visage. Au loin les bruits de la ville, elle tituba , se relavant avec peine.


Darkaprincesse


[Aux abords de la ville]

Le jour se levait et une épaisse brume envahissait la campagne troyenne.
La baronne de Tracy s'était levée tôt comme à son habitude pour se rendre à la Caserne. Chevauchant sa jument, la poussant à quelques galops, elle dépassa la forêt et prit la route qui menait à la ville.

Le vent était glacial lui cinglant les joues. D'un geste rapide, elle rabattît sa capuche. Le jour se levait, le soleil était encore bas et la route bien sombre.

Au loin, elle distingua une ombre . Elle donna un petit coup d'étrier à sa jument.

Elle n'avait pas rêvé, la silhouette était une jeune femme qui semblait pétrifiée d'éffroi.
Son regard hagard semblait avoir croisé le "diable" et la pauvresse tremblait de tout son être.

Elle stoppa sa jument Barish et descendit pour s'approcher de la femme, la main sur son épée prête à dégainer. Il y avait tant de marauds détrousseurs sur les routes, qu'il fallait redoubler de prudence



Qui va là ! N'ayez crainte, je suis la Baronne de Tracy. Femme, mais que vous arrive til ? Vous semblez pétrifiée de peur...

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Cherva


[A la forge]

Cherva hocha la tête.

D'accord, on te suit Wyky.

Au fond d'elle-même, elle espéra que les blessures qu'elle allait observer ne revêtiraient pas un caractère magique qui ne ferait qu'amplifier l'angoisse populaire et qui déboucherait sur une chasse aux loup-garous. Dans ce histoires-là, beaucoup d'innocents mourraient, victimes de la vindicte populaire: humbles sans protection ou pauvres bougres à moitié fous. Les cas de transformation était fort rares et, pour tout dire, le jeune femme avait beaucoup de mal à donner foi à ces sortes d'allégations.

[Aux abords de la ville]

La petite troupe avait pris la route à la suite de Wyky. Au détour d'un virage, tous purent observer une scène assez fréquente en ces temps de grand froid: une femme grelottait seule sur la route. La baronne de Tracy semblait lui venir en aide. La médicastre hâta le pas afin de rejoindre les deux femmes.

Le regard de l'indigente lui fit froid dans le dos: c'était celui qu'on avait quand on avait assisté à des scènes horribles, celui qu'avait tous les traumatisés des champs de bataille ou des villes assiégés, celui des enfants détroussés et violentés par les brigands.

Après avoir salué brièvement la baronne de Tracy, Cherva s'approcha de la jeune femme, tout en restant à une distance quand même raisonnable pour assurer sa sécurité.

Bonjour dame. Ne craignez rien, je suis la médicastre de la ville. Vous êtes blessée?

Voyant que la jeune femme ne sourcillait pas et ne remarquant aucune arme sur elle, la jeune médicastre retira sa cape et en enroula les épaules frêles et tremblantes.

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--Errance_





Elle avançait en direction de la ville. Son regard perdu, troublé par les larmes qui brouillaient sa vision.
L'allure fantomatique se dirigeait vers Troyes, le pas lourd portait la femme mécaniquement sans même se rendre compte qu'elle chancelait.

Derrière le rideau humide qui voilait sa vue, elle vit une silhouette, cheval, femme, arme, bruit de sabots...

Qui va là ! N'ayez crainte, je suis la Baronne de Tracy. Femme, mais que vous arrive t-il ? Vous semblez pétrifiée de peur...


elle restait muette, s'appuyant sur la femme qui était venu au devant d'elle.

Un groupe se joint progressivement. Des femmes, un soldat en uniforme, un autre homme.

Bonjour dame. Ne craignez rien, je suis la médicastre de la ville. Vous êtes blessée?

Peu à peu elle reprenait ses esprits, la présence autour d'elle la rassurait. Mais en même temps, qu'elle revenait d'un autre monde, lui revinrent les événements de la nuit. Les questions posées lui traversaient l'esprit, sans trouver écho.

Mon mari...


Ce furent les mots qu'elle prononça en premier.

Le diable l'a tué

Elle s'écroula dans les bras des deux femmes.
Wyky
[ A la forge de Colvert ]

Wyky donnait une explication, sans trop de détails qui lui paru anodin, sur le moment , l'homme gisant au sol dans le fossé , n'avait pas bougé à leur passage , d'où on pouvait en conclure qu'il pouvait être mort .

la personne que j'ai vu , se trouve sur la route de Langres , nous n'avons pas fait de halte , trop peur , il y avait du sang , enfin comme c'était entre comme on dit « chien et loup « , l'aube se levait, les premiers rayons du soleil pointaientt sur l'horizon de Troyes , nous nous sommes dépêché à rentrer ..

[aux abords de la ville ]

Wyky conduisait le petit groupe hors de la ville à l'endroit précis où se trouvait la personne, dans un fourré, un bruit lui fait tourner la tête.

Sur la route sur son étalon, on pouvait reconnaitre la baronne Darkaprincesse au couleur de Tracy, une femme grelottée de froid de peur, tremblait de tous ses membres.

Malgré les paroles réconfortantes de Darka , et de cherva , la peur terrorisée de la jeune dame inconnue se lisaient dans ses grands yeux verts émeraudes.


La baronne et Cherva lui parlaient, ainsi donc la dame aurai pu voir quelques chose de monstrueux.

Wyky voulu voir l'homme qui aurait pu etre être le mari de la pauvre femme ,est ce lui ? ou pas ? peut être a t'il fuir , si il en a eu la force pour protéger sa dame , d'une mort atroce , des crocs des loups , il dût se battre avec quelques chose. l'état des lieux des branches cassées, des traces de sang au sol, une scène de désolation s'ouvrait à elle , pétrifiée par une tel spéctacle , scrutant les lieux d’un regard furtif, ses craintes bien réel, les loups sont bien aux portes de Troyes.

Quand dans un soufle déchirant .la dame se mit à crier

Le Diable l'a tué

Le maréchal Colvert avait vu juste, il va falloir trouver le moyen de découvrir qui est à la tête du monstre.
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