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[RP] Le fin du fin, c'est plante à faim

Jacquot
La vieille était pas vraiment farouche, du moment que l'écu tombait chaque jour.
Balançant la piécette comme chaque matin, dans l'écuelle qui servait de cochon, le Jacquot sortit de la sombre auberge. Le froid s'emparra de tous ses membres.
Toussant, se frictionnant, chassant l'encombrement de son nez, il commença à affronter une 'tite brise...

Regardant à droite à gauche il se gratta la tête en se demandant l'origine de l'activité de la masse humaine.

Les uns entassaient les femmes sur les bagages, les autres empilaient les bagages sur les femmes. Question pratique.

Le Jacquot entendit son ventre gargouiller, sortit de son baluchon un épi, croqua et renifla.

Il arriva sur la place de Pau.

Humpf.

Un Homme enfin deux, se ruaient d'étals en étals et acheteait tout le pain, le maïs et tout ce qui pouvait se manger.

Levant un sourcil, il cracha un reste de maïs coincer entre ses dents.

Un 'tit gars tout crasseux, lui courut après.


Hep hep!
Quoi?
Tiens, c'est pour toi!

Il regarda la feuille que lui tendait le gamin.

Tu te fous de moi?

Ben heu non.
Sourire édenté.


Jacquot lui prois des mains et le gamin se sauva dans les rues.

Il déplia la feuille, soupira.

Blabla bla bla bla bla Pau, Blocus blablabla bla bla
Quitter, blabl bal bla .... marché vidé blabla.

Bruyant reniflement. Jacquot déchira la feuille, le jeta au bord de chemin.

Puis il partit d'un fou rire.
Partir de Pau???
Ahahahahha

Nan!

Ils vont peut-être me payer le voyage?

Et puis bloquer le marché...

Ah, si le pape avait donner une cervelle à tout ce beau petit monde, qu'est ce que Pau s'en porterait mieux!

Il regarda autour de lui, se frottant les mains, autant pour se réchauffer que pour montrer son excitation à la suite du spectacle des bouffons d'Eugène.
Telya
Mais .... Mais .... Mais .... C'est quoi ce bourdeau ???????

Plus de nourriture sur le marché , les tavernes vides ......

Telya n'en peut plus de courrir de droite et de gauche , allant du marché aux tavernes, frappant aux portes qui restent closes , comme si la ville etait morte.

Elle rentra chez elle et trouva ses domestiques en grand émoi .
Son intendante , Ninon , lui tendit sans un mot un parchemin , note de la mairie à ses administrés, qui les avertissait le 24 qu'il appliquerait la politique de la terre brulée le 24 !!!!!!

Comment pouvaient ils esperer que la ville s'organise dans un délai si court ?
Avaient ils pensé aux jeunes qui allaient crever dans tout les coins de rue , faute de trouver de quoi se nourrir ?
Et les indigents ? ceux qui jamais ne bougent , soit qu'ils en sont incapables ou n'en ont jamais eu envie .......

Le Maire , dans sa grande bonté , signalait que si l'on restait il fallait planter du mais dans son champ .
Ignoraient ils en haut lieu combien cela coute ?
Ce n'etait pas pour eux une bien grosse somme mais ils oubliaient que beaucoup ne pourraient pas , financiérement assumés cette charge suplémentaire.
Combien allaient se laisser mourrir ?

Elle froissa le parchemin dans sa main .....


Faites vos malles , allez vous refugier à Tarbes ou Lourdes ... Je reste ici ...

Elle fit demi tour , droit vers la salle du conseil ou l'on pouvait présenter ses doléances , non sans avoir vu auparavant , sa Ninon secouait la tête , elle aussi ne partirait pas , elle ne laisserait jamais sa maitresse même si cela signifiait manger des vaches maigres.
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Jacquot
[Le lendemain, donc heu le 26 décembre]

Nouvel écu dans l'assiette, nouveau grognement de la vieille.

Faudrait voir à augmenter l'aumone. Pas de profit. Not' bon Pape comprendra bien qu'on s'fasse un 'tit peu d'sous.

Regard amusé du Jacquot, puis :

Ben, mémé, j'crois que ça va pas être possible, j'vais finir par être le seul client. Va falloir être gentil sur le prix.

De... de ... de ... quoi?


Ben plus de pain, plus de maïs.

Grands yeux.

Ah... ah ... ah ... bon???
Ben voui, mémé ... c'est la guerre, hein...

Jacquot éclata de rire.
J'partegerai avec vous, mémé, vous inquiétez pas.

Moue de dépit.

Bon allez à c'soir!

Claquement de porte. Grand froid.

Deux épis de maïs aujourd'hui, histoire de se caler le ventre. On verra pour demain.
La ville n'était pas finalement trop vide et puis un nouveau sport était arrivé, la chasse au rat.

Les putains de papistes allaient vraiment finir par faire crever la capitale du Béarn. Si celà pouvait aboutir à un renouveau, un renouveau comme ce qu'on lui avait raconté, là bas à Genève il y a de ça plusieurs années...
Depuis certaines rencontres, ils savaient très bien qui tirait les ficelles de cette famine. Qui avait décidé cette faim? Les Lions? Surement pas. Deux trois Nobliaux qui n'en pouvaient plus d'avoir un 'tit peu de pouvoir.

Il continua sa marche vers la mine, de pierre, bien sur.

On croisait différents personnages, habillés ou pas.

Regard noir, le Jacquot n'était pas d'humeur.
Shirine
[Vendredi 25 Décembre]

En se réveillant ce matin là, Shirine n'aurait pas cru ce qu'elle allait découvrir. Pour elle c'était un matin comme les autres, une journée de travail s'annonçait afin de pouvoir subvenir à ses besoins, c'est qu'elle n'était pas riche et presque nue la pauvre...
En sortant de l'auberge où Jacquot l'avait emmené, déposant sa piécette, elle passa ses bras autour de ses épaules. Il avait fait doux quelques temps avec la venue des nuages et de la pluie, et voila que le grand froid revenait... La neige ne tarderait surement pas.

Il reignait ce jour là une animation peu commune, des vas et vients, des chariots, des balluchons... Comme une grande fuite vers ailleurs. La rousse observait les gens et leur manège, perplexe et décida de faire un crochet vers la place principale, surement en apprendrait-elle plus là bas. Effectivement, des affiches placardées annonçaient l'encerclement de la ville et le vidage complet du marché. Aucune chance pour les fichés de s'enfuir...

Shirine blêmit sur le coup, essayant de se souvenir si elle avait fait des réserves de nourriture... Il lui restait effectivement quelques miches de pain, mais pas de quoi tenir des lustres. Et rien de précieux sur elle à vendre pour se faire un peu d'argent...

La rousse leva le nez sur le château et serra les dents. Au final, pas sur que le plan soit judicieux, cela ne nuirait pas forcément aux membres du Lion mais plus aux miséreux trop faibles pour quitter la ville et trop pauvres pour se nourrir. La noblesse ne pensait décidément qu'à elle et à arriver à ses fins, peu importe les moyens...

Shirine tourna les talons et se rendit, comme chaque jours à la mine pour se voir remettre quelques malheureux écus...



[Le lendemain]

La rousse avait espéré trouver Jacquot la veille. Elle ne se l'avouait pas, mais elle avait grand besoin de réconfort en ces temps où l'avenir s'annonçait difficile. Elle avait décidé aujourd'hui de jeuner, pour garder ses provisions et d'aller travailler, comme chaque jours. La ville était vide et triste et le froid encore plus mordant que la veille. La mélancolie s'emparait d'elle, mais il ne fallait pas. Garder espoir, ne pas s'inquiéter, Deos veillait sur elle...

En arrivant devant la mine, elle aperçut Jacquot et sourit tout en se dirigeant vers lui...

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Jacquot
L'entrée de la mine était plutôt morose, comme d'hab, quoi.
Il avait aperçu des gens un peu partout qui commençait à faire vibrer les cordes vocales.
Pas trop tôt!

Finalement, les Palois commençait en avait peut-être ras le Pape de ces fous qui menaçait leur ville, leur comté d'une chute vertigineuse.


Bon dieu de bon dieu de bon dieu.
Il regarda par terre, releva la tête et attendit qu'un contremaitre arrive.

Il commença à discuter avec son voisin, qui avait le dos un peu déformé.


Alors, t'as quelque chose dans le bidon?

Bof un 'tit bout de carotte et pis c'est tout!
C'est un beau bordel, non?

Voui

Il était pas trop bavard le bossu, mais bon, le Jacquot allait instister.
C'est vrai qu'il vous prenne un peu pour de la bidoche ici.

Tu m'le fais pas dire.

Bon.

On en tirera pas grand chose de celui là....

Ramassant sa pioche, le Jacquot regarda Shirine s'approcher.

Tiens! Qui vient par là??? beh alors? Tu dors plus chez la vieille où quoi?
J'te vois plus.


Il lui sourit et lui tendit un morceau de maïs.

Tiens, t'as l'air de crever la dalle!T'as vu ça? Tous des rats, hein...Même la vieille elle va ccommencer à geindre.

Il balança sa pioche sur son épaule et la regarda en souriant.

Tu voulais l'aventures, ben on y est!
Yuan
[Vendredi 25 décembre]

La nouvelle s’était répandue vite, très vite même. A peine levé que tout le monde en parlait, la nouvelle avait été placardée partout. Et pourtant, certains ne seront pas au courant, tout du moins, pas assez tôt. Cela, tout le monde le savait, c’était pareil partout, certains n’étaient pas assez réactifs, ou intéressés par tous ces papiers. Néanmoins, Pau était en proie à une grande agitation. Des gens criaient, d’autres remplissaient des chariots
« Les armées sont la ! » annonçaient d’autre.

Yuan soupira… Il avait quitté le Poitou pour prendre du recul et se rendre compte qu’il avait été manipulé. Apparemment, au Béarn, c’était pareil. Au fur et à mesure que le temps passait, il remarque de toute façon, que c’était la même règle partout. Une petite caste prenait le pouvoir, verrouillait tout et menait la vie impossible a ceux qui n’étaient pas d’accord avec leur façon de faire. Ils étaient prêts à affamer toute une ville, à ratisser les routes pour taillader les gens, tout cela pour garder le contrôle.

Leur seul objectif : dégouter, tuer, exiler toute personne qui remettrait en cause le système en place. Ou, plus simplement tous ceux qui voudraient apporter un soupçon de renouveau. Mais ce n’était pas possible. Le copinage, les coups bas, voila leurs règles. Pour avoir une vie paisible il faudrait rester dans son coin, sans même penser à essayer d’obtenir un poste. Il suffit d’avoir cette simple pensée pour que tout l’engrenage se mette en marche : Eglise, Institutions Royales, Institutions Comtales. Dire que certains étaient venus en Royaume de France pour se changer les idées. Les mêmes pourris y régnaient en maitre.

Yuan décida de retourner à l’auberge. Il voulait se reposer, pas fuir la ville. Il s’en alla, en pensant aux pauvres bougres qui seront morts de faim, alors que les membres du Lion riront face à la décision des têtes pensantes béarnaises.


[Samedi 26 Décembre]

Yuan se réveilla en s’étirant et jeta un œil dans sa besace. Bigre ! Plus beaucoup à manger. Bah, il achètera quelques denrées au marché noir. Comme tout le monde.
Pour le moment, il voulait juste sortir de sa chambre et profiter du calme de la ville pour se promener. Merci les grandes pontes béarnaises ! Il n’y aura personne pour l’embêter comme cela ! En sortant de l’auberge, il aperçu une longue chevelure rousse qu’il avait connu quelque temps auparavant. Finalement, la solitude, ce sera pour plus tard. Il suivit la jeune femme jusqu'à la mine ou elle engagea la conversation avec Jacquot

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Retraité de service, presque membre du Conseil, dans l'ombre du presque cousin
Shirine
Tiens! Qui vient par là??? beh alors? Tu dors plus chez la vieille où quoi?
J'te vois plus.


Ben si j'suis toujours chez elle! C'tait un bon plan, pas trop cher et mieux qu'une grange!

Jacquot lui tendit alors un morceau de maïs, surement son seul repas du jour.

Tiens, t'as l'air de crever la dalle!T'as vu ça? Tous des rats, hein...Même la vieille elle va ccommencer à geindre.

Shirine fit non de la tête.

Je jeune aujourd'hui, garde ton repas... Plus bas: ça va m'permettre de perdre un peu la graisse que j'ai en trop!

Elle eut un sourire malicieux.

Tu voulais l'aventures, ben on y est!

La rousse soupira en regardant autour d'elle. Il y avait peu de monde ce matin à la mine par rapport à d'habitude. Elle passa une main dans ses cheveux.

T'as pas tord... M'enfin j'imaginais pas l'aventure comme ça...

Elle rit un peu.

On va avoir la ville pour nous tout seul!

En se retournant pour attraper sa pioche, elle aperçut un homme s'approcher et se souvint l'avoir déjà vu... Elle plissa les yeux pour se concentrer et se souvenir d'où... L'illumination lui vint alors: foret, Lion, arbre... Elle lui sourit en se redressant.

Bonjour! On s'est d'jà vu nan? hum...

Ca fini par an... Ils étaient deux encapuchonnés dont le nom finissait par an...

Yuan, n'est-ce pas?
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Jacquot
Le jacquot regarda le jeune s'approcher et de saluer Shi.
Il semblait au Jacquot qu'il l'avait déjà rencontré.


Salut, chuis le Jacquot.

Il le dévisagea, mauvaise habitude prise depuis quelques jours...


Tu vas aussi à la mine?
Il quitta le jeune homme des yeux pour regarder Shi et lui sourire.
Yuan
La rousse rit avec l’homme, refusa la nourriture qu’il lui tendit et se pencha pour attraper sa pioche. C’est alors qu’elle aperçut enfin Yuan et elle se concentra pour savoir ou est ce qu’elle l’avait déjà vu.

Bonjour! On s'est d'jà vu nan? hum...

Eh beh, elle avait la mémoire courte la petite. Tomber sur quelqu’un qui avait amorti la chute et ne pas se souvenir de lui, c’était fort tout de même ! Néanmoins, elle semblait se concentrer (la constipation peut-être, due au manque de légumes en ville ?)

Yuan, n'est-ce pas?

Ce dernier sourit, elle s’en souvenait finalement. Il pencha légèrement la tête en avant.

Effectivement c’est bien ça. Et toi, tu t’appelles Shirine ? Comment va, depuis la chute ?

Elle n’eut pas le temps de répondre que le plus jeune que lui (et toc !) se présenta :

Salut, chuis le Jacquot.

Tu vas aussi à la mine?



Yuan fronça légèrement les sourcils. Le jeune avait l’air suspicieux. Fallait se détendre dans la vie. Détente qui sembla arriver bien vite quand il reporta son attention sur la rousse.


On m’appelle Yuan et je vais aussi à la mine, pour tenir compagnie à la demoiselle ici.

Il lança un léger clin d’œil innocent à la rousse.
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Retraité de service, presque membre du Conseil, dans l'ombre du presque cousin
Jacquot
On m'appelle Yuan, on m'appelle Yuan.... P'tin, Pt'in ratapatin....
Et alors là, c'est direct le coupe faim...
.
Pour tenir compagnie à la demoiselle....

Regard sur le fol épi, regard sur le damoiseau, regard sur la damoiselle....
Et l'épi regarda la glotte avant de se fondre au plus profond du Jacquot.

Crunch, crunch, crunch...

Mastiquez, qu'il disait, mastiquez ca vous fera les zygomatiques...
Tu parles...


Gloup....

Valà.Fol épi fera moins l'fou maintenant!

Tenir compagnie....On est pas non plus à boire du thé chez Babette*, non plus. Faut pas déconner.

Regard de vaincu, et balancant sa pioche sur l'épaule :


M'enfin...ca me regarde pas hein.... Faites ce que vous voulez...

Le Jacquot se retourna, s'avance vers la mine et s'efforca de penser à cette vieille mégère de Babette, tentant de se rassurer sur sa vie, lavant un affront, la tete haute....

Enfin presque...


*Babette est la propriétaire de l'auberge, elle boit du thé elle aussi, oui, ce qui lui vaudra après des génétrations de réincarnations, le titre de Reine, dans la contrée du Tea Time.....
--La_vieille_crassouse


La vieille crassouse avait traversée toute la ville clopin clopan traînant la chausse , renifflant, crachant sur les passant.. Elle arriva a la porte de l'auberge.. Frappant le montant avec sa canne qui lui servait plus d'une arme que pour tenir son pauvre corps rabougris par les années ..

Sans attendre elle entra et se dirigea vers le jeunot qui se trouvait là..
La description de la rousse semblait convenir..

Hey toi là... OUi Toi le lézard galeux.. Dis moi j'ai ça pour toi..

Sortant de sa poche un parchemin les doigts crasseux se renfermant sur la précieuse chose .. Elle se passa la main sur le nez afin de se satisfaire les sens et de vider les écuries emplies.. Crachouillant lui tendit la chose ..

C'est la Rousse, ma causée de toi .. Ma dit va donner ça au Jacquot.. Pis ja sais bien que s'est toi .. jte vois traîner souvent a côté du refuge pis des autres tavernes a cochons

Elle attendait tendant la main prenant un visage affamé afin que
quelconque écus sonneraient en sa main..

Shirine
Effectivement c’est bien ça. Et toi, tu t’appelles Shirine ? Comment va, depuis la chute ?

La rousse acquiesça et ouvrit la bouche pour répondre, mais Jacquot pris soudain la parole.

Salut, chuis le Jacquot.

Tu vas aussi à la mine?


Sourire de son ami à son intention.

On m’appelle Yuan et je vais aussi à la mine, pour tenir compagnie à la demoiselle ici.

Shirine haussa un sourcil, et fut prise d'un sentiment bizarre lorsque Yuan lui fit un clin d'oeil. Regard vers Jacquot qui sembla remarquer le petit jeu...

Tenir compagnie....On est pas non plus à boire du thé chez Babette, non plus. Faut pas déconner.
M'enfin...ca me regarde pas hein.... Faites ce que vous voulez...


Shirine faillit sortir un "c'est quoi s'bordel", se sentant oppressée par deux coqs faisant la cours à leur poule. Elle ne se vantait pas d'être courtisée par deux hommes, mais sentait comme une compétition, et elle ne supportait pas. Fallait pas la prendre pour une poulette et encore moins essayer de la charmer avec des clns d'oeil et des sourires mielleux.

Laissant Jacquot s'éloigner, elle grogna, sans un regard vers Yuan et fit volte face, décidant de ne pas aller travailler aujourd'hui.

Sur le chemin, elle shouta dans quelques cailloux qui ne lui avaient rien demandé, et poussa la porte de la première taverne venue.



[Quelques jours plus tard...]

Elle n'avait pas revu Jacquot depuis la mine de la dernière fois. Concours de circonstances ou est-ce qu'il l'évitait? Elle ne savait pas bien, et espérait que la première proposition soit la bonne. Les temps avaient été durs. Plus de nourriture sur le marché, obligée de manger un jour sur deux... Finalement, les choses avaient fini par revenir dans l'ordre, et elle pouvait à nouveau se nourir tous les jours et même se saouler un peu...

Sans doute pour oublier qu'elle se sentait un peu seule ces temps ci... Le visage enfoncé entre ses mains, elle regardait dans le vide, une bière devant elle, la taverne pleine à cette heure de la journée.

_________________
Jacquot
[Quelques jours plus tard]

Dans cette auberge, le Jacquot tournait en rond, il ne savait pas quoi faire. Il soupira, n'ayant pas envie d'aller travailler. Il pensa à Shirine et savait à peu près où la rejoindre. Il se décida à sortir, lorsqu'un vieille peau toute rabougrie l'interpella!

Un vieux lézard galeux? Le Jacquot?

IL lui aurait bien mis une rouste pour la calmée, mais quelque chose le retint. Elle luit tendit un papier. Ne l'écoutant plus, il regarda le papier et sourit.

Balançant une piécette à la vieille, il sortit d'un pas vif, et passa chercher l'autre Rousse, Shirine. Elle devrait bien s'entendre entre copine de cheveux.


La suite va se passer en taverne d'Ichtus, le RP est cependant ouvert, des fois que.... mais faut voir qu'il ne pourra se passer des aventures qu'entre le moment où Jacquot quitte l'auberge, passe chercher Shirine et arrive à l'autre taverne
--La_vieille_crassouse


La vieille prit la piecette et la mordit pour voir si c'était bien de l'argent.. Pas de doute un écu..
Regarde le lézard filer dans la rue , se retourne vers la criarde se tenant les côtes , gémissante...

siou plait siou plait...
un écu pour un pov ' vieille passante qui passe et trépasse..


Tendant la main s'accrochant de l'autre a la tenture molle de la fille, la vieille prenait un air piteu attendant pitence de la gueuse qui avait l'air en biais.
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