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[RP]Bureau du procureur, antichambre du tribunal

Vanyel
note hrp au départ pour cadrer le tout. Si question, demande ou autre par la suite -> mp s'il vous plait.
Le bureau du procureur n'est pas un moulin, n'y entre pas qui veut, il est dans une aile du château près du tribunal, il y a des gardes, merci d'en tenir compte.
Si elles veulent venir les personnes "convoquées" y ont accès - à savoir Sancte, Cromwell, Barbapounette, Harchette, Skiid, Sbouby, Mariposa, Kartouche, Petitfrere, Meliandulys, Ralgnis et Myrdinn pour l'instant. Merci aux joueurs qui ont déjà répondu qu'ils étaient partant.
Rp-crétin de rigueur ^^
bon jeu
ljd Vanyel


[Bureau du Procureur]


Dossier nr.1 ... dossier nr.2.. et ainsi de suite. On prend les mêmes et on recommence. Elle prenait des notes, faisait des ratures sur ses feuilles, renversait des gouttes d'encre deci delà, ronchonnait en constatant les dégâts et continuait. Des fois elle allait à la fenêtre, regardait la ville s'étendre au dehors autour du château, laissait ses pensées dériver sur tel ou tel détail avant de retourner à sa tâche.
Procureur.. mais quelle mouche l'avait piquée de se mettre à disposition pour ce poste? Adieu veau, vaches, cochons.. adieu cailloux ou comptage de grains de blé... Les seuls chiffres qu'elle voyait c'était ceux sur les étiquettes des dossiers qu'elle avait ordonnés sur une étagère.
Code couleur et numéro et classement par ordre alphabétique... dans le genre maniaque, elle se posait là.

Il n'empêche qu'elle était contrariée. Ils l'avaient fait exprès, elle en était persuadée. Jamais encore 4 n'avaient été miliciens en même temps... que cela arrive pile après la déclaration faite à leur encontre ne pouvait décemment pas relever du hasard. Affaires similaires pour violation du même décret, d'autres noms...
Dilemme... faire préparer manu militari les salles d'audience, et en avant pour une nième répétition des procès tenus jusqu'alors.. ou essayer d'abord autre chose.
Elle se décida pour un intermédiaire. Préparer ce qu'il fallait en cas d'audience intempestive requise au tribunal, et sinon "simple" convocation, pour l'instant.
Les lettres furent prestement rédigées, elle verrait bien combien seraient assez curieux pour d'une y répondre, de deux se présenter dans son bureau.
Elle avait pour projet d'avoir besoin d'eux un certain temps. C'est que faire un portait n'est pas une chose qui s'improvise, se bâcle et est fini en quelques heures... non cela prenait du temps, pendant lequel ils n'auraient pas l'occasion de violer à l'envie leurs lois&décrets.
Elle allait leur laisser un choix... sages comme des images ou théâtre au tribunal, la balle serait dans leur camp.

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Barbapounette
Un couloir,une porte,puis les deux cerbères là...
La mine joviale,le teint frais dû à la rosée matinale,matinée bien avancée quand même,les cheveux attachés à la va vite,Barba avait été conviée a se rendre illico presto chez la procureur du coin.

Un brin en retard,le soleil déja haut,voila que deux molosses à la mine patibulaire l'avaient embarquée.Un à gauche,un à droite,fichtre quel déploiment de force incroyable....vont se tuer à la tache les pauvres.Ah l amour de la patrie,quand on aime on compte pas.Mais on lésine pas sur le service d escorte,faut ce qu il faut.

Entrant dans le bureau,elle regarda....ba où elle est?Derriere une pile de dossier,une voix ronchonna et une tête apparut.


-B'jour!Parait que chui demandée.Vouliez me voir?

Prenant un instant avec elle même elle se dit a ba oui surement pour bons et loyaux services.La milice pour la sécurité,le marché pour l économie.
_________________
...La République ou la mort...

Vanyel
Derrière ses papiers, occupée à préparer des petits badges VIP pour ceux qui se donneraient la peine de venir, et parce que sinon elle allait se mélanger les pinceaux et inverser des prénoms, à n'en pas douter, du bruit lui fit relever la tête.

Comme elle avait explicitement demandé à ne pas être dérangée sauf... elle supposait que le "sauf" c'était produit et qu'un "invité" venait d'arriver... ah non, une invitée. Bien connu que les filles c'est à l'heure contrairement aux hommes.

Robe noire qui se lève, main qui lisse un pli imaginaire avant de se diriger vers celle qui vient d'entrer.


Bonjorn dame... hum, je pourrai essayer de deviner votre nom parmi d'autres, mais je pense que le plus simple serait que vous me le révéliez.

Si vous êtes Barbapounette, Mariposa, Ralgnis ou Myrdinn, oui je vous cherchais.

Enfin je manque à toutes les politesses. Vous savez déjà que je suis procureur, je m'appelle Vanyel.


Elle désigna un siège à la première venue, libre à elle de s'asseoir ou non.

A vrai dire j'attends de la visite de plusieurs personnes dans le même cas que vous regard mi-ennuyé mi-boudeur vers la pile de dossiers qui s'entasse sur son bureau et de la pointer du doigt. L'un au moins de ces dossiers est le votre, je suppose que ca ne vous étonnera pas. C'est pour cela que je vous ai.. invitée.

Enfin je pourrai commencer à vous expliquer le pourquoi du comment de votre convocation en long en large et en travers, mais comme il faudrait que je recommence dès qu'un nouvel arrivant passera le seuil de la porte, si ca ne vous ennuie pas, on va commencer par grignoter des biscuits - tant mieux s'il en reste pour ceux qui arrivent plus tard, sinon tant pis premiers arrivés premiers servis pis voilà - et euh... à part de l'infusion d'écorce de saule, je crains n'avoir rien d'autre à proposer à boire dans ce bureau.


Petit air pensif

Ah si, tenez c'est pour vous, une copie du dernier décret comtal... je ne sais pas si vous l'avez déjà vu, c'est en soi un début d'explication.


Sourire innocent en lui tendant la feuille.


vous aimez la cannelle ?
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Sancte
[Suite du 3e post du RP: "Le Diable en Personne"]


L'Amiral fut poussé dans le bureau du procureur avec la plus belle des courtoisies. Un brin mal à l'aise avec les pinces au poignet, il adressa un salut poli aux demoiselles, avant de se tourner vers le magistrat, inclinant son buste de quelques degrés à son attention.

Vous m'avez fait mander, Damoiselle ?
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"A Dieu seul la Gloire !"
Sancte Iohannes - Lecteur Aristotélicien Réformé & Chevalier du Lion.
Mariposa
(Quelque part dans Pau)

Ce matin là, alors que la jeune helvète déambulait furtivement dans les rues, elle aperçut une veille femme faire étalage de belles grosses prunes bien conservés. Il y avait si longtemps qu’elle n’avait pas croqué dans un fruit juteux… Figée sur place, salivant déjà, la blonde helvète ne pouvait plus quitter des yeux ce spectacle festif pour ses papilles. Spontanément, elle sortit une petite bourse et s’approcha de la dame pour lui acheter ses quelques prunes. Écus remis, elle tendit la main pour prendre son dû au moment où un colosse lui attrapa brusquement le poignet et la tourna vers lui.

Hé Ho jeune femme. Tu te crois où là hein ?!

Mariposa, étonnée, regardait l’homme sans réagir, l’esprit encore arrêté au goût délectable que pourrait avoir son dernier achat. Le garde regarda son ami et se mit à rire.

ha ha J’crois que j’lui fais de l’effet, tu ne crois pas ? ha

L’helvète reprit alors ses esprits, faisant deuil de son savoureux repas et tira son bras vers elle pour se libérer de l’étranger.

Enlevez vos sales pattes de sur moi ! De quel droit osez-vous ainsi me souiller !

Le regard furibond planté dans celui de son interlocuteur, elle le confrontait sans retenu bien qu’elle n’ait pas réussi à se libérer de la solide poigne.

De ce droit ci bel enfant !

L’homme lui plaqua un parchemin en plein visage où elle réussit à apercevoir une longue liste de noms et quelques portraits grossiers.

Je vous emmène avec moi ! La racaille de votre espèce doit être enfermée sans clémence au plus profond de nos accueillants cachots!

Non, pas la geôle, tout, mais pas ça! pensa-t-elle Son dernier séjour lui avait laissé un très désagréable souvenir. Le regard maintenant horrifié, la jeune femme sentait la panique l’envahir.

Non ! attendez.. je… je…

De sa main libre elle fouilla vivement dans sa besace pour en sortir un parchemin chiffonné qu’elle tendit à l’homme.

J’ai rendez-vous avec Vanyel, Dame Vanyel d’Arezac, la procureur… je … je dois la rencontrer ce matin même, je suis certainement en retard à l’heure qu’il est…

L’homme incrédule arracha la lettre des mains de l’helvète et la parcouru de biais, s’arrêtant surtout sur le sceau et la signature du Procureur.

Mouais… il leva un sourcil vers la jeune femme. Quelle chance vous avez bel enfant… j’vais me faire un plaisir de vous y escortez, je ne voudrais pas que vous vous perdiez.

Il lui lança un regard mi-déçu, mi-satisfait, avant de la tirer vers lui pour lui empoigner solidement le bras et l’amener où il se doit. À priori, Mariposa n’avait pas l’intention de se présenter au bureau de la Procureur mais vu les circonstances… le bureau serait certes plus confortable que les putrides cachots.
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«Post tenebras Lux»
Harchette
Harchette arrivait sans se presser le sourire aux lèvres. Pour une fois il avait une invitation à se rendre au château. Il allait enfin pouvoir visiter autre chose que la prison. Passant devant devant les gardes, il ne put s'empêcher de les toiser avec dédain. Il s'arrêta devant le plus grand d'entre eux et lui colla le parchemin sous le nez.

J'suis invité, vire ton lard molosse


N'attendant aucune réponse de l'illettré, Harchette rangea le parchemin sous sa chemise et entra. Il avait bien décidé de se promener un peu dans les couloir avant de trouver le bureau du procureur. Il avait le temps, il était censé être dans la milice. Ils allaient l'attendre après tout. Il n'y avait rien qui eut pu valoir la visite. Déçu, il se rendit au bureau du procureur dans lequel il entra sans frapper. C'était bien la première fois qu'il ne frappait personne avant d'entrer. Première fois aussi qu'il était cordialement invité. Il ferait un effort de courtoisie en réponse à cette attention à son égard. Refermant la porte derrière lui, il ne manqua pas de remarquer la présence la présence de Barba, Mari, Sancte qui l'avaient devancé. Son humeur de bisounours pour un court instant l'amena à saluer ses amis. D'un signe de tête vers Sancte, il salua l'amiral et embrassa Barba et Mari qu'il était heureux de croiser en cette belle journée.



Bonjour Amiral, Bonjour Barba, Bonjour Mari


Harchette défit son chapeau et se tournant vers le procureur la salua.

Bonjour Dame


Sans attendre de réponse, il prit place aux côtés de ses amis.
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Aimelin
[Dans le bureau de la Prévôté de Pau]


Du fer… encore ? il se refait une santé le bougredossier bouclé refermé et posé sur le côté. Petit regard sur la pile qui ne cesse de monter. S’il était récompensé au poids il allait finir au moins Roy le petit ébouriffé béarnais.

Deux bougies posées sur le bureau, parce que ça marche toujours par deux ces choses là, la faible lumière éclairait les pages qu’il remplissait. Des noms, des descriptions, des faits, des Décrets et lois … bref la routine d’un Lieutenant de Prévôté.


Nom d’un âne bâté !!

Le voilà qui pestait maintenant apres sa plume casséet. Regard vers le petit fût qui lui servait de poubelle à côté de son bureau, dans lequel se mélangeaient parchemins froissés et plumes.

Voyons le prochain … ha la prochaine … Mariposa … tiens donc... j'ai failli être étonné Il commençait à bien connaître la fiche qu’il avait sous les yeux et qu’il reposa en murmurant. Je vais connaitre leurs physiques bien mieux que la plupart d’entre eux. Me manquera plus que leurs taille, poids et mensurations et je pourrai jouer l’aveugle pour les reconnaitre.

La preuve soigneusement rangée et notée au dossier il le referma et le posa sur la pile qu’il regarda en soupirant.

Vanyel va encore me tuer à coup de biscuits, faute de latte.

Il laissa s’échapper son regard vers la fenêtre qui laissait pointer un bout de ciel blanc encore chargé de neige et s’appuya contre le dossier de son fauteuil, le regard fixé sur la porte au moment où quelqu’un toqua.

- oui entrez !
- Lieu.. lieut'nant .. encore que... quelques p..parchemins p...pour vous d...de la part du..du.. LCP.
- posez ça là soldat Ernest
manquait plus que Ernest de garde et sa patience allait être mise à rude épreuve... il montra le coin de son bureau du regardet avertissez le Lieutenant Chef que je vais apporter les dossiers prêts au Procureur.. et laissez la porte ouverte.

Salut du soldat qu’il regarda sortir l’air absent avant de le rappeler en se levant.

- soldat Ernest ! avertissez aussi le Bailli de prévoir un élevage de poules je vais bientôt être à cours de plumes !

Il réprima son envie de rire en imaginant la scène, puis posa son regard sur la pile de dossiers. Dire qu’il était las de ces dossiers aurait été un doux euphémisme. La défense, les dossiers, la défense, les dossiers … entrecoupés de temps à autres par de rares pauses tisane, à moins que ça soit la tisane qui soit entrecoupée par des pauses dossiers.

Bon un ti remontant me fera du bien avant d’aller affronter mon amie Vanyel. Petit sourire en sortant de sa besace sa fiole de calva, souvenir de sa petite Lily, du moins la fiole car le calva se renouvelant régulièrement.

Il se chargea des dossiers et se rendit compte qu'il ne voyait plus devant lui tant ils étaient volumineux. Haussement de sourcils en se dirigeant prudemment vers la porte en regardant sur le côté, puis direction le couloir de droite et la troisième porte à gauche, celle du bureau du Proc avec un léger soucis. Se glissant contre la porte en prenant garde de ne pas faire basculer la pile en équilibre, il toqua avant de se remettre face à elle.

Il allait falloir que le procureur lui ouvre en espérant qu'elle le reconnaitrait derrière la pile de dossier.

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Barbapounette
La dame se leva,la démarche élégante,accompagnée d'un froufrou de jupons,qui laissait présager qu elle avait plusieurs couches de tissus,un peu comme les oignons y a plein d épaisseurs.Diantre quelle noirceur,font peur dans le coin,ou alors peut être se destine t'elle à une carrière de croque-mort.

Barba se racla la gorge,afficha un sourire béat,mis les mains derrière le dos et arbora un air sage....


-Oui m'dame,je suis Barba euh pounette,ou Babou mais j aime bien Pounette,l ancien avoyer PF m apel ainsi.

-J'vais être franche,je m attendais a rencontrer une vieille taupe frigide...euh rigide je veux dire.Mais je voulais pas décliner l invitation qui tout de même a un charactère officiel non négligeable.Alors en bonne paloise je suis venue.Faut montrer l exemple quoi.Bon entre nous vous êtes pas habimée par le temps j'vous assure.Entre femme on peut tout se dire.


Prenant place sur le fauteuil , l air innocent,le regard pétillant,soufflant une mèche rebelle.

-Savez faut pas vous donner tout ce mal,l infusion ,les biscuits et tout le tsoin tsoin,je suis au courant que le comté manque de fond alors doucement sur les dépenses vous ruinez pas pour nous.

Goutant un biscuit à l'air douteux,pourquoi elle mange pas elle?et pourquoi elle boit pas?

-Vraiment on va être plusieurs?A oui faut remercier tout le monde,pis avec Maripo on est toujours partante,défendre,acheter,vendre,faut se donner la peine .Mettre du coeur à l ouvrage.

Prenant le document,le regardant en grimaçant,le tournant,feuilletant,c est écrit tout ptit en plus....vous voudriez pas résumer?Vous.....

La porte s ouvrit avec fracas,Sancte entra laissant s engoufrer l air frais du couloir et entendre le brouhaha reignant.T es invité toi aussi?!Veinard va.

-La porte siouplait!fait froid dans le coin!

A peine dit ,aussitot fait,et on recommence,vas y que je t ouvre ,que je rentre,Maripo fraiche comme une rose fait son entrée et laisse la place a un Harch....bisounoursien...le bisou amical matinal de quoi avoir le tourni....
Mais ca se bouscule au portillon non d une nouille c est fréquenté par ici.

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...La République ou la mort...

Gnia
[Pendant ce temps là - Salle des banquets et réceptions au château]


Ma, votre grandiosa, yé vous assoure que la perspective c'est l'avenir di la pintoura... Imaginez, voloume, véracité optique, vos noenoeils voient sur la toile la stessa cosa qué nella verità... *

Son Infâme Tyrannesque Grandiosité Despotique regardait d'un oeil perplexe le ridicule petit bonhomme tenter de lui expliquer son art à grands renforts de gestes brassant l'air et de roulements sur les "r".
Elle hochait la tête sans conviction tout en continuant de se lécher les doigts du succulent bourbelier de porc** qui faisait office de rôt, plat principal d'un de ses succulents banquets auxquels ont avait le droit quand on portait une chouette couronne avec des perles, des saphirs et des rubis et un blason flashy à vachettes.


...E vero qué ça prend plous de temps à pintourer ma yé le répète, c'est il meglio de ce qui se fait chez nous autres artista... Veramente italiano... Ma qué...


Dernier os de côtelette soigneusement rongé, SITGD®*** se rinça les doigts en se demandant ce qu'allait offrir comme délicieuses surprises la desserte. Le silence soudain la tira de ses réflexions. Le maestro avait fini de vendre son produit semblait-il. Il triturait nerveusement son chapeau en songeant certainement à combien d'écus sonnants allaient lui rapporter la commande.

Maestro, vous nous avez été chaudement recommandé pour la méticulosité que vous apportez à soigner les détails de vos oeuvres. La Baronne d'Ytres s'est estimée fort heureuse du portrait réalisé par vos soins de son jeune héritier. Dommage que le garçonnet ait eu le temps de devenir jouvenceau entre temps, mais soit.
Pour votre histoire de perspective volumétrique, je vous laisse le soin d'en décider, mais qu'une chose soit bien claire, le budget est restreint et ne souffrira pas de dépassements inopinés. Capito ?


Elle le congédia d'un vague geste de la main avant de ne plus pouvoir supporter son babillage incessant et surtout parce que l'on amenait les tartes salées et sucrées et que rien qu'à l'odeur, les papilles de SITGD® en frémissaient d'excitation. Il serait toujours temps après l'issue de table et le boute hors d'aller voir comment s'en sortait son procureur avec son projet d'ouvrage illustré traitant du parasite en Béarn.



* Est-il vraiment besoin d'offrir une traduction ?
Sinon c'est surtout un clin d'oeil historique à Masaccio (1401-1428), peintre italien, qui a introduit en peinture la vérité optique, la perspective et le volume.

**bourbelier de porc, d'après Hervelina, CaC du Béarn et dans les petits papiers du maître-queue du castèth : "c'est mariné dans du vin rouge, citron, vinaigre de vin et épicé avec cardamone, cannelle, clous de girofles, gingembre, et rôti à la broche ! Un délice !"

*** SITGD® : Son Infâme Tyrannesque Grandiosité Despotique

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Vanyel
Taupe.. taupe... mais non les taupes c'était une chasse ratée par nain interposé, pis de toute façon l'en fallait trop pour faire un manteau c'était pas rentable.. à se perdre dans les méandres de ses pensées ainsi, elle zappait des mots deci delà, ce qui pour certains n'était peut-être pas si mal.

- Mais les biscuits et les infusions sont des outils de travail.. enfin peut-être pas pour tous certes, passons.

Mais euh non justement elle allait pas résumer déjà la feuille donnée à Barbapounette, pas tant qu'elle ne serait que toutes les.. porte qui s'ouvre et laisse entrer.. ca devait être Sancte sans doute. Du parfum même... intéressant, bien que ca soit difficilement immortalisable sur une toile.. mais elle sautait les étapes là, elle n'avait pas encore parlé de son projet. Elle haussa un sourcil tout de même pour ses.. bracelets. Excès de zèle sans doute. Petite moue avant de se rappeler qu'il lui a posé une question.

bonjorn messer.. Sancte si je ne m'abuse. J'ai en effet requis votre présence.. bien que je n'ai pas souvenir d'avoir commandé en sus les.. ornements dont sont parés vos poignets. C'est quand même un peu encombrant pour poser...

Phrase à peine finie que la porte s'ouvre à nouveau, une dame cette fois.

Bonjor...

Re-porte qui sans avertissement préalable tel que "toc toc" laisse entrer un homme. Finalement si, c'était peut-être un moulin son bureau, en tout cas il se remplissait. Oreille attentive.. Mari, donc sans doute que la jeune femme c'est Mariposa, il serait quand même étrange de donner ce surnom à Ralgnis ou Myrdinn. Bon n'empêche lui c'était lequel parmi les convoqués ? Pas le temps... cette fois on frappe et personne ne rentre ? Gne ? pourquoi ?

Pendant que ses "invités" faisaient causette, se demandant sans doute ce qu'elle pouvait bien leur vouloir, elle alla ouvrir la porte pour tomber nez à nez avec....


Argggg c'est pas le bon bureau pour les dossiers, sauf à faire craquer mes étagères d'abord... essayer de voir qui est le malheureux qui .. Aimelin...
Oh Aime
elle ne pouvait décemment pas le laisser repartir... soupir et de prendre une partie de dossiers avec un résigné.

Viens, suis-moi on va poser ca sur mon bureau et de s'exécuter.

Merci Aime le merci c'était pour le mal qu'il se donnait, pas pour les dossiers, tous deux s'en seraient bien passé.. quoique non, tous ici plus probablement.

Dis, tu pourrais aller me chercher les clefs pour les bracelets un peu lourd en métal que je n'ai pas demandés pour le messer là? Sitoplé ? J'vais pas arriver à discuter si j'arrive pas à fixer autre chose que ces bouts de ferraille moi.

Ceci étant dit, elle prit les petits badges préparés avec une petite épingle à nourrisse, donna celle qu'il fallait à Barbapounette, Mariposa, Sancte.. s'arrêta devant celui qu'elle ne connaissait encore que de visage et chercha le nom approprié...


Je vous donne celui avec quel nom messer ? Kartouche ? Harchette ? Meliandulys... ah non lui je l'ai déjà vu lors d'une audience.. Harchette ?

Et de lui tendre avant d'expliquer.


J'espère vous ne m'en voudrez pas, c'est pour éviter les soucis, des fois qu'on vadrouille un peu dans le tribunal.

Je pense qu'on peut commencer à parler, les retardataires prendront le tout en cours.
Pour en revenir à la raison de ma demande de vous voir, elle est ici
et de désigner la colline, voir plutôt montagne en fait, de dossiers sur son bureau.

Vous n'êtes pas sans savoir que les relations comtales avec vous sont un peu compliquées, pour le moins.
Permettez ?
elle montra la feuille de Barbapounette.
Je suppose que vous avez pris connaissance du dernier décret comtal, promulgué dans l'optique selon laquelle quand on est supposé.. opposant on ne se montre pas comme si de rien n'était et que tout était normal.

Hors, il semblerait que le but de ce décret ait été purement et simplement ignoré.
On vous voit sur les remparts avec la milice ou les gardes, faire un tour au marché, dans les champs.. bref, un peu partout comme si de rien n'était.
Le résultat c'est... ca.
à nouveau la coupable pile de dossiers qui entre en scène, narquoise presque avec ses feuilles par forcément toute également rangées, dont certaines dépassent plus que d'autres.

Je pourrais m'arranger pour faire remplir les salles d'audience du tribunal avec vous pendant au moins 4 mois entiers là c'était peut-être exagéré, ou pas. Je pourrais...

Je vous veux au tribunal... vous semblez vouloir être vus... Les deux peuvent sembler incompatibles.. de prime abord..

suivre le fil de son idée...

Vous avez prêté attention à la décoration en venant ? pas vraiment peut-être... puisqu'il n'y en a pas. Le tribunal consiste en des murs, sans mémoire. Je trouve plutôt ca triste pas vous? Alors qu'il y a des événements et des personnes qui l'ont marqué... Vraiment, c'est très dommage.
Vous me suivez toujours ?
la question était plutôt rhétorique, étant donné qu'elle continua sans attendre de réponse.

Ce que je propose pour essayer de concilier l'inconciliable.. c'est que vous restiez un temps au tribunal... et que l'on s'occupe de la décoration... puisque vous avez l'air d'apprécier que l'on vous reconnaisse... il est possible de faire vos portraits non ?

Qu'en pensez-vous ? avez-vous une préférence pour la peinture ou... pour le théâtre que serait à n'en pas douter les procès devant découler de... ca.
à se demander si en fait ce n'était pas son bureau l'accusé dans cette histoire
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Aimelin
Grincement qui indiqua au Lieutenant que la porte s'ouvrait et un "argggg" qui confirmait la vision de ses dossiers. Petite inclinaison de la tête avec un grand sourire pour se présenter au Procureur.

désolé mais j'ai une livraison expresse Procureur

Les dossiers posés sur le bureau déjà bien surchargé, Aime jeta un regard sur la brochette en train de faire gentiment causette.

Vindiou que des têtes croisées en taverne avant ce fameux décret, et surtout que des têtes qu'il voyait à longueur de journées sur les fiches établies soigneusement par la maréchaussée.
Ils en venaient même à faire partie de la famille tant leur présence était on ne peut plus vivante. Il en avait d'ailleurs recouvert un mur de son bureau afin de ne plus avoir à les chercher.
Il voyait un nom inscrit et hop il savait la bouille qu'il fallait y rattacher.
Ces gens faisaient partie des murs de la Prévôté sans même s'en rendre compte.
Mais il se demandait quand même ce qu'une partie de ces fiches faisait ici en vrai. Vanyel les avait elle convoquées pour vérifier les connaissances de l'ébouriffé ?


Dis, tu pourrais aller me chercher les clefs pour les bracelets un peu lourd en métal que je n'ai pas demandés pour le messer là? Sitoplé ? J'vais pas arriver à discuter si j'arrive pas à fixer autre chose que ces bouts de ferraille moi.

hum ? regard vers le balafré aux chaines. Ca lui allait bien mais ici elles étaient inutiles, les gardes étaient suffisamment nombreux et pas spécialement amicaux avec les ennemis... je vais lui enlever ça de suite.

La main à sa ceinture pour y prendre les clés, à coté des mêmes décorations simples mais efficaces. Un bracelet double fermé par un cadenas et relié à une chaine. Cadenas ouvert prestement et chaine retirée sans ménagement, il regarda l'homme en finissant de le débarrasser, et garda les ornements avec lui.

Il se recula jusqu'au bureau, observant d'un oeil amusé Vanyel s'appliquant à les personnaliser un peu plus. Il n'y avait pas à dire, le Proc était une pro et ne se trompa pas d'un poil de lion. Elle avait bien hésité pour l'un d'entre eux, mais avait terminé vainqueur haut la main et sans qu'il ait besoin de lui souffler quoi que ce soit.

Il attendit qu'elle ait fini de leur expliquer le pourquoi du comment lui même étonné de cette proposition. Mais il était vrai que les couloirs menant au tribunal était d'une tristesse et un peu de couleurs sur les murs serait agréable.

Il en profita pour s'approcher d'elle et lui demander.


veux tu que je reste ? ça ne m'enchante pas de te savoir seule dans ce bureau avec cette bande de joyeux drilles.
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Mariposa
Arrivée à destination, les gardes échangèrent quelques informations et Mariposa fut libérée de son étreinte. Pour être bien certain qu’elle entre dans la pièce on lui poussa dans le dos jusqu’à refermer la porte derrière elle.



La pièce était lumineuse et très vaste. Mariposa n’osa parler, de peur que sa voix résonne dans un écho sans fin. Sancte était là, mains ligotés, Barba aussi, toujours aussi pétillante. Regard complice vers cette dernière.

Bonjor...

La dame dans un enthousiasme désarmant l'accueillit immédiatement d’un sourire débordant. Médusée, Mariposa inclina légèrement le haut corps. Elle avait déjà rencontré la dame lors du procès de Tatoumi où elle avait témoigné… sans résultats. Son amie pourrissait en geôle depuis plusieurs jours déjà.


Harchette entra alors toujours aussi jovial et fit sa ronde de bizouilles d’une manière décontractée des plus déconcertantes. Quel plaisir pouvait-il avoir à être ici?

Tout allait très vite. Une montagne de dossiers ambulante fit alors son entrée pour laisser apparaître le Lieutenant. Un sourire en coin s’afficha alors sur le visage helvète, première réaction depuis son entrée.


Pendant que Aime libérait l’Amiral, Vanyel distribua des noms à chacun d’eux. Fronçant les sourcils et se demandant bien ce qui se passait ici, Mariposa accrocha le badge à sa ceinture d’un geste désintéressé, sans porter attention au fait que le nom s’affichait à l’envers.


La dame se lança finalement dans un discours explicatif visant à justifier toute cette mise en scène. Sans perdre un mot, la jeune femme s’approcha nonchalamment de Barba et se servit une tisane, reniflant l’odeur qui s’en dégageait avant d’y tremper les lèvres. Elle se servit ensuite un biscuit, affichant une moue déçue, repensant à ces merveilleuses prunes manquées de si peu.


Comprenant que la pile de dossiers était source de misère pour la dame, Mariposa se permit ce commentaire, tisane à la main et morceau de biscuit en bouche.

Dame, groum groum..permettez moi de vous interrompre, groum ces décrets, c’est bien vous qui les avez décrétés non? groum... Je croyais que ça vous amusait… si tel n’est pas le cas, pourquoi ne pas les abroger? Vous en avez le pouvoir… et alors là, tout le monde sera content et libéré, nan ?!

Le procureur continua sans porter attention à ce commentaire. La dame, derrière ses airs de gentille gentille, était d'une arrogance qui titillait la jeune helvète.

puisque vous avez l'air d'apprécier que l'on vous reconnaisse... il est possible de faire vos portraits non ?

À ces mots, Mariposa s’étouffa avec un grain de ces biscuit trop sec, se remémorant les affreux portraits qu’elle avait aperçut sur la liste des non grata. Reprenant sa respiration, les joues rosies, elle dit alors;

Euh.. ce n’est pas pour vous insulter mais… j’ai vu de quoi sont capable vos portraitistes et euh… je ne suis pas certaine que ce soit des éléments très euuh décoratifs...
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«Post tenebras Lux»
Sanctus
Le castelh de Pau... il commençait à connaître comme sa poche. Il salua le garde à l'entrée qu'il reconnut. C'était un de ces Béarnais que le Lion avait soudoyé pour que les yeux se ferment le jour de l'assaut réussi. L'argent achetait tout, les bonnes consciences comme les mauvaises.
Il fit un petit clin d'oeil à l'homme, lui glissa deux écus dans la main et se dirigea vers le bureau du procureur.
Il ne frappa pas car c'était un peu chez lui et poussa la porte. il avait lancé de nombreux procès de ce lieu, dont aucun n'avait abouti faute de temps. Amusant de se retrouver dans ce lieu à nouveau, mais avec des rôles inversés.
Il y avait du monde. Il sortit donc sa pipe et l'alluma, histoire d'incommoder les nez sensibles.


Bien le bonjour la compagnie ! Cromwell, dit Sanctus, dit Abdel Wahid, dit Pépé, dit le Renard, dit joli-coeur, dit le fou de Dieu. Pour vous servir.

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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict Pépé.
In nomine Leonis et Spiritus Sancti.
Aristotélicien réformé illuminé.

Marquise_des_anges
Massy arriva d'un pas nonchalant sourire aux lêvres, coiffée, lavée, décrotée.. Devant la porte garder le teint gentillet, laisser pénétrer le regard vert emeraude dans ceux noisettes du portier, lui soufler une douceur, lui promettre une faveur.. Ecus déposés en main propre.. Un frôlement , une respiration lourde, un effleurement des lêvres près de l'oreille sans oublier s'il vous plait.. Et la porte cherra..

Massy entre humant l'air apercevant la fumée âcre, s'approche de Sanctus et sans délais s'assoit à ses côtés, baluchon chargés de dossiers, de Charte, de Decrets.. Dans l'espoir de naître un jour Avocat des fréros.. Carnet en main , fusain aprété à se poser sur le vélin..

Une pensée vert le Saint Desproges une citation..

En Vrai Helvètes, se redresser vivement sur ses ergots, rassembler vigoureusement les talons. Porter la main droite dans la position du salut réglementaire, tendre tous ses muscles la poitrine bombée, les épaules éfacées, le ventre rentré, la main gauche ouverte, le petit doigt sur la couture de la braie. Planter carrément les yeux dans les yeux du procureur lorsque sera venue l'heure, relever le menton et se dire intérieurement "Je suis fier d'être Aristotélicien Réformé"...
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ماركيس لك مرحبا Dict Massy Aristotélicienne Réformée
Vanyel
Cliqueti-cliqueta, chaine qui tombe, enfin non sinon ca aurait fait plus de bruit, mais le sens est compris.

Esquisser un sourire à Aimelin qui semblait s'inquiéter. Peut-être qu'il y avait de quoi, mais bon si elle pouvait être tête en l'air, la témérité ne faisait pas partie de ses attributions, pas qu'elle sache en tout cas. Petit hochement de tête avant de répondre doucement.


Vi je veux bien Aime, pis si tu veux on pourra faire de toi le conseiller artistique.

Ceci étant dit elle reporta son attention sur Mariposa, se mordillant les lèvres pensivement.

Oui non mais là on parle d'art... pas de dessins à faire leplusvitepossibleenplusgrandnombrepossible.
Je vous accorde sans mal que les..portraits distribués sont un peu grossiers, le manque de temps tout ça on a pris les premières personnes capables de faire des croquis reconnaissables..


Restait la petite remarque sur le décret si elle revenait, elle se donnerait la peine de répondre. Annuler le décret... c'était aussi simple que rendre ce qui avait été volé.. ni l'un ni l'autre ne le ferait pourtant. Pour l'instant elle continuait à donner dans la veine toile&couleurs.

Le budget du tribunal n'est pas extensible à volonté, loin s'en faut, mais bon tant qu'à avoir des frais incompressibles, au moins on peut choisir comment les utiliser. Papier, encre, plumes, boîtes à dossier qui finiront dans une sombre archive, ou tableaux que tout un chacun sera à même de voir.. et pour lesquels un artiste sera choisi, à moins que ca ne soit le cas au moment où je vous parle.

Elle alla vérifier qu'il n'y avait pas de note à ce sujet avec la pile que lui avait amené Aimelin.
Pas encore. Petite moue en constatant qu'elle allait devoir réfléchir à quel code couleur donner à Maddys, Kalliope, Marquises_des_anges qui, jusqu'ici, n'avaient pas leur petite étiquette... elle s'était douté que ce n'était qu'une question de temps.


Excusez-moi 30s.

Et de remplir les "________" avec les noms Maddys, Kalliope & Marquise_des_anges dans les feuilles de convocation préparées à l'avance. Aller vers la porte et demander à faire partir les lettres.

Porte qui s'ouvre juste après pour laisser passer Cromwell.


bonjorn messe Cromwell. Vous n'avez pas eu de mal à trouver le chemin? non j'imagine... C'est aimable à vous de vous mettre au service d'autrui. Que pensez-vous de servir de modèle pour un portrait pour cela ?
Vous permettez?


Elle s'approcha de lui pour lui remettre son petit badge. Plus que l'odeur, c'est la fumée de la pipe qui l'ennuyait, ca n'arrangeait pas les yeux fatigués, mais passons.
Avant de pouvoir reprendre.. oh, belle dame qui entre. Gne ? mais comment ca se fait ? elle a déjà reçu sa lettre ? c'était quand même assez peu probable, enfin elle était là, parce qu'elle avait suivi ses amis ou autre était une question à laquelle il lui faudrait trouver réponse plus tard.
Amusant de la voir presque.. militaire, elle aurait presque envie de lui dire "repos", habitude prise en caserne en un autre temps.. revenir au présent.
Azur croisant l'émeraude avant qu'elle n'incline la tête en guise de salut.


bonjorn dona, vous êtes également partante pour que l'on fasse votre portrait? elle oubliait que les derniers venus n'avaient pas connaissance de ce qu'elle avait annoncer quelques instants plus tôt, mais bon, ils étaient assez grands pour se transmettre l'information entre eux, ils étaient réunis pour ça.
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