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[RP] Une tente à l'entrée du village

Staron
[RP ouvert à tous, dans le respect de la cohérence et du réalisme, sorciers s'abstenir]
[Précision : pas d'images s'il vous plait, merci]


Au loin, les colonnes de fumée se dissipent en de fins lambeaux gris au dessus de l'amas des bâtisses faites de pierres et de bois. L'homme, qui jusque-là maintenait à la bride des chevaux une cadence de course au long cours, laisse à présent les bêtes choisir d'elles-même un trot plus reposant.

Comme à leur habitude, c'est à l'entrée du nouveau village abordé, à l'abri des premiers murs ou des premières maisons, que les deux amants choisissent de s'installer. Les montures finissent au pas, jusqu'à l'arrêt permettant au pied de l'homme de venir à terre se poser. Il contourne les chevaux, leur donnant au passage quelques caresses sur l'arête du museau, puis vient à la rencontre de la main de sa Duchesse.

Elle, dans un léger sourire divinement hautain, s'y appuie légèrement pour descendre à son tour de la carriole.

Lui, sourire soumis et entendu, l'accompagne de sa main à proximité de l'endroit qui lui semble le plus approprié, pour la laisser juge, autorité suprême donnant son visa final.

Dès lors, il pourra se mettre sans attendre au travail ...


[Edit : Précision]
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Lucky.
C'est la botte de haute qualité, fabriquée par des mains de maître qui foule en premier le sol gelé.
Une autre main de maître est venue s'enquérir de la sienne, toujours gantée, parfaitement protégée des froids hivernaux.

L'oeil vert découvre le paysage.
S'aventure à lorgner la ville doucement bercée par les affres d'une nuit calme.
Les lèvres s'entrouvrent, libérant un souffle de fumée blanche.


Brest ! Enfin ...

Le sourire illumine le visage fatalement fardée et féminin.
Elle le regarde lui, à présent : dévoué d'un amour dévolu, elle savoure son pouvoir.
Quelques pas sur le sol breton.
Contemplation rapide de l'endroit choisi par l'homme en gris.

Aucun mot, non, non ...
Un geste rapide de la main, une moue désabusée mais conciliante.
La tente sera plantée ici, mais ...

L'émeraude iris cherche par dessus l'épaule de l'homme dont elle a rejoint le corps, un lieu propice, symbolique .. digne d'elle en somme.

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Marvaylh
Traînant la botte, pelle dans le dos, auréolée de relents d'hydromel, Marvaylh erre sans fin dans les rues de Brest. Puis, au détour d'un angle, là où les cabanes se font rares, un couple s'affaire. Un couple pas d'ici, d'ailleurs, à voir toutes ces broderies et ces fanfreluches. Des noblinets ? pense-t-elle. Y viennent faire quoi, ici ? 'Se sont perdus, ou quoi ? Puisqu'elle n'a rien d'autre à faire, elle décide d'aller fureter plus près. Elle débarrasse ses jupons du sable de la plage, se recoiffe un peu, et s'avance.

Degemer mat, vous autres ! leur lance-t-elle. Qu'est-ce qui vous amène à Brest ? J'vous préviens, le chouchenn est cher, par ici. Vous venez voir de la famille, des amis ? Vous êtes d'où, au fait ?

Tout en leur posant mille questions, elle fait le tour du couple, les observe de haut en bas, admirant le magnifique ensemble de la dame, sifflant devant l'air hautain de leurs montures. Elle se rend finalement compte de sa conduite, et finit par se tenir tranquille, tout en jetant un regard en coin aux dorures des harnachements des bêtes.
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Lucky.
Léger sursaut quand une voix étrangère la sort de la torpeur procurée par les bras du Pèlerin autour d'elle.
La mine se renfrogne, c'est automatique : qu'on l'aborde de la sorte, sans manière, avec foison de questions par dessus le marché ..
En temps normal, elle aurait rétorqué aussitôt par des réparties cinglantes ; mais là, l'air breton sans doute, ou bien le projet commun les ayant mené ici, elle chasse l'ire qui l'avait envahie et très très très aimable, ou presque, se dégage de l'étreinte masculine et pose son regard sur la créature.

Veuve sans doute ... Les habits noirs, déduction facile !
Drôle d'outillage dans le dos ... une pelle.
Un sourire gagne les lèvres de la brune Duchesse : une envoyée d'Aristote pour aider le pèlerin à creuser de quoi fixer la tente sans doute.
Puis la bouche s'entrouvre, et les mots sortent dans un langage étudié, même son léger accent vient enrubanner le tout :


Bienvenue à vous ma brav ... ma chère.

Large geste du bras qui décrit un périmètre autour d'eux trois.


Ici ..
Oui, ici .. idéalement convenable, n'est-il pas ?


Les émeraudes rejoignent le regard plissé du pèlerin, toujours silencieux.

Ca ira bien plus vite avec de la main d'oeuvre Chéri !
Je te laisse faire bien entendu ...


Droite comme un i, elle rejoint la carriole, s'y hisse et fixe à nouveau les façades au loin.

Un château ... Un vaste et splendide château ... peut-on trouver cela dans cette campagne perdue Très Chère ?
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Staron
Le pèlerin savoure ce moment où, pourtant maitresse incontestée et incontestable, elle vient caler son corps contre le sien, dans une soumission inconsciente aux attentions qu'il se plait à lui porter à l'infini.

Enfin, pas là d'ailleurs ... Il la sent en recherche, il devine ce regard qui scrute derrière lui.

Puis un sursaut, léger ... et une voix.

Les paupières se plissent tandis que les corps se séparent quelque peu. Dans les quelques instants nécessaires à prendre connaissance de la nouvelle donne, il écoute le court échange. Mots jetés avec une certaine désinvolture, elle rejoint l'attelage, un sourire ironique se dessinant alors sur les lèvres du gris pèlerin, en conclusion duquel le regard vient se fixer sur la nouvelle venue.


Alors ...

Pendant qu'je défriche le terrain ...


Le pas vient au sol dessiner un espace rectangulaire.

... faudrait qu'vous m'fassiez un trou là, là, là et puis là.

On y plantera les poteaux et on étendra la toile de sol sur un p'tit matelas de paille.

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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
Marvaylh
Réfléchissant aux paroles de l'homme, elle regarde le sol aux endroits indiqués. Des trous si petits, si rapprochés ? Ils veulent enterrer des sardines ou quoi ? Ah, c'est pour une tente. Ils dorment dans une tente alors qu'ils cherchent un château tout près d'ici ? Elle secoue la tête et ne cherche pas à comprendre.

De la main d'oeuvre ?

Marvaylh, légèrement offusquée, hausse les épaules avec un sourire. Les noblinets donnent toujours des ordres à tout le monde, de toute façon. Il ne faut pas les contredire, ils font des caprices d'enfants gâtés s'ils se vexent. Ah, que de jolis souvenirs à la cour du Duc à la belle époque ! Elle plante sa pelle dans le sol, et s'y appuie, regardant au loin.

Dites, leur dit-elle, c'est pas pour vous chercher des poux, mais si vous autres respectez un tantinet l'étiquette, 'doit bien y avoir un passage sur les présentations, non ?

Jouant avec la bague d'argent offerte par feu son époux, elle ajoute :

Même le plus misérable des François sait ça, pourtant. Moi c'est Marvaylh, la croque-mort du coin. Et vos petits noms à vous ?

Un temps de silence. La brise fraîche leur fouette le visage, une forte odeur de varech les envahit.

Un château ? Vaste et splendide, en plus ? Vous vous êtes sûrement perdus. Ici, y'a que la mairie qui tombe pas encore en ruine. Et l'église, aussi. Et deux ou trois maisons bien tenues. Mais je sais qu'au nord, à quelques lieues à la sortie de la ville, y'a des genres de nobles qui y ont leurs domaines, y'a peut-être des châteaux là-bas. Mais vastes et splendides, 'faut pas rêver. Vous cherchez qui ou quoi, au juste ?
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Staron
Le regard vient se poser sur l'autochtone, la vingtaine de pas de la périphérie s'achevant en même temps que le mouvement qui les décrit.

Le sourcil se lève quelques secondes, avant de se faire plus sage.


Moi ... ? C'est le pape ...

Le bras s'écarte largement du corps, suivant en cela le regard qui se tourne vers la brune assise.

Et voici sa future épouse.

La commissure des lèvres s'étire légèrement alors qu'il reprend la marche, cette fois en direction de la carriole.

Avec une technique visiblement bien huilée, il débarque diverses toiles, barres de bois, et autres accessoires, et les porte à proximité de l'endroit choisi, lequel sera dans la foulée défriché à l'aide d'une serpe.

Puis se redressant juste devant la jeune femme, une léger sourire se dessinant à nouveau sur les lèvres :


En tous cas, si vous êtes pas plus active à la pelle ...
Vous êtes en tous cas plus jolie que le dernier croque-mort de ma connaissance.

... Et un peu plus alcoolisé aussi.


Le sourire se maintient tandis qu'il enchaine, entamant dans une série de larges gestes, d'éparpiller au sol les herbacées abattues mélangées de paille extraite du colisage, le fin matelas ainsi formé se voyant dans la foulée recouvert d'une grande toile graissée sur sa face inférieure, seule au milieu une ouverture réservée à la future âtre laissant apparaitre le sol en dessous.

Et les trous, z'en sont où ?
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La perspective de la mort est la plus sûre raison de savourer chaque instant de la vie. L'amour en est la plus insensée.
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