Victoire_loo
C'était tot le matin, Victoire était de retour a Saumur apres une croisade des plus désolante ou rien ne s'était passé, ou une fois de plus elle avait été un pion. Elle était allé tout droit sur les terres des ValOrl voir son époux qui n'était pas la. Ses pas l'avaient ensuite conduis chez sa mere, qui n'était pas plus la que son mari.
Elle était lasse, dieu comme sa vie avait changé depuis son mariage. Elle avait, la veille, écrit a sa cousine Vendettal, la derniere rescapée du club des pucelles de saumur, a ce sujet, lui expliquant son désarois.
Elle aurait pu continuer a vivre ainsi, si seulement elle ne l'avait pas revu. Ce n'était pas prémédité, ils s'étaient croisés en ville par le plus grand des hasard, mais elle en fut toute retournée.
Cet homme qu'elle avait éconduit, qu'elle avait meme voulu combatre ,lui avait en un seul regard, fait réaliséer a quelle point sa vie n'avait pas de sens.
Elle était bouleversée, et alla chercher refuge dans le seul endroit ou elle se sentait préservée du monde extérieur : son dispensaire. Il était fermé depuis lontemps maintenant, tous a Saumur s'étaient habitués a voir les portes closes.
Elle entra discretement, et referma derriere elle. Elle se sentait fébrile et ne respira qu'une fois a l'intérieur. Son regard balaya la piece, rien n'avait changé. Chaque objet lui rapellait des souvenirs, de jolis souvenirs, elle en aurait presque sourit. Elle repensa a son premier patient : Abraxe, enfin plutot Rillette, son cochon qui ne grossissait pas. les patients s'étaient succédés durant de longues semaines,chacun avait apporté avec lui un moment de partage privélégié.
La vie était si simple a cette époque, comment avait elle put se compliquer a ce point ? elle n'avait pas la réponse a cette question. Elle alla jusqu'a son bureau et se recroquevilla sur le lit qui l'avait vu passé tant de nuit a s'inquiéter pour ses patients, avant d'éclater en gros sanglot.
Sa vie avait changé, a moins que ce ne soit son mari. Depuis leur marriage elle avait l'impression d'etre devenue transparente a ses yeux. Il la regardait a la maniere d'un meuble qu'on regarde sans vraiment y préter attention. Elle faisait partie du décors, rien de plus, rien de moins. L'aimait il encore ? Elle pensait que oui, d'ailleur elle s'accrochait fermement a cette idée qui lui faisait supporter la solitude qui la rongeait.
Au final elle était malheureuse, malheureuse a en mourir. L'idée venait de faire son chemin, profitant de ce moment de desespoir, de confusion, pour s'insinuer et devenir une évidence logique, la seule issu possible.
Elle se releva, et marcha jusqu'au bureau pour griffoner a la hate quelques mots sur du papier défraichis. Elle pensa a sa mere et a sa petite soeur, elle leur demandait pardon pour la peine qu'elle leur causerait, elle demanda aussi pardon a Urbs de ne pas avoir sut etre l'épouse qu'il attendait. Elle n'oublia pas non plus Killijo qu'elle avait fait soufrir inutilement, et Joffrey sa maraine qui avait toujours été la. Elle témoigna aussi de l'affection qu'elle avait pour ses cousines, Vendettal, Fitzounette et Elegie.
Cela fait, elle se saisie d'un simple canif posé non loin. Elle ne se remémora meme pas les vies qu'elle avait sauvé grace a ce simple bout de métal et de bois, seule perdre la sienne comptait a présent, faire taire la soufrance, s'en libérer...
La lame traversa la peau du poignet sectionant quelques vaisseaux sangains. C'était douloureux, vraiment douloureux, aussi elle ne réïtéra pas l'opération sur l'autre poignet. Elle était hypnotisé par le filet de sang qui coulait sans s'interrompre.
Elle rejoignit sont lit et attendit que la mort veuille bien faire son oeuvre.
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Elle était lasse, dieu comme sa vie avait changé depuis son mariage. Elle avait, la veille, écrit a sa cousine Vendettal, la derniere rescapée du club des pucelles de saumur, a ce sujet, lui expliquant son désarois.
Elle aurait pu continuer a vivre ainsi, si seulement elle ne l'avait pas revu. Ce n'était pas prémédité, ils s'étaient croisés en ville par le plus grand des hasard, mais elle en fut toute retournée.
Cet homme qu'elle avait éconduit, qu'elle avait meme voulu combatre ,lui avait en un seul regard, fait réaliséer a quelle point sa vie n'avait pas de sens.
Elle était bouleversée, et alla chercher refuge dans le seul endroit ou elle se sentait préservée du monde extérieur : son dispensaire. Il était fermé depuis lontemps maintenant, tous a Saumur s'étaient habitués a voir les portes closes.
Elle entra discretement, et referma derriere elle. Elle se sentait fébrile et ne respira qu'une fois a l'intérieur. Son regard balaya la piece, rien n'avait changé. Chaque objet lui rapellait des souvenirs, de jolis souvenirs, elle en aurait presque sourit. Elle repensa a son premier patient : Abraxe, enfin plutot Rillette, son cochon qui ne grossissait pas. les patients s'étaient succédés durant de longues semaines,chacun avait apporté avec lui un moment de partage privélégié.
La vie était si simple a cette époque, comment avait elle put se compliquer a ce point ? elle n'avait pas la réponse a cette question. Elle alla jusqu'a son bureau et se recroquevilla sur le lit qui l'avait vu passé tant de nuit a s'inquiéter pour ses patients, avant d'éclater en gros sanglot.
Sa vie avait changé, a moins que ce ne soit son mari. Depuis leur marriage elle avait l'impression d'etre devenue transparente a ses yeux. Il la regardait a la maniere d'un meuble qu'on regarde sans vraiment y préter attention. Elle faisait partie du décors, rien de plus, rien de moins. L'aimait il encore ? Elle pensait que oui, d'ailleur elle s'accrochait fermement a cette idée qui lui faisait supporter la solitude qui la rongeait.
Au final elle était malheureuse, malheureuse a en mourir. L'idée venait de faire son chemin, profitant de ce moment de desespoir, de confusion, pour s'insinuer et devenir une évidence logique, la seule issu possible.
Elle se releva, et marcha jusqu'au bureau pour griffoner a la hate quelques mots sur du papier défraichis. Elle pensa a sa mere et a sa petite soeur, elle leur demandait pardon pour la peine qu'elle leur causerait, elle demanda aussi pardon a Urbs de ne pas avoir sut etre l'épouse qu'il attendait. Elle n'oublia pas non plus Killijo qu'elle avait fait soufrir inutilement, et Joffrey sa maraine qui avait toujours été la. Elle témoigna aussi de l'affection qu'elle avait pour ses cousines, Vendettal, Fitzounette et Elegie.
Cela fait, elle se saisie d'un simple canif posé non loin. Elle ne se remémora meme pas les vies qu'elle avait sauvé grace a ce simple bout de métal et de bois, seule perdre la sienne comptait a présent, faire taire la soufrance, s'en libérer...
La lame traversa la peau du poignet sectionant quelques vaisseaux sangains. C'était douloureux, vraiment douloureux, aussi elle ne réïtéra pas l'opération sur l'autre poignet. Elle était hypnotisé par le filet de sang qui coulait sans s'interrompre.
Elle rejoignit sont lit et attendit que la mort veuille bien faire son oeuvre.
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