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[RP] Un coeur déchiré.

Elhora
Lolitaspace a écrit:
- Sir je ne puis répondre à votre question . Tout ce que je peux dire c'est , utilisez votre talents pur lui faire plaisir . Si ce que vous lui fabriquerez vient du coeur alors elle ne pourra qu'être heureuse .


Killijo regardait la jeune fille se moquer. Les jeunes filles, ou les dames mariées aiment les bijoux à ce qu'il sache. Il n'était point forgeron, il ne pourrait lui faire un collier en fer.

Lolitaspace a écrit:
- Et pourquoi ne lui fabriqueriez vous pas une jolie boite ou elle pourrait entreposer ce qu'elle à de plus cher ?[/b


Il la regarda et commença à réfléchir sur la forme et la décoration qu'il lui donnerait.


C'est une très bonne idée damoiselle. Je vous remercie du conseil.

Elle se détacha de lui. Il est vrai que s'il croisait sa douce avec une autre jeune fille au bras, elle lui poserait moulte questions avec raison. Mais comment lui expliquer sa triste histoire ?

Lolitaspace a écrit:
[b]- Sir , ne désirant point vous déranger plus longtemps et surtout ne m'autorisant pas à vous suivre de nouveau chez vous . Je vais donc vous laiser continuer le chemin seul . Les dames qui sont chez vous ne trouverez pas convenable que je revienne avec vous./SPAN>


Vous ne me dérangez point. J'ai vraiment apprécié votre aide précieuse et votre soutien inattendu. Je tiens à vous remercier prochainement avec un bon repas ou un bon tonneau de poire que je pourrais vous ramener prochainement du Berry si j'y retourne pour mes affaires.

Il la prit à nouveau dans ses bras, tant pis pour les conventions et les qu'en dira-t-on. Il lui murmura à l'oreille.


Merci pour tout, et surtout, restez discrète sur cette affaire malheureuse.

Il lui fit une bise sur la joue et la laissa partir avec un sourire. Il était ravi de trouver de l'aide aussi jolie. Maintenant que le tout serait porté chez sa soeur, il alla à son atelier lui confectionner un coffre. En espérant qu'elle l'aimerait, et qu'il serait plus joli qu'un coffret de Paris, fabriqué par des artisans royaux que son vieux barbon pourrait lui offrir.
--Killijo
Lolitaspace a écrit:
- Sir je ne puis répondre à votre question . Tout ce que je peux dire c'est , utilisez votre talents pur lui faire plaisir . Si ce que vous lui fabriquerez vient du coeur alors elle ne pourra qu'être heureuse .


Killijo regardait la jeune fille se moquer. Les jeunes filles, ou les dames mariées aiment les bijoux à ce qu'il sache. Il n'était point forgeron, il ne pourrait lui faire un collier en fer.

Lolitaspace a écrit:
- Et pourquoi ne lui fabriqueriez vous pas une jolie boite ou elle pourrait entreposer ce qu'elle à de plus cher ?[/b


Il la regarda et commença à réfléchir sur la forme et la décoration qu'il lui donnerait.


C'est une très bonne idée damoiselle. Je vous remercie du conseil.

Elle se détacha de lui. Il est vrai que s'il croisait sa douce avec une autre jeune fille au bras, elle lui poserait moulte questions avec raison. Mais comment lui expliquer sa triste histoire ?

Lolitaspace a écrit:
[b]- Sir , ne désirant point vous déranger plus longtemps et surtout ne m'autorisant pas à vous suivre de nouveau chez vous . Je vais donc vous laiser continuer le chemin seul . Les dames qui sont chez vous ne trouverez pas convenable que je revienne avec vous./SPAN>


Vous ne me dérangez point. J'ai vraiment apprécié votre aide précieuse et votre soutien inattendu. Je tiens à vous remercier prochainement avec un bon repas ou un bon tonneau de poire que je pourrais vous ramener prochainement du Berry si j'y retourne pour mes affaires.

Il la prit à nouveau dans ses bras, tant pis pour les conventions et les qu'en dira-t-on. Il lui murmura à l'oreille.


Merci pour tout, et surtout, restez discrète sur cette affaire malheureuse.

Il lui fit une bise sur la joue et la laissa partir avec un sourire. Il était ravi de trouver de l'aide aussi jolie. Maintenant que le tout serait porté chez sa soeur, il alla à son atelier lui confectionner un coffre. En espérant qu'elle l'aimerait, et qu'il serait plus joli qu'un coffret de Paris, fabriqué par des artisans royaux que son vieux barbon pourrait lui offrir.
Victoire_loo
Victoire attendait toujours, peut etre ses freres viendraient ils a elle, mais elle commençait a trouver le temps long. Elle repensa a son pere, a ce qu'il lui avait dit, et elle pensa aussitot a sa mere.

Elle se sentie alors hapée en arriere puis les sensations lui revinrent. la douleur d'abord, celle de son poignet, et de sa gorge seche. Elle se sentait si faible, qu'elle ne parvenait pas a bouger. Elle essayait en vain. En desespoir de cause elle voulu crier pour appeller sa mere a l'aide, elle ne parvint qu'a murmurer dans un filet de voix.

Maman, maman.

La fatigue était la plus forte, victoire sombra a nouveau.
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Rosebudy


Assise confortablement dans un large fauteuil tout de cuir revêtu, Rose veillait.

Elle avait tenté de faire boire un peu Victoire, mais cette dernière gardait les lèvres si serrées qu'aucun liquide n'en pouvait franchir l'espace.

Ceci inquiétait au plus haut point Rose, car elle avait constaté que la jeune fille avait besoin de boire, à la vue de la peau qui restait soulevée au dessus de ses os trop longtemps.

sa vie ne tenait qu'à un verre de boisson, et Rose ne savait plus comment faire pour la soigner.

Killijo était partie depuis un long moment et elle comptait tellement sur lui pour que victoire sorte de sa torpeur. Qu'est ce qu'il avait encore inventé sur le chemin ce diable de neveu se demanda - t - elle


Le fauteuil était si confortable que pour ne pas s'y endormir, Rose avait pris la précaution d'occuper ses mains sur une tapisserie qu'elle emportait partout avec elle dans sa mallette.
Elle tirait l'aiguille et le fil au gré des motifs qui naissaient sous ses doigts habiles.

C'était un excellent entrainement pour garder les doigts agiles pour les soins aux blessés.

Tout à coup, vic s'agita, et un souffle sortie de sa bouche,

surprise, Rose se piqua avec son aiguille en voulant se précipiter vers celle qu'elle voyait encore comme une enfant.

    Grrrr quelle maladroite je fais

    Vic, te voilà qui tente de te réveiller et moi je suis là bas en train de broder, mais c'est pas possible,

    Vic, écoute moi, c'est Rose

    il faut que tu boives, je vais te soulever la tête, et te proposer un verre s'il te plait je t'en prie, bois un peu, juste un peu.


Joignant le geste à la parole Rose entreprit de lui faire boire un peu d'eau, lentement, patiemment.

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Aloara


Aloara n'en pouvait plus d'être renfermée chez la Tatie Kilia... C'est en empruntant un de ses chevaux, qu'elle retourna chez elle voir ce qui s'y passait... Après quelques minutes de cavalcade effrénée, elle arriva devant sa demeure et sauta du cheval pour accourir chez elle...

Là elle vit Tatie Rose auprès de la blessée qui essayait de lui donner à boire...
C'est en reprenant quelques peu son souffle qu'elle demanda :


Tu veux de l'aide Tatie Rose ?
Elle va mieux ?
Où est mon frère ?


Elle la regarda un peu paniquée mais elle se calma très vite au son de sa voix.

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Lolitaspace
Lolitaspace qui était rentré chez elle se demandait si tout se passait bien chez Sir Killijo . Elle esperait qu'il ne lui en voulait pas de s'etre eclipsait mais elle ne pouvait pas revenir avec lui dans sa demeure .
Elle avait fait tout ce qu'elle pouvait. Dame Victoire ne pouvait que s'en sortir . Elle l'esperait . C'est pourquoi tout à coup elle s'agenouilla :


- Seigneur , cela fait un moment maintenant que je ne te pries plus . Mais la seigneur il ne s'agit pas de moi . Je vous en prie sauvez la !


Elle se releva , et se demanda ce qu'elle pourrait faire dans sa petite maison vide . Il était trés tard c'est vrai mais elle ne se sentait pas l'envie de dormir . Pourtant elle s'allongea quand même et pensa à cette journée spectaculaire qu'elle venait de vivre et se demanda même si malgré son age avancé (18 ans) elle ne pourrait pas essayé de devenir médecin .Elle en serait capable elle en était sure !
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--Killia
La duchesse n'en finissait pas d'être le céans sur son cheval, elle revenait en Anjou pour une allégeance éclair, Tiss méritait mieux qu'une lettre et c'est en grande hâte qu'elle avait repris la route. Laissant les charrettes s'embourber dans les chemins peu réjouissants de campagne. Elle avait filé aussi rapidement que son cheval lui avait permis, laissant son bon vieux Savage avec les charrettes et préférant un étalon plus jeune et plus robuste. Elle avait décidé de s'arrêter quelques jours dans son domaine afin d'y prendre du repos et de chouchouter ses filles qu'elle avait laissé rentrer seules. Malgré une croisade se relevant plus de la grande bouffonnerie qu'autre chose, la route lui faisait du bien, se retrouver avec cette liberté d'aller et venir comme elle le désirait. Pas un garde pour lui coller aux chausses, pas de reproche sur ce qu'elle faisait, elle ne s'était pas sentit aussi libre depuis des années. Cheveux au vent malgré le froid, elle était légère et arborait un grand sourire à la vue de son château qu'elle aimait tant quand elle était en voyage. Pas le temps de mettre le pied à terre que déjà Bagminton soufflant comme un veau vint lui attraper les brides.

Duchesse.... Duchesse.... Duchesse...

Réponse un tantinet agacée.

Bonjour Bagminton , oui c'est moi la Duchesse... Vous allez bien?

Il soufflait toujours, et elle avait bien envie de pouvoir franchir le portail de son château. Mais il soufflait toujours de sa course à ses devants et dodelinait la tête comme s'il devait sortir quelque chose d'important. Son bras libre se levait et se baisser inlassablement. Kilia commençait à s'inquiéter pour le coup, qu'est ce qui avait pu faire ainsi courir ce gros fainéant?

Quoi Bagminton? C'est pour aujourd'hui ou pour demain?

Vic, Duchesse, Victoire chez Dame Aloara... y'a un problème.

Peu de mot avait pu sortir de cette grosse bedaine suffocante, mais cela suffisait grandement à la duchesse. Sans attendre qu'il lâcha les brides elle fit faire demi-tour à son étalon, et par la même manqua de peu de renverser son garde. Le cheval repartait au grand galop dans le sens inverse, s'il avait pu parler il aurait sûrement demander « c'est quoi ce binz? »

C'est un cheval au bord de la crise cardiaque qui arriva devant la demeure d'Aloara, et une duchesse imaginant le pire, retenant son angoisse qui sauta à terre. Elle se dirigea vers la porte, et sans laisser le temps à quiconque de venir lui ouvrir elle entra.

Je suis la mère de Victoire où est-elle???? Un peu de plus elle aurait pris la servante pas le col pour la secouer comme un prunier afin que l'information tombe plus vite. Mais la servante de suite compris qu'il fallait obtempérer question de survie et se précipita dans l'escalier avec un seule geste de la main comme réponse, lui indiquant de la suivre. La d'moiselle était encore bien fraîche et pour le coup s'était Kilia qui avait peine à suivre la boniche. Elle déboula dans la pièce comme une furie.
En voyant Rose l'appréhension ne fit que de redoubler.

Rose, Aloara...

Elle stoppa net lorsqu'elle vit sa fille ainsi allongée.

Victoire!!!!

Et se précipita sur elle.
Victoire_loo
C'était une drole de sensation, elle se demandait ce que ce pouvait bien etre. De l'eau ! Oui ! c'était de l'eau ! dans sa bouche !

Elle fit un effort considérable pour déglutir, et pour la premiere fois ressentis du soulagement, le feu dans sa gorge se calmait, sa langue pouvait a nouveau bouger.

Une deuxieme gorgée, tout aussi difficile a déglutir que la premiere. elle luttait pour boire, elle n'aurait jamais imaginée qu'un peu d'eau puisse lui etre d'un tel réconfort.

Une voix sortie de nule part se fit entendre, une voix qu'elle reconnaitrait ente toutes. Sa mere ! était la ! elle avait répondu a son appel.

Péniblement elle murmura.

Maman... pardon...
Je suis désolée... je n'en pouvais plus...

Ces quelques mots l'avait épuisée, pourtant elle lutait pour ouvrir les yeux, elle voulait voir le visage de sa mere.
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--Killijo
Killijo était rentré chez lui, le cœur battant, réfléchissant déjà au coffre qu’il allait confectionner pour sa cousine. Il connaissait son goût pour les belles choses. La damoiselle Lolita avait raison, il fallait lui faire un joli coffre peint pour y ranger ses bijoux. Il travailla sans relâche, en polissant doucement, avec tendresse le bois, imaginant les merveilles qu’elle y rangerait. Il lui fit un coffre assez large, dans lequel il prévoyait plusieurs compartiments. Il peint le coffret et repartit avec l’objet sous le bras, à peine séché, en courant presque chez sa sœur. Il entra dans la maison avec fracas.

Voilà ! J’ai fabriqué un bien bel objet pour une bien belle jeune femme !

Fier de lui, il le déposa sur la table, et vit avec désolation que la peinture avait un peu coulé sur les bords. Il tenta d’essuyer la tâche avec un chiffon, mais il étala encore plus la peinture. Il se désolait devant son bel objet, qui ne l’était plus autant, son coffret clouté, compartimenté, peinturluré… Comme si un enfant s’y était amusé. Il le laissa sur la table et avança dans la chambre, penaud, y voyant sa marraine, sa tante, et sa sœur. Vic était toujours aussi blanche, sur son lit, entourée des femmes de la famille. Elle s'était réveillée. Il la regarda, radieux. Elle allait donc vivre. Il regarda néanmoins sa tante d’un air inquiet. Il ne savait point encore ce que la Tatie avait pu dire à sa marraine. Il resta un peu en retrait de la mère et la fille. Mieux valait les laisser parler tranquille. Il se rapprocha de sa tante et lui murmura

J’ai fait un coffret à bijoux pour Vic. Est-ce que tu as bien reçu les viandes et les victuailles que j’ai fait livrer ici ? Elle a mangé un peu ?
--Killia
Sa fille était si blanche, le sang semblait ne plus lui rosir la peau. Elle lui caressa le front avant de lui déposer un baiser léger comme des ailles d'un papillon. Sa fille semblait si fragile on avait l'impression qu'un rien pouvait briser le fil qui la maintenait encore en vie.
Aux paroles de Victoire, Kilia sentit son cœur se briser. Ce n'était pas un accident, sa fille avait voulu mettre fin à ses jours. Elle retint dans une morsure de lèvre le cri qui voulait sortir. Comment son enfant pouvait en être arrivé là? Comment une jeune fille si plein d'entrain, avait pu vouloir se donner la mort en attendant la vie?
Quand l'idée de la perdre lui effleura l'esprit, ce n'était plus la douce maman qui se leva mais la femme en colère de cette colère que peuvent ressentir les mères quand elles voient leur enfant en danger ou malheureux. Elle se précipita sur le pupitre et écrit une lettre à Urbs. Elle n'avait pas entendu ni même vu Killijo, partit dans son idée de devoir faire ce qu'il se devait.


Citation:
A Urbs de Valorl,

Je rentre à peine de voyage et je viens de découvrir ma chère fille, votre épouse, à moitié morte. Nous somme dans la demeure d'Aloara, je ne sais point pourquoi elle est ici, ni ce qui s'est passé mais empressez vous de venir.
Le garde portant cette missive vous indiquera la route.

Kilia de chandos Penthièvre.


Lettre brève et froide, qu'elle donna à la servante qui l'avait mené jusque dans la chambre.

Trouves un garde et donnes lui, la missive doit partir de suite pour Urbs de Valorl, au château du conseil ducal, c'est là qu'il doit être.

Dans son élan elle se rendit compte qu'elle avait fait comme si elle était la maîtresse des lieux, sans en avoir référé à Aloara.

Oh, je te pris de me pardonner Aloara, je deviens folle quand je vois mes enfants en danger. J'espère que ça ne te dérange pas qu'un de tes gardes partent chercher l'époux de Vic, j'ai pensé que s'était urgent.
Mais qu'est-ce qui s'est passé? Comment ce fait-il que Victoire soit dans cette état? Oh, Rose dit moi qu'elle va s'en sortir, je t'en supplie Rose dit-moi qu'elle va s'en sortir.


Elle s'approcha d'elle pour lui serrer les mains, et d'un coup toutes ses craintes, toutes son angoisse de mère se mirent en action. Ses yeux déjà s'embrumaient, ses mains tremblaient. Elle savait que Rose avait dû faire tout ce qu'il fallait, mais elle devait comprendre, elle devait savoir. Et c'est en les regardant qu'elle vit que Killijo était dans la pièce, son étonnement l'aurait presque fait sursauter.

Killijo... je ne t'avais pas vu...
Aloara


Aloara ne cessait de regarder chacun des gestes de sa Tante jusqu'à ce que Killi refit son apparition... Un soupire de soulagement se fit entendre lorsqu'elle vit qu'il allait bien malgré son inquiétude... La Dénéré regarda le coffret qu'il avait apporté et lui sourit...
C'est au moment où elle allait le rassurer un peu que la Tatie Kilia arriva elle aussi... La Brunette aurait aimé sourire mais la tristesse de voir mère et fille dans pareil état, ne lui en donnait guère l'envie...
Elle se mit quelque peu en retrait et écouta distraitement ce qui se disait jusqu'à ce que la Duchesse s'adresse à elle :


Kilia tu n'as pas à demander pardon... Dans pareilles circonstances mes gardes sont à ton service... Fais comme chez toi...


La Jeune Femme n'avait pas encore d'enfants mais elle savait au plus profond d'elle qu'elle aurait réagit ainsi si elle voyait l'une de ses filles ou de ses fils dans cet état...
Ne sachant quoi dire d'autre, elle écouta la réponse de sa Tatie... Elle espérait de tout coeur qu'elle dise à Kilia que Vic allait s'en sortir...


double post effacé, merci d'y faire attention
{joker}

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Rosebudy


Quand victoire se mit à absorber péniblement un peu d'eau, Rose sourit.

Les efforts de la jeune fille montraient une fois de plus que la vie reprenait son droit sur la mort, et que ce ne serai pas encore cette fois que la porteuse de sombres couronnes triompherait de Victoire.


Aloara arriva sur ces entrefaits, et Rose lui fit signe que les choses étaient en bonne voie, puis elle entendit alors son neveu lui demandant si les emplettes avaient aidé vic.

C'est au moment où elle allait lui répondre que Kilia déboula dans la pièce, il ne lui fut pas long pour comprendre la situation, alors que Victoire reprenait un peu plus de forces pour se confier à sa mère.

Cette dernière, mûe par son énergique amour voué à sa fille se précipita pour rédiger missive et donner ordre de la faire porter au devant de Messire Urbs.

Puis elle revint vers le lit, s'enquit de la santé de sa fille .

A son habitude, Rose la regarda bien droit dans les yeux pour lui répondre le plus simplement du monde


    Kilia, inutile de te raconter des histoires, je ne sais comment cela s'est produit
    ni où ni quand,
    mais j'ai été alerté par kilijo et Aloara sur l'état de Vic, et voilà.

    Elle vient de faire l'effort immense de boire, après quelques heures passées à délirer, tu es arrivée pour ses toutes premières paroles conscientes.

    je voudrai que vous remettiez les émotions fortes pour plus tard, pas de reproches, pas de cris dans cette maison, il lui faut des soins et l'amour de sa mère, ensuite nous aviserons.


Rose fini par se dire qu'elle parlait aux murs car kilia s'était détourner pour s'adresser à kilijo qu'elle venait semble t il d'apercevoir.

_________________
--Killijo
Killijo regardait Vic si pâle, si blanche, elle qu'il connaissait si pleine de vie. Il écoutait ce que sa tante racontait à sa marraine. Comment lui expliquer qu'il l'avait retrouvée la veille, leur rencontre et leur conversation. Comment lui raconter qu'il l'avait retrouvée le matin, en son dispensaire, attendant la mort. Il n'aurait jamais pensé qu'elle était aussi mal. Il voudrait lui expliquer, qu’il n’y est pour rien, qu’il a juste cédé à une impulsion, comme ça, parce qu’elle était si vulnérable, parce qu’elle semblait si mal qu’il n’a trouvé comme solution que de la consoler à sa manière. Il en a déjà bien trop fait. Il s'approche d'elle pour lui parler. Il se contentera de lui chuchoter la vérité. Celle qu’elle peut entendre :

Je l’ai trouvée ce matin à son dispensaire, dans cet état. Elle avait les poignets en sang. J'ai demandé de l'aide, et la douce Lolita m'a aidé. Elle lui a donné les premiers soins. Je pense qu'elle va bien mieux maintenant, surtout que Tatie Rose s'est occupée d'elle très vite après.

Il veut entraîner sa marraine un peu plus loin. Il ne sait comment lui parler. La retrouver en présence de sa fille lui rappelle leur dernière entrevue, quand elle lui a demandé de ne pas se battre en duel contre sa fille. Cette colère qu'il avait vue se contenir contre lui, lui avait fait froid dans le dos. Il ne voulait jamais reproduire cette situation. Sa marraine était énervée, il le voyait bien. Il ne donnait pas cher de la peau de l'autre. Il lui prit la main pour la faire lever, et parler un peu avec elle dans la cuisine.

Dis Marraine, elle est au plus mal. Je pense qu'elle n'est pas heureuse en mariage. Enfin je ne t'apprends rien, je suppose. Tu ne crois pas que tu devrais la garder chez toi le temps qu'elle se remette et prenne des forces ? Et le vieux barb... euh, son mari, eh bien il faudrait peut être lui expliquer que lorsqu'on épouse une jeune fille, il faut aussi s'assurer de son bien-être, et pas uniquement son bonheur matériel.

Il s'en voulut d'avoir parlé ainsi, mais il était lui-même énervé de voir sa cousine si malheureuse. Il avait grandi avec elle, il s'était disputé avec elle, ils s'étaient réconciliés à de nombreuses reprises, il voulait son bonheur, comme il voulait le bonheur de sa famille. Il ne pouvait comprendre comment elle avait pu sombrer dans un tel désespoir. Il regardait machinalement le coffre qu'il ne jugeait pas digne de lui être donné.

Viens, mieux vaut retourner à ses côtés, elle a besoin de nous plus que jamais. Surtout de toi. Si tu veux, je peux me retirer. Je ne veux pas attiser des querelles par ma présence.
Urbs
Urbs de Valorl, dans son bureau entendit frapper à la porte. Après les salutations de vigueur, il pût lire la brève missive de Kilia. Les mots à "demi-morte" le firent tomber dans son siège, lourdement, et la lettre échoua par terre.

De nombreux souvenirs, de très mauvais lui submergeaient. Il ne pouvait penser qu'à une tentative d'assassinat. Le suicide n'était pas imaginable pour lui, donc il n'y pensait point. Il savait qui était son ennemi et avait dû échapper à plusieurs tentatives, dont une l'avait marqué. Il ne pouvait concevoir que cela arriverait à sa douce. Il manda le garde de l'amener auprès d'elle.

Après de longues heures de galop, de trop et de pas pour ménager les montures peu habituées à de telles cavalcades, il arriva vers Saumur. Il ne savait où elle se trouvait, enfin si. Pour lui, elle était à leur hôtel, mais quel fût sa surprise voyant le garde s'en écarter.

Il descendit promptement de sa monture, puis accourut à la porte de la demeure, ouvrant de manière béante les deux portes, en s'écriant:

Victoire!!

Ce doux nom était très malheureux en de telles circonstances. Victoire est un cri de joie et non de peine, pourtant, le son de sa voix mêlait ces deux sentiments antagonistes...

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