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{rp}Il est où le cap'? Bah il prend son pied! ATTENDEZ!!

Noëllie
Gorborenne du Bois Cendré... Joli nom !
Il lui fit le baise main et elle sourit devant tant de raffinement et de délicatesse dans le geste de la part d'un soldat, qui plus est de cette taille...

Les éclats de rire dans son dos, des petites mains qui s'agitent ; ah oui Papa-Gato ! Elle ne le connaissait qu'à peine mais trouvait que ce nom lui allait bien.

Elle attrapa une petite menotte et la caressa du pouce.

Le jeune homme se présenta à son tour :


Je suis Fl0rentin Establizio...

Hum un dragon ! Ravie Messire Establizio !
Une cape rouge ?


Une tâche écarlate sur fond vert...Une silhouette munie d'un arc, un chasseur.
Elle l'avait aperçu alors qu'elle était au sommet de la colline.
Noëllie n'y avait pas prêté plus attention que cela. Elle n'était pas de la région et ne connaissait personne hormis quelques Alésiens rencontrés en taverne et ils étaient peu nombreux.

Revenant à Gorborenne :


Il me semble oui... A la sortie d'Alais en contre bas de la colline vers Mende... Près du campement. J'y étais il y a un instant.
C'est le votre n'est ce pas ? Vous allez en Provence ? J'ai entendu dire que c'était chaud là bas...


Mais l'heure n'était pas aux bavardages, Noëllie l'avait compris. Gorborenne hocha de la tête en signe d'assentiment. Inutile de s'étendre.

Il faudrait cependant que vous m'en disiez davantage. Ce baron, qui est-il au juste ?

Elle se demandait tout à coup si elle n'avait pas accepté un peu trop vite.
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Gorborenne
Rictus sarcastique du Géant.... Quel genre d'homme est le Baron? Tant de facettes et de façons de les présenter a sa faveur.... ou non....

Mais bon, on ne parle pas mal du patron.... restons neutres et "politiquement correct", manions la verve et l'euphémisme avec intellect.....


Le Baron est un oiseau rare
Qui, malgré ces vices et ses tares,
Et autres défauts de sang bleu
N'en garde pas moins cœur chaleureux

Parfois riche, parfois beau
Condescendant ou rigolo,
Un Baron n'est pas un l'autre....
Certains réussissent, d'autre se vautrent....

Celui d'Arquian et Saignelay
Est double, c'est là sa particularité
Alors de ses défauts et qualités,
Le mélange je vous laisse deviner......


Grand éclat de rire triphasé qui résonne, deux petits cristallins en dessous du gros qui tonne....

- Bon, pas toussa, mais s'il est retourné au campement comme vous dites, il est un peu tard pour lui mettre le grappin dessus aujourd'hui.... On l'attrapera demain.... On se retrouvera à l'aube à l'entrée du campement, si ça vous dit toujours.... En attendant, allons vider quelques chopines......

Et l'Hydre à trois têtes entre dans la taverne, bien décidé à un peu s'humecter le gosier avant de repartir à la chasse ou n'importe quoi.... Mais là, fait vraiment grand soif..... Oh, mais y'a du monde connu ici.... comme quoi, dès qu'une armée à dressé ses tentes à côté d'un village, tout les soldats sont à la taverne..... Pas vraiment un "heureux hasard" d'y croiser Sofio ou Way.... mais heureux quand même.... surtout quand il aperçoit Isa assise avec eux à la table..... Six mains qui se tendent vers maman......

Bon, soirée en taverne tout ce qu'il y a de plus classique.... On boit, on chante, on rigole entre deux pintes du cru local....On raconte des bêtises ou on se dit qu'on va la boucler.... Mais il est tout de même quelques anecdotes intéressantes à relever.... Par exemple, du futur étudiant s'entrainant à être insolent avec son futur prof, dont nous tairont les identités respectives:


le prof: en Auvergne, l'usage est de chanter en dansant sur les tables....

l'élève: Alors, "prof", tu nous chantes une chanson?

le prof: nan, je sais pas chanter

l'élève: Alors, je chanterai et toi tu danses....

le prof: nan, je sais juste marcher au pas

l'élève: bon soldat.... tu veux un susucre?

Promesses de vengeances et d'ire sanglantes..... Mais en attendant, qu'est-ce qu'on picole.... Et c'est bien connu, l'alcool est propice à la contradiction....

Ce qui nous amène à une autre anecdote de la soirée.....

le prof: bon, demain, au lever du soleil, tout le monde à l'entrainement....

les élèves: nous on va dormir à l'auberge...

le prof: nenni! paillasses et tentes pour tout le monde, et entrainement à l'aube!!

les élèves: contre-nenni: auberge et plumard au chaud.... pour l'entrainement, faudra venir nous réveiller.....

Dans l'idée bien sur que jamais le prof se tapera la route à l'aube du campement au village juste pour les réveiller..... sourires sardoniques....... Ça se perd le respect de nos jours......

Mais la promesse d'un plumard douillet, dans le regard qu'Orion échange avec sa Douce Cédalia, il n'y a qu'une seule idée..... "loin du monde, tranquilou, et tout confo"......


- Sofio, on te confie les jumeaux pour cette nuit, Noëllie, on se retrouve au campement demain si l'expérience vous tente toujours.....

Et hop, on décampe sans laisser de temps à la riposte, tactique du "hit and run".... Légèrement éméchés et assez rigolards, Gorborenne et Isa filent main dans la main au relais des voyageurs indiqué par "Damappât"......

Verrou qui se pousse à la porte qui se referme sur une chambre......



Une bretelle
Qui glisse sur l’épaule
Une main se tend
Doigts qui frôlent
Une joue qui rougit


Sur le sol s’étale l’étoffe
Comme un rempart qui s’effondre
Phalanges timides déjà galoppent
Le long d’une échine qui se cambre
Peau délicate qui frissonne et frémit


L’étreinte lentement se resserre
Les caresses s’emballent et déballent
Valse et virevolte sarabande de baiser
Volés, passionnés, arrachés, partagés
Bras qui enveloppent, chaleur qui envahit


Flots de douceur, d’ardeur, voix qui grognent et gémissent
Harmonie qui raisonne, s’étonne et frissonne sous le fard
Corps qui se tendent, s’enlacent et se délassent soupirent et s’unissent
Comme le ruisseau grimpe la montagne dans l’empreinte d’un regard
Un cri, clameur, réclame du corps de l’âme et du cœur, se perd dans la nuit


Yeux qui se ferment sur la vague qui retombe
Rythme qui se relâche, descente de cadence
L’étreinte se desserre, encore les caresses abondent
Baisers au bout de l’âme qui glissent en silence
Un dernier soupir, empreint de l’infini


Chaleur qui ne se détache
Couverture qui remonte
Bras qui se referment
Visage dans des cheveux se plonge
Et sombre petit à petit


Douceur qui s’endort
Lentement s’efface
Aucun son au dehors
Silence vierge et sans trace
Deux amants endormis



[Tel est pris qui croyait prendre….]

L’aube sur le Languedoc..... Enfin, pas encore tout à fait l’aube, mais juste avant…. L’heure des jumeaux comme leurs parents l’appellent…. Depuis quelque temps en tout cas, la tétée du matin avait l’heur de sonner le début de la journée…. avant l'heure..... Et Isa et Gorborenne, en parents bien conditionnés de n’entendre les petites voix affamées encore plus vite sont réveillés… Drôle d’impression, silence d’absence….

Hop hop hop, on ramasse les habits dispersés un peu partout, on s’habille et on s’équipe en vitesse, et on file retrouver les jumeaux…. Une pose Papa-Gato-Power et on est parti….


-Tiens, je me demande si Florentin est rentré au campement lui, hier soir…. J’avoue que je me souviens plus de tout….. Enfin, lui n’est pas Baron, donc je suppose qu’on l’y retrouvera facilement… Allez, mon cœur, ne traines pas….

Rien à faire, les femmes et leur toilette… Heureusement, Isa est loin d’être la pire à ce sujet, et c’est rapidement qu’ils repartent en direction du village de toile du campement…. Petit mot laissé à Noëllie sur la porte de sa chambre: "retrouvez nous au campement, Signé: le Géant"

Avance rapide, sur un chemin qui, malgré les attraits de son côté bucolique ne représente que finalement peu d’intérêt…

Si tôt avant le jour, le campement est encore majoritairement endormi, à quelques "trop tôt" ou "trop tard" près, vidant dans les buissons pour les uns, le jus du sommeil, et pour les autres, celui de la treille…. Le Géant sourit d’un air machiavélique en s’arrêtant juste à côté de la tente silencieuse – endormie ? - de Sofio et attrape un objet dans sa besace…. D’un côté, il se demande comment il n’a pas pensé à s’en servir plus tôt, de l’autre, il se dit qu’il a bien fait, l’instant présent présentant tous les pré-requis pour porter la prestation aux portes de la perfection….. Savourant l’instant avec un plaisir sadique, Gorborenne porte son cor taillé dans une corne de bélier à ses lèvres, inspire à plein poumons et …


Poooo poooo POOOOOOOOOOT poooo poooo POOOOOOOOOOOT


Non loin, dans la campagne…. Un coq mort d’effroi plus jamais ne chantera.
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Sofio
Alais une femme stressée

Dans une taverne une soirée, sont la bien tranquille elle entre en grognant, ben ouais ca picole encore, faut qu'elle surveille ce qu'ils boivent et qu'elle se sacrifice aussi, plus elle en boira, moins ils en auront comme ca elle est sure qu'ils seront tous frais et bonne haleine a l'aube, quoi que bonne haleine pas gagnée ca........


Restez groupir qui n'a pas d'armes qui n'a pas de lances hein??

Elle se marre bien, elle sait les énerver, adore les voir plonger dans leurs godets, et l'ignorer, ranafout jusqu'au bout, elle les persécutera, en voila une équipée une épée toute neuve grâce au géant, elle fait moins paysanne ainsi une vraie guerrière.

que passa?? cris stridents premières alertes de la guerre, truie que l'on égorge?? que nenni c'est le géant qui chante,enfin si on dit qu'il chante c'est que tous les ménestrels de ce bas monde sont des bouchers, il s'égosille et elle grince des dents, et elle rougne quand il boucane, elle prend des notes la spadasse, il l'emportera pas au paradis, plus tard quand il aura son vélin en main, il saura ce que le mot discipline veut dire, foi de boulasse il l'emportera pas au soleil.


Entrainement a l'aube ouais je me charge des réveils


Quoi qu'ils ont tous a la regarder comme ca? faut pas se leurrer elle a pas obtenu son corps sculpturale de rêve en feignantant au plumard, ni sous un cheval, faut pas rêver la ils vont y avoir droit.

Si vous ressortez de chez moi, les louloutes, si vous survivez à mon instruction, vous deviendrez une arme, vous deviendrez un prêtre de la mort implorant la guerre !

oui cheffffff

Elle regarde le gorbo de travers pas sur qu'il ait tous compris, mais lui aussi la zieute de travers, et la isa a coté reste bouche bée, elle va pas trop insister, et se vengera plus tard, a l'université sur son droit de note.

Le way qui fait de la résistance, il bougonne encore enfin c'est déjà ca au moins quand il râle on l'entend causer, elle lui promet seau d'eau alors qu'elle promet un réveil plus sensuel a un autre, un léger susurrement a l'oreille et le petit couple qui se fait des plans sur la taverne a vouloir se refaire une nuit de noce sans la noce.

Quoi je me tape pas les morveux moi, je les refilent au capi il va leur enseigner deux trois petits trucs pour leurs vies futurs, une éducation sentimentale en fait.....

fais ca et je t'éduque moi après

Ça jette un froid la, elle zieute le géant il a pas l'air de rigoler du tout, la voila bonne a repartir avec les morveux, super le rendez vous galant ,bras dessus, bras dessous elle en a que deux de bras elle.

Gros sourire a l'arrivée de celui qu'elle n'attendait plus, surement que la zahra l'a sentit pour s'éclipser en douce en poussant le way hors de la beuverie, juste histoire de se connaitre un peu plus quelques paroles de douceur dans ce monde de brutes.

Réveil glacé

Pas dormi de la nuit, les deux trucs ont mâchouille, couiner, la nuit entière, elle a fini par leur coller un doigt dans chaque bouche et leur a filé la becquée, tôt réveillé elle en a collé un a chaque hanche et direction le tour du campement, de loin elle appercoit le géniteur et soudain......


Poooo poooo POOOOOOOOOOT poooo poooo POOOOOOOOOOOT


Glaçant au petit matin, elle en reste pantoise, les deux mioches se mettent a hurler tout ce qu'ils peuvent en s'accrochant a elle, un lui pince le bout du sein , elle grimace, sale gosse un truc a son père ca surement, elle arrive d'un pas décidé devant sa tente, le géant au cor s'attend surement a la voir sortir de la toile elle lui tape dans le dos, lui colle ses deux choses.

Tiens ils veulent leur papa

Libreeeeeeeeee, elle file d'un pas preste , première tente, et d'un voix libre

Entraînement il est l'or les seigneurs!!!!

Faut encore qu'elle se rende a la taverne, mais déjà faire le tour ici, alors elle passe au milieu du campement en criant vociférant, puis elle pensera a aller faire un tour du coté du parc a chevaux, pour réveiller la dernière.
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Fl0rentin
Le soleil commençait à se coucher quand les deux hommes avait commencer leur discussion avec Noëllie. Il était trop tard pour retourner au campement.
De toute façon n'y avait pas envie car la soirée s'annonçait festive.

Alors qu'ils déambulaient dans les rues à la recherche d'une taverne, Fl0rentin fut séparer du reste du groupe suite à une bagarre qui avait éclaté en plein milieu de la rue. Deux hommes à moitié ivres étaient entrain de battre à propos d'une histoire un peu louche. En effet un des deux ivrognes accusés l'autre de lui avoir piqué sa vache tandis que l'autre l'accusé d'avoir mangé sa femme ...... A moins que ça soit l'inverse. Enfin bref cette querelle de mammifère avait entrainé un joyeux bordel dans la rue.

Alors que fl0rentin riait aux éclat en voyant les deux hommes se donner en spectacle, une personne le bouscula. N'appréciant pas d'être bousculé de la sorte il repoussa son agresseur dans le reste de la foule ce qui entraina une chute de plusieurs personnes....

Il n'en fallait pas plus pour envenimer la situation... et là les poings commencèrent à voler de partout, des personnes tombèrent à terre et furent piétiner par ceux qui tenter de fuir.

Dans tout ce vacarme,Florentin colla son poing dans la figure de la première personne qui courrait vers lui, mais il trébucha sur un truc difforme qui se trouvait étalé de tout son long sur le sol ça devait être l'un des deux ivrognes. Le jeune homme s'agrippant aux personnes qui se trouvait à coté se releva dans bien que mal. A l'autre bout de la rue on entendit des cries s'élever, fl0rentin releva la tête. C'était la milice qui se pointait pour remettre un peu d'ordre.

C'était plus le moment de trainer ici, fallait déguerpir au plus vite si il voulait pas finir sa soirée enfermé dans une geôle puante. Le jeune homme joua des coudes pour s'extirper de cet amas de personne. Une fois qu'il fut un peu plus libre de ses mouvements il se mit à courir, autour de lui plusieurs personnes fit de même. Au bout de la rue il aperçu une taverne sans se poser question il entra.

Avoir la tête défiguré de certains, il en déduit que la bagarre avait plus violente qu'il ne l'imaginait et qu'il s'en était bien sorti. C'est pas soir qu'il allait pouvoir retrouver Gorborenne et l'appât, tant pis ce n'était pas une raison pour se laisser mourir de soif. Florentin commanda bière sur bière.
La nuit fut animé de chant, de danse et de rire.



[Tête dans le cul et mal de tête]

La nuit a été courte, enfin en ce qui concerne le sommeil car pour le reste c'était plutôt sans fin. Le jeune homme se réveilla dans les écuries, à sa gauche il avait un cheval du maigreur tel qu'on pourrait voir à travers et à sa droite il y avait une ...... jeune femme, mais qu'est ce qu'elle foutait là celle là ? impossible de se rappeler. Fl0rentin tentait de se remémorer comment avait finis la soirée mais un mal de tête comme il en avait rarement connu l'embrouillait l'esprit.

Bon fallait pas rester là, le jeune homme se redressa tant bien que mal et regarda en direction du soleil, il n'était pas encore trop haut dans le ciel. Mais il était quand même temps de rentrer au campement pour la chasse au baron. Fl0rentin s'habilla en vitesse, attacha son épée à son coté et jeta un dernier coup d'œil à fille qui dormait encore... non rien à faire impossible de s'en rappeler. Il fit quelques pas et plongea sa tête dans un tonneau plein d'eau, il se redressa et laissa l'eau dégouliner le long de ses épaules, tout en prenant la direction du campement....

Quelques minutes plus tard, il était de retour parmi les tentes, tout le monde commençait à se réveiller petit à petit. Peut être que ça venait de lui à cause de son mal de tête mais ils trouvaient les gens particulièrement bruyant. Il jetait des coups d'œil un peu partout pour retrouver le géant. Après quelques minutes de recherche il le repéra à deux tentes de lui. Florentin pressa le pas en sa direction....

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Theognis
Poooo poooo POOOOOOOOOOT poooo poooo POOOOOOOOOOOT

Il se relève d'un bloc, les épis en bataille, les paupières en chiffons, les rêves en déconfiture. Sans réfléchir, il saisit son épée et se rue hors du pavillon:

C'est décidé, je vais me le faire....Gorborenne, foutu pelé, où es-tu?

Pas tout de suite il ne se précipite. Non, le temps d'enfiler un mantel, le matin caille sévère, voire il pèle même....Une fois habillé, le dragon se met en marche pour trouver ce foutu musicien:

Je vais lui sonner les cloches, à ce Roland des Ronces!

La proie est vite répérée, sa haute stature dépasse de la foule des tentes, avec son cor comme attribut phallique.

Orion! Je vais te couper les oreilles! Ca va bien de souffler comme un dingue dans ce cor de malheur?

Epée contre cor, mais Théo a bien envie de mettre une gifle à Gorbo, c'est la saison. Furibard, il se plante devant le sonneur, nullement impressionné par sa grande taille, car son épée est plus grande que la sienne.
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Noëllie
Bien campées sur ses jambes, les bras croisés sous sa poitrine, Noëllie écoutait en souriant les propos de Gorborenne. Ce colosse courtois et sensible lui faisait forte impression.
Le géant avait pris quelques instant pour réfléchir avant de lui présenter un tableau plutôt avantageux de son baron sans essayer d'en masquer les faiblesses... Qui n'en a pas ?
Les mots étaient choisis et déclamés avec subtilité et adresse.
Noëllie était charmée par l'aménité du Papa-Gato.

Cependant, si Noëllie ne devait retenir que quelques adjectifs qualifiant le baron, elle garderait l'oiseau rare, chaleureux et rigolo.

La beauté ne se mange pas en salade. Elle n'était pas de ces femmes qui se pâment devant un bellâtre aux traits délicats ou aux belles manières. Elle croyait davantage à la beauté de l'âme et du cœur.

Blasons et lettres de noblesse l'importaient peu... On peut toujours péter plus haut que son cul avec ou sans titre.
Elle était bien loin des prout-prouts et tralala de la haute... Mais elle n'était néanmoins pas sans savoir son monde.
Arkadien n'était il pas fils de Roi ?

A chacun ses valeurs.

Piquée au vif, elle était presque impatiente de rencontrer ce fameux baron, s'imaginant déjà rencontrer un homme à la forte personnalité, sympathique et drôle.
Le rendez vous était donc pris pour le lendemain matin à l'aube près du campement.

Gorborenne mit fin à la conversation par un éclat de rire tonitruant et communicatif.

Ils étaient restés tous les trois dans la rue où le vent s'engouffrait joyeusement. Non qu'elle fut sensible au froid, mais il ferait sans doute bien meilleur à l'intérieur d'une taverne à siroter une chopine.

Une violente algarade les sépara du jeune Dragon qui accompagnait Gorborenne. C'est à peine si Noëllie avait entendu le son de sa voix.
Et c'est à deux qu'ils poussèrent la porte de la poire et du chêne.

Retrouvailles tout en tendresse et douceur avec la maman des petits et Noëllie ne put que s'attendrir devant une telle scène.
Elle sourit et s'installa avec eux.
Elle fut présentée à une partie de l'équipe, Isa, la maman, Way, Sofio, Zahra et un autre soldat dont elle avait oublié le nom.

Ils passèrent une agréable soirée à rire et à boire.
C'était une bande de joyeux drilles, pour certains complètement dingues mais terriblement attachants.

Noëllie était séduite, aussi elle les invita à dormir à l'auberge vide qui lui servait de nid depuis son arrivée.
Gorborenne et Isa étaient ravis à l'idée de dormir... enfin sans doute pas seulement... dans un vrai lit et Way d'utiliser le baquet pour prendre un bain.
Le chemin indiqué, Noëllie se retira.

...

Allongée sous l'édredon, les évènements de la journée l'empêchèrent de s'endormir sereinement.
Sa rupture avec Venumz, sa rencontre inattendue avec un gentil géant papa-Gato et un dragon et des suites qu'elle engendrerait...

Elle n'était pas tourmentée. Elle éprouvait plutôt une singulière appréhension.
Les yeux fermés, elle souriait à l'obscurité tout se remémorant les paroles de Gorborenne et ses œillades entendues avec Florentin.

Des chasseurs, un gibier... Elle rit. Elle était l'appât !
Elle se demanda sur quels critères ils l'avaient choisie et préféra d'en être flattée plutôt qu'offusquée.

Le doigt mis sur l'épine qui la chatouillait, elle s'endormit comme un caillou, n'entendit rien de ce qui pouvait se passer dans les pièces voisines et dormit du sommeil du juste jusqu'au lendemain.

...

Réveillée aux aurores par un raffut de tous les diables, elle sortit de sa chambre quand elle les sut tous sortis et trouva un mot sur sa porte.

Elle attrapa une pomme dans laquelle elle planta ses dents, se couvrit de sa cape et les suivit à distance respectable jusqu'au campement.

Arrivée sur place, elle s'installa sur une souche un peu à l'écart d'où elle pu observer une scène rigolote tout en attendant la suite des évènements. Il avait aussi le sang chaud le baron !

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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Waylander..
Le vieux breton était rentré de mauvais poil. Il avait passé une bonne soirée certes, dans la taverne, a picolé entre amis. Mais l'en avait eu marre au bout d'un moment a voir roucouler. L'avait donc décidé d'aller se trouver une chambre dans le fameux relais de la dame Noëllie. Vu les bruits qu'il entendait dans une des chambres, il se dit que Gorborennes et Isa devaiant l'avoir emprunté. Il prit donc une des chambres éloignés historie de pas être trop dérangé au cours de la nuit.

Etre dérangé au cours de la nuit... Encore faut-il qu'il dorme. Au final les bruits l'aurait pas tant dérangé que ça. Il commença a entamer la bouteille qu'il avait "emprunter" a la taverne. Il réfléchissait, pensait a tout et a rien, assis dans l'obscurité de sa chambre, a boire. Il s'endormit finalement, d'un sommeil agité. il se réveillait se rendormait se réveillait se rendormait... Cela tout au long de la nuit.

Puis vint l'aube. Et voila l'autre donzelle qui braillait pour réveiller tout le monde. L'aurait pas pû rester dans les bras de son sieur? Il soupira, agaçé. Il avala ce qui restait d'alcool dans la bouteille et la posa dans un coin. La flemme se lever. Puis il s'en foutait de son entrainement. Il lézarda dans son lit quelques temps, contemplant le plafond. Même pas mal au crâne aujourd'hui, juste une sensation de brouillard et de nausée. Il aimait pas l'état dans lequel l'alcool le plongeait après avoir dormi. Mais bon il avait finit par en prendre l'habitude. Au bout de quelques dizaines de minutes il décida de se lever. Il ne se rappelait plus s'être déshabillé et enfila son pantalon. On sait jamais, si quelque suicidaire avait décidé de le tirer de son lit pour l'emmener de force a l'entrainement. Il s'assit sur le rebord de son lit et prit son épée. Il récupéra une pierre a aiguiser et s'occupa du fil de sa lame. Mais cela le lassa vite.

Il décida donc de rassembler ses affaires et d'aller profiter de cette fameuse baignoire. Il se rendit donc a la salle de bain. Génial ! Il y avait déja de l'eau, propre en plus. Il posa ses affaires dans un coin et trempa sa main. Ouais bah celui a qui était destiné le bain avait dû s'endormir dans un coin, vu la température de la flotte. Enfin ça fera l'affaire, puis ça l'aidera p'tet a sortir de son brouillard. Il prit donc son bain, vite, très vite, lui qui normalement trainé dedans pendant une bonne heure. Il lava la baignoire ensuite, comme promit. Il décida ensuite de sortir. Le soleil était déja haut dans le ciel mine de rien, il avait dû glander plus longtemps que ce qu'il pensait. Tiens il avait oublié de laver ses vêtements... Bah, tant pis, il chercha une chemise et un pantalon a peu près propre, plus que les actuels en tout cas. Il enfila vêtements, armes et alla se trouver une taverne.
Gorborenne
[Sadnezz a écrit:]




[ Je n'attendais que vous.... A la traine, en route pour le sud. ]

Perchée sur une monture trop calme, le buste moins droit que d'habitude, affublée moins précautionneusement que la veille, le visage fermé et le bleu des cernes plus marqué que jamais le visage Corleonien est figé, Comme figé entre deux secondes, une éternité. Ne vis-ton que pour ça? L'instant ou l'on réalise combien nous somme pauvres d'eux, loin de leurs sourires? Le moment où sans avoir besoin de regarder derrière on sent le vide d'une vie désertée des âmes qui ont comptées? La route parcourue ne mènerait-elle qu'à cette finalité, être le dernier... quand l'espoir meurt avec eux, quel est le sens de notre existence? Peut-on vivre vieux dans l'expectative de ne trouver que de l'insipide dans ce qui hier nous a transporté...

Est-elle courbée sous le poids de la tristesse d'un énième deuil, d'une ultime déchirure? Car après celle-ci, il est certain que plus aucune disparition ne la fera autant plier l'échine, hurler silencieusement ses heures perdues. Pas une larme pour son fils, son père... Rien de comparable pour les autres. Lasse de survivre à tous, lasse du noir et des cantiques, lasse des veillées, elle n'aura jamais était lasse d'Elle. Désenchantée, même plus hantée, l'esprit loin du corps fatigué, elle se laisse porter par l'animal sur la route du sud ou ils l'attendent...

Un héritage... Mais qu'est-ce pour consoler l'inconsolable... Sa douce était trépassée, comme les tendres pousses sous le gel hivernal, qui l'eut cru. Ayant toujours gardé au fond la conviction qu'elle la reverrait, qu'elle la retrouverait , admettre qu'elle avait rejoint tous les autres sans avoir pu toucher sa peau, caresser son sourire et entendre sa voix laissait Sadnezz amère. Elle se revoyait encore, une chope à la main à noyer leurs déboires dans les tavernes Angevines, il y a si longtemps... Une éternité. A demi mot Sad n'avait su confier que par deux fois à d'autres le manque d'Elle, le lien unique qu'elle entretenaient, et l'espoir... Espoir de la retrouver. Elle l'avait su vivante, alors que son fils mourrait, elle la savait auprès de Julien, enceinte. Cela avait suffit pour nourrir le sentiment, confiante de l'effleurer de nouveau, un jour...

Nanane. Levez le coeur à une brebis égarée sur un sentier et vous ôtez ce qu'est la Nane à Sadnezz. Unique et indicible amitié d'une vie, confiance aveugle et exclusive, irremplaçable confidence qui jamais n'avait su trahir. Il n'y en avait eu qu'une, et elle s'est jeté du haut de la vie pour se l'ôter avec son amour, passionnel et fusionnel. impensable... D'ailleurs la Corleone n'y pensait pas, ne pensait plus. Un seul aveu à faire.... Je n'attendais que vous, nulle autre que vous. Elle ne sentait même plus le vent dans son dos, trop occupée à se demander si les rouleaux méditerranéens lui rapporterons ce visage et un apaisement quelconque... Aller se battre , encore, elle y allait, bien que les missives échangées avec la nièce et le Gorbo étaient révélatrices d'une armées chaotiquement mal organisée et d'un fou artistique total quant aux combats en questions. Paraissait même que le baron avait encore fait son scandaleux. Au moins un repère de constance, c'était déjà ça.

Pouvait-on n'être qu'une enveloppe charnelle, morte de l'intérieur, vide tel un pantin? Certainement. Le pantin allait rejoindre la troupe, peut-être arriver à temps pour se battre à ses cotés, boire un chope à la mémoire d'une vie. Baiser des fronts, baiser tout court, raconter le pourquoi du retard, oublier qu'elle a un héritage à récupérer, le temps de la guerre surement. Ceux qui les ont bien connue savent, combien l'une et l'autre ne faisaient qu'une, ces quelques et rares qui restaient et n'étaient pas tombés comme des mouches. La noble que sa famille avait reniée, le mariage non reconnu et bafoué , femme adultère, femme engagée, utopiste et passionnée, aimante jusqu'à la mort, la scandaleuse... Sa nanane. L'unique.

Et la cousine, elle était où? dans son affliction la Corleone avait perdu de vue la Des Juli... Elle devait déjà être arrivée. allez, maintenant il fallait un peu mettre le pied à l'étrier la sad...



Dragons, j'arrive... Che cola il sangue come le mie lacrime



Gorborenne
Un Baron en colère, dans son poing la rapière..... Un Géant au regard qui s'égare, cherche, allez savoir pourquoi, un seau..... et tombe sur Sofio.... voit les jumeaux.... sourire de Papa-Gato....

Mais Lileia et Goran semble avoir un petit creux et s'est plutôt Isa qu'ils appellent de leur petites voix.... Un Géant tend ses enfants à maman et se redresse à son corps défendant.... Une main qui glisse dans son dos.... La Boréenne restera au fourreau, les doigts se referme sur une griffe.... chasseur ou proie, aucun ne se rebiffe....

[Le Choc des Titans]

Orion contre Prométhée
Griffe contre Épée

Face à face, les deux hommes se toisent.... De raisons d'en venir aux armes.... Il n'en ont pas vraiment, si ce n'est la tension exacerbée de ses derniers jours, l'attente incertaine et pesante..... Alors on se défoule comme on peut, on sonne le cor, on crie "groupiiir", face à la mort, autant en rire....


- Si j'avais su qu'il suffisait de souffler pour te voir rappliquer, j'aurais pas attendu ce matin.... puis tu me connais, Baron, je sonne le cor quand tout le monde dort....

Le Géant se met en garde face au Titan, laissant à plus tard Sofio et son entrainement.... Une cape rouge avec des envies de guerre punique sera surement un exercice plus ludique....

- Et si tu ne veux m'entendre souffler.... ce sont tes oreilles qu'il faut couper......

Rire provocateur qui raisonne, griffe qui fait un tour autour de l'index...... Imperceptiblement, le temps glisse des mots aux lames........

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Theognis
Un duel?

Théo est piqué. Amusé de la tournure des événements. Non pas que sa colère s'évase. Mais....Elle fourmille. Le long du fourreau se transforme en chatouilles jusqu'au bout de ses doigts.
Certes, avec son sens du théâtre, drapé dans sa dignité de Géant, Orion semble vouloir lui marcher dessus.
Certes, la métaphore taurine est un peu exagérée, comme s'il fallait mélanger aux flots rubiconds du Rhône le sang du Gardon.
Certes, il est à peine réveillé que le Baron doit se lancer dans un duel, où il risque de salir honneur et chemise.

Mais bref....Papa-Gato-Power mérite une petite correction. Dénouant ses bras de chemise, il avise son adversaire sans une ride de sommeil dans les yeux. La bâtarde est rangée au fourreau, il ne s'agit pas de démembrer un ami, mais de le piquer. Au vif de la chair. Rapière!


En garde, bougre des collines! Et prends garde si je pense à tes jumeaux, je risquerai, dans un mouvement involontaire, de te couper les deux!
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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Gorborenne
Le Géant réfléchit un instant, rapière face à la griffe.... Autre allonge mais même vitesse, pénétrer le cercle du Baron, il n'a d'autre solution.... Lame fine qui virevolte devant lui, fouettant l'air, laissant peu d'ouverture....

Souvenir d'une chasse au tigre, dans ses forêts, loin là-bas.... La plus grande chasse de son père.... Il est des adversaires qu'on ne vainc pas sans y laisser quelques morceaux.... son père le savait, Gorborenne le sait tout aussi bien...

Face à lui, point de tigre, mais la queue d'un dragon qui fend l'espace les séparant, le défiant d'approcher...... Le Géant s'élance, un bras tendu en garde - en sacrifice? - l'autre prêt à frapper, le couteau dressé au dessus de la tête....


- Tu n'auras ni l'une ni l'autre! Et au lieu de te soucier de mes jumeaux, prends garde à tes jumelles!!


On ne plaisante plus, l'heure n'est plus à la provoque, mais à l'estoc! Estoc épique qui pique, la rapière fend l'air vers l'estomac mais s'arrête sur un bras, entaille le cuir de l'habit qui déjà rougit. Lame qui entraine le carmin comme la flamme du petit matin....

Vive douleur, muscles qui frémissent, lèvres qui se serrent et blanchissent, main qui enroule, cherche le pommeau à la désarme en angle d'équerre, de l'autre feinte de la griffe dans les cieux pour replonger vers la terre.....

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--Le_passager_ombrageux
[Ailleurs à plusieurs jours de marche.... Avant, au tournant d'une démarche.....]

Nuit noire sur la Forêt..... Le Démon rode au castel.... à la recherche d'une absence.... Une larme ne semble quitter son regard brisé.... Brisé d'avoir sacrifié son sang de ses mains..... Ses mains qui s'agitent, s'agitent aussi ses pulsions et pulse la rage sur son front.... Rage sanglante d'un esprit assoiffé.... Flots d'ichor qu'il faudra pour le rassasier, torrents de sang pour l'abreuver..... Qu'importe l'ennemi, tant qu'il finit en rôti.....

Attendre..... L'heure n'est pas encore..... Bientôt filera la faux de la Mort et tonnera des Enfers le cor.....

Un soupir non loin se fait entendre, l'attention se focalise.... Quelques pas, un regard, et l'origine se précise.... Une embrasure, comme un porche, appelant de son ombre les flammes de la torche.... Lueur qui dessine les contours d'une forge....

Soufflet qui se tait, dans l'attente intime, Flamme qui renaît, regard qui s'illumine.... De Vulcain, Surt ne refuse l'invitation, sentant émaner de ses creusets certaine attraction.... Le Démon entre à pas feutrés, sur l'enclume une main se laisse glisser, un sourire dans l'atmosphère soufrée...

L'âtre déjà raisonne comme un appel, quelques buches jetées, suivies d'une étincelle.... Regard ardent réfléchissant les chatoiements du bois se consumant, jeté aux alentours, parcourant les murs, se permettant quelques détours.... Lames, lances, chaines et charrues.... Épées, boucliers, casques et massues.... Antre de la guerre et de la terre, des flammes et du tonnerre.... Avant poste de l'Enfer..... Les mains caressent l'acier, savoure le sang dessus versé, longtemps, lueur tamisée des flammes retombées.....

Dans l’ombre qui renaît le Démon s’avance, laissant son essence effleurer la Mort qui le tance…. Ebréchée, comme la volonté ébranlée…… L’Âme est là…. Rouille d’avoir trop trempée, de trop de sang teintée…… Ici dans l’Esprit….. Fêlures, brisures, fractures, craquent les os les armures, laissant au tranchant son endenture….. Encore se dresse le Corps…. Trois lames pour une seule flamme…… unies dans leur creuset, tissage de mort et d’acier….. Longtemps la braise rougeoie, enfin le métal se noie, liquide, placide, ardent, luisant…. Lentement se fond le tranchant…… Démesuré, gigantesque, l’estoc se fige, vers sa renaissance se dirige…… Creuset qui se brise, étincelles qui voltigent…… Sous le marteau l’enclume entame son chant de brume, cristal qui tinte pour chaque vie éteinte, pour chaque ancienne et nouvelle étreinte…… Vie offerte, arrachée ou sacrifiée, qu’importe à l’acier ?...... Jaillissement d’étoiles de métal sur la toile austère des voûtes de pierre dessinant sur le fer le fil de l’Enfer……

Le Démon sourit, la forge refroidit, l’acier a pris vie…… Énorme, terminée, dans ses mains une épée, de reflets carmins imprimée…… Du brasier encore l’écho raisonne, brûlure qui attend et bourdonne…… Bientôt sonnera l’heure des torrents de mort et de douleur…… Couleront grand flots de sang et d’Ichor, quand pour la troisième fois sonnera le cor……




Noëllie
Ce matin, dans la lumière d’un nouveau jour, Noëllie était aux anges ; enfin de l'action, enfin du spectacle.

Une odeur humide s’élevait du bois sur sa gauche. A sa droite, des moutons, regroupés autour d’un grand chêne au milieu d’un pré, broutaient l'herbe rase indifférents à ce qui se passait autour d'eux.
Un campement militaire.
Les yeux de la jeune femme couraient d'une scène à l'autre, autant de gardes, de dragons, de chevaux, d'armes !
Tout ces gens, hommes et femmes qui vivaient ensemble et qui se préparaient à tuer.

Noëllie était époustouflée. Elle se savait incapable de combattre qui que se soit avec une arme et pensait que si elle devait un jour accompagner une telle armée, elle y assumerait plutôt un soutien en participant aux travaux des hommes, leur apportant l'eau et les vivres ou soignant les blessés.
Quoi que... La vue du sang lui était difficilement supportable mais bon, le problème ne se posait pas.

Noëllie revint à Gorborenne.
Incrédule, elle assistait au combat singulier qui venait de commencer.

Gorborenne robuste et vigoureux dépassait de deux têtes l'adversaire qui lui faisait face.
L’haleine fumant dans l’air frais du matin, le second pugiliste gardait les épaules baissées, attentif.
Sa manière lente et sûre de se déplacer prouvait qu'il était un adversaire d’importance avec lequel il fallait compter.
Il possédait assurément une très grande confiance en lui-même, une trace de sang fut bientôt visible, là où l'épée venait d'entailler l'étoffe.

Subjuguée Noëllie ne perdait rien de la scène.
Mains croisées sur ses genoux, elle avait étendu des longues jambes devant elle, les offrant à la douce chaleur du soleil qui venait de percer.

Quand soudain, une silhouette se plaça dans son champ de vision, l'empêchant de suivre l'étrange duel.

Elle se leva précipitamment.
Des yeux gris la toisèrent alors de haut en bas...

L'homme était de belle taille mais rien de comparable à Gorborenne... Noëllie vit une lueur allumer son regard. Il semblait s’amuser de de l'incident !


Euh... Bonjour !

Noëllie bafouilla...

J'ai été invitée à une chasse au baron... Je suis Noëllie de Valence....

Elle se mordit les doigts ! Pourquoi diable avait-elle dit tout ça !!!

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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Isa.
Arrivée juste à temps pour sauver les mouflets ... chacun sa mission hein.
Isa récupère une Lileia amusée et un Goran qui semble déjà attiré par les frasques de son père.... Ca promet !
Les jumeaux dans les bras, elle contemple tour à tour les deux hommes, mi-amusée, mi inquiète quand même. En temps normal, ces deux là savent rester dans des limites raisonnables... mais ici, la tension est différente, l'attente aiguise les nerfs ....
Le géant aime titiller le lapin. Le lapin n'aime pas être en retard ... mais n'aime pas non plus les réveils matin ... Mais après tout, ils sont suffisamment grands pour se débrouiller et comme l'exemple pour une fois ne viendra pas d'en haut, Isa tourne les talons et s'en va vers la chariote, non sans lancer d'un air amusé aux deux coqs :


Tuez-vous, battez-vous... mais ne vous faites pas mal les enfants !

Croisant Sofio, elle lui fait part du duel en préparation. Petite discussion bien féminine, éclats de rires étouffés en jetant de temps à autre un regard vers les "combattants" ... puis chacune repart, une idée en tête....


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Damekay
Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit ….


Plus rien n’existait autour de la petite sorcière en cet instant … la missive reçue de sa fille quelques heures auparavant serrée dans son poing, plus rien ne lui parvenait … pas un bruit, pas un mot … son esprit était comme enveloppé dans cette brume qui n’avait appartenu qu’à eux …

"Papa est mort …"

Ame ou sœur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue


Inerte, figée, le teint blême … le visage ravagé par des larmes silencieuses … le corps ne sachant trop si il devait se laisser aller ou tenter de garder un semblant de paraître … et cette abominable boule au fond de la gorge, incapable de sortir, de franchir la barrière de ses lèvres pourtant entrouvertes …

Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble


Son autre … son reflet … l’autre vision d’elle-même n’est plus … alors que les doigts de la jeune femme se serrent encore plus autour du parchemin, tellement fort que ses ongles s’enfoncent dans la chair de sa paume, elle chancèle, ses jambes ne la tiennent plus … ses genoux viennent frapper le sol … nulles douleurs pourtant, non, elle ne ressent plus rien si ce n’est ce grand vide immense au centre de sa poitrine … trou béant, cherchant à happer de sa monstrueuse gueule la Fleur Noire toute entière …

Devant les prunelles de Kay, Gorbo … Théo … leurs silhouettes floues dansent devant elles … chaque battement de cils laissent s’échapper une autre larme qui vient rejoindre les autres et s’écraser sur la main de la belle … murmure à peine audible …


Ethan …


Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble


Son sourire … son rire … sa voix … ses cris … ses caresses … plus rien de cela n’est … les bras de la petite sorcière retombent mollement le long de ses flancs alors qu’elle redresse le visage … les yeux lever vers le ciel … la missive s’échappe de sa main … déchirement du voile de brume … un long cri presque inhumain fuse … elle vient de réaliser.
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