Gnia
Situé à la croisée des routes menant vers Arras, Cambrai et Péronne, Bapaume était un bourg densément habité, presque plus qu'Arras, distante seulement de quelques lieues.
Les habitations semblaient se pelotonner au pied d'une imposante forteresse à la tour de donjon carré et ceinte de hautes murailles.
Agnès de Saint-Just se rendait pour la première fois sur ses terres et ce qu'elle vit l'impressionna.
Passé le fossé d'entrée et le pont levis, l'on traversait les imposantes murailles de la forteresse, capables de tenir de longs sièges et l'on entrait dans la basse cour.
Là s'élevait le donjon qui abritait au sous-sol le magasin et les caves du castel. De nombreux souterrains semblaient s'étaler en un vaste réseau sous la forteresse mais l'on manquait de temps pour les explorer.
C'est un vieux garde, chargé de l'entretien du logis et de superviser la petite garnison en place qui faisait visiter les lieux à la nouvelle châtelaine et à Puylaurens qui s'était laissé emmener dans cette expédition.
Des escaliers creusés à l'intérieur des murs menaient d'un étage à l'autre.
L'on entrait par une porte qui menait à l'entrée haute, légèrement surélevée du sol par une volée de marches et qui abritait l'office, les cuisines et les latrines.
La grand-salle occupait tous l'étage supérieur. Au deuxième, l'on trouvait la chambre du seigneur et d'autres plus petites. enfin sous le toit, une vaste pièce semblait servir d'arsenal et s'ouvrait sur un chemin de ronde qui offrait un panorama saisissant de toutes les routes depuis les frontières champenoises jusqu'à Arras. L'on apercevait même au loin la forêt de Cambrai.
Revenue dans la grand-salle, La Vicomtesse commença à donner les ordres pour que la demeure soit prête à accueillir une cérémonie et ses invités.
L'ancien seigneur de Bapaume, Henri-Baptiste de Richebourg n'avait pas vraiment eu le temps d'occuper les lieux mais l'ont avait hérité de sa présence en ces lieux de quelques pièces de mobilier de goût, d'une meute de chiens féroces dont Agnès ne savait que faire et de quelques bouteilles de Framboise Richebourg qui elles par contre trouvaient grâce à ses yeux. Depuis l'incendie de la propriété des Richebourg, la fameuse eau de vie était une denrée rare et recherchée.
Arpentant d'un pas rapide la grand-salle où le vieux garde avait fait allumer un feu, elle réfléchissait à voix haute, donnant des ordres à son brave Georges, déplacé également pour l'occasion.
Je vous charge d'embaucher la domesticité nécessaire pour accueillir et nourrir une dizaine d'invités. Songez également que je vais convier les habitants d'Arras à nous rejoindre après la cérémonie et à partager le banquet avec nous.
Tâchez de nous trouver un ménestrel digne de ce nom, quelques musiciens et peut être quelques jongleurs également.
Envoyez Mauricet, mon coursier récalcitrant à Desvres pour qu'il ramène les oriflammes des seigneuries de Desvres. Elles rejoindront celles des seigneuries de Bapaume comme ornements pour cette pièce.
Les derniers détails furent évoquées avec Georges et le chef de la garde. Une fois qu'ils eurent quittés la pièce, Agnès se tourna vers Puylaurens et lui lançant d'un regard malicieux
Et bien, qu'attendons nous pour explorer ces fameuses caves, mon cher ami ? Nous avons peu de temps avant de devoir retourner à Arras et préparer nos effets pour habiter Bapaume le temps d'une fête.
[edit : fautes que décemment je ne pouvais laisser traîner... ^^]
_________________
Les habitations semblaient se pelotonner au pied d'une imposante forteresse à la tour de donjon carré et ceinte de hautes murailles.
Agnès de Saint-Just se rendait pour la première fois sur ses terres et ce qu'elle vit l'impressionna.
Passé le fossé d'entrée et le pont levis, l'on traversait les imposantes murailles de la forteresse, capables de tenir de longs sièges et l'on entrait dans la basse cour.
Là s'élevait le donjon qui abritait au sous-sol le magasin et les caves du castel. De nombreux souterrains semblaient s'étaler en un vaste réseau sous la forteresse mais l'on manquait de temps pour les explorer.
C'est un vieux garde, chargé de l'entretien du logis et de superviser la petite garnison en place qui faisait visiter les lieux à la nouvelle châtelaine et à Puylaurens qui s'était laissé emmener dans cette expédition.
Des escaliers creusés à l'intérieur des murs menaient d'un étage à l'autre.
L'on entrait par une porte qui menait à l'entrée haute, légèrement surélevée du sol par une volée de marches et qui abritait l'office, les cuisines et les latrines.
La grand-salle occupait tous l'étage supérieur. Au deuxième, l'on trouvait la chambre du seigneur et d'autres plus petites. enfin sous le toit, une vaste pièce semblait servir d'arsenal et s'ouvrait sur un chemin de ronde qui offrait un panorama saisissant de toutes les routes depuis les frontières champenoises jusqu'à Arras. L'on apercevait même au loin la forêt de Cambrai.
Revenue dans la grand-salle, La Vicomtesse commença à donner les ordres pour que la demeure soit prête à accueillir une cérémonie et ses invités.
L'ancien seigneur de Bapaume, Henri-Baptiste de Richebourg n'avait pas vraiment eu le temps d'occuper les lieux mais l'ont avait hérité de sa présence en ces lieux de quelques pièces de mobilier de goût, d'une meute de chiens féroces dont Agnès ne savait que faire et de quelques bouteilles de Framboise Richebourg qui elles par contre trouvaient grâce à ses yeux. Depuis l'incendie de la propriété des Richebourg, la fameuse eau de vie était une denrée rare et recherchée.
Arpentant d'un pas rapide la grand-salle où le vieux garde avait fait allumer un feu, elle réfléchissait à voix haute, donnant des ordres à son brave Georges, déplacé également pour l'occasion.
Je vous charge d'embaucher la domesticité nécessaire pour accueillir et nourrir une dizaine d'invités. Songez également que je vais convier les habitants d'Arras à nous rejoindre après la cérémonie et à partager le banquet avec nous.
Tâchez de nous trouver un ménestrel digne de ce nom, quelques musiciens et peut être quelques jongleurs également.
Envoyez Mauricet, mon coursier récalcitrant à Desvres pour qu'il ramène les oriflammes des seigneuries de Desvres. Elles rejoindront celles des seigneuries de Bapaume comme ornements pour cette pièce.
Les derniers détails furent évoquées avec Georges et le chef de la garde. Une fois qu'ils eurent quittés la pièce, Agnès se tourna vers Puylaurens et lui lançant d'un regard malicieux
Et bien, qu'attendons nous pour explorer ces fameuses caves, mon cher ami ? Nous avons peu de temps avant de devoir retourner à Arras et préparer nos effets pour habiter Bapaume le temps d'une fête.
[edit : fautes que décemment je ne pouvais laisser traîner... ^^]
_________________