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[RP] Château de Bapaume : domaine d'Agnès de Saint-Just

Ombeline
En pénétrant dans la grande salle, Ombeline chercha Gnia des yeux et la découvrit non loin de là. Cette dernière la salua d'un sourire et d'un signe de tête, auxquels la Baronne d'Ytres répondit. Nathanael tenait plus fermement sa paume d'une main, et de l'autre, la laissait fermement accrocher à la jambe gauche de sa mère, et resta à moitiè dissimulé derrière elle. Il ne se lassa pas toutefois de regarder partout autour de lui, intrigué sans doute par les lieux et les personnes présentes peu familières pour lui. Il avait tellement l'habitude de ne cotoyer que des uniformes que son regard resta perdu quelques intants avant de devenir brillant de curiosité. Ombeline s'abaissa un instant, afin de lui murmurer quelques paroles, tout en montrant du regard Gnia, puis après quelques recommandations d'usage, déposa un petit baiser sur son front et se releva.

La Capitaine se retourna en entendant arriver derrière elle, le Comte de St Omer et Puylaurens, et ensuite les salua quand ils passèrent non loin d'elle. Elle remarqua aussi l'ancienne duchesse champenoise et lui fit un rapide hochement de tête. Elle irait converser avec elle après. La jeune femme se trouva une place afin d'avoir une meilleur vue d'ensemble. Tout semblait être enfin prêt. Gnia attaqua donc la cérémonie en appelant son confident et ami, Puylaurens.

Elle avait déjà assisté à ce genre de cérémonie... cela la ramena à un passé qui lui parut d'un coup si lointain.... Life prêtant allégeance à Deedlitt... bien loin oui, en effet que tout cela... Un regard triste arbora soudain son visage qu'elle effaça rapidement en tournant la tête vers son fils... La vue de ce dernier faisait des merveilles lors de ce genre de ternes pensées et comme toujours depuis sa naissance, cela n'y coupa pas.

Elle put prêté à nouveau une attention plus de sereine envers la cérémonie, observant d'un regard attentif l'allégeance ainsi que le baiser de paix entre le vassal et sa suzeraine. Ombeline fut quelque peu étonnée de ce choix étant donné que ...

Tout à coup, un bruit sec résonna dans toute la grande salle sans aucune discrétion, interrompant ses pensées. La jeune femme mira bien vite en direction de ce dernier et tomba sur la silhouette d'Erel qui venait de quitter hâtivement la salle.

Elle soupira mais comprenait oh que combien la raison de cet émoi. Elle regarda Gnia, puis la porte que venait de prendre Erel, hésitante. Devait-elle aller le rejoindre ou le laisser affronter ses propres turpitudes amoureuses... délicat dilemne, sachant que dans ce genre d'affaire, l'aide n'est point toujours bien accueillie.
Puylaurens
Tout se déroula très vite, Puylaurens eut l'impression de vivre un rêve embrumé dans lequel il se serait vu de l'extérieur. Cette allégeance ferait partie des rares moments pendant lesquels il parlait ou agissait sans vraiment être certain qu'il était bien cet homme dont il était si proche et si lointain. Dans les souvenirs de ce jour d'hui il se verrait vraisemblablement comme s'il avait assisté à son propre serment, étranger à lui-même. Bien troublant sentiment que celui là, inquiétant mais envoûtant.
Il avait quelque peu appréhendé le baiser de paix, mais sans raison aucune. Il ne fut pas l'occasion du moindre trouble, seulement le symbole qu'il devait être. Puy savait être froid et détaché lorsqu'il le fallait, mais surtout il n'y avait aucun motif pour que ce baiser soit plus que ce qu'il devait être. La Vicomtesse lui remit ensuite un livre de petit format dont le cuir était patiné par l'usage et par les ans. Un craquement retendit, mais il aurait fallu plus qu'un bruit pour détourner son attention de la cérémonie ; il ne s'en rappellerait même pas par la suite et ne s'aperçut pas plus de la sortie d'Erel, absorbé qu'il était par l'objet dans ses mains dont l'aspect prouvait qu'il avait une histoire, une signification dont il ne manquerait pas de s'enquérir plus tard. Curieux de savoir le titre de l'ouvrage, il baissa le regard, mais Gnia reprenant la parole il le releva aussitôt vers elle, ayant eu juste assez de temps pour avoir vu qu'il s'agissait d'un exemplaire du Livre des Vertus.

Enfin la Vicomtesse lui remit un écu, une couronne ainsi qu'une motte de terre des Auteux symbolisant le fief qui lui était accordé. Ses yeux se posèrent quelques instants sur le blason qui recouvrait l'écu, son blason. Il s'inclina devant son seigneur, et ouvrit la bouche pour dire quelque chose.
Mais voilà que rien ne voulait sortir, les belles phrases élaborées auparavant s'étaient évaporées et sa cervelle était à la peine pour en trouver ne serait-ce qu'une nouvelle. Laborieusement, il finit par dire quelques mots au bout d'un temps qui lui parut beaucoup trop long mais qui en réalité n'excéda pas une courte pause.


Ma Dame, je saurai me montrer digne de l'honneur que vous me faites.

Il la fixa un long instant dans les yeux, son regard exprimant sa gratitude et son amitié mieux que ne le pouvaient ses paroles. Le héraut ajouta alors quelques mots, validant la cérémonie.
Gnia
Agnès terminait la dernière partie de la cérémonie de Puylaurens quand elle entendit d'abord un bruit sec puis un mouvement du côté où Erel se tenait.
Absorbée par son discours, elle se contenta de le suivre un instant des yeux, comprenant son trouble certes, mais tant de bruit pour ce qui n'était finalement encore une fois qu'un symbole ? Enfin, oui, effectivement, le symbole pouvait être mal interprété dans le cas présent, mais tout de même...

Ce n'était absolument pas le moment de laisse ses pensées vagabonder, surtout quand il s'agissait de religion et de procéder au serment sur les Saintes Ecritures. Aussi, Agnès, d'apparence imperturbable, poursuivit.

Puis le nouveau seigneur, resta un instant devant elle, avant de prendre la parole et de promettre qu'il serait digne de l'honneur qui lui était fait. Soutenant son regard, elle lui répondit, le visage souriant.


S'il y a une chose dont je suis sûre c'est que tu sauras être digne de porter cet écu...

Le héraut valida l'octroy et l'anoblissement de Puylaurens prit fin.
Agnès balaya la salle du regard, cherchant Erel, puis ne le voyant toujours pas revenir, elle se résolut à poursuivre. Elle ne détestait rien tant que la sphère privée s'immisce dans les affaires publiques. Aussi elel avait décidé qu'elle mènerait à bien ce pourquoi elle avait réuni ce jour les personnes présentes.

Se tournant vers Maltea, elle l'appela.


Maltea di Favara,
Avance devant moi, pose un genou à terre et tend tes mains jointes vers moi.

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Maltea
Son cœur fit un bond dans sa poitrine lorsqu’elle entendit Gnia prononcer son nom. Elle regarda Richard puis se lava, les jambes quelque peu tremblantes. Elle se répétait sans cesse, « ne dit pas de bêtises, reste calme et en fait tais toi, cela vaut mieux, ne parle que lorsqu’on te le demande. » elle s’avança vers son amie et mit un genou à terre en prenant soin de ne pas s’empêtrer dans ses jupons.

Une fois cela fait, elle poussa un petit soupire de satisfaction tout en tendant ses mains jointes.

Elle sourit en se disant que la seule fois où elle s’était retrouvée dans cette position devant une femme, c’était pour son serment d’allégeance au Roy lorsqu’elle était devenue duchesse de Champagne. Les bons et les mauvais souvenirs refirent surfaces mais elle se hâta de les chasser afin de ne pas ternir ce jour si important pour elle.

Elle regarda Gnia, un sourire sur les lèvres, attendant la suite de la cérémonie.
Elle regarda néanmoins si Erel était revenu tout en se disant qu’il avait de la chance d’avoir Gnia comme fiancée. Si ça aurait elle à la place de Gnia, on aurait pu penser à mal mais là c’était juste un baiser symbolique rien de plus. La preuve elle devait y passer aussi et pourtant poser ses lèvres sur celle d’une femme n’était surement pas dans ses habitudes…

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Gnia
Une fois que Maltea fut devant elle, Agnès prit ses mains dans les siennes avec un léger sourire qui, elle l'espérait, calmerait les inquiétudes que Maltea pouvait avoir.
En la regardant dans les yeux, elle songea un instant à ce qui avait permis à ce que ces deux femmes, parfaites inconnues il y a encore trois mois, de se lier d'amitié.
C'était les difficultés que l'on rencontre à gouverner et finalement les inimités entre leurs deux provinces et qu'elles avaient toutes deux tenté d'apaiser qui les avaient tant rapprochées. Une capacité à se comprendre, une envie de se serrer les coudes quand bien peu étaient ceux qui savaient ce qu'il en coutait d'être régnant.
Et voici qu'elles avaient toutes deux décidé de se lier aussi à travers ce serment de vassalité. Certains se seraient gaussé de voir l'ancienne régente de Champagne ployer le genou devant l'ancienne comtesse d'Artois, mais cet instant allait au delà de la politique ou de l'appartenance à une patrie.


Maltea di Favara,

Jures-tu de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler ta Dame, la Vicomtesse Agnès de Saint-Just ?

Jures-tu de sauvegarder toujours la droicture de la noblesse de France ?

Prestes-tu serment sans réserve et dans l'amour et la crainte de Nostre Seigneur, Aristote ?

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Ricw
Dire qu'il s'était trouvé à la place de Gnia, il y avait de cela quelques mois... Il comprenait l'appréhension de Malt, et ne la quittait pas des yeux à mesure qu'elle avançait. Il lui avait pourtant répéter que tout se passerait bien, et que de toute façon, elle avait conduit une cérémonie d'allégence emplie de nobles hostiles, alors ce n'était pas un aussi petit truc, avec des gens qui l'appréciaient, qui allait lui faire peur. Mais elle était ce qu'elle était, et c'était probablement en partie pour ça qu'il l'aimait tant...

Il réfléchit un instant au futur... Un mariage se profilerait, à n'en pas douter, qui le lierait tout autant qu'elle à Bapaume... Un Champenois, petit fils de Caedes et neveu d'Alsbo, vassal d'une Artésienne... Cela allait faire tache dans la famille... Mieux valait ne pas dire qu'Amro avait failli être son oncle, et qu'il avait cotoyé tout enfant Hurricane le forgeron... Bon, certes, il était aussi le neveu de Papesly, et relié d'une façon dont il n'avait pas très bien compris à une partie de la noblesse artésienne, mais tout de même... Curieux mélange, en vérité, où la partie paternelle ne pouvait être vue en Artois, et la partie maternelle en Champagne...

Il écouta d'une oreille distraite les paroles d'allégeance, notant quelques différences avec celles qu'il avait prononcé quelques mois auparavent... Cela lui servirait pour les futures, à n'en pas douter. Il fallait bien trouver un peu de nouveautés dans une Champagne qui ne vivait que dans son passé, et il n'avait rien contre le fait de la trouver en Artois.

Le temps du baiser aller arriver. Le sourire se fit plus taquin un instant. Voila de quoi rire un moment avec elle, quand ils seraient seuls. Et il se dit aussi qu'il avait bien fait d'annoblir Aylla avant de la connaitre...

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Maltea
Le sourire de Gnia parvint à la dérider une bonne fois pour toute. Elle l’écouta attentivement et réfléchit une fraction de seconde.

Pour ce qui était de la servir dans la loyauté et la fidélité, il n’y avait aucun souci. Elle avait toujours été fidèle en amitié et surtout loyale. Si elle avait eu un doute jamais elle n’aurait accepté la proposition de son amie.

Ce qui la fit sourire légèrement était la fameuse droiture de la noblesse française. En effet peu l’était et elle se demanda si elle devait être comme eux ou comme le peu qu’elle connaissait et qui étaient d’une droiture exemplaire. Une chose était certaine, le parjure était une chose dont elle avait peur, elle craignait quand même certaine action et elle était donc prête à s’y plier de bonne grâce. C’était d’ailleurs la principale raison qui l’avait fait fuir de l’église le jour de ses noces il y avait de cela un bon moment déjà. Et puis son fiancé lui avait fait la morale la veille et elle avait décidé pour une fois de l’écouter afin de ne plus lui faire honte. Elle avait des devoirs envers lui, même s’ils n’étaient pas encore mariés et par amour pour lui, elle s’y tiendrait, même s’il lui en coutait de devoir changer sa manière de vivre de façon aussi radicale.

Elle releva la tête et se décida à répondre.


Moi, Maltea di Favara, je jure de vous servir, Agnès de Saint-Just avec toute la loyauté et la fidélité dont je suis capable et ce jusque dans la mort.
Je jure aussi de sauvegarder la droiture de la noblesse française et que ce serment est prêté devant vous et témoins dans l’amour et la crainte de notre Seigneur.


Un sourire se dessina sur ses lèvres sans que personne ne sache le pourquoi mais elle, elle le savait et jamais elle n’avouerait à qui que ce soit la pensée qui lui était venue une fois ces mots dit en son âme et conscience et surtout en toute sincérité.

Elle retourna légèrement la tête et vit son fiancé un sourire taquin mais fugitif aux lèvres. Elle se douta à quoi il pouvait penser à cet instant et elle réprima une envie de rire. Elle était certaine qu’il n’allait pas tarder à la taquiner avec ce qui allait suivre, ce qui ne serait que justice après tout ce qu’elle pouvait lui faire endurer comme taquinerie.
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Gnia
Coup d'oeil parcourant la salle, Erel n'était toujours pas revenu, et le connaissant, elle doutait qu'il ne revienne de lui même. Tout ça pour un baiser de paix, pas un baiser d'amour, par Aristote, mais de paix...
Si le moment avait été moins solennel, Agnès aurait probablement échappé un juron de contrariété. Mais bon, jurer quand on venait de prononcer le nom du Très Haut demanderait surement confession complète et vu la relation qu'elle entretenait avec Erel, la confession n'était pas très indiquée, elle prendrait quelques heures au bas mot.
Alors que son regard venait se reposer sur Maltea, elle saisit celui, taquin, de Richard. Ma foi, le baiser de paix semblait susciter bien des réactions.
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Gnia quand elle songea à sa propre cérémonie d'allégeance et ce qu'elle avait pu attendre ou non du dict baiser.

Trêves de digression, il était temps d'aborder la dernière partie de l'anoblissement de Maltea, notamment scelle donc du baiser.

Les mains de Maltea dans les siennes, elle l'aida à se relever et scella l'hommage du baiser de paix.
Puis sans se laisser distraire, elle glissa entre leurs paumes l'exemplaire du Livre des Vertus qui lui tenait tant à coeur et poursuivit.


Que le Très Haut soit témoin de ton serment et hommage.

Dame Maltea di Favara, en Son Nom, je te fais Dame de Menneville.

Par ces paroles et cet écu, moi, Agnès de Saint Just, je t'accorde, à toi et ta descendance, fief, protection, bonne justice et subsistance.


Elle se saisit alors de l'écu peint et la couronne qu'elle tendit à la jeune femme.



Puis elle lui remit une aumônière cousue également de brocart et remplie de la terre de Menneville.

Ceci est la terre de Menneville, terre dont tu seras seigneur.
Protège tes gens, sois juste et... surtout, sois heureuse.


Les derniers mots avaient été dit à voix plus basse mais il importait à Agnès de les dires à cet instant.
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Maltea
Le moment du baiser était venu. Maltea déglutit sa salive. Non pas qu’elle prenait ce baiser pour autre chose mais l’idée d’effleurer les lèvres d’une femme, mis à part celle de sa petite fille, lui donnait envie de rire surtout en pensant à Richard qui se tenait non loin d’elle.

Elle reprit néanmoins une certaine constance et garda son sérieux pendant que Gnia l’aidait à se relever. La cérémonie fut scellée du baiser qui était loin d’être aussi terrible qu’on avait pu lui dire.

Gnia cita les paroles sans doute rituelles et énonça ses devoirs envers elle, sa vassale. Une fois cela fait, elle lui remit l’écu de Menneville ainsi qu’une bourse contenant la terre de sa seigneurie. Elle lui sourit lorsqu’elle lui dit d’être heureuse.
En ce jour, elle l’était et cela faisait fort longtemps que son cœur n’avait plus été aussi joyeux.

Elle la remercia et prit la parole.


Je vous remercie pour le présent que vous me faites en ce jour. J’espère être digne de votre confiance mais par-dessus toutes autres choses de votre amitié.
Qui aurait pu croire un jour qu’une champenoise et une artésienne se lieraient d’amitié et que par une seigneurie la lierait à vie de cette façon.
Joli pied de nez à tous ceux qui crient qu’une amitié champeno-artésienne ne peut voir le jour, nous en sommes la preuve vivante. Les épreuves que nous avons traversées toutes deux pendant nos règnes mouvementés nous ont rapprochées et c’est peut-être la seule chose qui me permet aujourd’hui de me souvenir de cette période sans trop d’amertume.

Mon amitié vous est acquise et vous le savez. Je serais toujours présente à vos côtés et je sais que le contraire est aussi vrai.


Elle rajouta à voix basse afin que seule Gnia puisse l’entendre : mais de grâce, faites-moi la promesse de ne jamais me mettre à la tête d’une armée, vous savez oh combien j’excelle dans cette maitrise.

Elle laissa échapper un rire léger et insouciant avant de reprendre son sérieux. Spontanément elle lui déposa un baiser sur la joue en lui serrant les mains et retourna s’asseoir auprès de son promis. La vie, elle le sentait, se présentait sous de meilleures auspices qu’elle ne l’imaginait il y a encore de ça quelques jours.
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Thegregterror
Nouvel échange, nouvel acte... et les échanges vassaliques étaient redondants.

Vous voilà Dame de Menneville, et de ce fait noble, devant donc respecter les devoirs et pouvant user des droits qui en découlent.

Citation:
Faict à Bapaume le 8ème de Janvier de l'an de grasce 1457.

A tous présents et advenir, salut.

    Nous, Grégoire d'Ailhaud, Héraut d'Armes d'Artois, faisons acte de la demande de dame Agnès Adélaïde de Sainct-Just, dicte Gnia, Vicomtesse de Bapaume, Baronnie de Desvres, Dame de Seuiri, quant à l'octroi de la seigneurie issue du mérite de Menneville, se trouvant sur les terres de Desvres, à dame Maltea di Favara.

    Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Menneville est bien une seigneurie sise à Desvres.

    Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : "De sable semé de croisettes d'argent au lion du même brochant sur le tout.".
    Soit après dessin :



    Affirmons avoir été le témoin héraldique des serments vassaliques échangés entre la Vicomtesse et l'octroyée.

    Dame Maltea di Favara devient donc dame de Menneville.

    Par nostre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques.



[Edit : erreur de date]
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--Nathy


Craintif qu'il était au début de cette cérémonie à n'en point douter et de surcroît il n'aimait guère avoir été sorti de la chaleur protectrice des couvertures. Toutefois, il suivit docilement sa mère, merveille des merveilles à ses yeux, restant près d'elle, sa menotte dans la sienne.

Puis, ce fut avec de grands yeux émerveillés et curieux qu'il regarda tous ses grands, parés de tout un tas de franfreluches et colifichets. Sa mère le rassurait pas de tendres mots, qui fit leur effet. Bombant le torse, il se tint droit comme un i, tout fier d'être près d'elle et jeta un bref regard vers la dame que lui montrait Ombeline. Elle avait une tête bien sympathoche, et pis une jolie robe émeraude.

Le jeune chérubin fut intrigué par la scène qu'offrait un grand gaillard fort bien vêtu. Le gars en question était posté derrière une chaise sur laquelle ses deux mains empoignaient la barre en bois du haut du dossier, il n'arrêtait pas l'observer l'amie de sa mère. Prenant confiance un peu plus en lui, Nathy la lâcha et décida de fureter vers le grand gaillard sentant bon mais au regard de feu. Il sursauta en le voyant broyer le dossier en bois, rien qu'après ses mains et ne le quitta pas de son champs de vision.

Trop curieux de savoir où ce hulk allait, il filocha à sa suite oubliant l'une des recommandations de l'autorité parentale.
Une fois dehors, il resta là, regardant l'homme retirer des picots de ses mains sans même crier. Serait-il capable de battre à plâte couture Lorkiche... Nathanael, silencieux, s'approcha d'Erel, fallait qu'il voit de plus près...
Lordkiche
Le colosse regardait distraitement la cérémonie. L'immense arme posée devant lui, il retint de bailler...Ces cérémonies de nobles étaient colorées mais se ressemblaient toutes... Il fixa un long moment dame Gnia, il se demanda comment elle avait pu déclencher autant de fougue en lui auparavant...il haussa les épaules: il n'avait jamais été logique en ce qui concernait les femmes. Son attention revint à son travail. Dame Ombeline tenait auprès d'elle son fils. Celui-ci sembla attiré parles actions d'un grand homme un peu à l'écart. Par habitude, le géant vint se placer non lion de l'enfant...
Erel
Erel étai figé dehors, un mouchoir au creux de ses deux mains jointes pour arrêter les petits saignements.

Pendant tout ce temps, il ne faisait que penser à ce baiser qui à vrai dire, n'a aucune réelle signification. Deedlitt avait fait la même chose avec lui et en y repensant, ça n'avait pas plus d'importance qu'un autre moyen de sceller le serment.
Non... Ce qui trottait dans la tête du Dénéré, c'était cette discussion qu'il avait eu avec Gnia, enfin, plutôt ce qu'elle lui avait raconté sur ce qui avait failli se passer entre Puylaurens et elle pendant sa semaine où il n'était pas là.

Il était éperdument amoureux d'elle, d'un amour sincère dont il était sûr qu'il durerait toujours. Et il savait également qu'elle l'aimait....

Mais malgré cela il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur. La peur terrible de la perte, la peur qu'un jour elle se lasse de lui, qu'elle se rende compte qu'elle ne l'aime pas en fait, et qu'elle parte avec un autre.
Ses doutes, ses angoisses n'avaient en fait que refait surface lors de cette cérémonie. Dans sa tête désormais, il ne voyait plus toujours un shéma à deux, lui et elle. Parfois, il voyait dans ce shéma un troisième individu, qui remplaçait le précédent, pour finalement laisser un Erel seul, dans aucun shéma, sans Gnia...

Il se secoua la tête pour revenir à la raison. Le Seigneur de Herlies savait bien que tout ça était exagéré. Mais il n'y pouvait rien. Il aimait Gnia comme il n'avait jamais aimé, et cela se ressentait au décuplé dans ses rêves et ses espoirs avec elle, comme dans ses peurs et ses angoisses pour leur avenir.

Erel ne savait pas s'il valait mieux retourner à la cérémonie ou pas, et il se retourna légèrement, le regard hésitant tandis qu'il balayait les lieux des yeux.
Très vite il remarqua que le petit garçon d'Omby l'avait suivit, certainement curieux de la réaction du jeune homme. Rangeant son mouchoir taché de sang dans une poche intérieur de sa veste, il inspecta brièvement ses mains qui avait arrêté de saigner, et s'approcha lentement vers le petit garçon.
Le ténébreux Seigneur ne put s'empêcher de sourire devant la minois innocent du gamin, et se calma, du moins en apparence, pour ne pas l'effrayer même si en lui une fureur encore trop forte bouillonnait en lui.


-Bonjour Nathanael, commença-t-il d'une voix sereine. Que fais-tu là? Tu ne devrais pas être ici je me trompe?

Erel afficha un grand sourire. Il n'avait pas souvent l'occasion de voir des enfants, et encore moins celui d'Omby.
Il attendit quelques secondes, et le voyant intimidé, le sourire se fit plus amusé.


-Je vois... Mes questions t'ennuient hein? Bon et bien je vais me présenter alors. Je m'appelle Erel, je suis un ami de ta maman.

Le Dénéré le couvrit d'un regard chaleureux avec ses deux saphirs clairs.

-Allez rentrons mon bonhomme, il ne faudrait pas que tu prennes froid, non?
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Gnia
Maltea avait raison. Leur rencontre et l'amitié qui s'était formée atténuait les souvenirs douloureux de leur passage à la tête de leur province respective. Agnès en était sortie épuisée, vidée et avec une certaine amertume. Le sort avait été encore plus dur avec la champenoise et elle continuait en en payer le prix.
Emue par les paroles de la désormais Dame de Menneville, elle répondit


Comme nous nous le sommes prouvés déjà, je sais que nous pouvons compter l'une sur l'autre, au moins pour rire de nos mésaventures. Et quand bien même cela n'efface pas ce qui nous préoccupe, au moins nous savons que nous ne sommes pas seules face à l'adversité.


Puis échappant un rire léger rapidement étouffé, elle murmura
Quant à votre science des armées, pas d'inquiétude, je ne prendrai pas ce risque...

Heureuse de voir son amie, un peu plus insouciante qu'à l'accoutumée, elle laissa flotter sur son visage un petit sourire tandis qu'elle se tournait vers Ombeline pour l'appeler à son tour.

Ombeline d'Ytres,
Avance devant moi, pose un genou à terre et tend tes mains jointes vers moi.


Cependant quelques choses n'allait pas... Erel n'était toujours pas revenu et il manquait quelque chose à Ombeline. Par Aristote, son fils n'était plus accroché à ses basques. Le sourire de la Vicomtesse s'effaça.
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--Nathy


De ses grands yeux, Nathanael observait l'homme qui venait tout à coup de le voir. Il n'avait pas l'air bien méchant.

-Bonjour Nathanael, commença-t-il d'une voix sereine. Que fais-tu là? Tu ne devrais pas être ici je me trompe?

Le petit resta de marbre, de quoi il se mêlait d'abord, il allait où bon lui semblait-il, pas être ici, pas être ici, et lui donc à partir comme ça... C'était pas bien poli, ça, sa mère à lui n'avait pas du lui faire le bon sermon, hein... il en avait bien de la chance, parceque la sienne n'arrêtait pas avec hein mon chaton, tu seras sage, et pis tu souriras n'est-ce pas mon amour et patati et patata.... quoique des fois, vallait mieux ces sermons là que ceux qu'il avait entendu adressé à Rufus.

-Je vois... Mes questions t'ennuient hein? Bon et bien je vais me présenter alors. Je m'appelle Erel, je suis un ami de ta maman.
-Allez rentrons mon bonhomme, il ne faudrait pas que tu prennes froid, non?


Nathanael le regarda plus attentivement quand il évoqua sa mère et se rapprocha de lui, pour faire des confidences.

Un ami de maman ? un ami comment ?
Et pis, zest pas bien de partir sans dire aurevoir, hein, elle t'a pas appris ça ta maman.


Il désigna les mains d'Erel et le regard avec de grands yeux curieux.

T'as eu mal, dis ?
T'en as fait de la charpie, c'est les épinards ça et la soupe ?
C'est vrai que ça permet d'être fort et costaud ? M'man elle dit ça. Et maman, elle a souvent pas tort hein, enfin quand elle me dit un truc, ça arrive souvent.


Il fit une grimace, se rappelant un mauvais souvenir de bêtises qu'il lui avait causé de jolis bleus.

Des épinards et de la soupe de poireaux qu'elle donne à Lord, et il est vachement costaud... T'en mange aussi, toi ?
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