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[RP] Parures de mariage

--Un...voyageur
L'homme de gris vêtu flâne dans les rues étroites du marché. D'un pas presqu'aléatoire, il oscille entre les échoppes, survolant du regard les étals.

Parfois ses paupières s'écartent un peu plus sur la vitrine d'un tisserand ou d'un forgeron, mais à chaque fois, rapidement, les lèvres prennent la forme du désarroi.

En désespoir de cause, il finira par aborder l'un de ces artisans, pour doucement lui demander :


Euh ... Veuillez m'excuser ...
Je sais que ce n'est pas votre métier ...
Mais ...
Sauriez vous où je pourrais faire acquisition d'alliances ... ?


Le regard se pose dans les yeux de l'interlocuteur, un léger sourire de modestie se dessinant sur ses lèvres.

Edit balisage {Kyana}
--Un...voyageur
Le voyageur attend, patiemment, une réponse de l'artisan. Mais de longues secondes s'écoulent sans que ce dernier ne daigne seulement poser le regard sur lui.

Il s'agace, s'impatiente, fronce les sourcils pour tenter de décider l'artisan à porter son attention sur lui ...

Mais rien.

Et ce sont finalement des mots ruminés au bord des lèvres qui sortent brutalement sous forme d'invective :


HOW, J'TE CAUSE !

TU POURRAIS REPONDRE QUAND J'TE PARLE !
--Lana
Elle errait dans les rues, le visage dissimulé par sa capuche. Nul besoin de prendre le risque d'être reconnue et coincée par la maréchaussée. Elle ne se contentait que de menus larcins, mais cela suffirait à la faire enfermer si quelqu'un la reconnaissait.

D'une oreille distraite cachée sous son épaisse chevelure brune, Lana avait entendu les propos d'un messire à la recherche d'une alliance. Le pauvre devait vraiment être perdu pour s'adresser à cet artisan qui ne devait avoir que faire de sa quête. Elle avait fait mine alors de s'intéresser à une échoppe voisine, ne perdant l'homme du regard. Il devait avoir sur lui une somme non négligeable pour vouloir effectuer un tel achat, et elle se réjouit de pouvoir peut-être en profiter, quelque soit la manière de se l’approprier.

L'artisan bien trop occupé n'avait pas répondu assez rapidement, du moins au goût de celui que la brune supposa fiancé, et qui ne se retint pas plus longtemps pour s'en prendre plus énergiquement à son interlocuteur.

Lana savait que c'était le moment. Si l’artisan avait voulu répondre il l’aurait déjà fait, aussi elle s'approcha du messire, frôla son épaule de la sienne pour lui signaler sa présence, pour attirer son attention, le visage toujours camouflé.


Psssst ! Dites-moi, vous recherchez une jolie bague pour votre promise, c'est bien ça ? J'ai peut-être quelque chose qui peut vous intéresser. Et à très bon prix !

La jeune femme releva à peine sa tête, laissant apparaître un sourire en coin, et porta sa main sur sa taille, la referma sur une bourse qu'on put alors deviner à travers l’épais tissu de la cape. Elle secoua doucement, des baguouses en tous genres s'entrechoquèrent sous l'étoffe, de faibles tintements métalliques se firent entendre.

J'ai du choix ! Alors ?
--Un...voyageur
Oh qu'il connait ces frôlements, ces fausses esquives qu'exécutent avec précision ceux à qui ils revend parfois le fruit de ses activités nocturnes. Il s'en méfie d'ailleurs, un peu comme on se méfie du frère qui connait trop bien nos faiblesses et nos travers.

Alors, le monologue ébauché en suspens, il laisse faire. Silencieux, à l'affut, les sens en éveil, il attend la proposition qui ne saurait tarder. Sans bouger, le regard plongé dans l'œil bovin qui lui fait encore face, il l'écoute alors s'égrener au creux de l'oreille, le léger tintement suivant faisant un sourire se dessiner au coin des lèvres.

La fossette insensiblement creusée, le visage se tourne, vrillant légèrement par là-même la silhouette grise, pour venir poser le regard, non pas sur l'origine des entre-chocs, mais au creux de l'iris interrogatif qu'il devine juste derrière le rebord de la capuche.

Quelques instants d'un silence immobile, et les lèvres s'animent pour laisser à mi-voix quelques mots se poser :


Je doute que celle que je cherche puisse accepter de cohabiter en vrac avec quelque babiole de pacotille que ce soit ...

.. car elle se doit d'être à la hauteur de celle qui la portera, laquelle mérite le plus beau des palais pour écrin.


Le temps d'un silence interrogateur, le regard décrit rapidement la silhouette, puis vient se perdre sur le dessin des lèvres féminines, l'ouïe se mettant en éveil des mouvements alentours.
--Lana
Les épaules tressaillent à peine sous la cape, trahissant le rire qu’elle étouffe. Il est trop poli pour être honnête, ses mots et regards ne trompent pas, ne la trompent pas. L’indécente proposition n’a pas l’air de l’étonner plus que cela, comme si coutumier de telle pratique. D’autres auraient crié au scandale, lui non. Sa réponse se veut rassurante quoiqu’un tantinet provocante, de par le ton, mais aussi et surtout les termes volontairement choisis.

Il semble bien présomptueux, trop sûr de lui quant à la qualité des pièces qu’elle a à lui présenter, et surtout à lui vendre, elle l’invite alors d’un hochement de tête à la suivre un peu plus loin, plus à l’abri de regards qui se pourraient, se voudraient indiscrets. Curiosité ou réel mépris ? Elle sait qu’elle devra, pour l’intéresser, porter à son regard les plus beaux anneaux.


Babioles de pacotille ?... La jeune femme laisse la question en suspens sans attendre quelque réponse que ce soit, dans un sourire qui s’étire.

Une main gracile, habile se faufile entre les pans de la cape, jusqu’à la bourse généreusement garnie. Elle en a des babioles oui, mais pas que cela. Les doigts agiles défont machinalement les liens de la bourse, et se glissent jusqu’au contact du métal. Elle profite de ce moment de reconnaissance tactile pour surveiller les alentours.

Une forme, un fin ciselage, satisfont la recherche digitale et en un mouvement, l’anneau prend possession de la première phalange de l’index. C’en est une, une de ces bagues sur laquelle aurait coulé du sang bleu, si elle avait du trancher le doigt porteur pour la faire sienne.

La main retrouve la lumière du jour, et se relève significativement vers lui. Le regard aussi sombre que la chevelure vient plus franchement à la rencontre du sien lorsque la tête se redresse, lorsque le visage se dévoile davantage.
--Un...voyageur
Au rire silencieux qu'il devine, le sourcil s'élève. Pas qu'il soit surpris, juste peut-être amusé que ses paroles puissent être prise pour parabole superficielle.

Elle s'éloigne, l'invitant du regard à la suivre. Quelques secondes de réflexion, et après un dernier regard jeté à l'artisan toujours de marbre, le voyageur rejoint la silhouette encore encapuchonnée, les sens toujours en éveil.

Devant le visage qui se dévoile enfin, la main féminine se détache du vêtement ample pour venir se présenter en baise-main. D'abord léger mouvement de recul, puis sourire en voyant apparaitre à la première phalange un anneau aux chauds reflets dorés.

D'un geste doux et direct, comme il apprécie si souvent d'en faire aux dames potentiellement infidèles, il vient de la tranche de l'index caresser le creux de la main en suspens, le regard glissant par réflexe aux pupilles enfin accessibles.

Mais cette fois, c'est un mouvement du poignet qui mène lentement le support de l'alliance au plus proche rayon de soleil, le regard suivant dans la foulée, pour sous une lumière plus franche mieux juger de la qualité de la pièce.
--Lana
Le sourire ne quitte les lèvres de la jeune femme, amusée. D’abord surprise du mouvement de recul, elle regarde sa main puis porte une nouvelle fois son attention sur le fiancé, devinant ce qu’il a pu de prime abord imaginer.

Un doigt se fait caressant sur sa paume, elle aurait frissonné de cette inattendue délicatesse dans d'autres circonstances, puis la main suit naturellement l’invitation de faire se rencontrer les quelques rais du jour avec le précieux métal qui délivre alors tout son éclat.

La lèvre inférieure est légèrement pincée entre les dents un long moment, le souffle involontairement retenu. Moment nécessaire pour qu’il estime à sa juste valeur l’anneau présenté, moment de vérité quant à ses connaissances en la matière. Elle observe chacun des traits de son visage, cherchant à déceler le moindre indice de l’appréciation qu’il fait de l’alliance.

Leur position est des plus inhabituelles, peu commune. Aussi pour ne pas détonner trop longtemps des activités ambiantes et ne pas attirer inutilement les attentions, elle retire sa main en douceur du regard appréciateur, profitant du geste pour remettre sa capuche plus en avant.


Je ne voudrais aiguiser les éventuelles curiosités. Vous savez comment sont les gens !

Les pupilles se contractent face à la luminosité lorsqu’elle lui adresse un nouveau regard.

Alors, faisons-nous affaire ?
--Un...voyageur
Dans une légère inclinaison de la tête, le regard vient rapidement détourer l'alliance, avant de plonger sur le détail, signe apparent d'un adéquation aux dimensions voulues.

Puis les doigts se resserrant légèrement sur la phalange-présentoir, les paupières se plissant légèrement sous les sourcils froncés, attitude dénotant une attention accrue portée aux reflets du métal.

Un murmure :


Belle facture ...

Un sourire aussi :

... mais mauvais entretien.

Alors que les pupilles rejoignent celles d'en face, la main porteuse s'efface d'entre ses doigts pour venir se tapir entre deux ombres, la capuche venant dans un geste appairé se caler sur le fil du regard.

Elle veut traiter ... le marché doit être complet.

A voix ténue :


La pièce me convient ... reste à convenir d'un prix.

Et puis, comme vous le savez, un mariage se fait à deux ... et je ne vois ici qu'une pièce.
--Lana
Mauvais entretien ? Vous comprendrez que je vais avoir un peu de mal à porter réclamation à son ancienne propriétaire. Mais croyez-moi, un coup de chiffon et il n’y paraîtra plus. J’ai testé !

Le sourire en coin ne feint pas la moquerie de ses propos. Sourire qui disparaît instantanément lorsque se profile plus haut dans la rue deux silhouettes connues, trop surement, mais avant tout des plus indésirables.

La main baguée disparait une nouvelle fois sous la lourde étoffe pour en ressortir nue. Un sourd grondement de mécontentement suivi d’un soupire émane de la capuche. La brune est agacée ! Trop de passage… elle pose sa main doucement sur le bras de son interlocuteur. Le regard se fait discret en direction des silhouettes qui approchent, qui ne devraient tarder à passer leur chemin. Les yeux se plissent, furtif moment de réflexion.


Le prix… une seconde pièce bien sûr mais… front et paupières se défroissent lorsque les indésirables s’éloignent. La jeune femme se redresse.

Si nous allions voir cela autour d’une chope, et tout simplement nous mettre au chaud. Nous serons plus à notre aise.

Elle lui indique d’un coup d’œil, une taverne située non loin de là.
--Un...voyageur
Oui, nous serons plus à l'aise en effet ...

Un large sourire s'étire sur les lèvres de l'homme en gris tandis qu'il retrace les quelques précédentes instants.

... enfin, surtout vous semble-t-il.

Dans la foulée, la main vient recouvrir celle bien plus fine de la jeune femme, dans le même temps le corps manoeuvrant pour se porter à son côté.

Il l'entraine, la devance, bientôt franchissant le seuil de la plus proche taverne.

Une table à l'écart, deux tabourets de bois, juste avant de s'attabler il lance :


Tavernier, deux chopes ...

Moment d'hésitation.

... de c'que vous avez.
--Lana
Un peu vexée de cette contrariété, elle est agréablement surprise de son soudain entrain, et le suit jusqu'à disparaître dans la taverne. La capuche se relève et se froisse doucement sur sa nuque lorsqu'elle prend place face à lui. La bourse à peine posée sur la table, le tavernier dépose deux chopes de bière sur la table. Elle sort rapidement quelques pièces et paye le service, afin de voir l'homme retourner rapidement à ses occupations.

Pupilles qui se dilattent dans la pénombre, elle le regarde, esquisse un sourire avant de se tourner légèrement vers la fenêtre, espérant cacher de la sorte un infime espace sur la table, d'éventuels regards curieux. Les rais ne seront pas aussi purs que ceux de la rue pour apprécier les prochaines pièces, mais suffisants.

Se saisissant d'une chope qu'elle cogne contre la seconde, elle laisse couler dans son gosier trois longues gorgées. Le lien de la bourse se défait totalement, le cuir s'étale largement. Le bout de l'index isole des quelques écus, divers pendentifs et anneaux.

Les pièces recherchées sont rapidement placées devant lui, elle y ajoute le premier anneau choisi afin qu'il trouve le sien qui sera le plus en accord. Deux en or, une en platine, plus larges et toutes trois bénéficiant d'un ciselage différent.

Un coude posé sur la table, le menton se pose dans la paume, elle ne le quitte du regard. Elle est à peine plus détendue mais demeure sur ses gardes.


Faites votre choix messire, en espérant que vous puissiez en faire un.
--Un...voyageur
A son regard, le cuir s'évase, s'étale, laissant apparaitre reflets or et argent, cuivre aussi. L'œil détaille les cercles évidés, isolés d'une main précise, et bientôt rejoints par celui déjà entrevu, quelques temps plus tôt.

Quelques instants supplémentaires d'observation silencieuse, et la main s'anime, pour venir du bout de l'index marier les alliances. Le pulpe circule, contourne l'extérieur des anneaux, les vient faire accoster au déjà élu, chaque fois le regard jugeant du couple ainsi formé.

Mais sur l'anneau aux reflets les plus clairs et les moins colorés, l'union n'est point déliée. Le coin de la lèvre s'étire, le regard se relève, pour venir se planter dans les pupilles de la brune.


Reste à savoir si la bourse du vagabond que je suis saura satisfaire la contrepartie demandée.

L'intonation est laissée en suspens, le regard détaillant le visage de la jeune fille.
--Lana
Sursaut cardiaque à ses mots. Le regard suivant machinalement ses gestes délicats sur les anneaux, son esprit s'est un furtif instant échappé sur les chemins qui doivent la mener plus à l'est du royaume dans un futur qui se veut être des plus proches.

Elle balaye d'une main la table, rassemblant ce que son choix laisse au rebut. Les pièces délaissées rejoignent la bourse qui d'un geste ferme, un laçage sec se retrouve close. Geste hésitant pour la lier à sa taille, le regard posé sur elle la laisse sans voix, les lèvres se pincent légèrement.


Tavernier ! La même chose ! Une main se lève pour accompagner la commande.

Demande de contrepartie souhaitée. Réponse muette d'abord que celle de ses prunelles, qui se fixent sur les siennes, les lèvres arborant un timide sourire.

La contrepartie ? La poitrine s'avance au dessus de la table, coup d'oeil sur les anneaux assortis. Combien êtes-vous prêt à mettre pour cela. Vous me semblez connaisseur... dans bien des domaines d'ailleurs. A combien les estimez vous ?

Les nouvelles chopes se posent devant eux, deux pièces roulent sur la table jusqu'au tavernier qui ne demande son reste et disparait aussitôt de l'intimité qui règne autour d'eux. La chope s'interpose entre les deux regards lorsqu'elle la lève pour trinquer. Elle trempe délicatement ses lèvres, curieuse, impatiente peut-être, voire amusée de ce qu'il va lui annoncer.
--Un...voyageur
Gène perceptible dans les pupilles, appel impromptu au tavernier, regard se collant au sien, sourire timide, pour finir par une mise en avant de ses arguments, autant d'attitudes contradictoires qui font le sourire du gris voyageur se faire intensément mutin.

Je n'ai point réellement l'habitude des bijoux, et encore moins des alliances, mais bien plutôt des femmes qui les portent ...

Le regard descend en cascade jusqu'à l'index qui reprend mouvement le long des tranches des deux anneaux choisis.

Aussi je ne saurais dire leur valeur en écus ...

Lentement, les courbes à portée de regard sont ré-escaladées, explicitement envisagées, jugées, avant un dernier saut qui vient vriller les pupilles au fond des iris de la jeune fille.

La main gauche qui en retrait se faisait discrète attend que le chope ne revienne au bois, puis s'anime doucement. Elle s'incurve, se torsade, pour venir du revers des doigts effleurer la main d'en face.


Mais peut-être envisageriez-vous un paiement plus ... personnalisé ?
--Lana
Amusée ? Pâle description des sentiments qui l'animent lorsqu'il énonce un paiement personnalisé. Les pupilles caressent la vallée intime qui s'offre à lui, sa main venant une nouvelle fois à la rencontre de la sienne dans un effleurement cette fois ci, qu'elle accompagne d'un regard qui échoue franchement planté dans le sien.

Il se dévoile, peu, mais suffisamment pour lui faire comprendre la finalité de ses propos, de ses moeurs ? Le messire est joueur, pour le plus grand plaisir de la brune dont le bout d'une chausse remonte délicatement le long d'une cheville, d'un mollet, frôle l'intérieur d'une cuisse.


Un paiement plus ... personnalisé ? Elle feint de réfléchir, ses mirettes sombres et brillantes, reflétant presque malgré elle son amusement.

Dois-je comprendre que votre bourse est vide ... de tout écu ?

La proposition supposée n'arrange pas ses finances, et elle n'est pas de celles qui monnayent leur plaisir. Ou alors devra-t-il se montrer autrement plus convaincant quant à la valeur de ce qu'il a à lui offrir. Le pied abandonne son ascension, et dans une dernière réponse à sa provocation, les lèvres s'entrouvrent à peine dans un sourire, laissant deviner un passage rosé sur les crêtes blanches.

Elle se reprend, retire sa main du contact de la sienne, considère plus sérieusement, et la situation, et l'homme qui lui fait face.


Vous avez toute mon attention messire, que puis-je me permettre d'envisager, qu'avez vous à m'offrir en échange de ces anneaux ?
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