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Affaire Nessty vs Comté du Poitou (Velden/Hugo)

Aldindethau
Ldj Nessty, vous garderez pour vous vos remarques hrp, je pense avoir été tres patient jusqu'a présent.

vous dites je cites :

Citation:
L'enchignonnée arbora un sourire de chattemite au cas où le jugelot aurait l'intention de lui brailler dessus et se dirigea tranquillement vers la barre pour poursuivre son étalage de chair et de mots.


Pour moi en respectant le tempo et le delai que le garde prend pour prevenir le juge, vous avez largement eu le temps d'atteindre cette fameuse barre.
De plus un ane qui braille et un temoin en train de déposer sous serment dans une audience au tribunal qui se barre pour courrir derriere un ane en plantant tout le monde, excusez moi du peu, mais on a vu des exclusions d'audience pour moins que cela.
Tachons de reprendre le fil de ce RP de façon plus classique afin de traiter votre demande.

Merci

Ldj Aldin

_________________








Nessty


La gueuse était toujours plantée en plein milieu de la salle, pas encore arrivée à la barre et elle comptait bien rester là en attendant qu'on lui réponde. Elle se répéta donc.

Hein ? Quelle incartade ? Comment ça ? Quelqu'un va m'expliquer ?

A croire qu'on la prenait pour une sotte. ça jactait de partout et c'est comme si elle devait tout savoir. Or la donzelle n'avait pas de supers pouvoirs comme le jugelot pour entendre ce qui se chuchotait à l'autre bout de la salle et encore moins pour deviner ce qui s'était passé en son absence.


Une dernière fois : prière de lire les RP antérieurs et de jouer les évènements que vous initiez.

De plus, merci de ne pas user d'un personnage sans l'accord de son joueur et quelque soit votre logique.
Aldindethau
Aldin en avait plus que marre de tout ce foutoir et cette audience qui partait en quenouille. Faisant signe à l'avocate de la requérante d'un geste las,

Maitre, expliquez à votre cliente comment on doit se comporter en salle de tribunal qui plus est de la Cour d'Appel, moi je n'en ai pas l'envie, ni la patience.

Apres peut être pourrions nous poursuivre ???


Pour cette derniere fois ou j'interviens hrp, ce n'est pas vous qui dirigez cette audience, c'est bien le juge alors procedons comme le juge l'entend.

Merci

_________________
Poupounet
Après avoir vu Nes courir vers le hall, la présiavovêque se trouva dans le bureau du juge. Après des paroles pas forcements aimables, Nes leur fit l'honneur de revenir dans la salle d'audience. Forcément le juge lui fit remarqué son comportement, filer en pleine audience était impoli. Visiblement l'âne avait perturbé a Nes, elle resta figée au milieu de la salle sans comprendre ce qui lui arrivait. Le juge perdait patience aussi il lui demanda de résonner Nes, ce qu'elle essaya de faire. Poup s'approcha de Nes et lui chuchota.

Aller retourne à la barre que tu puisse finir ton témoignage, le juge il a pas aimé que tu te barre comme ça. Fais toi discrète cette fois.
Nessty
Nessty regarda Poup avec un air surpris et opina du chignon.

Ben pourquoi qu'il me l'a pas expliqué du 1er coup ? pfffffffffffff

Après avoir remercié sa nanavocate qui s'était empressée de la rejoindre, la Vilaine tourna le chignon et fixa le jugelot en plissant les yeux pour tenter de deviner quel type d'homme il était. De ceux avec une machiavélique double personnalité ou de ceux partageant une schizophrénie inavouée.


Je vais quand même le poser mon pavé... et ici ! car une mise au point s'impose pour ldj Aldindethau qui n'a pas manqué de me menacer ce jour de poursuivre si je ne poste pas (mon post du 16/03 n'ayant pas été pris en compte...).

LdJ Aldindethau a écrit:
je pense avoir été tres patient jusqu'a présent.

LdJ Aldindethau a écrit:
ce n'est pas vous qui dirigez cette audience, c'est bien le juge alors procedons comme le juge l'entend.

Sans oublier le MP signé Aldin contenant une citation de LdJ Aldin...

Qui parle là ? en HRP je précise ? le juge ou le joueur ?

Que le juge manque de patience envers le comportement désinvolte et le verbiage d'une pouilleuse, cela peut se comprendre.
Mais dans ce qui est un jeu de RP sur forum, par définition ludique sans contrainte, la patience dans le temps et envers la forme est de mise de la part d'un joueur.


LdJ Aldindethau a écrit:
un temoin en train de déposer sous serment

Ah ouais ? ça a été joué cela ?


Ldj Aldindethau a écrit:
Tachons de reprendre le fil de ce RP de façon plus classique afin de traiter votre demande.


Plus classique ? c'est à dire ? Uniquement des dialogues, en 3 lignes et avec le sérieux que l'on connait à un procès IRL ? Euh...

J'ai tenté à 4 reprises et en RP de te rappeler à l'ordre au sujet de la cohérence de tes interventions. La 5ème, la 6ème, la 7ème et la 8ème furent en HRP... Ldj Aldindethau, dans les 3 à 5 lignes que tu bazardes, tu as trouvé le moyen d'exploiter (dans les paroles de ton personnage et non dans ta narration) :
- les mauvais noms des intervenants dans ta convocation IG,
- des chuchotements inaccessibles ou non destinés à ton bonhomme,
- des descriptifs que je pose comme étant l'environnement de mon personnage pour simplifier la compréhension de l'histoire à n'importe quel lecteur (en simplifié : "lire dans les pensées" comme le disent les joueurs adeptes du only dialogue qui ne veulent pas différentier narration faite par un joueur et pensées du personnage),
- un jugement de joueur (l'action de révolte IG) alors que tu as un RP d'écoute objective à mener avec ton juge,
- l'évolution de mon personnage dans l'espace et le temps sans mon accord.
Sans oublier :
- l'absence d'interaction avec les personnages comme Cristof qui attendait planté en plein milieu de la salle d'audience,
- l'intervention des gardes qui a été sollicitée pour aller chercher la gueuse mais non jouée. Je vous ai pourtant mis le lien vers le topic se déroulant dans le hall d'entrée.


Le but premier de ma démarche en CA a été de faire un RP avec des joueurs usant d'une véritable logique RP et ayant une plume un peu plus développée que ce que j'ai vu jusqu'à présent. Je me rends compte que l'image que j'ai de la CA est totalement erronée...

Si ma façon de jouer te déplait tant que cela, laisse ta place à un autre joueur qui saura s'amuser ce RP que j'oriente volontairement vers la dérision de mon personnage. Tu sembles prendre le rôle de juge en CA comme une contrainte HRP alors qu'il s'agit d'un jeu. Donc encore une fois, si tu ne t'amuses pas ou plus ici, laisse s'il te plait ta place en CA à un autre.

En attendant que tu réfléchisses à tout cela, je suspends mon jeu ici. Ce qui signifie que je refuse de jouer sans intérêt ludique et notamment avec des joueurs peu motivés. Ce qui ne vaut évidemment pas pour accord de poursuivre le RP ou encore de confirmer/infirmer ce procès sans moi. Je rappelle qu'on est entre joueurs avant tout.

LdJ Nessty




































Hugoruth
On m'a alerté sur le déroulement de ce procès. Je vais donc remettre les choses au clair une fois pour toutes.

On ne décide pas avec qui on joue dans un RP d'appel. La désignation des juges, et donc des joueurs derrière, se fait de manière aléatoire (même si certaines règles de conflits d'intérêt sont prises en compte).

Je n'accepte pas qu'un joueur, quel qu'il soit, exige de jouer avec d'autres joueurs. La seule règle qui vaut à ce niveau, c'est la liberté qu'a chacun de cesser de jouer un RP et ainsi de s'en retirer. Si LJD Aldin souhaite arrêter ce procès, il est libre de le faire. La CA s'organisera en fonction. Si LJD Nessty veut arrêter ce RP, elle peut le faire aussi, ledit RP s'arrêtant alors.

Cette règle étant fixée et, je crois du moins, suffisamment claire pour être comprise et appliquée par tous, je vous laisse poursuivre, ou pas, votre RP. Sans qu'aucun écart HRP ne refasse son apparition, sans quoi c'est moi qui mettrai fin à tout ça.

Bon jeu à tous,

LJD Hugoruth

_________________
Aldindethau
Evidemment, je ne repondrais pas a toutes ces critiques et attaques personnelles envers moi, joueur ou mon perso.
J'informe tous les participants de ce RP que je me retire de cette audience.

Vouloir qu'un RP ne dure pas un an (irl) c'est mon choix de joueur et la fonction RP de ma marionnette lui permet de mener les debats comme il l'entends.

Vous voulez me donner des cours de RP, commencez donc par balayer devant votre porte, quelle interconnection il peut y avoir quand votre perso diffame un autre perso en pensée.
Quand a mes diverses relances envers vous et ldj Poupounet, elle ont pour but de faire avancer un RP qui est bloqué par votre faute depuis des lustres.
Je laisse le choix au président de fermer l'audience ou de nommer un autre juge qui sera plus patient que moi ... ou non.

Je suis désolé et je m'excuse aupres des autres participants qui aurait peut être voulu jouer un RP correct dans cette affaire.


Je suis joueur comme tous ici et je n'ai pas envie de me faire pourrir la vie par d'autres joueurs qui s'estiment superieurs aux autres.
Je conseille d'aller prendre l'air et de sortir de devant l'ecran car, il y en a qui manifestement confondent rèves et réalités.

Ldj Aldin

_________________
Nessty


Citation:
De: Nessty
A: Hugoruth
Posté le: 21 Mar 2010 22:12
Sujet: Re: HRP - demande de changement de juge en audience
Merci pour cette prompte réponse.

Le RP peut se poursuivre pour ma part, dès qu'un nouveau juge fera son entrée en salle d'audience.

Bonne soirée

LdJ Nes.




Hugoruth
Après une longue période de pause, le Président entra dans la salle d'audience afin de relancer ce procès. Le juge Aldin ayant souhaité être déchargé du dossier. L'air fermé, il s'installa et prit la parole.

J'invite tous les acteurs de ce dossier à reprendre l'audience. Dame Nessty, ou maistre Poupounet, si vous avez encore des remarques à faire, sur le fond de l'affaire uniquement, je vous y invite.

Je précise d'emblée qu'il n'y aura aucun avertissement. Toute personne prenant la parole sans que je la lui ai donnée sera immédiatement exclu de la salle d'audience. Cet aspect étant établi, nous pouvons reprendre.


Je passe maintenant en HRP pour fixer deux règles :

- Tout post contenant des pensées ayant pour but d'influencer les officiers de la CA en amenant de nouveaux éléments, contenant des attaques sur les témoins qui parlent sera censuré et son auteur interdit de poster. De même, je ne tolèrerai pas les posts "pensée" ayant pour seul but d'attaquer les autres persos.

- Les remarques HRP visant les autres joueurs seront directement supprimées et son auteur interdit de poster.

Il est désolant d'en arriver là mais il ne fallait pas pourrir ce début de procès. Les remarques se font par MP et pas ailleurs. Si ces conditions ne conviennent pas, personne n'est forcé de jouer ce RP qui va se limiter uniquement aux aspects judiciaires. C'est triste mais c'est ça, ou fermeture du procès.

Bon jeu.

_________________
Poupounet
Poup se leva.

Monsieur le Juge. J'avoue être un peu perdue. Qui doit parler ?
Hugoruth
La Cour souhaite entendre la requérante, Dame Nessty. Si elle estime que son témoignage est terminé, alors nous passerons à l'écoute de la partie défenderesse.
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Velden
Le procureur reprit donc sa place, saluant au passage le juge. Puis il relu ses notes, histoire de se remettre dans la "bain" ...
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Nessty
Longue pause en effet, ce n'était plus la Vilaine qui revint devant la cour mais la nouvelle jugelotte de Touraine. Bien qu'on avait omis de la prévenir, elle était là. Après avoir entendu la réponse que le nouveau juge dans cette affaire adressait exclusivement à sa nanavocate, Nessty attendit le retour d'un des membres de la court avant de retourner camper à la barre, déterminée à ne plus la lâcher.

Bonjour votre honneur !

C'est bien moi qui présenterait les faits juridiques ou plutôt l'ensemble des vices de cette affaire avant de laisser la parole à mon avocate qui saura combler avec brio mes explications. Mais avant de débuter cette partie purement technique, je souhaite m'assurer que le procureur a bien saisi dans quel environnement se sont déroulés les faits reprochés selon l'état que j'en ai fait auparavant. Je me tiens donc une nouvelle fois à sa disposition pour répondre à ses questions... ou aux vôtres si vous en avez.


Le chignon se tourna vers le procureur puis vers le juge.
Hugoruth
Eh bien je vous en prie, présentez-nous les vices de forme que vous avez repéré dans cette affaire. Je suis pour ma part certain que le procureur a parfaitement saisi tous les éléments nécessaires à la bonne appréhension de la situation. Le cas échéant, n'ayez aucun doute, il saura poser les questions qui s'imposent.

Il tourna une première feuille du dossier.

Nous vous écoutons.
_________________
Nessty

J'en appelle en effet à divers vices de forme dans ce procès m'accusant d'organisation de révolte alors que je viens d'expliquer que nous n'étions qu'une joyeuse bande de fêtards. J'espère que vous avez vos écoutilles suffisamment ouvertes pour tout saisir.

Nessty haussa les épaules et se mit à lire l'introduction de sa demande d'appel, papelard rangé au sommet d'une impressionnante pile synonyme du soin qu'elle avait pris pour préparer son recours en Cour d'Appel.

De façon générale :
- Aucune preuve et témoignage probants n'ont apportés devant la cour de justice poitevine lors de ce procès en prime instance.
- La procédure donnée par le coutumier du Poitou en vigueur au moment des faits et du lancement du procès n'a absolument pas été respectée.
- Le dossier remis par la procure au juge dans le cadre de l'audience a été maintenu en huis clos (lien vers forum annexe sans publication des preuves dans l'interface IG).
- Le verdict rendu le 28 novembre 1458 par le comte régnant lui même s'appuie sur des éléments inexistants dans le dossier (forum annexe) et non présentés par l'accusation (IG). De plus, ce verdict va bien au delà du chef d'accusation initial et émet une hypothèse totalement erronée pour appuyer la sanction imposée (+ non respect de l'accord donné par la joueuse de l'accusée au joueur du juge au sujet de la peine à appliquer).
- La jurisprudence poitevine a été ignorée et pourtant elle existe en divers points similaires à l'accusation portée dans ce procès.

Je rajoute aujourd'hui que l'interjection suspensive de mon bannissement n'a pas été respectée conformément à l'article 222-31-5 en vigueur en cette cour. En effet, je suis toujours menacée de mort à chaque franchissement de la frontière poitevine.

Et maintenant passons au détail de tout cela pour étayer mes dires, me basant exclusivement sur la Coutume du Poitou en vigueur au moment des faits et de l'ouverture du procès en prime instance. Mais avant, une précision de taille en prévention de la mauvaise foi à laquelle les poitevins m'ont accoutumée : ce recueil législatif a depuis été remplacé et son archivage n'a point été assuré par le comte sir Cristof. J'ai beau eu envoyer une connaissance fouiller les archives publiques du château pictave ou encore demander cela par missive à sir Cristof, elles n'existent plus et ce depuis le 13 novembre 1457. Fort heureusement lors de ma fonction de procureur, j'ai pris soin d'en conserver un exemplaire. J'ai du m'en séparer pour le remettre à dame Poupounet mais je vous en citerai ici les articles relatifs à ce dossier.


L'acte d'accusation de sieur Xavix en date du 26 septembre 1457 ne fait mention d'aucune preuve de façon explicite pour justifier la culpabilité "d'organisation de révolte". En dehors du fait que je n'ai point organisé de révolte, "l'organisation de révolte" n'est pas un acte répressible selon les us ou la Coutume du Poitou. De plus, tout un chacun sait qu'une organisation n'implique pas une participation ou une concrétisation systématique. Cela ne peut donc être considéré comme un motif de TAOP.

Nous avons donc là un vice de forme pour non présentation des preuves et un autre dans la formulation du chef d''accusation. Je pourrai m'arrêter là, mais la crétinerie poitevine dans ce dossier mérite d'être démontrée jusqu'au bout. Vient maintenant le vice de procédure imputable à la Prévôté dans le cadre de l'enquête et de la gestion du dossier.

Le 7 octobre 1457, soient 11 jours après l'ouverture de l'enquête par la prévôté et le lancement simultané du procès, j'informe prévôt et procureur de l'obligation du classement définitif du dossier conformément à la Coutume du Poitou dont voici l'extrait affiché à la vue de tous au moment des faits (gargote).

Extrait de la Coutume du Poitou en vigueur le 7 octobre 1457 : a écrit:
De la Prévôté Poitevine
C. Dispositions diverses.
II. Des casiers judiciaires :
e. Du classement définitif des enquêtes
Le plaignant dispose d’un délai d’un semaine pour apporter son témoignage et donner le nom de ses témoins. Ce délai passé, l’affaire sera classée définitivement, sans possibilité de réouverture.

Il est à noter que ce point n'a été abrogé que le 13 novembre 1457 par le comte Cristof. Il était donc encore parfaitement applicable au moment de ma demande.
- Or aucun témoignage ET aucun nom de témoins n'ont été cités dans le dossier (forum annexe) ou encore présentés au tribunal dans les 7 jours impartis par le coutumier au plaignant, ici le comté du Poitou représenté respectivement par les procureurs sieurs Xavix et Damian.de.Cheroy ainsi que le prévôt dame Kalimereth.
- Or aucune réponse ne m'a été apportée dans le cadre de mon dossier. Selon l'adage : "qui ne dit mot consent", je m'en suis tenue là, sans me préoccuper d'une défense dans un procès qui n'avait plus lieu d'être conformément à cet article de la Coutume poitevine.


Passons maintenant au réquisitoire du procureur, feu Damian.de.Cheroy. Il a été déposé le 9 octobre 1457, bafouant ainsi ouvertement la Coutume dont il était pourtant le garant et malgré ma remarque. De plus, il exploite des éléments sans en apporter la preuve.
- Il se réfère à des témoignages de saoulerie et de sorcellerie non versés au dossier (forum annexe) et non présentés devant la cour (IG). Mais qui sont donc ces témoins que l'on n'a jamais entendu et encore moins vus ? La procure a pourtant pouvoir de les faire appeler et elle ne l'a pas fait. Sieur Damian va même jusqu'à parler de lui même de bruits et de fortes présomptions pour justifier ma culpabilité mais toujours sans avancer une seul preuve.
- Même cette fameuse affiche portant ma griffe et mon cachet personnel de grande Vilaine n'a pas été portée à la connaissance de la cour (IG). Je développerai ce point plus loin pour cause de détournement d'un écrit de sa fonction primaire et en invoquant une jurisprudence.
- Les autres messages évoqués par le sieur Damian ne figurent ni au dossier, ni dans l'acte d'accusation, ni au réquisitoire final de l'accusation.

Nous sommes encore une fois en présence d'un vice de forme pour non présentation de preuves qui sera réitéré dans le seul et unique témoignage présenté par l'accusation devant la cour. Mais si dame Kalimereth, le dit témoin, s'était arrêtée à cela... Et non...


Le témoignage de celle qui était prévôt au moment des faits et du procès est lui aussi truffé de vices ! Alors là, on a la totale : du vice de procédure pour non respect de la Coutume poitevine relative à la Prévôté en matière d'enquête, au vice de forme pour non présentation des preuves, en passant par le vice de forme pour présentation d'un témoin non impartiale et le vice de procédure pour non respect de la Coutume poitevine relative à la Prévôté en matière de salaire
- En effet, il est surprenant qu'en tant que garante des procédures de la Prévôté et de la Maréchaussée poitevine, cette dame ne les ait pas respecté : elle n'a jamais versé son témoignage ET annoncé son nom en tant que témoin dans cette affaire comme l'exigeait l'extrait de la Coutume cité plus haut.
- Ses paroles sont des plus vagues et succinctes : "on a pu voir" ne signifie pas que cette dame a été témoin elle même des faits. Elle ne fait là que colporter des rumeurs, sans s'être au préalable assurée de la véracité de ces propos.
- Le pire est qu'elle se permet de mentir ouvertement dans un tribunal en parlant d'une affiche qui aurait été remise à la cour. Or comme je vous l'ai déjà dit, ce ne fut pas le cas (IG).
- Outre le fait que nous ayons succombé, dame Kalimereth et moi même, devant le regard vert d'un même homme dont je tairai le nom par pudeur et en respect à sa mémoire, je vais en appeler à des éléments n'ayant rien à voir avec le procès à l'étude ici mais relevant de la mentalité vindicative de cette personne à mon encontre. Que l'on me pardonne pour cet écart mais :
    ~ Le 27 juin 1457, j'ai initié en tant que procureur du Poitou un procès pour Trahison contre dame Kalimereth. Cette dernière reconnut auprès du conseil comtal avoir suspendu son travail dans la nuit du 26 au 27 juin et accepter la sanction justifiée et imposée par le comte. Ce qui lui valut une relaxe comtale.
    ~ Dame Kalimereth était en charge de la maréchaussée. Elle n'a mis en place aucune défense en capitale du 20 au 24 septembre 1457. Je le sais car j'étais à l'affut ces jours là pour débusquer les rares emplois disponibles en capitale afin de pourvoir à mes besoins en nourriture comme en boisson. Puis un maréchaux me l'a confirmé en me donnant une partie du registre... En tout cas, le fait de trouver un homme totalement ivre, à savoir @l3x, à la place du maire de Poitiers le 25 septembre fit rapidement le tour du Poitou et de tout le Royaume. Je puis aisément comprendre que la prévôte en veuille à ceux qui ont démontrer involontairement son incompétence...
    ~ Le salaire de maréchal qui s'investit dans sa ville pour la défendre ne me fut jamais versé malgré un contrat en bonne et due forme que voici avec l'extrait instaurant ce salaire selon le coutumier :
    29-09 22:23 : La maréchaussée embauche Nessty pour 15,00 écus
    29-09 22:23 : Vous avez été embauché dans la maréchaussée.

    Extrait de la Coutume du Poitou en vigueur au 29 septembre 1457 a écrit:
    De la Coutume de la Prévôté et de la Maréchaussée Poitevine
    Du Prévôt des Maréchaux
    B. Maréchaussée
    IV. Des rémunérations :
    Il s'agit d'une solde versée quotidiennement aux Maréchaux et dont le montant est fixé par le Prévôt des Maréchaux.

Hum, au final cet écart me permettra d'argumenter le verdict...
Je rajoute que les poitevins n'ont pas hésité a donner dame Kalimereth pour morte au juge Aldin à l'ouverture de ce procès en Cour d'Appel. Or je l'ai revue récemment à un match amical de soule entre Vendôme, ma nouvelle ville de résidence, et LaTrèsNouille. Elle portait le maillot des... Fantômes... son équipe de soule ! Si on vous dit que les poitevins sont prêts à tout pour arriver à leur fin, je vous le confirme et vais continuer à vous le prouver tout au long de mon exposé.


Le verdict du comte Cristof, rendu par lui même alors qu'il est encore à la tête du Poitou le 28 novembre 1457 soit plus de deux mois après l'ouverture de ce procès, fait référence à des tentatives de révolte les jours suivant sans que preuves et témoignages de ma participation ne soient apportées dans le dossier (forum annexe) ou devant la cour (IG).
- L'acte d'accusation se porte sur l'organisation d'une révolte contre la mairie de Poitiers la nuit du 24 au 25 Septembre 1457 et non sur des faits postérieurs à cette nuit. Or sir Cristof se permet d'extrapoler grandement au point de se fourvoyer de la même façon...
- D'ailleurs procureur et témoin ne font nullement référence à d'autres dates dans lors de leur prestation d'octobre 1457. Une fois de plus aucune preuve ou témoignage relatifs à ma présence lors d'une révolte contre la mairie ou le château de Poitiers n'est portée dans le dossier (forum annexe) ou devant la cour (IG) pour étayer les affirmations du juge.
- Figurez vous que j'ai même participé à la défense de la capitale le 26 septembre 1457 ! Et oui votre honneur... Comment peut-on accuser avec tant de certitude quelqu'un qui défend de participer à une révolte ? Comment encore croire en l'impartialité de ce juge de prime instance qui est allé jusqu'à mentir pour appuyer son sa volonté de voir en prison ? Si seulement il s'était arrêté là lui aussi... mais non...
- Le verdict rendu inclut le remboursement des frais de défense du château. Comme je l'ai déjà précisé, le prévôt avait pris l'initiative de laisser cette ville et son château sans aucune défense du 20 au 24 septembre. Voici l'état complet de la défense de Poitiers organisée par la maréchaussée du 19 au 30 septembre 1457. Celui ci parle de lui même, j'y reconnais même plus d'un pochtron ayant participé à notre beuverie. Je ne vois pas en quoi je devrais porter les conséquences financières de l'incompétence d'une femme aigrie à mon encontre et qui n'a pas pris la peine de verser les salaires à ces défenseurs.

Citation:
30/09 01:23 : La maréchaussée embauche Meyer pour 15,00 écus

7 offres complémentaires déposées le 29/09 furent non pourvues

29/09 22:23 : La maréchaussée embauche Protozoaire pour 15,00 écus
29/09 22:23 : La maréchaussée embauche Nessty pour 15,00 écus
29/09 21:43 : La maréchaussée embauche Luminelle29 pour 15,00 écus
29/09 21:03 : La maréchaussée embauche Melyssandre pour 15,00 écus
29/09 18:23 : La maréchaussée embauche Eudeatutura pour 15,00 écus

28/09 aucune défense

27/09 17:03 : La maréchaussée embauche Letiti pour 15,00 écus
27/09 16:23 : La maréchaussée embauche Musso08 pour 15,00 écus

26/09 19:23 : La maréchaussée embauche Yunkers pour 15,00 écus
26/09 18:23 : La maréchaussée embauche Musso08 pour 15,00 écus
26/09 00:23 : La maréchaussée embauche Tony77 pour 15,00 écus

25/09 21:23 : La maréchaussée embauche Lyloo pour 15,00 écus
25/09 16:23 : La maréchaussée embauche Eudeatutura pour 15,00 écus
25/09 16:03 : La maréchaussée embauche Boletus pour 15,00 écus
25/09 12:03 : La maréchaussée embauche Spid1st pour 15,00 écus
25/09 12:03 : La maréchaussée embauche Megan66 pour 15,00 écus

Du 20 au 24/09 aucune défense

19/09 22:23 : La maréchaussée embauche Rafan17 pour 15,00 écus
19/09 20:23 : La maréchaussée embauche Thomaslatapie pour 15,00 écus
19/09 19:43 : La maréchaussée embauche Angele_b pour 15,00 écus

Je ne peux que conclure de tout cela un vice de forme pour verdict rendu par le comte régnant en personne, un vice de procédure pour verdict rendu avec des accusations allant au delà du chef d'accusation initial, un vice de procédure pour verdict rendu sans preuve, un vice de forme pour verdict se basant sur une fausse accusation émise par le juge lui même, un vice de forme pour demande de remboursement de frais non encourus, doublé d'un vice de procédure en matière de salaire de la maréchaussée défini par la Coutume poitevine relative à la Prévôté. Cela fait beaucoup de choses pour un jugement se devant être prononcé avec équité et impartialité...

Nessty reprit sa respiration car elle était loin d'avoir fini son réquisitoire.


Passons maintenant à la jurisprudence poitevine si vous le voulez bien. Elle est multiple et elle considère qu'un accusé ne peut être jugé comme coupable d'incitation ou d'appel à la révolte voir de révolte faute de preuves.

En effet celle ci reconnait une affiche comme étant une preuve insuffisante pour l'inculpation d'appel à la révolte dans le dossier opposant le comté du Poitou à sieur Brunobal. Le juge Faooeit de Surgères a relaxé dans son verdict du 24 août 1457 l'accusé pour 2 raisons :
- il n'y avait aucune allusion à un appel à la révolte dans les annonces publiques de l'accusé
- il n'y avait aucune preuve comme des témoignages de reconnaissance de l'assaillant.
Ce dossier se trouve dans les archives poitevines. Enfin s'y trouvait lorsque j'ai fait effectuer les recherches en décembre dernier afin de constituer mon dossier. Qui sait si il n'a pas disparu depuis... Je m'attends à tout avec les poitevins ! Au besoin, je suis en mesure de vous en fournir une copie.
J'attire également votre attention sur le procureur dans cette affaire. Il n'est autre que sieur Xavix. Donc 1 mois avant ma propre mise en accusation par lui, il avait déjà mis en procès une personne en détournant l'intitulé de son annonce en appel à la révolte, en présentant le même témoin pour des faits déroulés à Saintes alors qu'elle ne sort guère de sa ville de LaTrèsNouille et en ne fournissant aucune preuve. La similitude est flagrante ! En dehors d'une volonté de nuire, je ne vois pas ce qui aurait pu pousser ce procureur à commettre 2 fois la même erreur, mais bon... Les poitevins n'ont peur de rien, hein !

Dans mon cas, quand les procureurs parlent d'affiche, il ne s'agit que d'un simple vélin sur lequel j'ai clairement écrit ces mots : "Nous étions venu faire une visite de courtoisie au comte Chuichian et nous voici aux portes de votre mairie." Notre visite de courtoisie s'est en effet achevée sous l'effet de l'alcool dans les caves de la mairie où nous avons continué à assouvir notre gourmandise houblonnée comme je l'ai déjà explicité longuement. Le penchant pour la bière n'est en aucun cas un délit reconnu par la Coutume du Poitou. Malheureusement l'un de nous, sieur @l3x connu pour ses loyaux services dans les armées poitevines depuis de longues années, fut retrouvé le le 25 septembre au matin ivre mort dans le siège du maire. Ce qui créa un vent de panique dans la population que je me devais de rassurer au plus vite, ne manquant pas de promettre de laisser les lieux libres au plus vite. Est ce là un tort ? Naaaaaan. Mon annonce n'est en aucun cas un aveu d'organisation ou d'appel à la révolte de ma part mais une simple incitation au calme suite à des évènements non belliqueux et non politiques concernant les pictaves dont je faisais alors partie. Je le redis mais dans mon vélin ne comporte aucun aveux et encore moins une allusion à un appel à la révolte. Tout comme aucune preuve n'a été fournie lors de l'audience.

Je poursuis dans la longue liste des jurisprudences. Bien évidemment, je suis en mesure de vous fournir une copie de l'ensemble des procès pour révolte que je vais cité. Faites moi simplement savoir si vous souhaitez en disposer.


Dans le dossier opposant le comté du Poitou à sieur Babouin, le juge Redde a relaxé dans son verdict du 20 mars 1455 l'accusé pour 2 raisons :
- "l'appel aux armes de nature tendancieuse",
- faute de témoignage et de preuve, un appel aux armes n'est pas un appel à la révolte contre le pouvoir en place.
Dans mon cas, le procureur parle d'organisation à la révolte. C'est également fort tendancieux comme dénomination. Puis, comme dans le procès de sieur Babouin, aucune preuve n'atteste les dire de la procure. Si un appel aux armes ne peut être considéré comme un appel à la révolte, que dire d'un appel au calme ? Hein ?


Je ne m'arrêterai pas là. La même année, le dossier opposant le comté du Poitou à sieur Dohko, un juge nommé Cristof, tiens donc... a relaxé dans son verdict du 23 octobre 1455 l'accusé faute de preuves probantes apportées par les procureurs et les témoins au sujet d'une révolte. Vous comprendrez que je sois surprise de voir ce même juge rendre son jugement à mon encontre dans les mêmes conditions en audience, chargeant encore plus son verdict avec des faits erronés... Hum... Vous comprenez donc pourquoi je doute fortement de l'impartialité de sir Cristof. D'autant plus qu'il m'a jeté dans les geôles très exactement le jour mon médicastre a déclaré que je pouvais à nouveau voyager après un malencontreux incident aux frontières tourangelles m'ayant imposé une convalescence de 45 jours.


Allez, une ptite dernière ! Verdict rendu 27 mars 1456 dans l'affaire Rose_delune qui aurait tenté de prendre une mairie suite à une soirée fort arrosée. Personne ne l'a vu. Le juge n'a donc pas pu statuer sur sa culpabilité, faute de preuve.



L'enchignonnée se retourna vers Poup pour voir sa réaction et lui fit un clin d'oeil.

J'en ai fini votre honneur. Comme d'hab, si vous avez des questions... vous savez où m'trouver. Puis c'est ma nanavocate qui vous parlera des poitevins.

































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