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[RP] La grange aux mots

Felina
La Féline, sans doute à cause de son état d'ébriété avancé s'avance après la comtesse et se met à déclamer. Ce jour est décidément un jour à rayer de la mémoire de la sauvageonne, si maintenant elle se met à faire de la "poésie".

Pourrais-je un jour faire disparaître cette faim ?
Cesser de penser à tes mains et tes câlins.
Mais en moi gronde sans fin ce brûlant désir,
Une Passion ardente qu'il me faut assouvir.

Puis elle laisse pour le suivant ces quatre mots :

Fierté, Liberté, Orage, Courage.
_________________

A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Auria
Auria revient à la Grange ...et lit les mots de la Dame en état d'ébriété apparemment ....Continuez Dame ...celà vous sied ...d'avoir ..euh ..un coup dans le nez ...excusez moi je n'ai pas trouvé d'autre rime ...ne m'en veuillez pas!

Vouloir tuer cette Fierté qui me perd
Avoir le Courage enfin de me taire
Oublier l' Orage ténébreux et détesté
Et retrouver enfin la Liberté d'aimer


Soleil Brûlant ..Pluie Caressante
_________________
Thealie
Théa pénétra dans la grange, et se dépêcha d'y entrer. La pluie même très fine avait réussie a bien la mouiller.
Elle sourit en voyant que du monde était passé. Elle s'allongea un instant dans le foin histoire de sécher un peu. Allongée ainsi elle avait vue sur les poutres. Elle adorait les regarder, elles ne formaient pas des lignes droites, elles s'entremêlaient d'une manière particulière qui rendait le tout extrêmement joli et propice à la rêverie.
Elle songea au rêve étrange qu'elle avait encore fait. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle avait de l'imagination. Laissant de côté ces tumultueuses pensées elle se pencha plus en détail sur les derniers mots laissés afin de composer une strophe.

Au fond de tes yeux plus clairs qu'une journée d'orage
Je vois mon reflet, notre futur et ta fierté.
Te souriant et prenant à deux mains mon courage
je te montre mes envies en toute liberté.

Elle rougit en relisant ses vers qui espérait-elle ne seraient pas trop osés. Elle laissa alors le prochaines rimes avant de s'en aller, profitant d'une accalmie.

Statique, magique, refrain, demain
_________________
Thealie
Désolée nous avons posté en même temps.

_________________
Ripalion
Un Bout Rimé!... Ripalion poussa la porte et regarda les dernières rimes données.

Statique / magique / refrain / demain

Une bouffée d'angoisse quant au devenir du demain,
Qu'arriverait-il si elle ne chantait plus le même refrain?
Eclose, la jolie rose le regarde d'un amour qu'elle dit statique
Mais son sourire demeurera t-il si longtemps magique?

Et lorsque ce sera la fin
Il regardera interdit
La vie qui s'enfuit
Et redeviendras
L'inconnu
D'en bas.


Jetant un coup d'oeil dégoûté à ses vers, Ripalion soupira et déposa les rimes suivantes pour une personne plus optimiste que lui, et sortit.

Recoin - Cuirasse - Pourpoint - Carcasse
Auria
Ce n'est pas grave Dame celà m'a permis de revenir ici ....retrouver son sourire ...pas très optimiste ce soir ....mais je lui en accorde un ....très très optimiste ....

Angoisses d'un coeur caché sous une Cuirasse
Emotions et doutes en catimini en cette Carcasse
D'un sourire revêt le velours de ton Pourpoint
Et cherche en toi l'optimisme dans ses Recoins


Matin Chagrin avenir devenir
_________________
Ripalion
Il croisa Auria et décida de faire demi-tour et de la suivre. Elle va voir ce qu'il a écrit et... qu'en pensera t-elle? Il lut ses écrits et sourit. Il fut soulagé et prit la plume à son tour.

Matin / Chagrin / Avenir / Devenir

Une ondée, une bruine, un crachin, une averse, un déluge du matin
Effaçant en un soubresaut les calamités de la veille et ses chagrins
Son visage observant d'un sourire le mien et me fait songer à l'avenir
Un futur radieux avec elle, une lumière s'allumant s'appelant devenir...

Il sourit, c'était déjà mieux.

Fatras / Cliquant / Détriment / Charabia
Thealie
En cette belle matinée, Théa passa à la grange. Le soleil était de retour et même si ce matin on s'était réveillé dans une campagne blanche, le soleil avait tôt fait de redonner la belle couleur verte à l'herbe.
Le printemps serait bientôt de retour... Il ne manquait plus que les hirondelles reviennent et que les premières jonquilles fleurissent pour que Théa se sentent mieux.
En lisant les derniers mots laissés, elle resta songeuse, le verbe cliquer était plutôt étrange. Haussant les épaules, elle se mit à écrire poussée par une soudaine inspiration qui provenait d'on ne sait où...

En son esprit tout embrouillé, que de fatras !
Elle se mit à ranger, s’évertuant, cliquant,
Bureaux et documents, tout à son détriment.
Fatiguée, elle ne parla plus qu’en charabia !

En se relisant, elle ne comprenait pas mieux mais qu'importe, elle l'avait écrit donc il resterait là, même s'il n'était pas des plus fameux. Il était même plus fumeux que fameux...
Elle prit un morceau de craie qu'elle avait gardé de sa dernière balade et inscrivit sur un des murs de la grange les prochaines rimes.

Chaleur, sueur, acide, candide

Elle pensa à l'été qui, espérait-elle, serait bien chaud avec un bon soleil qui ferait mûrir son blé rapidement... C'est sur que dans ces conditions, le travail au champ ne sera pas de tout repos mais qu'importe tant qu'il y a de la blanche bien fraîche !
C'est avec de telles pensées qu'elle repartit de la belle grange.
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Idiotemariote
Torturée d'une cruelle inspiration, je me décidais à étaler mes sentiments du moment, sentiments pris d'une terrible souffrance intérieure, je devais lui dire ce que je ressentais à travers mon poème :

Ce soir, je fus frappée d'une humeur acide !
Pourtant, je ne demandais qu'un peu de chaleur.
De mes yeux coulaient des larmes telle la sueur.
Ce soir, je ne me coucherai pas candide !

Pour vous : larme, charme, joue, boue.
Thealie
Théa, avant d’aller au marché, passa de bon matin à la grange. Elle vit le poème de dame Mariote qui était plutôt triste… Cela ne lui ressemble pas pensa-t-elle, j’espère qu’il ne s’agit que d’un mauvais nuage qui passera bien vite…
Elle avait pris plusieurs résolutions au cours de la nuit, elle se devait dorénavant d’aller de l’avant et de rester optimiste.
Elle se mit à écrire :

Bien souvent mes yeux étaient noyés de larmes,
Dorénavant elles n’inonderont plus autant mes joues.
Ma sensibilité restera néanmoins l’un de mes charmes
Sans pour autant changer mon humeur en boue.

Elle espérait que Théo le lirait, s’il le fallait elle lui dirait d’aller faire un tour à la grange. Elle inscrivit les prochains mots :

Tourment, médicament, statue, tortue

C’est tout sourire qu’elle partit mettre sa viande à vendre sur le marché.
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Idiotemariote
La grange était l'endroit où je me sentais bien, où mes sentiments pouvaient être mis à nu...je remerciais dame Théalie de remarquer mes états d'âme...merci de vous soucier de moi...un nuage est passé sur ma tête mais le vent va le décimer peu à peu !!!

A mon insue, tu m'as laissée dans mon tourment.
De là, je me suis figée telle une statue.
J'ai besoin de toi, tu es mon médicament !
Ne revêt plus ta carapace de tortue...

O désespoir qui me chagrine, c'est l'histoire du moment mais bientôt une autre vie bien remplie !!!
Melusine34
L'averse surprit l'étourdie, les nuages auraient du la mettre en garde.... las ni capuche ni abris dans les parages si ce n'est une vieille grange un peu décrépie. La brunette frileuse s'y engouffra. Alors qu'elle s'essuyait le visage d'un pan de sa houppelande elle remarque vers et poèmes et décida d'y laisser sa griffe, seul témoin de son bref (du moins elle l'espérait) passage en ces lieux.

"Une muse taquine m'a conté la vie
d'une chope tournaisienne bien au désespoir
de ce voir toujours vidée mais jamais remplie.
La plaigne qui comprend ... ça c'est une autre histoire..."

Surveillant d'un œil l'ondée importune elle relu ses quelques lignes; fronçant les sourcils.

C'est pas ce que l'on pourrait appeler de la littérature... mais bon on dira que ça ira.

Avant de partir, elle griffonna quelques mots a l'adresse du prochain qui chercherait asile dans cet abri de fortune.

Bucolique - Barrière - Tragique - Fière
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Achilee
Achilée faisait régulièrement un tour dans la grange aux mots. Elle n’y avait laissé qu’un seul poème mais cette fois c’était différent… un parfum subtil et enivrant l’avait avertie avant même qu’elle ne lise que Mel venait de passer. Et si Mel avait laissé 4 mots Achilée se devait de répondre... absolument !
Apres avoir lu elle afficha un immense sourire et plaignit la pauvre chope. Puis elle consulta les mots laissés par son amie et se mit à réfléchir intensément. Sortant une plume elle écrivit :

Laissez-moi vous conter l’histoire bucolique
D’un mouton énamouré d’une brebis fière.
Un matin pris de fièvre il sauta la barrière…
LE bélier l’attendait…la fin est fort tragique.

Elle murmura pour elle même Bon j’ai fait ce que j’ai pu…
Elle griffonna à son tour quatre mots sans queue ni tête : bouscule-feint-éteint-recule
Zolealie
Songeuse, Léalie compose un quatrain pour son époux...

Depuis de longues années, vostre amour me bouscule,
Preuve en est par cela, qu'il ne fut jamais feint.
Bien des couples s'ignorent, dans la routine reculent..
Votre amour me défie, et jamais ne s'éteint

Puis, le sourire aux lèvres, laisse quatres rimes au suivant.

Astreinte, teinte, chardon, renom
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Melusine34
Partie comme une furie de la grange pour passer entre les gouttes elle en avait oublié son chapeau. Arrivée sur les lieux elle découvrit les derniers mots laissés et sourit.

Achilée... décidement.

Elle redigea quelques vers lorsque dame Léalie entra et épingla le sien. Mélusine tout a sa composition en la perçue de prime abord mais voyant que la noble dame avait été plus véloce qu'elle ne put s'empêcher d'en être marrie. Elle se leva, laissant sa composition sur place mais s'abstint de laisser d'autres mots que ceux de la comtesse (qu'elle releva au cas où..)

Je m'avance, il recule
Je l'allume, il m'éteint
Je l'attise, il me feint
S'il me frôle, je le bouscule...

Elle s'en retourna plus posément se promettant de revenir en ce lieu (même par beau temps), s'offrir une parenthèse poétique à l'occasion...
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