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[RP] Ambassade Impériale

Thrandhuil


Après des jours d'intense dialogue, dans le difficile contexte de l'invasion française, la Chancellerie Marquisale et la Haute Chancellerie Impériale avaient su mettre en place des relations placées sous le signe de l'Amitié entre enfants du Très Haut, au delà de leurs différences de vue politique. Sur les terres rougies de Provence, une Ambassade viendrait bientôt en provenance de l'Empire, avec à sa tête le Haut Chancellier en personne, afin qu'il puisse s'entretenir avec la Marquise.

Toutes précautions étaient prises afin que, au milieu des horreurs de la guerre, ceux qui avaient préféré les voies du Dialogue et de la Paix puissent avancer, saufs.

A toute fin utile, afin que le peuple ne se prit pas à balancer caillasse sur la délégation, l'ambassadeur provençal fit afficher partout copie de son courrier délivrant Sauf Conduit à l'Ambassade Impériale.


Citation:
A Son excellence Raoul, dict Roi-Lézard, Haut Chancellier Impérial,

De Thrandhuil, Ambassadeur du Marquisat des Alpes Occidentales

Excellence,
pour faire suite à nos récents échanges et au désir que vous avez exprimé de rencontrer la Marquise des Alpes Occidentales, et pour officialiser votre ambassade, vous remettons ce jour ce sauf-conduit, pour vous et pour votre escorte personnelle.

/SPAN>
Citation:

Au nom de la Marquise des Alpes Occidentales, Hersende de Brotel, qui porte son cel sur le présent document, délivrons à son Excellence Raoul -dict Roi Lézard, le présent Sauf-Conduit, lui assurant ainsi libre circulation en Provence, à lui et à son escorte personnelle, composée de Victorinne, Kehl, Gamalinas et Guilmord, pour pouvoir se rendre en Avignon où ils seront reçu en toute Amitié.
Qu'il aille librement en nos terres, doublement protégé par l'Immunité Diplomatique du présent acte, et par l'Amitié Aristotélicienne qui, sous le regard du Très Haut, permet nos échanges malgré nos différents temporels.

Fait à Avignon, le 1er février 1458.





Excellence,
je vous enjoins une nouvelle fois à la prudence; les Terres Marquisales étant actuellement théatre d'une triste guerre, nous ne sommes malheureusement pas en capacité de vous protéger des armées françoises ou assimilées, qui fauchent à tout va en notre pays par eux lourdement endeuillé. Nous vous garantissons par contre la bienveillance des armées Marquisales, qu'elles soient Provençales ou Génoises, qui seront dûment avisée de votre visite.

Votre serviteur, Thrandhuil, ambassadeur de Provence auprès de la Haute Chancellerie Impériale.
Citation:








_________________
curé de Marseille







Kehl


Kehl regarde le courrier qu'est en train de lire le prime chancelier. Arrivés par la France dans la nuit, les émissaires impériaux allaient enfin pouvoir faire ce pourquoi ils s'étaient gelé les os sur les routes de plusieurs provinces.

Quand est-ce qu'on va voir cette marquise, Raoul ? Il ne fait aucun doute que si un des deux camps cesse le combat, l'autre sera forcé de faire de même. Et puis je pense comprendre assez bien ce que veulent les Français, mais je ne cerne pas bien l'intérêt des indépendantistes. On raconte tellement de choses.

Quoique... Vous êtes sûr de la valeur de ce sauf conduit ? Il paraît que deux émissaires venus négocier avec les indépendantistes ont été abattus il y a quelques jours par ceux qu'ils venaient voir.
Roi-lezard



Tant attendue, en ces temps de troubles en Provence, l'avant garde impériale composée de chevaliers, diplomates, et de la grascieuse héraut impérial de Provence, entrait enfin au pas dans la cité d'Arles choisie comme point de chute, après une semaine d'un voyage passé sans encombres à travers les campagnes françaises du Lyonnais et du Languedoc. Les chevaux sembaient usés par l'allure soutenue du pélerinage et il fallait au Prime Chancelier songer à faire établir le campement avant d'entreprendre quelque rencontre diplomatique que ce soit, malgré les nombreux rendez vous au programme. Il fallait exprimer les voeux de sa Majesté à celle que l'on appellait Hersende, s'enquérir du sort des loyalistes ainsi que des troupes de l'amiral de France dont les dernières nouvelles étaient attendues avec intérêt.

La colonne de chevaliers, bien qu'ils soient peu nombreux à la constituer, n'était guère passée inaperçue en passant les portes de la cité, ainsi menée par l'imposante carrure du sire Kehl, qui portait fièrement la bannière du Saint Empire d'or à l'aigle de sable, trop longtemps absente du paysage provençal. Son excellence sur son destrier, plongé dans la lecture du laisser passer qu'on lui avait décerné sourit légèrement aux paroles du savoyard.

" Patience, ce n'est plus qu'une question d'heures, Kehl, nous ne sommes plus très loin de la capitale. Quant à ce sauf conduit, je ne sais si il se révèlera d'une quelconque valeur, je sais ce que vaut la parole d'un diplomate gênois, c'est bien pour cette raison que nous avons fait un petit détour par mesure de sécurité... Ici cela me semble un endroit propice pour monter les tentes. "

Les hommes purent enfin descendre de montures et prendre un peu de repos pour ceux qui n'étaient de corvée d'installation. Le diplomate impérial fouilla dans ses effets pour en sortir une déclaration des vassaux de l'Empereur expliquant leur position sur le régime du MAO et le combat des loyalistes en Provence. Il ordonna que celle-ci soit affichée en bonne place en ville et portée à tous les principaux acteurs du conflit avec une note précisant l'arrivée des impériaux à Arles et la disponibilité du diplomate pour une éventuelle rencontre. En attendant, ils patienteraient autour d'un bon feu de camp.




Citation:

A tous ceux présents et à venir, salutations !


Nous, assemblée des vassaux de sa majesté l'Empereur Long John Silver du Saint Empire Romain Germanique, réunis en la chancellerie impériale au nom des justes valeurs qui nous rassemblent sous la bannière de nôtre souverain légitime, nous prononçons à l'unisson en ce qui concerne les prises d'indépendances illégitimes prononcées par les dirigeants du Comté de Provence et de la République de Gênes, dont les dirigeants se sont récemment rattachés au sein du prétendu marquisat des Alpes Occidentales, déclaré félon à sa Majesté.
Afin que le monde sache qu'il n'est nulle liberté possible sous le joug d'une couronne illégitime, condamnons ces agissements unilatéraux. Nous appellons les régimes souverains et légitimes à inciter ces provinces à revenir vers la voie du dialogue constructif avec le reste du Saint Empire, en se refusant de développer des liens diplomatiques avec ces provinces tant qu'elles seront à la merci d'un gouvernement félon à sa Majesté. Nous déplorons le fait que la diplomatie gênoise ait longtemps nié lors de nos médiations son rapprochement à la Provence, et ait préféré la voie de la dissimulation et du mensonge à celle préférable de la vérité et de la diplomatie.
Par la présente, nous affirmons nôtre soutien à la noblesse impériale de Provence qui prête toujours allégeance à sa Majesté l'Empereur, espérant qu'elle demeure un modèle à suivre pour leurs plus honorables concitoyens, et ne reconnaissons nulle souveraineté aux usurpateurs du prétendu marquisat.


Afin que celà soit su et reconnu, le revêtons de nostre scel en ce 18 ème jour de janvier de l'an 1458, à Aix la Chapelle.

Pour le Saint Empire

Königin Hulda
Königin des Deutschen Königreiches



Raboude Mondrianus de Ligne
Comte de Hollande


Pour Melisende Maledent de Freytiat, duchesse de Savoie
Eddo Puègmirol, chancelier


Pour la Lorraine, chancelière Joséphine von Wittelsbach au nom de la duchesse Floche


Pour Modena, Miriam Serena di Montefeltro, Duchessa di Modena


Pour Milan, Stefan Sforza conneau Sir_biss, Duc de Milan


Pour Sienna
Sophie De Polignac "Sophy" Madame de Sienne


Pour le HCI, Niconoss d'Acoma, Haut Connétable Impérial par Interim, Prime Capitaine Impérial,
Son Excellence Raoul de Montjoie, Prime Chancelier




'( édit pour ajout du sceau de Milan puis Sienne )


Gamalinas


-Bon tous aux tentes dans ce cas là.

Dérouler les toiles, planter les piquets et autres bâtons, placer les chevaux dans une écurie improvisée et dresser l'Etandard Impérial bien en évidence... les joies du nomade.

-Combien de temps restons nous ici ? Interrogea à voix haute qui pouvait bien savoir.

Une fois le camp terminée, il fallait penser à remettre à jour les vivres.

-J'ai vu un verger non loin, je vais voir si on peut y cueillir quelques fruits.

_________________
Kehl


Kehl se redresse brusquement.

Un verger ? Je me demande quels fruits on trouve si loin au sud. Je peux venir ? Ils ont peut-être des ananas ou des mangues. Et peut-être qu'on trouvera des Provençaux qui ramassent aussi des fruits, et on pourra apprendre ce qu'ils attendent de la situation de leur province. J'ai entendu dire que les gens d'ici avaient envoyé une armée reprendre leur propre château. Quoi qu'il arrive tous les morts seront donc provençaux. Je ne vois pas la logique des gens d'ici.

Je crois que la marquise n'engage qu'elle en parlant. On devrait discuter avec les gens du peuple. Ce sont eux qui souffrent, pas ceux qui font de belles déclarations d'un côté et se repaissent du sang des sujets de l'Empereur de l'autre.
Gamalinas


Alors que Gamalinas se préparait à partir à la cueillette, le fier porteur de Bannière se joignit à lui.

-Bien sûr messire Kehl, allons-y ensemble.

Un sourire ensoleillait le visage de Gamalinas lorsque que son compagnon évoqua les mangues et autres fruits d'au-delà des mers.

-Vous connaissez des fruits bien exotiques cher Kehl, vous avez voyagé jadis ?

Au fil du chemin, la volonté de sonder l'opinion sur la question du Marquisat, fut proposée. Élément bien légitime, contenu de la mission diplomatique qui les avez emmenée ici.

-C'est une très bonne idée, essayons de voir ce que les provençaux pensent de ce MAO.

_________________
Kehl


Non je n'ai jamais vu ces fruits. Mais je me tiens au courant, et j'ai des compagnons qui m'ont raconté ce qu'ils ont mangé quand ils se battaient pour les Portugais, il y a dix ou douze ans. Ils m'ont dit que c'était très bon, mais que ça ne pousse que dans les endroits chauds, alors j'espère en trouver ici.

Voyons si nous trouvons un provençal. Ils ne peuvent quand même pas tous être partis s'entretuer.
Victorinne
Quelle étrange sensation que de revenir en Provence. Elle n'y avait plus mit les pieds depuis qu'elle était devenue Dame de la Garde Freinet. La Von Frayner mit pied à terre en premier, le voyage avait été éprouvant pour celle ci, tant par la fatigue que ses problèmes de santé. Son compagnon la surveillait du coin de l'oeil lorsqu'ils chevauchaient côte à côte. La Grande Dame de Lorraine comme se plaisait à la surnommer Thranduil ne laissait rien paraître, le devoir passait avant tout quitte à y laisser la vie.

Le Prime Chancelier lui confia le parchemin acté par la pseudo Marquise afin qu'elle en prenne connaissance.


Ne pourrait-on brûler ce torchon? Je n'ai que faire de la protection de cette infâme usurpatrice. Je me demande également ce qu'elle attend de notre venue en Provence.

La brune avait bien diverses réponses à offrir à son futur époux mais elle se contenta simplement de lui rendre le document. La jeune femme ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour Provençao avec qui elle avait conversé jusqu'à ce qu'elle apprenne par une missive de son suzerain le Vicomte de Fréjus qu'il était tombé au combat. D'un geste de la main comme si quelque chose sous ses yeux la dérangeait, elle chassa ce qui dévorait son esprit.

Que souhaitez-vous faire votre Excellence ? Attendons-nous une missive de l'usurpatrice ou allons nous à sa rencontre ?

Se tournant vers Gamalinas qui souhaitait aller faire un tour au verger, la Duchesse ne pu s'empêcher de poser un regard bienveillant sur lui ainsi que Kehl qui semblait l'accompagner.

Faites attention à vous messieurs, je n'aimerais guère qu'ils vous arrivent le moindre mal.
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Peu disponible pour le moment => pour me joindre plus facilement => MP IG
Gamalinas


-En effet messire, j'ai pu constater qu'au Portugal bien des variétés y étaient cultivées. Il parait même qu'on y fait pousser des bananes.

Alors que le duo s'éloignait vers les arbres fruitiers, l'unique Dame de l'expédition leur lança un conseil de prudence, que les deux hommes respecteront avec ferveur. Gamalinas se retourna vers la duchesse avec un sourire rassurant.

-Ne vous inquiétez pas votre Grâce, nous ferons attention.

Revenant vers messire Kehl et dans le sens de la marche, le moustachu déboutonna un peu son pourpoint. Il fallait dire que la température se faisait plus douce ici qu'à Chambéry.

-Il est vrai que les lieux sont plutôt déserts. Peut être que nous croiseront des gens un peu plus loin.

Ou préférait-on tout simplement les éviter, pour toutes sortes de raisons. Gamalinas ne se lançait pas sur ce sujet. L'imagination des réponses à des hypothèses ne l'intéressait pas. Ce qui fut important était les faits, mais les faits sont difficiles à recouvrir lorsque personne ne peut les rapporter.

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Kehl


Kehl s'attendait un peu à ce que le mot usurpateur soit finalement prononcé par quelqu'un. Un peu ennuyé il s'excuse auprès de Gamalinas et va voir Victorinne. Qu'il y ait ou pas des mangues en Provence, le verger attendrait un autre jour.

Bonjour votre grâce. Je crains que les Provençaux ne soient pas très intéressés par une discussion si on les insulte. Il serait peut-être profitable pour tout le monde de chercher à savoir où se trouve le problème, plutôt que de l'aggraver par des paroles blessantes. L'Empire est absent depuis longtemps, et vous le savez mieux que beaucoup de gens ici. Ce qui fait que personne ne nous connaît. Nous ne sommes pas des ennemis de la Provence, alors autant éviter de faire croire que nous le sommes. Je crois que j'ai entendu dire que les Teutoniques accueilleraient une rencontre entre les... indépendantistes et nous. On peut avoir confiance dans l'ordre teutonique, je pense. J'espère donc que cette rencontre aura lieu le plus tôt possible.

Ah ?! J'entends des Provençaux sur la place. Si vous voulez m'excuser, j'aimerais entendre ce qu'ils ont à dire de cette guerre. Et puis aussi faire taire ce suppôt de Belial qui se réjouit des pertes humaines, dans la cathédrale. Que Sigismond 1er nous guide, et prenez soin de vous également.


Kehl s'incline et prend congé.
Thufthuf
[A l'entrée du camp de l'Ambassade Impériale]

Ayant appris l'arrivée de l'Ambassade Impériale sur les terres provençales, ThufThuf s'était renseigné sur le lieu de leur installation et s'était mis en route, profitant des déboires des armées françaises pour pouvoir voyager sans trop de risques.

Arrivé à Arles, il prit logement dans une auberge et trouva une grange pour sa carriole. Après s'être sustenté, lavé et reposé, ils se dirigea à l'extérieur de la ville, se présenta devant le camp Impérial et s'adressa à la sentinelle.


Bonjour, soldat.

Je me nomme ThufThuf et, en tant que citoyen Impérial, possédant résidence en Lorraine, dans le village de St-Dié, vient demander aide et protection à Son Excellence Raoul, Haut Chancelier Imperial.

Puis-je espérer être reçu et entendu?


Du coin de l'oeil, il remarqua les trois personnes qui discutaient un peu plus loin. Les deux hommes lui étaient inconnus mais la femme lui rappelait une noble, croisée en Lorraine. Si ses souvenirs étaient bons, elle était l'épouse du Baron de Salm et du Vivier, Yanahor de Rubempré.
Neottie
Verton le valet de la duchesse de Luserne qui voyageait avec elle, arriva devant le camp du Prime Chancelier. Il portait un panier. Il faut dire que Verton était l'homme à tout faire des De Chenot depuis que ceux-ci étaient partis en voyage. Il donna le panier aux gardes en leur disant que c'était pour son excellence Roi-Lezard, Prime Chancelier. Il y avait un mot accroché au panier.


_________________
Roi-lezard


Son Excellence Raoul se tenait assis sur la souche d'un vieux chêne, trône de fortune au milieu des impériaux, tout juste après avoir posé le pied sur le sol arlésien. Il s'affairait à répondre de sa main précipitée à certaines missives expédiées par certains de ses correspondants d'Italie et de Provence, tout en dressant l'oreille pour saisir l'essentiel du bavardage échangé par les membres de son escorte.

" Nous allons rester ici jusqu'à nouvel ordre Messire Gamalinas, que l'on puisse aisément nous trouver au besoin. Oui messire Kehl je vous encourage à vous mêler au peuple de Provence lors de vos quartiers libres, nous ne sommes guère leurs ennemis mais méfiez vous si l'on vous arrose déraisonnablement en taverne, nous ne sommes point là pour lancer des débats politiques de comptoir, et je vous demanderai à tous d'agir avec humilité et discrétion, l'Empire ne doit parler que d'une seule voix, nous ne ferons courir de bruits et rumeurs inutiles. "

Le Baron scella les trois parchemins, avant de libérer les messagers qui s'envolèrent dans une volée de plumes. C'est alors que la duchesse de Longuyon, qui venait de prendre connaissance du sauf conduit, lui murmura quelques interrogations sur leur organisation.

" Aux dernières nouvelles la rencontre avec Hersende se fera au sein du campement des chevaliers teutoniques, en terrain neutre semble t'il. Comme vous je me demande ce qu'elle attend de nôtre venue, car il tout semble indiquer à priori que nos objectifs seront difficilement conciliables, mais nous irons vérifier par nous même. "

Kehl sembla s'inquiéter pour une question de vocabulaire.

" Voyons messire, je n'ai entendu aucune insulte dans les propos de sa grâce, et puis nous sommes entre chevaliers et il n'y a guère d'oreille indiscrète... "

Mais il n'eut pas le temps de finir car un inconnu se présenta aux gardes de faction, un homme qui souhaitait se mettre sous la protection du Prime Chancelier, avait t'il indiqué avant que la sentinelle ne le mena en face de la souche d'arbre où se tenait Messire Raoul qui le salua humblement et en silence en attendant d'entendre sa requête...
Thufthuf
ThufThuf avait était reçu facilement. La sentinelle l'avait mené à une autre, qui l'avait escorté jusqu'au Haut Chancelier. L'homme était assis sur un tronc, et semblait être bien affairé; pourtant, il s'arrêta pour l'écouter, lui, le petit paysan.

Après s'être incliné devant le plénipotentiaire impérial, il s'adressa à lui.


Veuillez excuser, Excellence, la mollesse de mon salut... Ma jambe ne m'en permet plus davantage.

Je me présente: ThufThuf, citoyen impérial et loyal sujet de notre Saint Empereur, LongJohnSilver. Si je suis venu à vous ce jour, je vous prie de m'en pardonner, c'est pour requérir la justice de l'Empereur.


Marque une courte pause, redoutant la suite, et en profite pour replanter sa canne dans une zone de terre moins meuble.

Je viens demander la mise en procès du Vicomte de Marignan et Chevaliers des Baux, Alexis Beogora dict Prouvençao.

ThufThuf se maudissait d'avoir prononcé ces mots, mais il le fallait. Pour Kylee. Pour sa servante, retrouvée egorgée. Pour Brignoles, qu'il avait failli entièrement brûler. Alors il l'avait dit. Et il attendait maintenant la réaction du Haut Chancelier.
Kehl


Kehl écoute le Lorrain avec surprise.

Bonjour ami Lorrain. Excusez ma curiosité, mais qu'est-ce que le vicomte de Marignane est sensé avoir fait, et pourquoi l'empire devrait-il le juger ? Est-il loyal à l'empire, ou bien a-t-il rejeté l'empereur, comme une certain nombre ici ?

Je ne connais pas trop le monde de la justice, mais je crois que c'est la fonction d'un procureur, de mettre les sujets de l'empereur en accusation. Ou dans le cas d'un noble de l'empire, ce qu'est le vicomte s'il est loyal à l'empereur, la cour d'appel impériale. Mais j'ignorais que le prime chancelier avait une fonction judiciaire. Vous souhaitez que nous contactions la cour d'appel impériale quand nous rentrerons chez nous, ou par pigeon ?
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