[RP] Ambassade Impériale

Gamalinas écrivait les descriptions des faits que lui faisait Thufthuf. Le contenu était intéressant, car il donnait plusieurs informations sur les possibles causes.

-Très bien messire, maintenant que j'ai transcrit votre déposition, je vais l'envoyer à la CAI.

Soudain, un équipage arriva au campement. Le conducteur mentionna le nom d'Ingeburge. La Cardinal qui avait travaillait avec son Ami le feu Dolmance.

-Messire Thufthuf, j'ai eu la confirmation que le Vicomte était mort. si cette information est vraiment juste, cela pourrait arrêter toute procédure, je tiens à vous le dire.

Max de Mazière faisait aussi parti du cortège. Ce fut la première personne que Gamalinas rencontra lorsqu'il arriva à Dole, après dix années de nomadisme maritime. Il travailla également avec sa soeur de Coeur la feu Crystale, à la CAI.

-J'aimerais savoir... Messire Thufthuf, lorsque que vous dites que le Vicomte a triomphé d'Elle devant Aix... Vous faites allusion à la bataille ?

Alors que le sang et les boyaux des combattants s'éparpillent aux quatre vents devant, dans et autour d'Arles. Alors que la nuit est celle ou la rage, la fureur et la brutalité bestiale de la guerre s'empare de la cité. Alors que la Mort danse avec chacun cette mascarade éternelle autour des combattants. Un étendard se lève suivit d'un second puis d'un troisième. Tache de Paix dans un océan de guerre. Touche de calme dans une tempête humaine. Carré de diplomatie dans un ouragan de sauvagerie.



D'un pas lent est mesuré, regardant sans broncher la boucherie qui l'entoure et s'assurant que les portes étendard sont toujours devant, mais principalement s'assurant que la Baronne de Courmayeur supporte les affres terribles de la nuit ou Arles tombe, le chancelier de Savoie avance. Peux être pire que les images, filtré par la nuit comme si les hommes conscients de leur rage voulait l'offrir à l'enfer lunaire et non au paradis solaire, pire donc est l'odeur qui se dégage.

De mémoire humaine nulle ville n'est prise sans que pour une raison abstraire le feu ne se mêles pas au carnage. Offrant ainsi aux odeurs ferreuses du sang ceux des chairs calciné. Accompagné des cris, des râles et des chuchotements des combattants, des enfants, des mères et l'ensemble dans une symphonie de mourant, la délégation diplomatique de la Savoie cherche le camps impériale.

Traverser un champ de bataille sans crainte n'est de l'apanage que des fous et des simples d'esprit. Le duc-chancelier ne faisait partie ni des uns, ni des autres. Pourtant, il était très droit sur son destrier qui lui soufflait à plein naseaux et frappait le sol d'une façon tendue. Son regard ne se posait nulle part, mais allait vers chaque groupe, chaque personne, chaque regroupement. Sa main tenait nerveusement son fléau d'arme, celui-ci posé contre la selle, sans l'afficher, craignant ainsi d'attirer la foule, mais toujours prêt a le lever si un sanglants combattant leur cherchait noise.

La traversée leur pris plus de temps que le contournement de Nîmes et l'arrivée devant Arles. le duc de Canavese leur faisant passer par milles détours afin d'assurer la paix du convois. Enfin arrive une étendu de calme et de tranquillité, le camps impériale. Ne relâchant pas sa vigilance Eddo laisse lentement le convois s'approcher, alors que le soleil se levait une fois de plus sur un champ de bataille.

C'est alors que pour la première fois depuis leur arrivée que le chancelier prend la parole une fois devant la garde et il dit d'une fois enroué par la fumée et par la persistance des visions d'horreur de la nuit.

Faites annoncer au prime chancelier l'arrivée de la délégation diplomatique de Savoie.

Puis il jette un regard autour de lui, afin de s'assurer qu'alors qu'ils sont si proche d'un havre de Paix, personne ne va essayer de les mettre à mal.

Kehl, toujours en train d'attendre à côté de l'ambassadeur teutonique, sourit en voyant les nouveaux arrivants et le drapeau de Savoie. Son sourire s'efface quand il compte les bannières. Si peu ont donc pris la route depuis les montagnes. Bah, au moins eux ils sont là. De toute façon peut-être qu'il est déjà trop tard pour la diplomatie.

Bienvenue à Arles, votre grâce, et à vous aussi votre seigneurie. Le prime chancelier va être averti de votre arrivée. Il est très occupé, car comme vous l'avez vu en arrivant, la ville est pleine à craquer, et il est je crois en discussion avec son éminence l'archevêque de Lyon et des membres de la noblesse loyale à l'empereur.