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[RP]Auberge de l'Albigeoise : La vie continue

Nane94140
Elle flotte comme dans de l'eau pourtant son corps est sec peut être est ce les nuages elle n'en sait rien.

Elle sent qu'on la manipule, qu'on la tourne en tous sens.
Le froid, puis un poids sur ses épaules sans doute un linge que l'on repose sur elle.

Un instant des bribes du passé ressurgissent pourquoi se rappelle t'elle maintenant les baignade au bord de la rivière a Carcassonne avec Zagelle DDG Gurgald et Dratus Garzim et Iza venaient aussi parfois de même que Geoker que de temps a passé.

Les images du passé maintenant se bouscules la rencontre avec Besace, son lâche abandon après la naissance des jumeaux.

La naissance des deux bambins dans l'église de Carcassonne et le remue ménage que cela avait fait a travers la ville.

Celle du petit Landry ou seuls ses amis l'avaient assisté le père du bébé remarquablement absent avait du se souler dans un coin pour ne reparaitre qu'une fois la naissance faite. Le Très Haut seul savait combien pourtant elle aurait eu besoin de lui.

Pourquoi ses souvenirs reviennent ils... maintenant ?

Serais ce parce que sa dernière heure est arrivée ?

Dans les brumes de l'inconscience qui l'entourent elle se débat elle lutte un gémissement sort de ses lèvres.

Un Cri :


Non Messire la Mort tu ne me prendra pas encore je te vaincrais à nouveau....


Elle ne s'est pas éveillée lorsque le cri est sorti peut être n'a t'elle pas crié d'ailleurs mais en tout cas cette sensation, cette profession de foi l'a quelque peut ramenée a la conscience pas assez cependant pour qu'elle souffre. Pas assez pour que ses yeux s'ouvrent.

Les contractions sont proches les unes des autre et violentes mais le bébé n'a pas bougé a aucun moment il n'est descendu dans le passage comme s'il se trouvait mieux la ou il est plutot que d'affronter le monde qui l'attend.

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Garriguette
Garri avait commencé à dévêtir doucement Nanou, ôtant ses chausses et ses lourds jupons lorsque celle-çi, dans un inconscient semblant remonter à la surface, se mit à crier :


Citation:
Non Messire la Mort tu ne me prendra pas encore je te vaincrais à nouveau....


Garri sursauta, surprise et un peu effrayée par cette voix venant quasiment de nulle part... Elle regarda Nanou, passa sa main sur son front glacé, et se pencha sur elle

Chuuuutt...ma Nanou .. Nous sommes là et tu n'as plus rien à craindre

Elle caressa doucement ses joues, releva ses cheveux collés sur son front, puis ouvrit la petite fiole d'huile et avec une infinie douceur, en oignit ses poignées et sa nuque tout en les massant lentement . Elle observait le ventre de Nanou qui se tendait dans de brusques secousses, faisant apparaître sur le visage de son amie des grimaces témoignant d'une intense souffrance...


Eric, Nanou souffre...mais son bébé ne semble pas engagé encore !

Puis plus bas elle ajouta :

Il faut s'attendre à un enfantement difficile...
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Marcj

Marcj avait eu beau pousser sa monture, Drum l’avait distancé et de beaucoup.
Il fallait bien qu’il s’y fasse, il n’était pas prêt d’être un aussi bon cavalier que lui.
Pourtant le rêve de la nuit avait du mal a quitter son esprit, et plus il s’approchait de l’auberge et plus son cœur se serrait.


Mais par Christo, je suis vraiment bête !

Je devrai être le plus heureux des hommes, je rejoins ma douce, et bientôt, un morceau de nous va prendre vie ….


Rien qu’a cette idée il se détendit, un sourire pointa sur son visage, ses talons frottèrent les flans de sa monture et ses cheveux prirent le vent.

Arrivée devant la cour de l’auberge, quelle surprise !
Il n’y a avait pas une monture, mais plusieurs, toutes affairées auprès d’une botte de foin et parmi elles il reconnu aisément celle de Drum.
Le cheval lui montrait sa croupe, et il faut bien le dire, c’est la partie de la bête qu’il avait le plus vu durant le voyage.

Mais que ce passait il ? sa douce avait elle organisée une petite fête pour son retour ?

Il laissa son cheval avec les autres et marcha à grands pas vers la porte, enjambant le perron tout en retirant son mantel et son chapeau, qu’il jeta négligemment sur le trépied de l’entrée.

Dans sa hâte de presser sa douce contre lui, il ne trouva point drôle que la porte soit grande ouverte, ne remarqua ni le gond arraché, ni le verrou au sol, il n'avait qu'une chose en tête retrouver sa femme.

NANE !! …………..ma douce je suis de retour !.......NANE !!!

Drumgray
Je reviens !

Drumgray lâcha la main de Nane, et laissa se dépatouiller ceux qui étaient sensés savoir ! Il dégringola sur les marches, et se planta devant un Marcj, encore couvert d'une poussière moite de son trajet de retour.

Marcj.. et bien ! Vous voila ? Quelle bonne nouvelle !

Le cavalier noir le congratula fortement, en insistant grandement sur les sourires. IL fallait gagner du temps, et ça, il savait faire !

Par le dieu qui vous guide ! Je vous ai cru défaillant ! Avez vous eu tant de mal à me suivre ? Ho, comme j'en suis navré ! Il me faut donc vous offrir le verre qu'aucun compagnon d'Albignac n'aurait le cran de refuser !

Affichant son sourire le plus redoutable, il força l'encore vert homme à passer en cuisine. Il déboucha une bouteille d'une main, tout en ne lâchant pas le pauvre missionnaire de l'autre...

A votre arrivée, mon ami !
Sosomagnifico
Regardant la scène mais se sentant complétement démuni face aux évènement car je ne connaissais personne je pris mon courage à deux deux mains et décida de me lancer

"Messieur je me présente je suis de passage nouveau à Albi et mon aide pourrait vous être précieuse j'ai déjà eu affaire à une grossesse de ce genre si vous me laissez m'approcher et regarder je pourrais vous en dire plus ce qui à l'air flagrant c'est qu'elle est très chaude trop même il faut que quelqu'un lui donne un rythme de respiration et elle doit avoir beaucoup d'espace "

puis observant les regards qui se tourne vers moi j'attend impatiemment qu'une personne ressente que ma venu ici est une bénédiction et que je peux aider Nane j'attend les mots ou le signe qui montrera qu'on m'accorde confiance .....
Marcj

Il fut surpris d’être accueilli par Drum, il était heureux de le voir, mais une chose clochait.


Non mon ami, je n’ai pas été défaillant, mais je n’ai point vos qualités de cavalier et ma monture se fait un peu vielle.


Il se laissa trainer en cuisine et devant l’insistance ne pu refuser de trinquer a l’amitié.
Pourtant, l’empressement de Drum à le mener en cuisine et la main qui restait fermement posée sur son épaule n’étaient pas normale.
Habituellement son ami n’avait point un tel comportement et alors que son regard se posa au sol de la cuisine il fit un bon sur le coté, se dégageant de l’emprise amicale et se raidissant comme un pieu.

Qu’est ce donc !....que ce passe t il ? ….. ou est ma femme ?....

Son regard passait de son ami au sol de la cuisine couvert de débris de plat et parsemé de pâte qui aurait certainement fait l’un des gâteaux délicieux dont sa douce avait le secret.

Ses mains se portèrent sur les épaules de Drum, l’empoignant plus fermement qu’il ne l’aurait souhaité.

Répondez moi donc! où est elle ? que ce passe t’il ? OU EST ELLE !

A cet instant un homme fit irruption dans la pièce.
Que faisait-il ? il proposait de l’aide ?

L’esprit de Marcj sembla se bloquer, il n’assimila que quelques mots des paroles de l’homme, mais des mots forts qui lui suffirent a comprendre .



« Messieur …..nouveau à Albi …..mon aide …..précieuse …..une grossesse de ce genre ….. trop chaude …. respiration ……beaucoup d'espace »

La terreur le gagna et son corps fut transi de froid comme par les pires nuits d’hiver.

Où est ma femme ? quelqu’un va-t-il enfin me répondre ? je veux la voir !!

Avant même que quiconque lui réponde il se dirigea vers la porte, bien décidé à retourner toute l’auberge a la recherche de sa douce.


Drumgray
Quel idiot... Il n'avait même pas pensé à vérifier l'état de la cuisine. Et du coup, il se faisait désormais secouer comme un arbre fruitier qui aurait agacé un gourmand ! Et il n'avait pas su tenir le curieux à l'écart, qui évidement ne tarda pas d'envenimer magnifiquement la situation. Drumgray n'eut que le temps de lancer à son ami :

La haut... elle est la haut ! Mais rassurez vous, elle est entre les mains d'Eric !

Puis se tournant vers l'autre homme, il planta son regard, contrarié de cette prise de parole inopportune, qui venait de réduire son plan.

Quand à vous, Messire, il va falloir apprendre à parler moins ! J'allais l'amener doucement à la connaissance des faits ! Et vous ? Que faites vous ? Ni plus ni moins que d'installer la panique !

Drumgray le poussa sur le côté, et se lança à la poursuite d'un Marcj trop agité pour être raisonnable...
Kikinet
En entendant Eric appeler Kiki et Wen a l aide pour lui faire chauffer de l eau et porter des linges propres, elle lâcha sa pelle et se précipita sur le premier récipient et allât le remplir d eau propre, pendant que Wen s occupait du linge !!

Le ton de Eric était impératif, il devait falloir faire vite !!
Sans chercher d explications !!
On les redemanderait après !!
Nane avait du avoir les douleurs de l enfantement et devais être sur le point d être délivrée

En partant chercher son seau d eau elle vit arriver Marcj ;
Il arrivait bien lui tient !!!
Juste pour recevoir le nourrisson dans les bras !
Pas le temps de lui dire quoi que ce soit, il verrait bien une fois a l’intérieur, Wen saurait lui dire ce qui ce passé !!
Marcj
Comme dans un état second Marcj monta les marches trois par trois.

Arrivé devant la porte de la chambre, il ouvrit la porte et accouru auprès du lit.
C’est à peine s’il remarqua le monde dans la chambre.
Se tenaient là, Garri, Kiki et Eric.

Sa douce était transpirante et blanche comme un linge.
Il lui prit la main entre les deux siennes, et la serra.
Puis il passa une main sur son front et les joues, essuyant les larmes qui se mélangeaient aux gouttes de sueur qui perlaient sur son visage.
Comment était ce possible, elle était pale comme la mort et pourtant son visage était aussi chaud qu’un galet sur la plage après la journée la plus ensoleillée de l’année.
Avec une telle température, ses joues auraient du être du rose des framboises.

Comme il vit qu’elle semblait plongée dans un profond sommeil, non pas du sommeil du juste, mais un affreux sommeil agité par les plus vils démons, il posa la main sur son ventre et appliqua une douce pression.
Sont regard se perdit sur le bas de sa chemise, là où, une tache pourpre, commençait à sécher.

Ma Douce …..ma douce …..


Sa voix se perdit dans les sanglots qu’il ne put retenir.

Il redressa la tête, et pour la première fois regarda ceux qui était là au chevet de sa douce.
Pas un seul mot ne put sortir de sa bouche, mais son regard interrogateur parla à sa place…..
Nane94140
Tout est noir, mais pas d'un noir d'encre comme au plus profond d'une nuit sans lune. Parfois quelques brumes passent devant ses yeux, quelques étoiles brillantes également.

Son corps se tends comme un arc à chaque contraction, même évanouie cela épuise ses maigres forces sans faire descendre le bébé. De fait depuis la veille les poussées sont de moins en moins puissantes et la future mère de plus en plus faible.

Par moment des voix parviennent à percer les brumes qui l'entourent elle cru reconnaitre celle d'Eric et de Garri. Comment est ce possible ? Il y a un instant seulement Drum la portait dans ses bras pour la monter dans sa couche !

Ses lèvres bougent par réflexe, mais aucun son n'en filtre, formant un mot, un nom, le plus cher à son coeur peut être : MARCJ

Dans son inconscience elle se sent seule... si seule....

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Eric.mrk
MarcJ était enfin arrivé... Cela rendit le sourire à tout le monde... Même Nanou réagit à sa seule présence... Garri pressentait un enfantement difficile et Eric acquiesca... Il n'avait pas l'expérience de cela... Si seulement une personne plus expérimentée pouvait les rejoindre... Il hésita puis dit à Garri à voix basse:

Il nous faudrait peut être l'aide de Cricri, elle a plus d'expérience que moi dans ce domaine... Si le travail commence, il nous faudra tenter d'éveiller Nanou... Je préfèrerais la savoir consciente même si elle doit souffrir terriblement, car la souffrance sera synonyme de vie dans ce cas... As tu pris quelque chose comme de l'essence de menthe ou quelque chose d'assez fort et odorant pour l'éveiller, comme du vinaigre ?

Kiki entra alors avec de l'eau... Les gens présents s'affairaient prestement... Cela montrait leur solidarité envers Nane... Elle semblait bien tourmentée, la pauvre, dans son inconscience, après les mots qu'elle lança soudainement à propos de la mort... Rève ou délire ? Difficile à dire...

Merci Kiki, mets l'eau à chauffer, elle servira a laver le petit... Mais imbibe moi un tissu que je le mette sur la tête de nanou... Elle est passée du froid au chaud, et peut etre a t elle de la fièvre finalement maintenant...

Il se tourna vers MarcJ et lui dit, avec honnèteté:

Marc, j'ignore comment va se dérouler cet enfantement, mais je ne te cache pas que cela s'engage fort mal... Nous ferons tous de notre mieux et je suis heureux que tu sois là près de ton aimée pour la soutenir dans cette terrible épreuve...

Puis il se tourna vers Drum et dit:

Albignac, conseille moi ! Dois je tenter de provoquer l'enfantement ou attendre qu'il vienne de lui même ? Je suis inquiet pour Nane... Je sais que tu as vécu situation quasi similaire... Que choisir au mieux ?

Il le regarda, les yeux pleins d'espoirs, avide d'un information qui l'aiderait au mieux à accomplir son devoir de médicastre pour assurer la vie de l'enfant et de la mère...
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Garriguette
Garri se tenait toujours auprès de Nanou, continuant à la masser doucement, à essuyer son front et à lui parler tout bas pour essayer de l'apaiser un peu, lorsqu'ils entendirent la voix de Marcj

Citation:
NANE !! …………..ma douce je suis de retour !.......NANE !!!


Elle regarda ses amis d'un air inquiet, alors que Drum d'un bond se précipita vers la porte et sortit. Elle se releva s'aprêtant à sortir elle aussi afin d'expliquer à Marcj ce qu'il se passait, lorsqu'il entra dans la chambre... Il comprit immédiatement la gravité de la situation, accourut vers le lit, regarda sa douce Nanou et...éclata en sanglot.

Garri le prit par les épaules et lui dit doucement


Marcj, mon ami, Nanou va bien , elle est faible mais elle va bien et le bébé aussi...Cependant, les contractions sont là et le bébé n'est pas descendu ! Il va nous falloir agir au plus vite ! Reste auprès d'elle, eric va s'en occuper, moi je vais chercher Cricri...ils ne seront pas trop de deux pour l'aider ...

Garri se leva, pressa la main de Marcj entre les siennes, et sortit de la pièce.
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Garriguette
Garri dévala les escaliers, le ventre noué par l'angoisse. Il lui fallait trouver de l'aide au plus vite ! Arrivée en bas, elle y trouva son fillot Soso...

Ohhh...mon fillot ! Que fais tu içi ? Je me dépêche, Nanou est en pleines contractions et cela ne se présente malheureusement pas sous les meilleurs auspices ! Il faut que je trouve Cricri qui nous aidera, elle en a la compétence et l'expèrience ... Tu ne l'aurais pas vue par hasard ?
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Drumgray
Il était resté derrière Marcj, jusqu'à la porte. Il y avait bien trop de monde dans cette pièce, destinée à voir s'y dérouler un drame. Mais comment le dire sans s'attirer le foudres de ces brebis abandonnées ? Et comment en vouloir à tous ceux là même qui n'aspiraient qu'à rendre service... Le pauvre Marcj passait d'un vidage à un autre, appelant une réponse apaisante... En vain ! Les doigts surs d'Éric, et les herbes de Garriguette étaient assurément un atout, mais pour combien de temps ?
A l'invitation d'Éric de prendre position, Drumgray secoua la tête, en plantant un regard assuré comme jamais et dit enfin, très conscient de la présence d'un père en détresse. Mais ce qu'il avait à dire servirait à déterminer celui à qui au final la décision revenait.

Éric, je suis sur que tu ne veux pas de ma réponse. et pourtant, il va falloir l'entendre. Provoque l'enfantement, et tu tueras la mère. Attend, et tu tueras l'enfant. Les voilà, tes options !

Il regarda un instant Marcj, sans faillir. Peut-être son assurance allait l'aider dans ce désespoir qui s'annonçait. Puis, de nouveau à Éric.

Et dans l'hypothèse de perdre la moitié de ce couple en souffrance, qui vas-tu sauver en priorité ? ce choix, j'ai été obligé de le pendre, et tu sais ce qu'il m'en a couter. Mais cette fois, je ne suis pas impliqué de la même manière. Ni toi, ni personne ici !

Le doigt tendu vers chacun dans un mouvement circulaire, la voix du cavalier prit l'avantage sur celle de l'ami qui souffrait en silence.

Mais tu me demande un conseil, alors le voici : assomme la à l'aide d'une drogue puissante, et ouvre lui le ventre, sans plus attendre. Perds plus de temps, et tu perdras les deux malades, et Marcj y perdra plus encore. Mais c'est l'avis d'un homme, ni plus, ni moins !

Puis, se tournant enfin vers Marcj, il fit sa voix non moins déterminée, mais bien plus douce.

A vous, mon ami ! Sachez que ce n'est que votre décision. Quoi qu'il puisse en résulter, rien ne saurait vous être imputé ! Votre Dieu, lui seul, est responsable ! Aussi, Marcj, c'est le moment de lui demander l'aide dont il se drape, et dites à Eric d'agir au plus vite ensuite !
Marcj
Il était perdu, il entendait, sans comprendre, il croyait, sans savoir …

Il entendait bien que tous voulaient le mieux pour sa douce, que tous étaient là pour elle et pour l’aider, mais il ne comprenait toujours pas la gravité de la situation et entendait que s’était grave mais ne comprenait pas a quel point, du moins son esprit n’était pas encore apte a l’entendre.

Comment, alors qu’il avait quitté sa douce en parfaite santé, heureux a l’idée que bientôt ils seraient trois, comment dés son retour les choses avaient-elles pu changer du tout au tout ?

Il croyait que le plus rude était derrière eux, que désormais que l’église d’Aristote avait sellée leur union, qu’ils vivaient en suivant tous les saints enseignements, que Christo et tous les saints veilleraient sur eux, éloignant tous les démons du passé et ceux a venir.

Mais il avait tort.

La vie n’était pas un long fleuve tranquille et souvent, trop souvent parfois, les rapides emportaient avec eux des âmes perdues, si pures soient elles.

Il avait déjà vécu deux fois la chance d’être père, mais jamais une telle chose n’avait eu lieu.

Pour celle qui était sienne alors, les enfantements n’avaient pas été de tout repos, mais avec l’aide de la vielle Kartell, tout ce passait pour le mieux.
Mais jamais, la vieille, n’aurait laisser un futur père dans la même pièce que la future mère, d’ailleurs dans son esprit gravé depuis son plus jeune âge,comme son cœur et tout son corps lui rappelaient qu’enfanter était une affaire de femme et ne donne point de place aux hommes.
Et comme la mère Kartell le disait souvent :
Vous z’aut n’etes bon que pour le bon coté d’ la chose, quand ça d’vin compliqué, c’et'aux femmes d’ l’faire !

Mais cette fois il était là, et pire, on lui demandait de dire ce qu’il fallait faire…

Comment pouvait-il le savoir ? il n’avait jamais rien vu de la sorte !
Ses amis qui étaient là en connaissaient cent fois plus que lui !
Une nouvelle larme coula sur sa joue, mais comme tous attendait qu’il se prononce, tournant la tête vers Drum, il se lança :


Faites ce qu’il y a de mieux !


Et comme honteux de sa réponse, il ajouta a voix plus basse:


Mais épargnez lui de trop souffrir, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour qu’elle ne souffre pas, du moins, pas outre mesure...
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