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[RP]Auberge de l'Albigeoise : La vie continue

--Theobald

Albi, fin du voyage...

Je n'avais cependant pas de quoi pavoiser. Malgré les quelques soins que je lui avait prodigué, la santé de Sindbad déclinait. Le constantinopolitain était la proie de nausées, de vomissements accompagnés de violentes douleurs au ventre. A cela s'ajoutaient, depuis leur arrivée dans le Comté de Toulouse, des troubles de la vision et des maux de tête persistants.

Tout cela était arrivé à Lourdes, quand Sindbad, en arrêtant un coup de poignard de l'infâme Graziella, avait été blessé. Or, la lame du poignard avait été enduite d'un poison conçu au Royaume de Vijayanagara, en Inde, et dérobé par la succube rousse à Aparajita, qui veillait jalousement sur la sécurité du constantinopolitain. A cette heure, la dravidienne devait apprendre à nager dans le Gave avec un poids conséquent aux pieds. Elle ne serait donc d'aucune utilité.

Malgré les tisanes que je lui avais fait boire pour ralentir ses fonctions vitales et, partant, la diffusion du poison dans son organisme, l'homme de Constantinople s'accrochait à la vie, aidé en cela par un homme et une femme que je ne connaissais pas, mais qui semblaient suffisamment connaître et apprécier le constantinopolitain pour l'accompagner de Castelnaudary à Albi.

Lors d'un de ses moments de lucidité, il avait prononcé trois mots :
"Toulouse...peste blonde". Pas simple de deviner de qui il s'agissait.

C'est en reprenant les notes prises pour la biographie que la réponse me vint : la rousse avait traité de
"peste blonde" une certaine Saradhinatra. J'eus confirmation qu'il s'agissait de la bonne personne en lisant les annonces royales, la Peste répondant également depuis peu à l'appellation de Tolosa. Elle ne communiquait d'ailleurs que par l'intermédiaire d'un vénitien, Mestre_arturo_rhuy, que j'avais très fugacement croisé. Dans ces conditions, la débusquer risquait d'être fort difficile.

Déjà, je pensais trouver Tolosa à Toulouse, quoi de plus logique. Mais seule une taverne des Têtes de Bourriques, vestige du caractère bien trempé de la Dame, témoignait de sa présence en cette ville.

Mais je ne désarmais pas : Sindbad m'avait conté, au cours de l'une de nos soirées, que celle qui l'appelait
"Parrain" sans qu'il en ait conservé le moindre souvenir résidait un temps à Albi. Là bas, des gens la connaissait sûrement, qui l'aiderait à la localiser.

Prenant courtoisement congé des deux amis de Sindbad qui avaient voyagé à nos côtés, j'entrepris de visiter la ville, à la recherche d'une demeure appartenant ou ayant appartenu à cette
"Peste blonde". Las, mes recherches furent vaines. Et mon malade s'affaiblissait.

C'est donc en désespoir de cause que j'avisais un établissement :
"l'Auberge de l'Albigeoise". Soutenant l'homme de Constantinople du mieux que je le pouvais, j'y fis mon entrée, saluant à la cantonnade les clients présents.

Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Nane94140
Quelques jours ont passés depuis la naissance des jumeaux sans évènements notable dans la vie de l'auberge. Les Albigeois seuls, ou presque, venaient déguster la cuisine pourtant réputée.

Cependant depuis son accouchement mouvementé, la patronne des lieux n'avait pu quitté sa chambre, trop éprouvé par cette naissance difficile. Elle faisait ce jour la sa première visite dans la grande salle de l'Albigeoise.

Confortablement installée sur un fauteuil de bois, recouvert d'une tapisserie confortable, calée par des coussins moelleux, Elle somnolait quelque peut lorsque la porte de l'auberge s'ouvre sur un duo des plus étonnants.

Un homme en soutenant un autre qui semble à demi moribond. Mais cet autre n'est pas n'importe qui, elle le connait, elle en est sure. Elle fouille dans sa mémoire pour tenter de se rappeler en quelles circonstances.


Je sais que je l'ai vu, mais ou ? Réfléchit ma fille, réfléchit ! Je voyageais j'en suis sure mais quand j'ai fais tant de route.... En suisse ? Non, ca n'est pas si ancien ! A Carcassonne ? Il me semble que c'est plus récent encore ! Le voyage de noce ? Non ce n'est pas ça !

Elle sursaute quand la mémoire lui revient.

Je sais ou c'est !


Elle rougit un peu quand elle se rend compte qu'elle a parlé à haute voix mais n'en continue pas moins sur sa lancée.

C'est quand j'ai fais le voyage à Lyon avec Marcj Nolanna et Drumgray, je ne sais plus dans quelle ville mais Sara m'avait demandé de saluer son parrain et le hasard a fait que je l'ai rencontré. Je veux bien être pendue si ce n'est pas lui ! Ce Sindbad dont elle me parlait si souvent.

Elle tente de se lever mais la cicatrice de son ventre lui interdit hélas ce genre d'exercice. Le parrain de sa sœur lui semble bien mal en point.

Installez donc votre compagnon sur le siège un peu à l'écart jeune homme.

Il pèse son poids et vous n'avez pas l'air des plus costaud, votre dévouement n'en est que plus louable. Et si vous le pouvez dites moi ce que je peux pour vous !

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Sindbad
Chaque pas est un calvaire. Sa vie devient un martyr quotidien. Pour un peu, il supplierait quiconque d'abréger ses souffrances d'un coup d'épée judicieusement placé.

Mais le ménestrel est à ses côtés, qui le soutient et l'aide. Tous deux entrent dans une auberge.

Quelques personnes sont attablées devant un pichet de bière. Dans un coin, une Dame sommeille dans un fauteuil. Elle se réveille d'un coup à leur entrée, et murmure des propos indistincts. Et la voilà qui se met à crier.

Sa voix lui vrille la tête. Qu'est-ce qui lui prend donc ?

Mais voilà qu'elle mentionne le nom de sa filleule, puis le sien. Le constantinopolitain la dévisage. Se pourrait-il qu'il l'ait croisé au cours de ses pérégrinations à travers les provinces de France ? En six mois sur les routes, il en a croisé, du monde...Et sa tête qui ne le laisse pas réfléchir...

Elle aussi semble blessée. Mais elle les accueille tous deux aimablement, et s'enquiert du motif de leur passage en ce lieu. Sindbad ne peut que murmurer :


Sara...besoin d'elle...empoisonné.

Il ne peut en dire davantage, et s'écroule sur le sol, inanimé.
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Ambassadeur Royal de France en Angleterre

Ex-Chambellan de Guyenne (avril/septembre 1456)
Nane94140
Sindbad a à peine le temps de prononcer trois mots qu'il s'effondre au sol.

Elle a cru saisir

Sara...besoin d'elle...empoisonné.

Mais la voix était si faible que c'est sans certitude qu'ils ont pénétrés son cerveau.

Elle réagit plus au fait que l'homme est à terre son coté médicastre prend le dessus et elle tente de se lever.


OUAAAAOUCHHHHHHH !!
non d'un balais sans poil je peux même pas me bouger c'est vrai !
Sa cicatrice encore très fraiche s'est rappelée a elle de la plus douloureuse des manières.

PRUDENNNNNNCCCEEEEEEEEE !!! Dépêche ma fille arrive ici !

La servante qui se trouvait a l'étage entrain de nettoyer les chambres descend quatre à quatre.

Ben quoi qu'y s'passion donc ici ? Ca va pas ben m'dame Nane d'brailler comme un goret qu'on dégorge ?


L'aubergiste lui montre la scène.

Prépare de quoi coucher cet homme comme s'il faisait partie de la famille ! Il est au plus mal et c'est le parrain de ma sœur !

Par la mordieu il faut que ca arrive juste maintenant ou je ne peux même pas soulever ma cuillère seule ! Il va falloir que tu sois mes bras Prudence... et mes jambes aussi.


La servante lève les yeux au ciel depuis que sa maitresse est alité elle devient imbuvable avec ses exigences incessantes.

Ah !! et apporte moi une plume et un parchemin ! Léger.... c'est pour un pigeon ! Tu l'enverras par le pigeonnier municipal ! Sara a la fâcheuse manie de croquer mes pigeons ! Et je tiens à Fendlabise.


Prudence s'active sans un mot mais ne peut tenir sa curiosité et sa langue bien longtemps.


Dites m'dame Nane ... l'est plutot beau gosse c'gars ? L'aurait bien plu à Barbe l'est arrivé comment ? y va rester longtemps ici ?


Tout en parlant elle pose une planche ainsi qu'un parchemin et une plume devant sa maitresse qui rédige sa missive d'une plume alerte.

Porte ceci au pigeonnier En fait partir cette missive rapidement Sara doit l'avoir de toute urgence ! Au retour, si tu vois Eric parle lui de cet homme et demande lui s'il saurait lutter contre le poison !


La servante prend le pli pose sa coiffe sur sa tête et file en ronchonnant exécuter les ordres.

Et voila c't'encore moi qui m'tapes les corvées
y a un beau gars et on m'expédie faire des corvées ! pff ! c't'encore ma pomme qui vas crapahuter dans la fiente de piafs ! faut t'y que j'la respecte piu que j'laime comme ma soeur la patronne pour m'tapper ses corvées !


Pendant que la servante part porter la missive Nane regarde à droite et à gauche de la salle ou a bien pu passer l'homme qui accompagnait Sindbad. Elle a besoin de lui pour transporter l'homme à terre vu que son époux n'est pas rentré de son atelier et qu'elle même est totalement hors service. A moins qu'une bonne âme ne passe par hasard et ne se dévoue...

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--Theobald


Et voilà...Ce qui devait arriver arriva...

Sindbad n'a que le temps de murmurer quelques mots avant de s'effondrer sur le sol de l'auberge.

Il était temps que nous arrivions à destination.

La Dame tente de se lever, mais pousse un cri. Manifestement, sa condition physique n'est pas optimale. Elle semble, selon l'expression consacrée dans les milieux soulesques, relever de blessure. En soule, tout joueur indisposé relève de blessure, même si sa méforme résulte de sa Boulasse de la veille. Je n'aurais toutefois pas l'indiscrétion d'éclaircir ce point auprès de mon hôtesse. Après avoir donné quelques instructions à une soubrette, elle cherche quelque chose du regard. Je dois intervenir :


Rassurez vous, Dame, je suis ici et y resterais aussi longtemps qu'il sera là. Du menton, je désigne l'homme de Constantinople couché sur le sol. Je suis redevable de son existence auprès du Seigneur de Sarliève et de son épouse.

Mais dans l'immédiat, il convient de l'allonger sur un lit. Ne bougez pas, je le porterais. Par contre, dans quelle chambre puis-je le déposer ?


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule


Petite mise au point :

1/ Ce RP est ouvert à tous.

2/ Par souci de cohérence et de réalisme RP, et dans la mesure où l'état de Sindbad a fait l'objet de recherches médicales de la part du joueur, le remède administré devra suivre la même logique.

Par conséquent, les participants, préalablement à tout acte de soin, devront envoyer par mp à Sindbad un diagnostic argumenté, ainsi que le traitement préconisé et ses effets. Theobald répondra à toute question relative aux symptômes de Sindbad et au fait générateur de son état.

Le gagnant soignera le patient sur le RP.

Bon jeu à tous...
Nane94140
Le second homme qui était jusqu'alors masqué à la vue de Nane par un recoin de la pièce, s'avance.

Un soupir de soulagement s'échappe de la poitrine de la jeune femme.

Heureusement que vous êtes la ! Voyez vous je serais bien en peine de porter votre ami.... Quoi que dans d'autres temps j'aurai pu y parvenir....

Je relève d'un accouchement des plus durs...


Elle tait pudiquement le reste pas besoin de s'étaler sur ses souffrances l'important c'est Sindbad.

Elle prend le temps de réfléchir pour lui indiquer ensuite une petite chambre, au rez de chaussée, dans l'autre aile de l'auberge. Certes il faut traverser la cours mais au moins l'homme n'aura pas à monter les escaliers avec un poids mort sur le dos. Ses os, bien que l'aventure fût ancienne, se rappellent parfaitement le poids d'un homme inanimé sur le dos. Même si, à l'époque, celui qu'elle avait ramassé dans une clairière pendant que Troispattes distrayait l'ours, n'était pas bien gros du fait des privations subies en Guyenne.


Dans cette chambre vous serez bien car je suppose que vous la partagerez avec Sindbad. Il y a deux paillasses fraiches, les herbes ont été changées hier dans la journée. Je les fais renouveler entre deux occupants. Cela évite à la vermine de s'installer. De plus elle a une sortie indépendante sur le pré voisin. La vue y est belle. Parfois quand elle est vide, j'y vais lorsque j'ai envie de rêver.

Pardonnez moi encore de ne pouvoir vous aider.

Quand vous aurez achevé d'installer notre ami pourrez vous venir me raconter ?


L'intérêt pour ses semblables est une seconde nature chez l'aubergiste, elle lui permet en outre de satisfaire sa curiosité débordante.Mais contrairement à beaucoup ce qui arrive à ses oreilles n'en ressort pas par sa bouche. Ses professions d'aubergistes et de médecin barbier lui permettent amplement d'ordinaire de satisfaire cette passion dévorante.

En attendant votre retour, je vous prépare un brouet dont vous me direz des nouvelles ! Si..... vous voulez bien me passer le panier de légumes qui se trouve à l'angle de la porte la bas et le chaudron qui est dans l'âtre.


Encore cette terrible immobilité forcée ! Quelle punition, pour la jeune femme si active, que de se retrouver clouée dans un fauteuil sans pouvoir bouger !
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--Theobald


La jeune femme, clouée sur son fauteuil, semble désolé de ne pouvoir me venir en aide. Elle finit par m'expliquer la cause de son incapacité physique aussi partielle que temporaire. J'entreprends alors de dédramatiser la situation :

Poinct n'est nécessaire de battre votre coulpe, Dame. Nous avons pour point commun d'oeuvrer pour les générations futures. Moi en accouchant d'oeuvres littéraire, et vous en accouchant de ceux qui, peut-être, les liront. Que vous même et l'enfant vous portiez bien, hormis cette situation passagère, passe avant tout autre considération.

Tout en lui faisant conversation, je lui apporte les ustensiles et ingrédients qui lui permettront de préparer notre repas. Je porte ensuite l'homme de Constantinople du mieux que mes forces me le permettent jusqu'à la chambre indiquée. L'endroit est propre et bien entretenu. Manifestement, la qualité de l'accueil ne souffre aucune approximation. Je reviens ensuite dans la grand' salle rejoindre notre hôtesse.

Vous aviez raison au sujet de la chambre, elle est digne sinon d'un monarque, du moins d'un noble. Bien entendu, il ne saurait être question que je le lâche d'une semelle. Son état de santé se dégrade de jour en jour, sans que je puisse rien y faire. Je regrette d'ailleurs ce détour par Toulouse.

Quand à vous raconter toute l'histoire, cela risque d'être long.


Le ménestrel s'exécuta néanmoins.

Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Maria_eugenia
Elle avait trouvé une grange où le foin avait titillé ses narines. Bien vite elle avait grimpé l'échelle de meunier et comme elle le faisait plus petite elle s'était jetée dans le foin, respirant l'odeur tant aimée. Se roulant en riant dans l'herbe séchée, elle s'était finalement endormie, se perdant dans le plus délicieux des songes.

Lorsqu'elle s'éveilla en sursaut, la nuit avait inondé le ciel. Elle quitta sa couche de fortune et regagna la terre ferme sans manquer de s'étendre tel un chat dans un grognement de plaisir non dissimulé.

S'enroulant dans sa cape elle se dirige vers l'auberge de Nany..Celà faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait vu et avait hate de venir enfouir son joli minoi dans le cou de son amie et confidente..

Choisissant de passer par la porte arrière, elle frappa puis entra dans la cuisine, jetant un coup d'oeil elle ne vit personne mais ce qui la choqua le plus se fût sans doute le fait qu'il n'y ait aucune odeur de tarte dans l'air..étrange..

- Nany ?? NANNNNYYY !! ..tu es là ? éh oh c'est moi ! c'est Eugenia !!! Nany ???

Elle se posta devant la table et attendit un instant, elle ne devait pas être bien loin. Elle pensait meme avoir entendu quelques bruits venant de la salle.

Regardant ses pieds, elle s'aperçue qu'elle avait de nombreux brins de foin de coincer dans ses bottes. Puis attrapant machinalement une mèche de cheveux elle afficha une moue ennuyée en voyant sa tignasse.

Se hatant de retirer tout ça elle espérait qu'une chose, que Nany ne remarque rien et ne se pose pas trop de question sur cet étrange accoutrement..

Tout en remettant de l'ordre dans sa tenue elle s'approcha de la porte menant à la salle où maintenant elle entendait une voix qu'elle ne connaissait pas..elle resta dans le coin de la salle n'osant approcher d'avantage pour ne pas perturber la conversation.

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--Theobald


Le ménestrel en était arrivé à la rencontre du constantinopolitain dans la taverne de Laval, lorsque son regard croisa celui, vert émeraude, d'une jeune femme dont la longue chevelure brune portait encore les reliques de sa précédente nuit de sommeil...à moins qu'il ne s'agisse de sa précédente journée.

Il s'interrompit donc, afin de permettre à son hôtesse de se préoccuper de la nouvelle arrivante.


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Maria_eugenia
Appuyée contre le mur elle croisa alors le regard de l'homme qui parlait et qui s'interrompit.

Se mordant la lèvre nerveusement avant de toussoter, elle s'approcha finalement un peu génée tout de même

- Bonsoir, veuillez excuser mon indiscrétion, je voulais tellement voir Nany et je n'ai pas osé vous déranger plus..

Elle se pencha sur son amie et lui bisa la joue en la prenant tendrement par la cou. Une marque d'affection que la jeune femme ne donnait qu'à elle, meme avec sa marraine Eugenia avait beaucoup plus de retenue.

Puis se redressant et se tournant vers l'homme elle inclina gracieusement la tête et le buste

- Je suis Maria Eugenia habitante d'Albi et voyageuse à temps perdu, je peux revenir plus tard si vous le souhaitez..

Son regard allait de l'homme à Nane, attendant une réponse puis finalement se tournant vers Nany ajouta

- Nany, je n'ai pas senti d'odeur de tarte dans la cuisine, tout va bien ? tu m'as l'air un peu fatiguée non ? as-tu besoin d'aide ?

Elle détaillait la jeune femme s'inquietant de l'état général de Nane d'habitude si pimpante et pleine de vie...

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--Theobald


Une illumination traversa alors l'esprit de Theobald. Il savait ce qu'était l'inspiration : cela pouvait tomber n'importe où, n'importe quand.

Dans ces moments là, mieux valait être prêt à la cueillir comme un fruit mûr.

Ramenant devant lui le luth accroché par une bandoulière dans son dos, il gratta quelques accords, puis se mit à chanter en s'accompagnant de l'instrument :


Citation:
Elle se réveille et elle bâille
Sa chevelure en bataille
Sous son mantel le froid ne craint point
et elle s'endort dans le foin


S'interrompant, il se pencha en souriant et en attrapa un brin resté accroché à l'épaisse chevelure de la damoiselle :

D'ailleurs, il en reste encore...

Puis, il reprit le fil de sa chanson :

Citation:
D'où elle viens ne saurez point
Et le vent guide ses pas
Aujourd'hui en Tolosa
Se tient devant moi
C'est Maria Eugenia


Theobald replaça le luth derrière son dos, et gratifia à son tour la jeune personne d'une révérence :

Enchanté de vous rencontrer. Je suis Theobald, ménestrel itinérant, habitant de nul part et voyageur à temps complet. Lorsque je ne commente pas des matches de soule, je chante quelques chansons sur les places publiques des cités pou divertir les gens.

Je rédige également la biographie d'un homme tout à fait hors du commun, mais au train où sa santé se dégrade, je pense que je devrais préparer aussi son éloge funèbre.


Le ménestrel se tut afin de laisser son hôtesse poursuivre avec son invitée la conversation.

Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Nane94140
- Nany ?? NANNNNYYY !! ..tu es là ? éh oh c'est moi ! c'est Eugenia !!! Nany ???

Un sourire éclaire le visage de la malade en entendant cette voix qu'elle connait bien.

Théobald était à ce moment entrain de lui raconter l'incroyable aventure de Sindbad qui avait l'air hélas de vouloir s'achever en drame. Il s'interrompt en voyant entrer Maria, toute chiffonnée encore de sommeil mais tellement bucolique dans sa tenue, avec le foin dans ses cheveux que Nane ne peut s'empêcher de sourire plus largement et de lui tendre les bras en un accueil chaleureux.

Un bisou tendre claque sur sa joue, et à cet instant le ménestrel entonne un petit couplet en hommage à la jeune fille.


- Nany, je n'ai pas senti d'odeur de tarte dans la cuisine, tout va bien ? tu m'as l'air un peu fatiguée non ? as-tu besoin d'aide ?

Je suis un peu fatiguée ma jolie... mais qui ne le serait après un accouchement ajoute t'elle taquine. Et en effet j'ai besoin d'aide de multiples façons. Je sais que tu as beaucoup voyagé.... au cours de tes voyages... aurais tu par hasard appris a lutter contre les poisons ?
Quand elle a commencé à parlé, sa voix était hésitante et lente, réfléchie presque, mais elle achève les derniers mots d'un rythme rapide, précipité.

Je me demande aussi... tu es passée par la Provence au cours de ton périple ? Aurais tu des nouvelles de la guerre et des Toulousains qui se battent la bas ?

Nane reprends son souffle elle commence a être épuisée par toutes ces émotions de la journée.
C'est l'instant que choisit Prudence pour revenir du pigeonnier.


M'dame Nane, M'dame Nane ! j'a envoyé vot' pigeon ! j'a pris un bon un bien grassouillet qu'aura pas b'soin d's'arreter pour s'ravitailler ! mais bon j'chais po si qu'on l'r'verra un jour l'bestiau dans un pays en guerre y z'ont pas grand chose a s'mett sous la dent y vont bien réussir a l'bouffer ! Dites voir vous auriez po pus vite fait d'envoyer tristan a Lescure ? c'est po ben loin pi il est grand et courageux mat'nant !

La servante a déballé sa tirade d'une traite, sous les regards interloqués des trois personnes présentes dans la salle .

Ce n'est pas une mauvaise idée en effet Prudence ! Cela permettrait éventuellement d'avoir des nouvelles plus vite. Je ne sais pas... mais si Sara n'a pas emmené sa"nourrice" avec elle... Ce Behrooz est oriental... peut être connaitra t'il le mal qui ronge Sindbad !


Nane s'affaisse peu à peu sur son fauteuil heureusement maintenue par les coussins qui la calent. Elle a achevé la préparation du repas du soir ne reste qu'a accrocher la marmite sur la crémaillère de l'âtre. Le feu ronfle déjà gaiement. Elle charge Prudence de ces quelques tâches rapides.


Charge Tristan de se rendre à Lescure rapidement ! Qu'il voit qui est présent ! J'ai confiance en lui ! Il saura ce qui doit être dit et à qui ! Par contre maintenant je dois remonter m'allonger quelque peu je suis épuisée ! Maria peux tu m'aider ma puce ? je te montrerais le résultat de mes efforts et de mes souffrances !

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Maria_eugenia
Ses yeux caressaient avec tendresse la malade lorsque l'homme entonna une mélodie.

La jeune fille sentit ses joues s'empourprer lorsqu'elle comprit qu'elle était l'instigatrice de la ballade. Regardant, honteuse, le brin de foin entre les doigts du poète, elle jeta un oeil sur Nane qui souriait de cette situation.

Passant machinalement ses doigts dans sa chevelure elle retira de nouveaux brins qu'elle laissa choir à terre, les repoussant subtilement du bout des bottillons.

Maria était toujours heureuse de rencontrer de nouvelles personnes surtout lorsqu'elles sortaient du lot..et là, un ménestrel..quelle chance pour Albi d'avoir une telle personne en son sein. Il pourrait sans doute les divertir et raconter de belles histoires. La jeune fille malgré la honte qui pesait sur elle en était toute excitée. Lorsque la chanson fût terminée, un léger sourire glissa sur ses lèvres carmines et joignant ses mains comme une enfant à qui on offrait une gourmandise

- Enchantée messire Théobald, je suis ..vraiment ravie de faire la connaissance d'un ménestrel et d'un grand voyageur comme vous. Vous commentez les matchs de soule ? le seul match que j'ai pu voir s'est déroulé à Marseille à l'époque où j'y vivais encore..

Un long silence prit place puis secouant la tête et faisant sautiller ses jolies boucles brunes elle reprit la parole comme pour chasser son trouble.

- la biographie d'un homme ? ça doit être une personne importante ..sa santé ? qu'a-t-il donc ?

A l'instant où elle posait la question Nane prit la parole à son tour et lui expliqua..et tout se bouscula dans la petite tête d'Eugenia.

- Accouchement ? tu ..enfin..euh..tu as eu un bébé ? mais enfin..comment ? enfin euh je veux dire ! c'est si rapide que ça à se faire ça ?

Très inexpérimentée en la matière, Eugenia ne mesurait pas vraiment l'innocence de ses propos et instinctivement elle préféra vite changer de sujet

- Euh les poisons *très gênée* il ..y a longtemps..mais oui je..*baissant la tête légèrement* je peux peut être aider oui, il suffirait que je vois le malade et que je parle avec lui si il le peut..

Elle redressa le menton, un éclair traversa son regard d'émeraude comme le venin traversant le sang. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait parlé de poison et pourtant..pourtant..

- la..Provence..non Nany je suis allée au nord d'Albi mais j'ai des contacts là bas, je peux avoir quelques informations si tu le souhaites..

Prudence arriva à cet instant, Eugenia s'éloigna quelque peu et se mit à caresser nerveusement le bois du meuble bas. Serait-elle à la hauteur de la tache à accomplir ? Nane semblait tellement inquiète pour la vie de cet homme... Finalement elle releva les yeux sur le Menestrel, intriguée par son luth puis lorsque Nane s'adressa de nouveau à elle, un léger sourire illumina à nouveau son joli minois.

- Bien sur que je vais t'aider..tu vas me montrer le bébé..oh..allons y !

Elle s'approcha de Nane puis l'aidant à se relever précautionneusement lui fit prendre appuie sur son épaule.

- Je suis là, je te tiens coûte que coûte, si tu tombes, je tombe alors évites hein dit elle sur le ton de la plaisanterie.

Les deux femmes se dirigèrent vers la chambre. Maria s'arreta un instant et soutenant toujours Nane déclara

- Messire si je puis aider votre ami..attendez moi quelques minutes et vous me mènerez à lui..

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--Theobald


D'un signe de tête, Theobald indiqua à la demoiselle qu'il l'attendrait le temps nécessaire.

De toute manière, Sindbad malade, où pouvait-il aller ?


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Nane94140
Enfin montée dans la chambre les deux femmes s'extasient devant les poupons



Ils se ressemblent tellement que nous avons du les différencier par des couleurs

Nane sourit en parlant, toute attendrie par les bébés encore émerveille d'être parvenue a les mettre au monde sans y laisser sa peau.


Tu voulais voir mes merveilles ? Les voila il n'y en a pas une mais deux ^^ Reviens les voir quand tu le souhaites mais auparavant, aide moi à m'installer dans le lit, je n'y arriverais pas seule, je suis bien trop épuisée. Redescend vite ma douce, la santé de Sindbad est en jeu et si quiconque peut quelque chose, j'en serais vraiment heureuse car cela permettra à Sara de revoir son parrain.

Maria s'exécute avec sa gentillesse habituelle et Nane s'endort bien vite totalement épuisée. Aussi bien par les émotions du jour que par l'effort effectué pour descendre dans la salle et rester assise tout le jour ou presque.

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