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[RP]Auberge de l'Albigeoise : La vie continue

Maria_eugenia
Eugenia contempla les enfants ..

-Deux Nany..deux ...j'en reviens pas ! tu as fait deux bébés !

La jeune fille se reprit bien vite et comme Nane lui avait demandé, l'aida à la coucher. Ramenant la couverture sur la jeune femme, comme une mère le ferait à son enfant, s'assurant que les bébés allaient bien, elle remit une buche dans l'atre puis quitta la chambre.

Elle dévalla les escaliers dans un léger froissement de tissu et bientôt se retrouva devant le ménestrel.

- Allons y messire, menez moi auprès de votre ami.

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--Tristan.d.esterraza



Un galop se fait entendre dans la cours les sabots du cheval crissent sur les graviers du sol.

Un jeune homme saute d'un étalon blanc. Il a bien grandit ces derniers temps a 15 ans il est devenu un jeune homme. Il jette les rennes par dessus la tête de l'animal il sait bien qu'il ne bougera pas d'un poil tant qu'on ne viendra pas le quérir.


Il pénètre dans l'auberge sans s'annoncer. D'un regard circulaire il parcours la pièce sans voir celle qu'il cherche. Il s'adresse donc aux personnes présente.


Ou est ma mère la maitresse de ces lieux ? J'arrive de Lescure pour lui remettre une missive.
Sindbad
Cloué sur son lit, impuissant, Sindbad voyait sa vie défiler.

Il revoyait les merveilles qui l'avait subjugué au cours de son périple aux côtés de son père : la cérémonie commémorant la mort de Mevlâna à Konia, le dôme du lieu de culte construit par Tamerlan en l'honneur de son épouse, Bibi Khanoum, l'observatoire de Samarkand, la foule qui se presse au bazar d'Ashkabad, mais aussi l'hiver rigoureux en Carduchie. Puis, c'est son passage en Inde, et l'émerveillement devant le sanctuaire cônique dédié à Virupaksha, dans la somptueuse cité de Vijayanâgara, sur les bords du Tungabhadrâ...

C'est alors que Theobald entre en compagnie d'une jeune femme. Sa vision est trop trouble pour lui permettre de détailler sa nouvelle arrivante. Serait-ce Sara ? Son calvaire va t-il enfin arriver à son terme ? Il ne peut que murmurer quelques mots :


Καλώς ήλθατε στο νεκροκρέβατο μου
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Ambassadeur Royal de France en Angleterre

Ex-Chambellan de Guyenne (avril/septembre 1456)
Maria_eugenia
Maria allait prendre le chemin que lui indiquait le ménestrel lorsque la porte s'ouvrit sur un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Elle resta un peu surprise de l'inexistante présentation du jeune homme, puis à tout bien regarder lui trouva quelques ressemblances familières avec son amie.

- Vostre mère ? la maistresse des lieux ..vostre mère..

Elle regarda un instant Théobald puis à nouveau le jeune homme

- Et bien messsire si vostre mère est Nane je viens de l'accompagner se coucher, elle est très fatiguée mais je pense qu'elle attend votre venue avec impatience, montez donc à sa chambre mais ne faites pas trop de bruit, les petits dorment dit elle en souriant

Elle salua le jeune homme d'un gracieux mouvement de tête puis suivi Théobald. Quelques minutes plus tard elle entra dans la chambre. Une odeur étrange flottait dans l'air, était-ce celle de la mort ? Eugenia refusa d'y penser et s'approcha du lit.

L'homme était allongé, pale malgré, semblait il, son teint naturellement halé. Sans faire de cérémonie et soudainement plus inquiète qu'en entrant elle s'installa à ses cotés puis posa sa main fraiche sur son front brillant de sueur.

Il murmura alors des mots incompréhensibles pour elle.

Elle regarda Théobald puis tout en prenant un linge qu'elle trempa dans l'eau froide de la bassine, elle tapota le front du malade en parlant doucement

- bonjour, je me prénomme Eugenia, je vais essayer de vous aider. Il faut que je sache où se trouve la plus vive douleur..vous m'entendez ? me comprenez vous ?

Tout en parlant elle rafraîchissait l'homme tentant de le faire sortir de ce qu'elle pensait être un délire.

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Sindbad
Ευγενία...Un prénom du pays ? Sara aurait-elle envoyé cette personne afin de le mettre en confiance ?

Alors pourquoi ne lui répondait-elle pas dans sa langue maternelle ?


- bonjour, je me prénomme Eugenia, je vais essayer de vous aider. Il faut que je sache où se trouve la plus vive douleur..vous m'entendez ? me comprenez vous ?

Un bruit d'eau qui coule, puis le contact froid d'un linge sur son front. Pas le courage de réfléchir...Trop mal...Accepter la main tendue...

Bonjour...Sindbad...je me sens...nausée...vomissement...voie flou...maux de tête...zone de vision aveugle et un cercle lumineux...

Il ne put en dire davantage.
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Ambassadeur Royal de France en Angleterre

Ex-Chambellan de Guyenne (avril/septembre 1456)
--Behrooz.


[Au manoir Lescure, une pièce en haut d'une tour]

Un jeune homme vint m'apporter une missive importante de la soeur de la Khânom. Cette interruption n'était pas des plus opportunes. J'étais à deux doigts de découvrir enfin comment contenir l'odeur putride d'un oignon en décomposition dans un pot de terre cuite.

Râlant dans ma barbe, j'accueillis quand même le neveu de la Khânom. Etait-ce encore une de ces sempiternelles histoires de bonnes femmes ?

Je lus :

Citation:
Behrooz,

Je vous envoie mon fils en urgence.

Un visiteur vient d'arriver à l'auberge à Albi c'est le parrain de Sara.

Il me dit avoir été empoisonné par un poison exotique... par l'intermédiaire d'un coup de Dague.
Il veut voir Sara avant de trépasser.

Pouvez vous la joindre et lui faire parvenir cette missive ou venir à notre aide pour permettre à Sindbad de trouver assez de forces pour tenir jusqu'au retour de ma sœur.

J'attends très vite de vos nouvelles, remettez une missive à Tristan et si vous le souhaitez n'hésitez pas à le suivre après coup le temps de rassembler vos affaires.

Si vous parvenez à la joindre transmettez toute ma tendresse à la peste



Par la barbe de Zarathoustra !

Comment veut-elle que je joigne une personne qui se déplace continuellement ? En plus, me demander d'interrompre mes recherches fondamentales pour un fait aussi insignifiant, elle a du culot. Ta mère, permets moi de te le dire, mon garçon, n'est pas consciente de l'ampleur de sa requête.

Aaah, c'est bien une femme, toujours à demander la lune !

Une dague empoisonnée, c'est monnaie courante. Certes le malade sera mal en point mais ça se soigne, pas besoin de rameuter autant de personnes !

Aaah, les bonne femmes ! Toujours à jacasser comme des pies au lieu de fermer leur bec en s'occupant de leur mari et père.


J'interrompis ma tirade quand un détail me revint à l'esprit. Je relus la missive. Du poison exotique. Je caressais ma barbe. Intéressant, vraiment intéressant...

Je levai ma tête et regardai le jeune homme :

Vas dire à ta mère que j'arrive. Le temps de préparer mes affaires ici.

Je le chassai d'un geste de la main.

Allez mon garçon, cours, je vous rejoins à l'auberge.

Un poison exotique. Trouver un remède à un poison exotique... Cette idée m'enchantai hautement. Pour un peu, je me mettrais à danser.
Et si le malade venait à mourir, je pourrais noter pour la postérité la dégradation progressives de l'état général du futur défunt.


Courrier publié avec l'autorisation de ljd Nane94140

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Behrooz, intendant du Domaine de Lescure
Conquérant de l'inutile utile
--Tristan.d.esterraza



De retour à l'auberge


Dans la salle de l'auberge Tristan, sous le coup de la désagréable impression que lui avait laissé Behrooz, ne savait pas trop s'il devait monter réveiller sa mère ou attendre son réveil.

Pour le coup il prend la décision de suivre la jeune femme qui lui a répondu et l'homme avec qui elle parlait.

Dans la chambre ou ils entrent gît l'homme pour lequel il a été dépêché toutes affaires cessantes à Lescure auprès de cette homme parfaitement imbuvable.


Si les soins sont pour lui et si c'est bien lui qui a besoin de tante Sara, elle n'est pas joignable pour le moment.

Je vais vous donner les nouvelles que j'ai recueilli :
Le bonhomme Behrooz est parfaitement insupportable pour toute personne éduquée, par contre c'est un oriental et la "nounou" de tante Sara, donc une personne de confiance et dans ce corps rabougri par les ans et cette cervelle complètement tordue, se cache un savoir immense. Si quelqu'un peut soigner et trouver la solution au mal de cet homme c'est bien lui. Il sera là sous peu !


Tristan s'abstient cependant de leur raconter la réception pour le moins cavalière dont il a été l'objet et les récriminations du bonhomme.
Maria_eugenia
Bonjour...Sindbad...je me sens...nausée...vomissement...voie flou...maux de tête...zone de vision aveugle et un cercle lumineux...

Elle regarda l'homme avec attention posa le linge frais sur le rebord de la bassine puis regarda Théobald

- Nane m'a parlé d'une dague ? où a t'il reçu le coup ? il semblerait que sa vue soit très affectée..c'est ce qui est étrange..

Elle se redressa et ouvrit doucement les rideaux pour connaitre la réaction de l'homme..qu'arrivait il à discerner exactement..

Elle se retourna sur le fils de Nane.

- Oh bien c'est une excellente nouvelle que vous nous annoncer là..cependant j'aimerais comprendre comment on a pu mettre un homme dans cet état..

Un doigt posé sur la lèvre, une main sur la hanche elle resta songeuse en regardant Sindbad.
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--Theobald


Maria_Eugenia a écrit:
Nane m'a parlé d'une dague ? où a t'il reçu le coup ?


Theobald sortit de ses effets personnels l'arme au manche en ivoire sculpté représentant Dharmarâja, qui avait frappé le constantinopolitain.

Voici ce qui a provoqué cet empoisonnement. En arrêtant la course de cette arme, qui visait une autre personne, sa main gauche a été profondément entaillée. J'ai, bien entendu, soigné cette blessure

Il lut sur le visage de la jeune fille une moue dubitative. Mais avant qu'il ait eu le temps d'arrêter son geste, elle écarta le rideau, laissant entrer dans la pièce la lumière du jour.

Aïe, aïe, aïe...


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Sindbad
La jeune inconnue semblait peu convaincue par cette réponse. Quelque chose lui échappait, manifestement.

Elle interrogea le ménestrel, qui lui fournit les informations complémentaires qu'elle sollicitait.

Le doute reprit à nouveau Sindbad : cette jeune personne, aussi bien intentionnée soit-elle, était-elle à la hauteur de la situation ?

Mais il n'eut guère le temps de s'apesantir sur ce point : une main venait de tirer le rideau qui rendait vivable cette pièce. Du plomb fondu semblait avoir été versé dans ses globes occulaires, tant la brûlure était insupportable. Il en était ainsi depuis cette blessure.

Il se souvint alors de l'histoire du Porphyrogenete qui lui avait été enseignée au cours de son éducation. Il comprenait mieux le supplice que devait lui imposer son mal dans une ville du soleil, comme l'était celle de Constantin.

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Ambassadeur Royal de France en Angleterre

Ex-Chambellan de Guyenne (avril/septembre 1456)
--Tristan.d.esterraza



Après avoir délivré son message le jeune Tristan avait regagné la grande salle.

Il était aussi inquiet que sa mère maintenant après avoir vu le parrain de sa tante.


La mère, bileuse comme elle est, n'a pas du réussir à dormir, elle doit attendre mon retour comme toujours.... Il vaudrait peut être mieux que j'aille la voir, au pire si elle dort, j'attendrais son réveil. Mais j'ai intérêt d'abord à faire soigner Galopain sinon toute douce qu'elle est elle va m'étriper si je m'occupe pas de son cheval.


Le jeune homme marmonnait tout en réfléchissant.

Il appelle Prudence et lui donne consigne de faire panser l'étalon puis d'un pas hésitant tout de même, il monte l'escalier et pousse doucement la porte de la chambre maternelle.

Son inquiétude était vaine. Nane, épuisée d'émotions a sombré dans un profond sommeil que le grincement de la porte ne parvient pas à troubler. En silence il approche le lourd fauteuil de bois qui se trouve à l'autre bout de la pièce pour le rapprocher de la couche de sa mère et s'installe confortablement dessus pour attendre le réveil de la belle endormie.

Car c'est un fait, malgré ses maternités et les durs coups de la vie qui lui sont tombés dessus Nane, bien qu'épuisé est resté aussi belle qu'au premier jour. Ses traits, bien que tirés, sont toujours aussi doux, son teint est lumineux, probablement à cause du bonheur qu'elle vit actuellement avec son époux.
Sindbad


Toujours au chevet du malade, Theobald ruminait de sombres pensées.

Si un sauveur devait apparaître, mieux valait qu'il se dépêche. Peut-être était-il sage de commencer à préparer l'oraison funèbre ?

Le ménestrel s'était emparé d'une plume et d'un vélin, lorsqu'un roucoulement venant de la fenêtre retint son attention.

Un pigeon...Pour lui ? Sindbad ?

Délicatement, il détacha le message et le lut. Celui ci était frappé des armes de Sarliève.

La dravidienne était vivante...Non seulement elle s'était extraite du Gave, mais elle avait cheminé jusqu'à Sarliève dans son état. Décidément, cette femme était pleine de surprises...

Mais la rédactrice de la missive manifestait également son impatience de voir l'Ambassadeur Royal remis sur pied, suggérant de le faire voyager jusqu'à Sarliève.

C'est alors que le ménestrel entendit le son discret et léger d'un froissement de vêtement dans son dos. Se retournant, il tomba nez à nez avec son malade, en pleine lecture par dessus son épaule. Il entreprit de le rassurer.


Messire Sindbad, il n'y a rien dans cette missive de nature à vous alarmer. Dame Aparajita, contre toute attente, semble décidée à demeurer à nos côtés encore quelques temps, puisqu'elle a rejoint Sarliève en piteux état, mais vivante, et qu'elle est aux bons soins de Dame Aiguemarine et Messire Nictail. Vous devriez d'ailleurs suivre son exemple et retournez vous allonger avant que...

Mais il était trop tard pour les recommandations, l'Ambassadeur Royal se mit à vomir une matière jaunâtre. Sa respiration devenait de nouveau bruyante et interrompue par des hoquets. Le ménestrel l'aida à se recoucher.

Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
Sindbad
Maudit poison... quand en serait-il débarrassé, et par qui ?

Mais là n'était pas le souci. Il devait informer Aiguemarine et Nictail de son état de santé.

Exigeant du ménestrel plume et vélin, il rédigea une missive à leur attention :


Sindbad a écrit:
De Sindbad à Aiguemarine et Nictail,

Loués soyez vous, pour avoir recueilli Aparajita. Je gage que, grâce à vos soins, elle sera rapidement sur pied.

En ce qui me concerne, les choses vont en s'empirant à chaque jour qui passe. Aux nausées et vomissements d'une matière jaunâtre peu ragoûtante sur laquelle je ne m'étendrais pas s'ajoutent une respiration bruyante et difficile, des maux de tête, une vision de plus en plus floue, avec la présente d'un cercle lumineux et des zones de vision qui deviennent aveugles par intervalles.

A moins qu'un médecin compétent ne trouve l'origine de ce mal et le moyen de m'en débarrasser, je crains qu'il ne vous faille préparer la Chapelle Sainte Boulasse pour un enterrement.

Tant qu'à mourir en terre étrangère, j'aime autant reposer aux côtés de ma famille d'adoption. Prenez soin également d'Aparajita, je sais qu'elle vous sera aussi dévouée que j'aurais pu l'être si vous l'intégrez à votre service.

Fait en Albi, le onzième jour de mars 1458

Votre fidèle et dévoué Sindbad


Il accrocha le message à la patte du pigeon, et le laissa reprendre son envol. Ce message était peut-être le dernier qu'il écrivait...
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Ambassadeur Royal de France en Angleterre

Ex-Chambellan de Guyenne (avril/septembre 1456)
Nane94140
Dans la chambre de Nane

La dormeuse bouge enfin elle ouvre un œil puis le second mais ne s'aperçoit pas immédiatement de la présence de Tristan à ses cotés. Elle est encore dans ses rêves.

Tristan de son coté n'a toujours pas lâché la main de sa mère


Et bien ma mère vous revoici parmi nous dirais-t'on ?


Ah c'est toi mon fils ? Je ne t'avais pas reconnu sur le coup.

qQue me vaut le plaisir de te voir dans ma chambre ?
Malicieusement elle ajoute, sachant bien qu'il est trop grand pour ça :
Tu viens me faire un câlin, comme lorsque tu étais plus jeune ?

Grognon, le jeune homme esquisse un geste de recul, puis se rendant compte que sa mère, le taquine sourit.

Toujours semblable à toi même maman !
répond-il, le sourire aux lèvres mais je suis ici pour te donner les informations que j'ai recueillis chez tante Sara !

Et bien vas y je t'écoute !

Le jouvenceau se lance alors dans le récit détaillé de sa visite à Lescure, de sa rencontre avec Behrooz et de ses propos.

Nane fulmine mais n'en attendait pas moins de l'oriental, elle espérait simplement que pour une fois, devant Tristan il saurait retenir sa langue vipérine. Mais non !


Donc, si je comprend bien, il me fait dire en gros de me mêler de ma popote et de mes enfants, éventuellement de mes clients, mais surtout pas de médecine et de troubler sa petite vie bien tranquille et studieuse ? Mais il arrive tout de même ?

Oui mère, c'est bien ce qu'il a dit. Je le pensais cependant plus prompts dans l'action, j'esperais qu'il me suive... le temps de faire seller une mule par exemple quoi qu'en fait de mule il en fait une belle. Mais il n'est pas encore arrivé, je n'ai pas entendu de pas de monture sur les graviers de la cours le temps que je veillais sur votre repos.


Nane se lève lentement et rajuste ses habits un peu chiffonnés par cette sieste imprévue. Elle va jeter un œil aux jumeaux qui dorment comme des bienheureux sous la surveillance attentive de Prudence dans la chambre d'à coté et redescend dans la salle de l'auberge préparer le repas du soir.

Suis moi ! Nous essayerons de patienter ensemble et puis j'ai besoin de toi pour préparer le repas du soir, je ne suis pas encore assez remise pour trimballer mon grand chaudron, surtout lorsqu'il est plein.
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--Theobald


Il s'était enfin endormi...

Mais la situation n'était guère plus brillante. Le faire manger relevait de l'exploit, tant son estomac semblait ne rien vouloir garder. Et sa respiration devenait chaque jour plus hachée.

Un bruissement d'ailes et un roucoulement vinrent tirer le ménestrel de ses sombres pensées. Un pigeon ?

Après avoir décroché le message de sa patte et avoir nourri et abreuvé ce fidèle serviteur, Theobald déroula le vélin en provenance de Sarliève :


Aiguemarine a écrit:
De Nictail & Aiguemarine,
A Sindbad

Bienheureuse d'avoir quelques nouvelles, même si celles-ci ne sont pas celles que nous escomptions.
Avant qu'Aparajita ne sombre dans les bras de Morphée, elle nous a livrée, peut-être, un antidote.

Etant donné que je ne parle pas son dialecte, je vous retranscris ses paroles.

Peut-être vous parleront-elles davantage à vous, qui la côtoyez depuis de nombreuses années.


Agir sur Shirodhara, arrêter Hroudbasti.
Faire Raktamoksha, sortir Upas...

De mon côté, je pencherai pour qu'un médicastre, sur place, vous fasse une saignée, afin de vider votre sang de ce poison. Je ne vois pas autre chose. Mais peut-être fais je fausse route ?! Oui, je doûte, je ne suis sûre de rien, et encore moins de mes compétences de Médicastre. Peut-être est ce lié au fait que cette affaire me touche plus qu'il n'y paraît...je ne sais.

Du fond du coeur, j'espère que cette missive vous parviendra avant l'irréparable.

Qu'Aristote vous aie en sa sainte garde.

Rédigée à Sarliève, le 13ème jour du mois de Mars de l'an de grasce 1458.



Nictail & Aiguemarine
Seigneur et Dame de Sarliève


Le ménestrel enroula de nouveau le vélin. Que voulait dire Aparajita ? La saignée était-elle la solution ?

Au stade où en était l'homme de Constantinople, cette médication n'empirerait pas son cas.

Peut-être devrait-il en parler à Behrooz, quand celui ci montrerait enfin son nez...


Theobald
Ménestrel,
Narrateur de « La Geste d’Orient »
Commentateur de matches de soule
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