Stephandra
[Moule, crevette, bernique, les pieds dans leau]
Tagada tagada (son des chevaux au galop pour ceux qui entendent mal) Direction la Normandie à toute allure, faut dire quils devaient faire vite pas question de sarrêter cueillir des fleurs des champs ou chasser le lièvre, la cérémonie commencerait quils soient là ou non !
Bref arrêts pour reposer les montures, se dégourdir les jambes, se laver dans les eaux glacées, se restaurer sur le pouce et cétait reparti ! Traversée des villes avec rapidité, les voilà en Normandie. Lair marin chargé dembrun se pose sur leur visage, sinfiltre dans leur chair, mais la jovente ne se plaint pas elle appréciait particulièrement cette région découverte il y avait peu.
Toute la durée du voyage, elle avait repensé au baptême de son amie Lady quelle avait quitté prestement, à Roche logre quelle avait croisé en partant, il semblait hagard ce qui souciait fortement la camériste.
Arrivée au Mont Saint Michel elle balaya ses pensées il le fallait, la bernique tomba en extase devant le paysage et la Balsilique, magnifique, tout simplement merveilleux ce qui laida un peu à se sortir les questions de sa jolie tête.
La Capitaine convoqua tous ses gardes, cétait un moment sérieux limite tendu, les Gardes pour se détendre simaginaient des choses pour la suite des événements.
Stephandra proposa de compter les carreaux Bleu de la Balsilique, Majda décida de sattaquer aux blancs, Warthe comptait surveiller leurs comptes et fouetter aux erreurs. Puis Majda proposa un ramponneau, les divagations allaient bon train . Mais très rapidement Arian mit quelques taloches à Steph pour ses âneries et recadra les autres gardes.
Ahem, pfff même pô drôle churchota la jovente sourire en coin à son amie.
En loccurrence cette mission navait rien de drôle, mais elle était dans leurs attributions, ce fut pour elle, la première occasion de rencontrer leur Roy mais aussi le Grand Duc Breton, dailleurs des Bretons, elle en avait croisé un paquet. Dont un Capitaine un peu bavard à son goût, la cérémonie se déroula lentement, tout doucement .trop longuement le genre de chose où Stéphandra se senti prendre racines dans le sol, son surnom de bernique correspondait tout à fait, elle ventousait totalement sur la place.
Tout en faisant sa surveillance la jovente chantonnait en silence
Quand tout renaît à l'espérance,
Et que l'hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.
J'ai vu les champs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J'ai vu le ciel de l'Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour ..
Une fois la cérémonie terminée, pas le temps de prendre du repos, la moule et la bernique retrouvèrent la crevette devenue langoustine ils se restaurèrent et reprirent leur chevauchée incessante direction le soleil. La bernique avait trouvé son amie bien pensive tout au long du repas,mais navait osé la questionner, il faut parfois savoir se taire, elle se mordit la lèvre pour ne point se lâcher. Avant de reprendre la route, la jovente se mit à son aise, ôtât sa tenue de garde et sauta dans de vieilles braies.
[Oh ! La moule et la crevette auraient elles osé ?]
Stephandra, après une route calme mais usante, sétait assoupie non loin de ses amis, ils avaient monté en pleine nuit à la va vite un petit campement pour se reposer un peu. Lorsque le jour prit place, elle se réveilla doucement, regarda autour delle et . plus personne. Rapidement, elle sassit et les portes dune ville, elle ne put retenir un cri :
Oh, Ariann, Julien .Non vous avez pas osé me faire ça ..
Évidemment aucune réponse ne se fit entendre, dans sa tête se perdait mille et une question, hier soir avant leur départ, Julien et Arian lavaient bien menacée de la laisser aux portes dune ville ; mais entre le signifier et le faire y avait une marge et pas des moindre.
Faut dire quelle avait été usante la jovente sur le retour du Mont Saint Michel à chanter à tue tête :
Ils ont des chapeaux ronds,Vi cest en Bretagne!Ils ont des chapeaux ronds,Vi je parle des Bretons! et A la pêche aux moules, moules, moules. Je n'veux plus y aller Arian.Les gardes de la ville, ville, ville. M'ont pris mon panier Arian. Les gardes de la ville, ville, ville. M'ont pris mon panier Arian ou encore Julien, les ptits bateaux Qui vont sur leau Ont-ils des jambes ? Mais oui, ma ptite bernique,Sils nen avaient pas, Ils navanceraient pas !.
Si cest le cas que faire ? Rentrer à Sémur ? Pas question non mais ça va pas ! Les attendre ici lieux ? Certainement pas sils ne passent pas par ici pour le retour .tsss les poursuivre ? Bah la voilà la bonne idée, Steph sortit sa carte et regarda vite fait par où passer pour le cas où. Mais déjà, encore fallait elle quelle sache où elle était là.
Dun saut la jovente se mit sur pieds, se frotta les yeux et les rouvrit, elle reconnu les portes et lambiance de Cosne, ce qui la rassura dans un sens, mais la soucia en un autre, il nétait point prévu de sy arrêter. Rassemblant ses maigres affaires en hâte, elle remonta Acamar et entra en ville, au passage petits saluts et sourires forcés à des connaissances, lorsquelle arriva vers le port et la criée où Dieu merci elle les vit tous les deux à rire et palabrer.
Bah vous vlà tous les deux tssss, en même temps zaviez besoin de vous retrouver tous les deux un peu je suppose marmonna-t-elle pour elle seule.
Rassurée, elle décida daller soffrir une tisane afin de réchauffer son corps meurtri par le froid de lobscurité. Stephandra entra « au sans murmure » et eut la surprise dy retrouver Damoiselle Rosie accompagnée de son père quelle navait point revu depuis début décembre. Des retrouvailles, cest toujours agréable, prendre des nouvelles de chacun, toujours mieux que par missive non !
Pendant quils conversaient allègrement la moule les rejoignit souriante, les joues coquelicot. Stephandra la regarda en souriant, pour la faire pester un peu, se leva pour lui faire sa plus belle révérence accompagnée dun sourire à toutes épreuves.
La journée se déroula agréablement, malgré quelques rencontres surprenantes. Pas un instant Steph avait pu parler seule avec son amie pour obtenir éclaircissement sur son retard de Sémur , la camériste se dit quelle finirait bien par en être informée. Arian savait être mystérieuse, la bernique avait appris à ne point trop en savoir, « tout vient à point à qui sait attendre ». Peut être même nen saurait-elle jamais rien, et pis si cela été le cas, pas de souci nest ce pas ? Steph avait beau être une bernique, elle pouvait accepter que son amie ai des secrets à son égard, la confiance, lamitié nôtaient en rien le jardin secret de chacun, cela la camériste le respecterai quoi quil advienne .
Le soir venu, lheure était à nouveau à la route, avant de partir, Stephandra prit le temps pour jouer avec son furet, ils étaient au début de voyage et déjà le coquin avait grand besoin de se défouler. Ny a quà être en taverne en même temps queux pour le savoir, si la jeune femme claque la porte en partant cest que Snellounet la fait courir, mouais ça suffit là, jen vois qui se marre, je vous prie pas de vous moquer non mais ho !
Bah, voilà quelle était pressée la maintenant la Baronne, elle trouvait Steph trop lente, paraît quon avait pris du retard, ha bah ça logique Bourgogne direction Mont Saint Michel, Mont Saint Michel Cosne, certes ils navaient pas pris davance , menfin pour le coup cétait pas la faute ni de la moule, ni de la crevette , ni de la bernique Oui oui, cest bon, la jovente monta en selle, affichant un sourire à qui veut veut et un petit mot gentil à Arian qui sactivait comme jamais.
Vi Baronne, ça va, ça vient (entre tes reins .euh y a maldonne là , tssss, ljd Steph se tape la main et inspire Zen), nous sommes partis voilà .Passez de lavant, je vous suis.
Voilà, le trio à nouveau en route, au pas, au trot, au galop tagada psouin psouin !
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Tagada tagada (son des chevaux au galop pour ceux qui entendent mal) Direction la Normandie à toute allure, faut dire quils devaient faire vite pas question de sarrêter cueillir des fleurs des champs ou chasser le lièvre, la cérémonie commencerait quils soient là ou non !
Bref arrêts pour reposer les montures, se dégourdir les jambes, se laver dans les eaux glacées, se restaurer sur le pouce et cétait reparti ! Traversée des villes avec rapidité, les voilà en Normandie. Lair marin chargé dembrun se pose sur leur visage, sinfiltre dans leur chair, mais la jovente ne se plaint pas elle appréciait particulièrement cette région découverte il y avait peu.
Toute la durée du voyage, elle avait repensé au baptême de son amie Lady quelle avait quitté prestement, à Roche logre quelle avait croisé en partant, il semblait hagard ce qui souciait fortement la camériste.
Arrivée au Mont Saint Michel elle balaya ses pensées il le fallait, la bernique tomba en extase devant le paysage et la Balsilique, magnifique, tout simplement merveilleux ce qui laida un peu à se sortir les questions de sa jolie tête.
La Capitaine convoqua tous ses gardes, cétait un moment sérieux limite tendu, les Gardes pour se détendre simaginaient des choses pour la suite des événements.
Stephandra proposa de compter les carreaux Bleu de la Balsilique, Majda décida de sattaquer aux blancs, Warthe comptait surveiller leurs comptes et fouetter aux erreurs. Puis Majda proposa un ramponneau, les divagations allaient bon train . Mais très rapidement Arian mit quelques taloches à Steph pour ses âneries et recadra les autres gardes.
Ahem, pfff même pô drôle churchota la jovente sourire en coin à son amie.
En loccurrence cette mission navait rien de drôle, mais elle était dans leurs attributions, ce fut pour elle, la première occasion de rencontrer leur Roy mais aussi le Grand Duc Breton, dailleurs des Bretons, elle en avait croisé un paquet. Dont un Capitaine un peu bavard à son goût, la cérémonie se déroula lentement, tout doucement .trop longuement le genre de chose où Stéphandra se senti prendre racines dans le sol, son surnom de bernique correspondait tout à fait, elle ventousait totalement sur la place.
Tout en faisant sa surveillance la jovente chantonnait en silence
Quand tout renaît à l'espérance,
Et que l'hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l'hirondelle est de retour,
J'aime à revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour.
J'ai vu les champs de l'Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J'ai vu le ciel de l'Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N'est plus beau que ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour ..
Une fois la cérémonie terminée, pas le temps de prendre du repos, la moule et la bernique retrouvèrent la crevette devenue langoustine ils se restaurèrent et reprirent leur chevauchée incessante direction le soleil. La bernique avait trouvé son amie bien pensive tout au long du repas,mais navait osé la questionner, il faut parfois savoir se taire, elle se mordit la lèvre pour ne point se lâcher. Avant de reprendre la route, la jovente se mit à son aise, ôtât sa tenue de garde et sauta dans de vieilles braies.
[Oh ! La moule et la crevette auraient elles osé ?]
Stephandra, après une route calme mais usante, sétait assoupie non loin de ses amis, ils avaient monté en pleine nuit à la va vite un petit campement pour se reposer un peu. Lorsque le jour prit place, elle se réveilla doucement, regarda autour delle et . plus personne. Rapidement, elle sassit et les portes dune ville, elle ne put retenir un cri :
Oh, Ariann, Julien .Non vous avez pas osé me faire ça ..
Évidemment aucune réponse ne se fit entendre, dans sa tête se perdait mille et une question, hier soir avant leur départ, Julien et Arian lavaient bien menacée de la laisser aux portes dune ville ; mais entre le signifier et le faire y avait une marge et pas des moindre.
Faut dire quelle avait été usante la jovente sur le retour du Mont Saint Michel à chanter à tue tête :
Ils ont des chapeaux ronds,Vi cest en Bretagne!Ils ont des chapeaux ronds,Vi je parle des Bretons! et A la pêche aux moules, moules, moules. Je n'veux plus y aller Arian.Les gardes de la ville, ville, ville. M'ont pris mon panier Arian. Les gardes de la ville, ville, ville. M'ont pris mon panier Arian ou encore Julien, les ptits bateaux Qui vont sur leau Ont-ils des jambes ? Mais oui, ma ptite bernique,Sils nen avaient pas, Ils navanceraient pas !.
Si cest le cas que faire ? Rentrer à Sémur ? Pas question non mais ça va pas ! Les attendre ici lieux ? Certainement pas sils ne passent pas par ici pour le retour .tsss les poursuivre ? Bah la voilà la bonne idée, Steph sortit sa carte et regarda vite fait par où passer pour le cas où. Mais déjà, encore fallait elle quelle sache où elle était là.
Dun saut la jovente se mit sur pieds, se frotta les yeux et les rouvrit, elle reconnu les portes et lambiance de Cosne, ce qui la rassura dans un sens, mais la soucia en un autre, il nétait point prévu de sy arrêter. Rassemblant ses maigres affaires en hâte, elle remonta Acamar et entra en ville, au passage petits saluts et sourires forcés à des connaissances, lorsquelle arriva vers le port et la criée où Dieu merci elle les vit tous les deux à rire et palabrer.
Bah vous vlà tous les deux tssss, en même temps zaviez besoin de vous retrouver tous les deux un peu je suppose marmonna-t-elle pour elle seule.
Rassurée, elle décida daller soffrir une tisane afin de réchauffer son corps meurtri par le froid de lobscurité. Stephandra entra « au sans murmure » et eut la surprise dy retrouver Damoiselle Rosie accompagnée de son père quelle navait point revu depuis début décembre. Des retrouvailles, cest toujours agréable, prendre des nouvelles de chacun, toujours mieux que par missive non !
Pendant quils conversaient allègrement la moule les rejoignit souriante, les joues coquelicot. Stephandra la regarda en souriant, pour la faire pester un peu, se leva pour lui faire sa plus belle révérence accompagnée dun sourire à toutes épreuves.
La journée se déroula agréablement, malgré quelques rencontres surprenantes. Pas un instant Steph avait pu parler seule avec son amie pour obtenir éclaircissement sur son retard de Sémur , la camériste se dit quelle finirait bien par en être informée. Arian savait être mystérieuse, la bernique avait appris à ne point trop en savoir, « tout vient à point à qui sait attendre ». Peut être même nen saurait-elle jamais rien, et pis si cela été le cas, pas de souci nest ce pas ? Steph avait beau être une bernique, elle pouvait accepter que son amie ai des secrets à son égard, la confiance, lamitié nôtaient en rien le jardin secret de chacun, cela la camériste le respecterai quoi quil advienne .
Le soir venu, lheure était à nouveau à la route, avant de partir, Stephandra prit le temps pour jouer avec son furet, ils étaient au début de voyage et déjà le coquin avait grand besoin de se défouler. Ny a quà être en taverne en même temps queux pour le savoir, si la jeune femme claque la porte en partant cest que Snellounet la fait courir, mouais ça suffit là, jen vois qui se marre, je vous prie pas de vous moquer non mais ho !
Bah, voilà quelle était pressée la maintenant la Baronne, elle trouvait Steph trop lente, paraît quon avait pris du retard, ha bah ça logique Bourgogne direction Mont Saint Michel, Mont Saint Michel Cosne, certes ils navaient pas pris davance , menfin pour le coup cétait pas la faute ni de la moule, ni de la crevette , ni de la bernique Oui oui, cest bon, la jovente monta en selle, affichant un sourire à qui veut veut et un petit mot gentil à Arian qui sactivait comme jamais.
Vi Baronne, ça va, ça vient (entre tes reins .euh y a maldonne là , tssss, ljd Steph se tape la main et inspire Zen), nous sommes partis voilà .Passez de lavant, je vous suis.
Voilà, le trio à nouveau en route, au pas, au trot, au galop tagada psouin psouin !
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