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Info:
Cérémonie d'allégeance d'Agnès de Saint-Just, Comtesse du Béarn.

[RP] Salle du Trône.

Ingenue
Oyez, Oyez ! Noble Consistoire et vilaine gueusaille ! Ouais Oyez, les cancres du fond là-bas ! Héraut, héraut et petit patapon ! Sonnez Trompettes et raisonnez Hautbois ! C’est l’garde trompette qui pue qui péte, qui prend son cul pour une champêtre !

En ce jour glorieux de Dimanche 31 Janvier de l’an 1458, au cours de cette cérémonie publique -oui publique ! -l’Evêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro, le seul, l‘unique, notre nouille mitrée comtale à nous bénira notre Comtesse, à nous aussi. A la suite de ça, petits nobliaux, outres gonflées de morgue z’et couronnées viendront à leur tour se prosterner devant sa Mirificente Magnificente Grandios’té, la très despotique, la très z’à marier, la très balafrée, Agnès de Saint Just ! Ouais !

Alors fermez-là les malandrins, oyez bien, et un peu d’respect parce qu’on est pas chez Mamé icelieu ! Nom de Dieu !!!


Dimanche 31 Janvier 1458 au petit matin. Clameurs et braillements raisonnaient en le Castel de Pau depuis la salle du trône. Mais qu’était-ce donc ? Une vache Béarnaise sur le point de mettre bas ? Que nenni mon ami. C’était la Môme Génue, pas bien bravache, pas bien rassurée à l’idée d’officier pour première fois en Maître de cérémonie.
Face à un public fictif, seule, la blondine amandine s’égosillait à qui mieux mieux du haut de son petit pupitre, brandissant son caducée au velours azur fleur de lysé d’or et en martelant le chêne sombre de son promontoire au gré de ses stridulations fluettes.

Ah, comme elle l’avait maudite la Saint Just, rivale impromptue à une Marche qu’elle pensait bientôt sienne. Ah foutue Picarde qui n’entendait pas un traitre mot à la parlature locale adorée, et qui lui avait volé ses petits caducées. Foutue garce. Détestable ambitieuse.

Et comme elle l’aimait maintenant la veuve à l’estafilade, une affection faite d’estime et d’admiration tues à l’adresse de celle qu’elle n’avait pas su être.
Officier pour elle était un honneur, un orgueil sans bornes qui faisait se gonfler sa poitrine de fierté enfantine. Sauvée in extremis de la corde par une institution pourtant décriée, candidature refusée en première instance, elle avait maintenant le beurre, l’argent du beurre et le cul du crémier.
Royale et loyale Estampeuse suppléante pour première cérémonie d’allégeances publique.


[Même jour, plus tard. Après le déjeuner, quand les ventres sont tendus, quand le Béarnais respectable, ou pas, s’endort sur sa garbure et son Madiran.]

A son pupitre, coincée entre une nuée soldatesque à charge de la sécurité de la Comtessa et à la bonne tenue de la Cérémonie,, la Comtessa elle-même, foule de badauds et nobles de la province, écrasée par les dorures, les riches tentures et oriflammes délicatement brodées aux couleurs du Béarn, témoins d’une aisance passée, Blondissime Estampissime n’en mène pas bien large, loin de ses matrices et de ces cires aux couleurs réglementaires, ou pas.

Vêtue d’un simple surcot blanc et du tabard azur fleur de lysé d’or; propre aux hérauts royaux, bien droite dans ses petits souliers azurs du même, crinière tressée, caducée en menotte et trouille au ventre aussi contenue et dissimulée autant que faire ce peut par les apparats suscités, la blondine entendait bien faire valoir les droits et devoirs de la Noblesse Béarnaise et à être la garante de ceux-ci. Et donc, plus haut et plus clair qu'elle ne l'aurait voulu :


Biarnesas, Biarnès ! Noble Assemblée !

Ce jour -et pour la première fois !- notre Comtesse Agnès de Saint Just sera bénie par l'Evêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro en une cérémonie publique !
A la suite d'icelle, nous appellerons les Nobles du Béarn, Comte, Vicomtes, Baron et Seigneurs à faire allégeance à notre Comtesse, légitimement élue par la grâce des urnes, digne représentante et vassale de sa Majesté Levan III de Normandie !


Signe de caboche à l'adresse de celui qu'elle appelait plus tôt dans son délire cabalistique matinal "la nouille mitrée comtale", afin qu'il procèda à la dite bénédiction.

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HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône en castèth de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
Les missives de convocation aux allégeance seront envoyées et les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour prêter serment d'allégeance à partir du moment où Bushiro aura béni la Comtesse.
RP public, mais rappelez vous que rien ne doit perturber le bon déroulement de la cérémonie, ça n'est pas une foire à bestiaux.



En post-il mis.

{Yoda}

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Gnia
[Là où "Sa Mirificente Magnificente Grandios’té, la très despotique, la très z’à marier, la très balafrée, Agnès de Saint Just" entre en scène - Ambiance musicale]


Ah... Les cérémonies d'allégeances... Le rituel immuable, garant éternel que le monde continuait à tourner à peu près rond... Or quel mouvement est plus parfait que le mouvement circulaire ?

Alors, ce qu'il y avait de bien en Artois, c'était que quand on voulait s'habiller aux couleurs du comté, l'on pouvait prétendre à un minimum de classe, robe azur et or, voire fleur-de-lysée. Clairement, le nec plu ultra du chic absolu. 'Fin, question de point de vue quoi...
Ben oui, mais transposé en Béarn, ça donnait pas pareil... Rien que les vachettes...
Quoique notre Comtessa avait trouvé une parade du plus bel effet. Se mirant dans la psyché, elle se contemplait d'un oeil approbateur, vêtue d'une lourde robe de brocart rouge sang, le décolleté et les manches, largement échancrés, rehaussés d'or. Parfait.

Direction salle du trône en songeant à la petite Varenne qu'elle avait dû tanner pour qu'elle se décide enfin à lancer ce qui était somme toute le symbole même de l'autorité comtale dont elle était investie et à travers elle, Sa Bonne Majesté Levan de Normandie, Troisième du Nom, dict le Parricide.
Il en avait fallu des heures de harcèlement pour venir à bout de la peur panique de celle qui pourtant avait rêvé de les porter, les attributs de la charge du héraut du Béarn...
Ah... Sacré petit blonde boîteuse que la Saint Just avait la moitié du temps envie de serrer sur son coeur, comme une petite soeur, et l'autre moitié du temps à qui elle rêvait de flanquer de grandes torgnoles. Comme à une petite soeur.

Heureusement que le Béarn n'avait que quelques feudataires, parce que si les couleurs artésiennes, c'était la classe, se taper vingt-cinq à trente serments vassaliques en une matinée, ça avait de quoi porter rapidement sur le système.

Entrée comtale dans une salle du trône que l'on espère, sans vouloir le reconnaitre, bondée. Séant délicatement posé sur le trône qui donne toute sa signification à la salle du même nom. Petit regard d'encouragement à Mademoiselle
Estampe, digne Monsieur Loyal de cette cérémonie dont le premier numéro est sur le point de commencer.

Pour toi, public.

Une bénédiction de régnant, en bonne et due forme, histoire de réaffirmer à la face du monde que le Béarn est aristotélicien - ce dont on pourrait douter si on fréquente les tavernes paloises - et de rassurer la foi pétrie de superstitions de la Comtessa deu Biàrn qui reste intimement persuadée qu'Aristote l'a lamentablement lâchée telle une vielle chausse éculée une nuit de novembre à Tarbes. Alors si Monseigneur Bushiro est capable d'intercéder en sa faveur pour qu'Il reconsidère le cas Saint Just, il peut la noyer dans l'eau bénite et l'étouffer à l'encens, elle mouftera pas.



[edit : il s'avère qu'étant fort mauvaise élève, l'étude du dogme selon l'EA n'a pas été une priorité et qu'il avait donc échappé à ma cervelle de moineau qu'Aristote dit que la terre et ronde et qu'il se pose à mon grand désarroi en détracteur de Prachett. Donc exit "la terre plate comme une limande façon disque monde" de ma narration, bienvenue petite sphère bleue... ]

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Hubertdebruce
Après une longue nuit de garde, Hubert n’avait eu que quelques heures devant lui pour dormir un peu et se rendre à peu près présentable avant de se rendre à la salle du Trône au château où il était affecté à la garde en ce jour si particulier.

Il ne connaissait pas grand monde de la haute société en Béarn. L’occasion pour lui sans doute de découvrir les visages de tous les nobles du coin, mais avant tout l’occasion de représenter ses camarades occupés à chasser le lion hors de ces belles terres du Béarn.

Hubert attachait à cette mission une grande importance et voulait faire son travail du mieux qu’il le pourrait. Il en allait de la réputation de l’OST béarnais qui semblait avoir peu de grâce auprès des puissants de ce monde en ce moment.

Il était donc passé chez le barbier et y avait dépensé quelques deniers de sa modeste solde pour se faire tailler les cheveux et la barbe. Puis il était rentré, avait enfilé son uniforme de cérémonie. Il dépoussiéra ses bottes et les chaussa. Puis il ajusta son épée sur le côté. Elle était rutilante, il avait eu toute la nuit pour la lustrer.

Hubert était fin prêt, il se dirigea donc vers le château, plus précisément vers la salle du trône et se posta près de l’entrée, droit comme un I. Les portes étaient ouvertes et il pouvait entendre Ingenue brailler et vociférer toute la matinée, seule dans cette grande sale. Et s’il put se retenir de rire, il ne put réprimer un sourire face l’attitude de la blonde.

Puis les gens commencèrent à affluer vers la salle du trône attendant l’arrivée de la Comtesse. La musique commençait à se faire entendre, la Comtesse arrivait, Hubert se mit au garde à vous lorsqu’elle passa à proximité.
Dandolo
Dandolo passa à côté d'Hubertdebruce qu'il avait déjà croisé en taverne ou en allant prendre son poste dans l'armée quand celui-ci était de garde. Petit salut de la tête. Cela avait l'air de le botter comme poste aujourd'hui. Notre Gascon lui ne goutait guère aux prises d'armes façon garde prétorienne, surtout qu'en général on est mal placé... Si le son est bon, il y a trois chances sur quatre pour que l'action se situe dans votre dos avec interdiction de se retourner.

Bon, aucun de souci de ce côté-là pour le Gascon qui venait en curieux, la torpeur paloise offrant assez peu d'activités festives par ses hôtes.

Et puis sait-on jamais... Peut-être un peu d'action... Durant la dernière cérémonie de ce type à laquelle il avait assisté sa Grâce de Guyenne n'avait rien trouvé de mieux que, à la grande ire du Héraut, d'embrasser son amant venu lui prêter hommage. Tout était possible donc. Même s'il n'avait pas eu vent que la Comtessa actuelle appela quelqu'un "mon amour" ou "chaton" en pleine réunion du Conseil, la sauce béarnaise recelait bien ses propres secrets.

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L'Ordre Equestre du Saint Sépulcre recrute.
Présentation de l'Ordre

Ptitmec13
[Dans son bureau au Château]

Entrez

Célénya assise à son bureau à faire un énième laisser passer, a moins que ce ne soit à décompter les défenseurs pour le soir, ou encore consulter les différents rapports de la maréchaussée, enfin occupée quoi, lève la tête et adresse un sourire au garde bégayant qui pénètre dans la pièce, portant une housse à vêtement. La blondine se lève et l'accueille jovialement.

Entrez donc Erernest, et merci de me l'avoir apporté..
Mes.. mes res.. respects Da.. dame Prévost.. Er..Ernest..
Oui c'est ça Erernest... Je me souviens bien.


Soupir de l'homme, haussement de sourcil du prévost, elle ne comprendrait jamais pourquoi ce garde insistait tant sur son nom.
Se saisissant de la housse elle l'ouvre comme un enfant ouvrirait un cadeau qu'on lui offre.


Trés bien, merci, vous pouvez disposer


Sans plus attendre la blondine ôte bottes et col, il faut se dépêcher et ne pas arriver en retard. Coup d'œil vers la porte qu'elle entend se refermer puis elle continue à se dévêtir pour passer l'uniforme.

[Salle du Trône]

Ptit se tenait dans l'encadrement de la porte, surveillant les allées et venues, droite comme un piquet dans sa tenue de cérémonie de Prévost. Bottes et braies noires, redingote rouge brodées d'or, ceinture portant épée, elle avait loué le ciel que ce soit une tenue masculine, pour une fois elle ne serait pas obligée de porter jupons et jupes qui entravent les mouvements.

Une blonde dans ses petits souliers qui arrache une sourire amusé à l'autre blonde en tenue d'apparat. Qui aurait dit qu'un jour elle serait réunies dans une même pièce sans s'entretuer?

La Comtesse, la blondine qui s'incline à son passage, un regard empreint de raillerie à son ami de l'autre coté avec un clin d'œil en prime, puis un pas en avant pour se positionner à la droite de sa Grandeur et l'accompagner jusqu'à son trône.
Remonter l'allée au milieu des nobles de sang et/ou de nom, des gardes, des alliés, des Béarnais et autres badauds, donnait à son cœur un rythme de cavalcade effrénée, c'est qu'elle à pas l'habitude la ptite.

Un demi tour, fixe, et la blonde se retrouve sur la gauche de la St Just (Ben oui faut suivre hein), Sa Grandeur qui pose son gracieux séant sur le trône, une pensée vers la belle blonde en espérant qu'elle se remette assez vite pour venir en ces lieux, il n'y a plus qu'à attendre...

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Lieutenant Chef de Prévosté
Aimelin
[Dans sa chambre d'auberge]

Nom d’un âne bâté vas-tu venir ici oui !

A plat ventre sur le sol, pestant contre sa botte, le jeune béarnais avait le bras qui disparaissait sous le lit pour tenter en vain de rattraper la rebelle qui s’était faufilée à l’abri.

Il ne sera pas dit qu’une botte aura le dessus sur moi …j'en ai maté plus d'une ma belle...
haaaaa je te tiens !!!!


Se redressant sur ses genoux il regarda fièrement sa prise, et fit une petite grimace en voyant la poussière s'y être tapie dessus.

Et voila, un petit voyage sous le lit et t'es plus présentable... se rappeler de ne jamais se cacher sous un lit.

Il se releva en époussetant ses braies et entreprit un nettoyage rapide de sa prise de guerre tout en se regardant dans le reflet de la vitre. Aujourd'hui il fallait être parfait. Pantalon rouge foncé, chemise noire, ceinture et bottes marron, il ne lui manquait plus que le bouclier rangé près de la porte, et il serait prêt.
Un petit sourire éclaira son visage en finissant d'arranger ses vêtements. Des mois qu'il n'avait pas revêtu son uniforme de Garde Comtal que le Coms lui faisait ressortir à l'occasion des allégeances prévues, pour sa plus grande fierté. Du moins la sienne car concernant Agnes de Saint Just il savait son goût pour les harnois et tout ce qui allait avec, mais ne savait pas son avis sur les uniformes.
Seule ombre au tableau, sa belle blonde, souffrante, ne pourrait sans doute pas être là. Il sortit de ses pensées pour chausser ses bottes, et attraper le ceinturon qui abritait le fourreau de son épée pour l’attacher autour de sa taille avant d’y glisser cette dernière et de sortir de la pièce.

Cette petite chasse de bon matin avait fini par le réveiller mais il avait perdu un peu de temps et il allait devoir s'activer pour être à l'heure s'il ne voulait pas subir quelques remontrances.

Arrivé au Castèth, un salut au soldat Hubertdebruce en poste devant les portes et un clin d'oeil au Prévôt en se plaçant en face d'elle. Non d'une none endimanchée, il comprenait l'air ravi du soldat Ernest quand il l'avait croisé dans les couloirs du Castèth. C'est qu'elle en jetait la belle blonde dans son habit de cérémonie.
Petite inclinaison lorque la tête couronnée passe à leur hauteur, avant de lui emboîter le pas pour l'accompagner jusqu'à son Trône.



[La salle du Trône]

Un petit regard sur sa droite à l'attention de la blonde, en charge comme lui de la protection du Coms qui cheminait entre eux, et regard à nouveau devant eux, histoire de ne pas se prendre les pieds dans quelque obstacle, ce qui la ficherait mal.

Tantantatann ... pourquoi cet air lui trottait il dans la tête encore... il n'était pas à la place d'un éventuel épousé mais il sentait son coeur battre bien plus fort qu'à l'ordinaire. La Comtesse était certe fort agréable à regarder, à entendre, quoi que tout dépendait de la façon dont elle réglait le volume pour diffuser ses paroles, mais elle n'était, du moins aujourd'hui, pas la cause de son état, celui-ci étant plutôt provoqué par la charge qu'elle lui avait confiée.
Aime avait toujours trouvé ces cérémonies un temps soit peu bizarres, où l'on promettait des choses que l'on devait forcément tenir, ou pas selon les gens, et tout ça avec l'air aimable même si on rêvait de ficher une beigne à celle ou celui à qui l'on promettait.

Un petit regard vers Eugénie de Varenne en passant à sa hauteur, avec un grand sourire qui semblait lui dire : "ben dis donc si j'avais su me trouver là pas loin de toi et sans qu'on se frappe" et puis demi tour pour se placer face à la salle et donc à la droite du Trône.

La Comtesse s'étant installée fort gracieusement sur celui-ci, il reporta son attention sur la foule en face d'eux.

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Armoria
Pour la première fois depuis la mort de Gaborn, elle porterait autre chose que ses tenues de deuil. En taverne, à Pau, un homme lui avait parlé d'Asterius, ravivant ses espoirs qu'il ne soit pas mort. Et ce soir, elle s'était approchée du lit où Lambert, le beau Lambert, avait préparé sa tenue - blanc et violet sombre, ces couleurs qu'elle arborait depuis à présent des mois - et avait senti comme une bouffée impérieuse le besoin de se vêtir de la façon préférée de celui qui avait disparu. Asterius et le bordeaux, toute une histoire... Elle avait abandonné le bordeaux pour prendre le bleu, quand Morgennes l'avait ravie à son promis ; une fois son deuil de veuvage terminé, elle était retournée au bordeaux. Justice.

Donc, robe audacieuse, sa préférée, tant pour la couleur que l'échancrure vertigineuse du corsage et la coupe qui, du buste au fessier, laissait peu de place à l'imagination. Visage nu de fard, elle se contenta de se mordiller les lèvres avant d'entrer dans la salle d'allégeance, se faisant bouche gourmande. Coquetterie, mais baste !

Soupir réfréné quand l'huissier, qui sans doute annonçait le titre de princesse pour la première fois de sa vie, y mit une belle vigueur.

En piste !

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Pfff...

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.
Binodu71
[Dans son bureau, au château]

Il était là, dans son bureau, assis, face au bureau. Décontracté, il avait posé les deux pieds sur son bureau. Jetant un coup d'oeil furtif à l'un des dossiers le plus important en ce moment il réfléchissait. Il n'avait que sa à faire de toute façon...réfléchir...

Il entendit du bruit dans les couloirs, un boucan phénoménale. Mais qu'est ce qui pouvait bien se passer? Il se leva et ouvra la porte. Il vît du monde dans le couloir, beaucoup de monde alors que tout d'un coup il repensa à l'événement :
Par Aristote, c'est vrai, faut que j'aille voir la comtessa!Léger grognement après avoir refermer la porte. Il regarda ses habits et secoua la tête. Va falloir que j'améliore tout sa, moi.Une fois cela dit, il se précipita dans l'armoire qui était en face du bureau, faut dire qu'il s'en servait beaucoup, puisqu'il passait ses nuits à défendre, il prenait donc beaucoup d'habits en ses temps froids. Il prit sa tenu de cérémonie, toute poussiéreuse. Il s'évertua à la brosser, à la secouer... Enfin il arriva à obtenir quelque chose de présentable. Il enfila donc une chemise noire, des braies rouges, des bas noirs et des chausses rouges. Cela était à peu près présentable. Il repensa à son bandana qu'il ne quittait jamais, bout de tissus qu'il avait acheter à Mauléon et qui lui tenait chaud aux oreilles. Il se dit que ce n'était pas présentable et l'enleva.

Il était prêt, enfin. En sortant du bureau il pris soin de prendre son épée qui brillait. Il ouvrit la porte et se dissimula dans le couloirs, rempli de monde. Il tourna vers sa gauche quand il vît le soldat hubert. Il lui fit les respects militaires, après tout, Bino était conseiller comtal mais avant tout soldat. Une fois avoir saluer le soldat il rentra dans la salle du trône...


[Salle du trône]

Grand frisson quand il rentra, il n'eut jamais vus une salle aussi grande. Il fît quelques pas en avant, avant de se mettre sur la droite accoudé contre un mur, sa position fétiche. Il regarda les personnes qui était déjà rentré. Il aperçu en premier la princesse, qui était loin devant lui, elle était belle, on ne pouvait dire autre chose. Il passa du regard de sa majesté, la princesse Armoria à Aimelin. Ce fut le grand choque, qu'est ce qu'il venait faire là lui? Léger soupire suivit d'un joli sourire. Il vît également la comtessa ainsi que Ptit la prévôt. Y'avait pas à dire, la princesse, qu'est-ce qu'elle était belle!
Une fois finit ses observations, Bino resta dans sa position, contre le mur et suivit le cour de la cérémonie, qui d'après lui, allait être longue...mais alors très longue pour ne pas dire ennuyeuse...

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Ptitmec13
La blonde était attentive à toute les personnes entrantes et retint son souffle en voyant la Princesse s'avancer, magnifique dans sa robe, comme toujours d'ailleurs. Elle avait discuté avec certains des 45, tous unis dans le même objectif, possédant tous un esprit presque fraternel les uns envers les autres.

Ptit regarda Aimelin, dans son uniforme de la Garde Comtale. Les Lames avaient été réhabilité par la Comtesse Caro et il ne restait alors que 2 Gardes, Aimelin et Varden. Ce dernier devant prêter serment d'allégeance la Comtesse lui avait demandé à elle, d'assurer l'intérim, lui remémorant par la même occasion que la blonde avait pensé fortement envoyer sa candidature au Connétable afin de rejoindre ce corps.
Un corps indépendant de l'Ost, directement sous les ordres du Coms en place ou du connétable, où devait régner une franche camaraderie sans faille.
Sa fonction de Lieutenant Chef l'empêchant d'intégrer l'Ost, Célénya réfléchissait de plus en plus à cette alternative, autant que son épée et son habileté à s'en servir soit utile.

Sourire aux lèvres, elle se retourne alors vers la salle, oui c'est ça, elle enverra au plus vite sa candidature pour faire partie des Lames.

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Lieutenant Chef de Prévosté
Aimelin
Une légère agitation de la foule massée dans le fond de la grande salle fit froncer les sourcils de la jeune Lame.

Inquiétude qui laissa place à de l’étonnement, suivi par de l’admiration en voyant entrer et s’avancer son Altesse la Princesse Armoria de Mortain. Il avait ouï dire qu’elle était en Béarn, à Pau, mais n’avait pas eu l’honneur de la croiser de part ses occupations assez prenantes.
Vêtue d’une robe magnifique qui ne pouvait qu’attirer les regards, nul fard ne cachait son visage et il ne pût s’empêcher de la suivre des yeux jusqu’à ce qu’elle prenne place. La beauté et la prestance d’une grande du Royaume qui faisait au Béarn un bien grand honneur par sa présence.

Ses pensées s’envolèrent aussitôt vers la Champagne, lors de la dernière guerre contre l’Artois, à Compiègne où il l’avait aperçue en taverne les rares fois où il s’y rendait avec Mélissande, son Chef de lance chez les Loups. Il avait souvenir d’avoir croisé quelques membres de sa garde, dont une jeune femme d’une douceur et d’une gentillesse avec qui il avait pu échanger de rares fois. Compiègne était tres animée à ce moment là durant cette guerre qui avait vu nombre morts parmi les champenois. La Champagne … qu’étaient devenus ses amis et connaissances qu’il avait laissé en rejoignant le Béarn.

Il jeta un regard à Ptit et esquissa un léger sourire en la voyant dans ses pensées. Un léger voile s’était posé sur son regard gris qu’il reporta à nouveau vers la salle, puis vers les grandes portes espérant voir entrer leur belle blonde ou de leurs amies.

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Bushiro
L'évêque de Tarbes surmener ces derniers temps arriva enfin en la salle du trône pour assisté aux allégeance et effectué une bénédiction sur la nouvelle comtesse. Il attendit encore quelque moments que tout le monde finisse de s'installer avant de débuté la cérémonie.
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Bushiro
La majorité des convives semblait être arrivé. Comme d'habitude dans ce genre de cérémonie il y aura des retardataires !

Le prélat leva la main pour faire signe a l'assemblée de laissé place a un silence... religieux. S'appuyant sur sa crosse, L'eveque de Tarbes se rapprocha de la nouvelle contesse.

Bushiro intima à Gnia de s'agenouiller. Sitôt cette dernière a ses pieds, il procéda à l'onction. D'un doigt, il fit un signe de croix sur le front de la comtesse, lui appliquant la sainte huile...





Le prélat déclara ensuite :

Mon enfant, jeune Comtesse du Béarn, par cette onction, je vous lave de vos pêchés, et vous invite a régner sur votre domaine en suivant les préceptes aristotéliciens.

Vous vous élevez en ce jour un peut plus haut en la noblesse de France. Si vous êtes désormais, en tant que Comtesse, amené à diriger vos gens, qui vous doivent obéissance et respect, n'oubliez cependant que vous serez leur égal, devant Dieu, lors de votre trépas.

Aussi, je vous invite a vivre dans la vertu, afin que votre existence vous mène en le Paradis Solaire.

Tous, nous demeurons égaux devant le Très Haut lors de notre jugement.

Je vous bénis !


L'évêque se racla la gorge, puis ajouta :


Récitez à ma suite le credo de notre Sancte Eglise :

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Gnia
Pas à dire, c'était du trône qu'on avait la meilleure vue, pas étonnant que la place soit aussi chère...


La vie n'était qu'une farce qui se plaisait à fouler des deux pieds certitudes et intimes convictions, telles les grappes de raisins qui explosent sous ses talons violacés pour révéler enfin toute leur liquide richesse.

Au pupitre du héraut, celle à qui elle avait arraché sans sourciller les caducées du Béarn et qui aujourd'hui officiait à l'exacte place qui aurait dû être la sienne.

Flanqués à ses côtés, veillant sur sa sécurité, la garde comtale qu'elle s'était choisie et qui avait un jour pris les armes contre leur Coms. Cela leur valait malgré le fait qu'ils aient été jugés et avaient payé pour leurs fautes, le doux nom de traîtres, murmuré par les lèvres vénéneuses que l'on croise toujours au détour des couloirs d'un château.
Ouais, sauf qu'en ce moment, elle préférait mettre sa vie entre leurs mains d'amis loyaux qu'entre celles gluantes de perfidie de quelques autres.
Instinct de survie.

Au premier rang, venue assister à la cérémonie, le Grand Maitre de France, évidemment majestueuse, la bru de ce Roy à qui un jour l'Artois avait tenté d'arracher ce qu'il estimait lui être du. Ambitieuse entreprise qui avait bien occupé les nuits des premiers mandats de conseillère comtale de la jeune Agnès.

Et l'unique membre de la haute noblesse béarnaise qui viendrait poser genou à terre, la cerise sur le gâteau. L'ennemi d'hier, devenu l'allié d'aujourd'hui, unis par l'estime mutuelle, propre à ceux qui savent se reconnaitre adversaires à la hauteur, et qui semblait aller au delà d'une ville qui n'était qu'un symbole brandi pour émouvoir les foules et mieux les diriger.

Voyant Monseigneur Bushiro s'avancer, Agnès songea un instant que la bénédiction par l'Archevêque métropolitain d'Auch, ce cher Navigius, aurait été un ultime pied de nez lancé à la providence.


Destin facétieux et ironie du sort qui se plaisaient à chambouler à l'envie le passé et à le faire refluer à la surface du présent en petites bulles éclatant en dépit du bon sens.


Sur un signe du prélat, toutes ces réminiscences furent soigneusement mises de côté pour dégustation ultérieure et la Comtessa du Béarn posa genoux à terre devant l'évêque de Tarbes, recevant son onction, persuadée que ça placerait son mandat sous les meilleures auspices.
Pas comme si on pouvait cracher sur un peu de bonne étoile actuellement.

Attentive aux mots de Monseigneur Bushiro, elle ne put cependant s'empêcher de commenter silencieusement.

Déjà, mémo à soi-même, faire bénir la couronne comtale lavait de ses pêchés, bon à savoir, ça évitait quelques génuflexions de confessionnal.

Par contre, petit pincement au coeur en s'entendant rappeler qu'à l'heure de la mort, tous les marauds qu'elle avait méprisés ou fait tancer, toutes les volées de bois vert et plus si affinités qu'elle avait fait distribuer à la gueusaille en rendant bonne justice sur les terres de Bapaume, Desvres et Seuiri allaient la regarder d'un drôle d'air et d'un oeil torve quand elle débarquerai au Paradis Solaire.
Sans compter tout un tas d'autres gens qu'elle n'espérait surtout pas y croiser, plus encore sur un pied d'égalité. La noblesse avait quelques avantages conséquents, c'était pitié de se dire qu'ils ne vous suivaient pas dans la tombe.
Rabat-joie, l'évêque.

Vint ensuite le moment de réciter le credo. Bon là il s'agissait d'assurer, parce que mine de rien, il en avait fallu de la patience au Père DerTeufel pour lui ancrer dans le crâne.
Et c'était la voix du curé d'Arras se répercutant sous les voûtes de l'Eglise Saint Vaast qu'elle entendait pour lui servir de souffleur tandis qu'elle récitait son crédo comme elle l'avait appris, retranscrivant dans cette prière tous les accents de sa Picardie natale.

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Acar
Il vinct se positionner dans l'assemblée, saluant respectueusement les protagonistes...
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Ensomulv
Ensomulv avait apprit que, certainement pour la première foi de l'histoire, la fameuse cérémonie d'allégeance des nobles envers la Comtesse serait public. Ainsi il prit la route du château, pour voir ce que cela pouvait bien donné. Arrivant là, il s'installât, écoutât et observât sans mot dire.
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