Ingenue
Oyez, Oyez ! Noble Consistoire et vilaine gueusaille ! Ouais Oyez, les cancres du fond là-bas ! Héraut, héraut et petit patapon ! Sonnez Trompettes et raisonnez Hautbois ! Cest lgarde trompette qui pue qui péte, qui prend son cul pour une champêtre !
En ce jour glorieux de Dimanche 31 Janvier de lan 1458, au cours de cette cérémonie publique -oui publique ! -lEvêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro, le seul, lunique, notre nouille mitrée comtale à nous bénira notre Comtesse, à nous aussi. A la suite de ça, petits nobliaux, outres gonflées de morgue zet couronnées viendront à leur tour se prosterner devant sa Mirificente Magnificente Grandiosté, la très despotique, la très zà marier, la très balafrée, Agnès de Saint Just ! Ouais !
Alors fermez-là les malandrins, oyez bien, et un peu drespect parce quon est pas chez Mamé icelieu ! Nom de Dieu !!!
Dimanche 31 Janvier 1458 au petit matin. Clameurs et braillements raisonnaient en le Castel de Pau depuis la salle du trône. Mais quétait-ce donc ? Une vache Béarnaise sur le point de mettre bas ? Que nenni mon ami. Cétait la Môme Génue, pas bien bravache, pas bien rassurée à lidée dofficier pour première fois en Maître de cérémonie.
Face à un public fictif, seule, la blondine amandine ségosillait à qui mieux mieux du haut de son petit pupitre, brandissant son caducée au velours azur fleur de lysé dor et en martelant le chêne sombre de son promontoire au gré de ses stridulations fluettes.
Ah, comme elle lavait maudite la Saint Just, rivale impromptue à une Marche quelle pensait bientôt sienne. Ah foutue Picarde qui nentendait pas un traitre mot à la parlature locale adorée, et qui lui avait volé ses petits caducées. Foutue garce. Détestable ambitieuse.
Et comme elle laimait maintenant la veuve à lestafilade, une affection faite destime et dadmiration tues à ladresse de celle quelle navait pas su être.
Officier pour elle était un honneur, un orgueil sans bornes qui faisait se gonfler sa poitrine de fierté enfantine. Sauvée in extremis de la corde par une institution pourtant décriée, candidature refusée en première instance, elle avait maintenant le beurre, largent du beurre et le cul du crémier.
Royale et loyale Estampeuse suppléante pour première cérémonie dallégeances publique.
[Même jour, plus tard. Après le déjeuner, quand les ventres sont tendus, quand le Béarnais respectable, ou pas, sendort sur sa garbure et son Madiran.]
A son pupitre, coincée entre une nuée soldatesque à charge de la sécurité de la Comtessa et à la bonne tenue de la Cérémonie,, la Comtessa elle-même, foule de badauds et nobles de la province, écrasée par les dorures, les riches tentures et oriflammes délicatement brodées aux couleurs du Béarn, témoins dune aisance passée, Blondissime Estampissime nen mène pas bien large, loin de ses matrices et de ces cires aux couleurs réglementaires, ou pas.
Vêtue dun simple surcot blanc et du tabard azur fleur de lysé dor; propre aux hérauts royaux, bien droite dans ses petits souliers azurs du même, crinière tressée, caducée en menotte et trouille au ventre aussi contenue et dissimulée autant que faire ce peut par les apparats suscités, la blondine entendait bien faire valoir les droits et devoirs de la Noblesse Béarnaise et à être la garante de ceux-ci. Et donc, plus haut et plus clair qu'elle ne l'aurait voulu :
Biarnesas, Biarnès ! Noble Assemblée !
Ce jour -et pour la première fois !- notre Comtesse Agnès de Saint Just sera bénie par l'Evêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro en une cérémonie publique !
A la suite d'icelle, nous appellerons les Nobles du Béarn, Comte, Vicomtes, Baron et Seigneurs à faire allégeance à notre Comtesse, légitimement élue par la grâce des urnes, digne représentante et vassale de sa Majesté Levan III de Normandie !
Signe de caboche à l'adresse de celui qu'elle appelait plus tôt dans son délire cabalistique matinal "la nouille mitrée comtale", afin qu'il procèda à la dite bénédiction.
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HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône en castèth de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
Les missives de convocation aux allégeance seront envoyées et les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour prêter serment d'allégeance à partir du moment où Bushiro aura béni la Comtesse.
RP public, mais rappelez vous que rien ne doit perturber le bon déroulement de la cérémonie, ça n'est pas une foire à bestiaux.
En post-il mis.
{Yoda}
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En ce jour glorieux de Dimanche 31 Janvier de lan 1458, au cours de cette cérémonie publique -oui publique ! -lEvêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro, le seul, lunique, notre nouille mitrée comtale à nous bénira notre Comtesse, à nous aussi. A la suite de ça, petits nobliaux, outres gonflées de morgue zet couronnées viendront à leur tour se prosterner devant sa Mirificente Magnificente Grandiosté, la très despotique, la très zà marier, la très balafrée, Agnès de Saint Just ! Ouais !
Alors fermez-là les malandrins, oyez bien, et un peu drespect parce quon est pas chez Mamé icelieu ! Nom de Dieu !!!
Dimanche 31 Janvier 1458 au petit matin. Clameurs et braillements raisonnaient en le Castel de Pau depuis la salle du trône. Mais quétait-ce donc ? Une vache Béarnaise sur le point de mettre bas ? Que nenni mon ami. Cétait la Môme Génue, pas bien bravache, pas bien rassurée à lidée dofficier pour première fois en Maître de cérémonie.
Face à un public fictif, seule, la blondine amandine ségosillait à qui mieux mieux du haut de son petit pupitre, brandissant son caducée au velours azur fleur de lysé dor et en martelant le chêne sombre de son promontoire au gré de ses stridulations fluettes.
Ah, comme elle lavait maudite la Saint Just, rivale impromptue à une Marche quelle pensait bientôt sienne. Ah foutue Picarde qui nentendait pas un traitre mot à la parlature locale adorée, et qui lui avait volé ses petits caducées. Foutue garce. Détestable ambitieuse.
Et comme elle laimait maintenant la veuve à lestafilade, une affection faite destime et dadmiration tues à ladresse de celle quelle navait pas su être.
Officier pour elle était un honneur, un orgueil sans bornes qui faisait se gonfler sa poitrine de fierté enfantine. Sauvée in extremis de la corde par une institution pourtant décriée, candidature refusée en première instance, elle avait maintenant le beurre, largent du beurre et le cul du crémier.
Royale et loyale Estampeuse suppléante pour première cérémonie dallégeances publique.
[Même jour, plus tard. Après le déjeuner, quand les ventres sont tendus, quand le Béarnais respectable, ou pas, sendort sur sa garbure et son Madiran.]
A son pupitre, coincée entre une nuée soldatesque à charge de la sécurité de la Comtessa et à la bonne tenue de la Cérémonie,, la Comtessa elle-même, foule de badauds et nobles de la province, écrasée par les dorures, les riches tentures et oriflammes délicatement brodées aux couleurs du Béarn, témoins dune aisance passée, Blondissime Estampissime nen mène pas bien large, loin de ses matrices et de ces cires aux couleurs réglementaires, ou pas.
Vêtue dun simple surcot blanc et du tabard azur fleur de lysé dor; propre aux hérauts royaux, bien droite dans ses petits souliers azurs du même, crinière tressée, caducée en menotte et trouille au ventre aussi contenue et dissimulée autant que faire ce peut par les apparats suscités, la blondine entendait bien faire valoir les droits et devoirs de la Noblesse Béarnaise et à être la garante de ceux-ci. Et donc, plus haut et plus clair qu'elle ne l'aurait voulu :
Biarnesas, Biarnès ! Noble Assemblée !
Ce jour -et pour la première fois !- notre Comtesse Agnès de Saint Just sera bénie par l'Evêque de Tarbes, Monseigneur Bushiro en une cérémonie publique !
A la suite d'icelle, nous appellerons les Nobles du Béarn, Comte, Vicomtes, Baron et Seigneurs à faire allégeance à notre Comtesse, légitimement élue par la grâce des urnes, digne représentante et vassale de sa Majesté Levan III de Normandie !
Signe de caboche à l'adresse de celui qu'elle appelait plus tôt dans son délire cabalistique matinal "la nouille mitrée comtale", afin qu'il procèda à la dite bénédiction.
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HRP et pour le Roleplay : la cérémonie se situe en salle du trône en castèth de Pau. La journée RP correspond à un mois HRP.
Les missives de convocation aux allégeance seront envoyées et les LJD des nobles du Béarn auront un mois pour prêter serment d'allégeance à partir du moment où Bushiro aura béni la Comtesse.
RP public, mais rappelez vous que rien ne doit perturber le bon déroulement de la cérémonie, ça n'est pas une foire à bestiaux.
En post-il mis.
{Yoda}
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