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[RP] Salle du Trône.

Gnia
Le sourcil haussé et le sourire du Seigneur de Sauveterre faillirent encore une fois avoir raison du sérieux de la Comtessa, conservé avec peine à grands renforts de morsures à l'intérieur des joues.
Tendant à Garath une main lui signifiant qu'il pouvait se relever, elle énonça à son tour la promesse que tout suzerain échangeait en retour de celle de son vassal.


Nous, Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just, XIe Coms du Béarn, vous accordons en retour bonne justice et protection pour vous et vos gens, ainsi que subsistance en vous conservant seigneur sur les terres de Sauveterre-de-Béarn, forteresse mais aussi étape cruciale aux pèlerins sur les chemins de Compostelle, leur offrant logis et hospital, et symbolisée par cette coquille Saint Jacques.

Et de sceller l'allégeance en déposant sur ses lèvres un évidemment chaste baiser de la paix puis de lui remettre le coquillage sus-mentionné, non sans arborer un sourire plein de dents.

"Moi j'aurais bien aimé, un peu plus de tendresse
Ou alors un sourire ou bien avoir le temps mais...
Au suivant, au suivant !"*

Courte inspiration, tentative de conserver le voile si ténu du protocole encore un peu avant d'appeler Paddy de Ouiskaï.


Que s'avance à présent Paddy de Ouiskaï, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas


[*Paroles tirées de Au suivant de Jacques Brel.]
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Paddy
Paddy avait circulé parmi le public et glané ça et là quelques phrases de commentaires, puis avisant quelques jeunes pucelles s'en était approché pour échanger quelques mots avec elles et aussi admirer leur décolleté. La journée se déroulait de manière fort agréable, et de temps à autre il sortait la flasque de sa poche pour en prendre une gorgée et en avait proposée aux damoiselles qui avaient consenti à y gouter.

D'un coup il s'entendit appeler :

Que s'avance à présent Paddy de Ouiskaï, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas

Il pris le temps d'ajuster son habit et de prendre une large rasade de whiskey. Puis il s'avança lentement en traversant le public et vint prendre place devant la comtesse.
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Coms du Béarn
Gnia
Ah ! L'homme au whiskey. Là devant elle, genou à terre. Elle allait peut-être finalement finir par savoir quel goût ça avait, ce fameux breuvage d'anglois.
Ouais d'accord, c'ést pas anglois le whisky, tout comme le whiskey n'est pas écossais mais irlandais. Mais bon fallait pas trop en demander à la comtesse picarde devenue sudiste du fait des aléas du destin et du mariage. Déjà que maitriser le béarnais était un tour de force pour la Saint Just, plus habituée à la langue d'oïl qu'à celle d'oc, si en plus fallait ajouter à l'équation les subtilités de la provenance d'un alcool d'anglois par dessus le marché...

Bref. Revenons-en à nos moutons, forcément béarnais ceux là. Ben vi, le pays de la brebis, le Béarn.
Et donc à la question du jour.


Paddy de Ouiskaï, voulez-vous être tout à fait mon homme ?

Une pause, le temps de se dire que vraiment cette façon de mener les allégeances avait été une riche idée. Rien de mieux qu'un peu d'originalité pour rompre la monotonie de ce genre de cérémonie.


Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et son Coms ?
Jurez-vous de lui apporter conseil et service armé ?

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Paddy
Paddy était installé de manière inconfortable... Son grouillot était parti récupérer vivres et boissons pour le retour à Lourdes et n'avait donc pas pu venir déposer le coussin prévu pour l'agenouillement.

Il était là à maudire intérieurement son grouillot quand il entendit :


Paddy de Ouiskaï, voulez-vous être tout à fait mon homme ?]

Il avait entendu déjà cette phrase prononcée lors des précédentes allégeances et les réponses adéquates... aussi sans attendre il répondit :

Vos désirs sont des ordres et vos ordres sont vos désirs auxquels j'accède ooh ma comtesse

A peine eut-il répondu que les questions fusaient... Se demandant si le grouillo finirait enfin par ramener le coussin il s'entendit dire :

Nous , Paddy de Ouiskai, seigneur de Sancte Fe de Morlàas, jurons de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et sa Comtessa.
Nous jurons également de lui apporter conseil et service armé si le besoin s'en faisait sentir.


En disant cela, Paddy songeait à son armée sur les remparts de Lourdes qui ne coutait à personne dans le comté excepté à lui même.
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Coms du Béarn
Gnia
Notre seigneur de Sancte Fe de Morlaas semblait souffrir des genoux si l'on étudiait avec un peu d'attention les micros expressions de son visage. Une petite crise de rhumatisme peut être ? Avec le froid qui descendait des Pyrénées, ce n'était pas exclu. A moins que ce ne soient les prémices d'une bonne crise de goutte des familles, il n'y aurait d'ailleurs rien d'étonnant à cela...
M'enfin l'on était point là pour se lancer dans des supputations d'ordre médical et autres contre-diagnostiques surtout qu'en soit le sol dur et froid en pierre pouvait amplement suffire à faire grimacer.

Allez, abrégeons ses souffrances. Une main franche se tend, l'autre s'est saisie du petit présent à remettre au vassal qu'un page a amené avec empressement sur un petit coussin. Et oui, c'est ça le petit personnel de qualité et qui craint la férule de Son Odieuse Grandeur, ça amène les coussins avant même qu'on les demande. Mais l'on s'égare... Encore.


Nous, Agnès Adélaïde de Dénéré de Saint Just, XIe Coms du Béarn, vous accordons en retour bonne justice et protection pour vous et vos gens, ainsi que subsistance en vous conservant seigneur sur les terres de Sancte Fe de Morlaas, symbolisé par ce sol morlan ou sou de Morlaas, monnaie frappée sur vos terres et pour le Béarn.

Réfrénant une irrépressible envie de jeter la pièce en l'air et de tirer à pile ou face accolade vassalique ou baiser de la paix, la Comtessa suivit pourtant le protocole décidé en début de cérémonie et découvrit fugitivement, à la faveur du baiser de la paix, quel goût pouvait bien avoir le pêché mignon de Paddy. La bouche se révèla plus proche de la céréale et des épices avec de légères notes vanillées.* Pas dégueu.

Tandis qu'elle songe qu'il faudra en toucher deux mots au Seigneur de Morlaas à l'occasion, histoire de compléter la cave déjà impressionnante de l'Ostau Dénéré Saint Just, le regard glisse jusqu'à
Estampes, et se fait interrogateur.


[*Description dégustative réelle de la "bouche" d'un certain whiskey irlandais.]
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Ingenue
Sitôt nobles et badauds du Béarn eurent-ils quitté la salle du trône, sitôt celle-ci eut-elle retrouvé calme et silence pour les deux mois à venir qu'Estampes sortit de son pupitre en bois les missives à destination de la Saint Just de ceux que la distance avait empêché de prêter allégeances en personne.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Lara Marqueyssac-Ravel, humble Dame de Les Anglès en Béarn,

à vous, Agnès de Saint-Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint-Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint-Just, Comtesse de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Lara Marqueyssac-Ravel, humble Dame de Les Anglès en Béarn, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du donjon de Lyon, le 4 février 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.







caro a écrit:
Citation:
Par la grâce d'Aristote,

nous, Caro Maledent de Feytiat, Vicomtesse de Gerderest, Dame de Saint Lezer en Béarn,

à vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comte de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

nous Caro Maledent de Feytiat, Vicomtesse de Gerderest, Dame de Saint Lezer en Béarn, a écrit et ratifié,

Du Campement Français à Brignoles en Provence, le 29 janvier de l'An de Grasce 1458

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Caro Maledent de Feytiat



Feignant a écrit:


Par Odin, Père de tous les Dieux,
nous, Feignant, humble Seigneur de Navarrenx en Béarn,

à vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation des Dieux et de ses farouches Valkyries.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

nous Feignant, humble Seigneur de Navarrenx en Béarn, a écrit et ratifié,

Daté en l'enceinte de la cité de Uzès en Languedoc, le 8 février 1458.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Odin et Thor en sont témoins.


Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Fabien Stephan Romuald du Clos du Chesne, dict Faster, humble seigneur d’Abidos en Béarn,

à vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint Just, Comtesse de Béarn, notre suzerainne, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous, Fabien Stephan Romuald du Clos du Chesne, humble seigneur d’Abidos en Béarn, a écrit et ratifié,

Fait à Sainte en Comté du Poitou, le vingt-neuvième jour du mois de Janvier de l’an de grâce mille quatre cent cinquante huit.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.




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Gnia
Et de répondre comme il se devait aux nobles béarnais ayant fait parvenir missive. Et toujours et encore l'étape difficile de l'apposition du scel dans la cire tiède sans faire de gros pâtés partout ni s'engluer les doigts.
Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre d'allégeance de Lara Marqueyssac-Ravel, Dame de Les Anglès.

Lui promettons en retour bonne justice, protection et subsistance en la conservant Dame des terres de Les Angles tout au long de notre règne.


Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre d'allégeance de Caro Maledent de Feytiat, Vicomtesse de Gerderest et Dame de Saint Lezer.

Lui promettons en retour bonne justice, protection et subsistance en la conservant seigneur des terres de Gerderest et Saint-Lézer tout au long de notre règne.


Prions le Très Hauct de veiller sur elle et ses gens et de protéger leur vie en Provence.

Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre d'allégeance de Feignant, Seigneur de Navarrenx.

Lui promettons en retour bonne justice, protection et subsistance en la conservant seigneur des terres de Navarrenx tout au long de notre règne.


Qu'Aristote l'ait en Sa Saint Garde et guide sa lame.

Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre d'allégeance Fabien Stephan Romuald du Clos du Chesne, dict Faster, Seigneur d’Abidos.

Lui promettons en retour bonne justice, protection et subsistance en la conservant seigneur des terres d'Abidos tout au long de notre règne.


Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



Et voilà, ça, c'était fait.
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Ingenue
Dimanche 21 Mars, après le repas dominical rituel, après que les Béarnais aient honorés le seigneur à force garbure et force vin blanc.

Dimanche 21 Mars, rituel immuable qui se répétait tous les deux mois, selon l'ordre établi.
Dimanche 21 Mars, ou comment agréer sa bigote de Comtesse en officiant après la messe, dominicale toujours.

Salle du trône toujours, petit cabri éclopé des Pyrénées à son pupitre, sérieux héraldique de mise.


-Biarnesas, Biarnès ! Noble Assemblée !

En ce jour de 21 Mars 1458, les nouveaux nobles du Béarn feront leurs primes allégeances à Agnès de Saint Just, Comtessa do Biarn !

En ce jour de 21 Mars 1458, les Nobles du Béarn, Comte, Vicomtes, Baron et Seigneurs prêteront allégeance à notre Comtesse, Agnès de Saint Just, légitimement élue par la grâce des urnes, digne représentante et vassale de sa Majesté Levan III de Normandie !

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Gnia
Sortie de messe où l'on avait écouté sermon et prié sans conviction. Un détour par les appartements comtaux pour une collation de rigueur et l'enfilage de la vesture d'apparat.
Plop ! Couronne vissée sur l'altier chef de la Comtessa du Béarn. Et hop ! Direction la salle du trône.

Du regard, on vérifie que tout y est.
Le héraut calé derrière son pupitre, c'est bon.
Le page et son coussin de velours, RAS.
Les petits présents à faire aux vassaux, todo bièn.
Le trône, toujours là.
L'assistance, ça s'étoffait.

Et la Comtessa deu Biarn.

C'est reparti pour un tour !

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Aimelin
Bling Blang Bonng diing !!!
nom d'une testa vida !! c'est pas possible d'avoir des pieds à la place des mains !


Pour ronchonner il ronchonnait le jeune Lieutenant boulanger connétable écuyer préféré, garde du corps et de l'esprit.. si si... de la Comtesse... pfiou faut pas s'étonner qu'il soit fatigué parfois le soir.
Parenthèse refermée, il venait de ramasser son bouclier made in Lily qui s'était écrasé sur les pavés dans un vacarme qui avait fait surfauter la pauvre Lucienne qui venait juste de finir de ranger ses miches dans un cabat. Action, réaction, comme dit souvent la blonde Dance, l'effet fût immédiat et les miches s'échappèrent du cabat pour se répandre gaiment autour d'elle.


aie aie aie suis à la bourre me manquait que ça ... pardon Lucienne, mais il m'a échappé je pensais à autre chose... l'allait pas lui dire à quoi il pensait, la Lulu en aurait perdu autre chose.

vaut mieux pas tu me dises l'ébouriffé, j'risquerai de les retomber et me faudrait encore les ramasser
ha non j'ai pas le temps, la Comtesse m'attend et je tiens à ma pauvre tête ... et à mes miches à moi
murmura t il en mettant la dernière dans le panier.

voila Lulu .. allez je file

Pressant le pas il rejoignit les grandes portes de la salle du trône, et à peine le temps d'arranger son uniforme et ses épis rebelles que la comtesse arriva .
Il l'accueillit avec un sourire et l'escorta jusqu'au trône pour se placer à nouveau à sa droite, après un petit sourire à l'attention d'Eugénie pour la saluer.
Sa main agrippa l'écus. La salle était immense et il imaginait le bruit que cela ferait s'il lui échappait à nouveau.

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Kirika
Clac, clac, clac, clac ;
Hop demi tour ;
Et re clac, clac, clac, clac...

Un peu plus et Kirika créait une tranchée devant cette fichue porte à force de faire les cent pas.

La jeune femme était habillée tout en simplicité : braies marron, chemise crème et ses bottes ! Sans parler de l'épée qui barrait son dos à peine dissimulée par sa longue chevelure brune qui était rattachée en un chignon lache. Voila bien longtemps qu'elle n'était plus accoutrée de la sorte, s'étant habituée aux robes...La revoila presque identique qu'au temps des Loups de Champagne.

Kirika fini par abandonner ses aller/retour et appuya son dos contre le mur, ses jambes croisées devant elle.

La porte s'ouvrit enfin, laissant passer une femme blonde qui lui signifia que tout était pret et que la Comtesse arrivait...

Et en effet cette dernière ne tarda pas à franchir l'ouverture.

La brune se mit immédiatement à la gauche de Gnia, le reste de l'escorte, composée de soldats, se plaça en formation.

Le chemin jusqu'a la salle du trône se passa sans encombres. Kirika fit un grand sourire à Aime qui les attendait à l'entrée et bientôt la petite troupe se trouvait à sa place : La Comtesse sur son trône, les soldats postés aux endroits stratégiques bien visibles dans leur armure étincelante et Kirika dans l'ombre du dit trône.
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Melian
Elle avait lu, relu, rerelu et n'en revenait toujours pas. Ainsi donc l'on mandait sa présence à Pau... Et pour une récompense en plus... Décidément... Elle était sous le choc, tout bonnement. Pendant des années elle avait œuvré et les simples « merci » étaient rareté. Et subitement, son Ordre puis le Béarn la remerciaient grandement. Elle ferma les yeux un instant, la lettre de la Vicomtesse de Varenne entre les mains. Elle s'efforça de respirer profondément.

Ne pas pleurer. Ni maintenant ni tout à l'heure. Montres-toi à la hauteur de ce que l'on t'offre.

C'est sur ces pensées qu'elle manda une domestique.


Allez prévenir le Seigneur de Beost que nous devons nous rendre à Pau je vous prie. Et allez me chercher Louison.

Sitôt dis, sitôt fait. Acar fut mis au courant de la situation, les enfants furent préparés ainsi que la Ventoux, l'aide de la Louison fut précieuse. Et hop, tout le monde en voiture. Enfin sauf Acar, qui chevauchait devant, comme toujours.

Elle regardait dehors, et une pensée n'avait de cesse de la tarauder, à destination de la Comtesse de Saint-Just, et de la Vicomtesse de Varenne.

Qu'avez-vous faict...

Joie, panique, mais surtout immense gratitude. Voilà ce qui grandissait au fur et à mesure du voyage dans le cœur de Melian, toute déboussolée.

Finalement, le Castèth de Pau fut en vue, et la voiture s'arrêta dans la cour. Toute la famille en descendit, et ils se rendirent en la salle du trône. Nerveuse, ses regards s'arrêtèrent sur chaque personne présente qu'elle salua par une révérence. Et alors que les Ventoux prenaient place, les prunelles noires au regard perdu passèrent de la Saint-Just à la Varenne et inversement, avec toujours la même pensée.

Qu'avez-vous faict...

Elle rajusta sa houppelande vert émeraude et prit place à son tour, attendant la suite des évènements, passablement angoissée sur les bords, puis regarda son époux, son repère, son roc.

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Acar
Mandé pour Pau, au nom de son aismée, voila chose curieuse en premier abords mais naturelle en s'y penchant.

Son espousée avaict cette particularité, de rester dans l'ombre, se meslanct de peu au monde... Mais certains avaient ce destin, que la lumière rattrape toujours.

De facto, galopant petitement devers la voiture, il souriait tout en songeant... Diaconesse, medicastre, vice rectrice, conseiller municipal, comtal, dignitaire d'un Ordre, chef de guerre... toutes ces facettes qui lui allaict si bien où aucune corruption ne l'atteignaict. Il l'avaict espousaillé pour tout cesla et bien plus...

Poursuivanct ses pensées, il entendict son fils aisné prendre grand rire en s'esbaudissant surement devers son petit frère et sa petite sœur...

Melian... Il ne saurait jamais comment la remercier pour lui avoir donné tant de ses fruits, la chair de leurs chairs, le miracle de la vie, de leur amour.

Arrisvant enfin, il se restourna, descendict de son destrier, son fidesle compagnon, puis alla devers icelle et lui tendict la main, rasjoutant tout sourire
: A vous les honneurs, ma dame !!

Ainsi, ils enstrèrent mano à mano, unis comme au premier jour...
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Lucasd
Lucasd ayant reçu missive le mandant de se rendre en salle du trône, alla retrouver son épouse afin de l’avertir de la nouvelle.

Cette missive et ce qu’elle annonçait était une agréable nouvelle, tout ce qu’il avait toujours fait il l’avait fait par dévouement et pour les autres, jamais par intérêt. Cette marque de reconnaissance qui lui était ainsi témoignée le touchait donc particulièrement.

Ils se préparèrent donc comme il se devait et se rendirent ensuite au château.

Arrivés devant les grandes portes de la salle du trône ils firent une courte pause, se sourirent, puis entrèrent de concert saluant d’un signe de la tête ou de la main leurs connaissances et amis.
Se gardant bien de s’avancer trop loin, ils se plaçèrent quelque peu en retrait et attendirent la suite des événements

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Ingenue
Les mirettes amandines de l'Estampissimes Blondine parcouraient la salle du trône à la recherche des deux nobles Béarnais en devenir.
Elle se posèrent sur Melian de Ventoux puis sur Lucasd de Kervanech, leur propriétaire, un brin sadique, laissait planer le suspense et ne laissant rien paraître quant à celui qu'elle appellerait en premier lieu et caressait doucement de la pulpe de ses doigts le chêne noueux dont était fait son pupitre.

Puis sa voix s'éleva, haute et claire.


-Melian de Ventoux, avancez je vous prie.

D'un geste de la main, elle désigna le trône. Le héraut qu'elle était perdit un peu de sa neutralité à l'appel de la Ventoux en esquissant sans même s'en rendre un léger sourire qui se voulait rassurant à son adresse.

Timide et effacée Melian. Si elle l'avait agacée de prime abord à vouloir à tout prix lier son âme à un maître qu'elle ne connaissait pas, l'Eugénue n'avait pu que constater que derrière la bigote se trouvait de petites mains efficientes et diligentes qui jamais ne réclamaient de juste retour et toujours proposaient leur aide.
Une perle. Jalousement gardée par une coquille de réserve.

-Il est temps de faire vos primes allégeances au Béarn, et à votre Comtesse.
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