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[RP] Salle du Trône.

Varden
Il y avait fort longtemps qu'il n'avait pas assisté à une cérémonie d'anoblissement. Ce genre de cérémonie lui apparaissait particulièrement pénible et il s'en dispensait honteusement au profit de son épouse, ou pire, par une lettre joliment rédigée, dès que l'occasion se présentait.

Mais il était des occasions qu'on ne pouvait décemment manquer.

Lui avait récompensé l'amitié et la fidélité d'Acar. Agnès récompensait la pugnacité et la dévotion de Melian. Les Ventoux étaient loués à juste titre. Voilà qui était bien. Voilà qui réclamait sa présence par l'acte même. Il n'aurait pas manqué la reconnaissance du mérite en Béarn de Melian et de sa famille.

Hasard du destin ou coïncidence recherchée, les Kervanech par l'entremise du fier Capitaine Lucasd étaient aussi récompensés. Il sourit doucement saluant la sagesse des choix comtaux.

Adossé à un mur, long mantel descendant jusqu'en dessous des genoux, il attendait. Son tour viendrait ...

Et pour une fois ... Oui, pour une fois, Varden serait là.

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Lucasd
S’étant relevé, aidé de la Comtesse, il l’écoutant prononcer les paroles d’anoblissement…, leur anoblissement à son épouse et à lui.

Il prenait doucement conscience de la réalité de cette reconnaissance concrétisée par l’octroi de cette terre. Une terre qu’il avait défendu avec tant d’autres valeureux compagnons.

Il accepta ensuite l’écu portant son nouveau blason, puis l’aumônière qu’il ouvrit et y pris de la terre pour la mettre dans la paume de sa main qu’il présenta à la Comtesse


Cette terre qui m’est offerte, je jure de la protéger et de la nourrir de ma sueur et de mon sang.

Refermant la main avec force pour appuyer ses paroles.

Lucasd hocha respectueusement la tête en direction de la Comtesse.


Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Puis se mit légèrement en retrait afin de laisser son épouse s’exprimer à son tour.
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Lonia
Lonia avait était discrète, pour une fois, peut-être l'émotion, elle avait regardé son mari prêter allégeance, comme elle était fière de lui...
A son tour, elle se posta devant la Comtesse, mit un genou à terre, la main droite sur le coeur et la gauche sur son épée, et prononça tête baissée en signe de respect...


-Moi, Lonia de kervanech, Dame de Thouarcé, de Tournay, de la Fosse de tigné, je jure au Béarn et à son représentant élu le Coms, Obsequium, Auxilium et Consilium.

-Mon épée et ma rame ont été, sont et seront toujours au service du Béarn si besoin devait s'en faire ressentir.

La rouquine se releva et rentra ses yeux sombres dans ceux de la Comtesse et déclama...

-Cette terre qui nous est offerte, je jure de la protéger et de la nourrir de ma sueur et de mon sang.

-Que le Très-Haut vous ait en sa Sainte Garde et qu'Aristote guide vos pas.

Elle lui sourit et se mit en retrait au bras de son tendre époux...
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Changeante...Mais toujours la même...
Ingenue
Dextre et senestre froissèrent doucement l'acte héraldique d'anoblissement qu'elles tenaient lorsque leur propriétaire constata avec grand déplaisir que Valère d'Arezac ou dit Varden le Mol était présent icelieu. Désinvolte assumé, sans honte aucune, il se tenait là, appuyé laissant à une colonne la charge de son poids.
L'œillade cruelle qu'elle lui lança fut sans appel et équivoque. Elle signifiait très clairement que lorsqu'on assistait à pareille cérémonie, qui plus est lorsqu'on était lié par le serment vassalique, on se distinguait de la masse, on se tenait droit dans ses bottes, les mains sagement jointes à hauteur du ventre. Idem, la même œillade signifiait que pour châtiment elle lui administrerait bien ce qu'elle appelait familièrement une bonne grosse baffasse des familles.

Mais la cérémonie suivait son cours et le temps s'égrainait inexorablement. Il fallait donc continuer, acter et entreprendre la lecture du même vélin qu'elle chiffonnait légèrement de rage contenue:


Citation:
A tous présents et à venir,

Saludi e Patz !

Nous, Eugénie de Varenne, Héraut es sceaux, suppléant à la Marche du Béarn, faisons acte de la demande d’Agnès de Saint Just, Comtesse du Béarn quant à l’octroi du fief de Tournay, Seigneurie de Mérite sise en Béarn, à Messer Lucasd de Kervanech.

Après recherches héraldiques dument validées, le fief de Tournay est bien Seigneurie de Mérite sise en Comté du Béarn.

Après consultation d’armoriaux, l’écu représentant la Seigneurie de Tournay est: de sinople à la tour d’argent maçonnée de sable et posée en bande.

Soit après dessin:


Actons ce document comme valide et conforme aux règles héraldiques et nous engageons à être le témoin héraldique des serments vassaliques échangées entre le Comté du Béarn et Messer Lucads de Kervanech.

Signé et scellé de notre main en Castèth de Pau, le 21 Mars 1458.



Dite Estampe.


-Que Lucasd de Kervanech soit désormais connu en tant que Seigneur de Tournay, fièr et fidèle vassal du Béarn !


Posant alors sur son pupitre le parchemin qu'elle tenta de lisser du plat de la main l'air de rien, le regard bien peu aimable, elle appela le Comte d'Ossau à se présenter par devant sa suzeraine.

-Valère d'Arezac, avancez je vous prie. Il est maintenant l'heur de renouveler vos allégeances au Béarn en votre qualité de Comte d'Ossau.
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Varden
Le malheur ne frappant jamais seul, il était encore une fois accompagné par la fourberie du destin qui amenait l'Ingénue la plus réputée du Béarn sur son chemin. Si tenté fut il d'imaginer la demoiselle plus habile héraut que héroïne, il n'en demeurait pas moins qu'il espérait rentrer en sa maisonnée avant la prochaine lune. Or, il était de coutume Varennesque, initiée par la magie de l'Eugénie, de toujours tout faire pour que rien ne passe. Le temps arrêtant sa marche inexorablement pour regarder la Varenne en son immobilité chronique.

On lui avait soufflé le mot comme quoi l'on diagnostiquait assez régulièrement l'eugénite à ceux, incapables de faire autrement que de rester immobile sans dire un mot, sans faire un geste. A vrai dire, cette terrible maladie avait frappé la jeune femme dès son plus jeune âge et il espérait avec ferveur qu'elle en fut guéri ou que le traitement de Saint-Just en ait au moins estompé les effets les plus nocifs.

Aussi loin que portait son regard, Valère sentit comme une légère volonté de créer comme un froid chez sa Chancelière préférée. C'était de coutume et il n'en prit aucun ombrage laissant naître un sourire en réponse à la pointe d'amusement que l'enfant créait chez tous ceux qui la cotoyaient. Amusement souvent suivi d'une exaspération sans bornes.

Se détachant, presque à regrets, de son mur, au son quasi mélodieux de son nom, Varden en profita pour regarder autour de lui. Trop peu de monde pour voir que pour une fois, Gnia avait réussi à tenir celle qui la remplaçait pour les cérémonies héraldiques. Ne se laissant guère le temps de regarder davantage alentours, au cas où la demoiselle n'en profite pour disparaître pendant des heures, le Comte s'approcha. Son regard croisa celui d'Acar et de Melian qu'il salua d'un sourire sincère et d'un regard bienveillant avant de retomber, comme le monde est petit, sur la Varenne qu'il aimait le plus, après Estelle bien évidemment. Apparemment, l'heure n'était pas à des réconciliations des plus émouvantes et Varden remercia Aristote d'avoir privé Eugénie du pouvoir de faire s'abattre la foudre sur sa pauvre âme sans défense. Déjà qu'elle pouvait disparaitre à sa guise ... Cela suffisait amplement aux yeux du jeune Comte.

Poli et courtois, Varden salua la Vicomtesse d'un signe de tête le sourire sincère car après tout, c'était heures de fêtes et de réjouissances.

En théorie.

Et comme dans toute chose, la pratique semblait bien loin de réjouir la maître de cérémonie pour le coup.

Peu importait, et se défaisant du regard acéré de la pomme la plus attirante de tout le Béarn, Valère reporta toute son attention sur Agnès. En effet, trop de pensées pour Eugénie lui eut accordé trop d'importance. Un peu plus et il aurait autant d'idées pour elle que pour les deux frères d'Orthez. Et il y avait des limites qu'il ne fallait franchir.

Bref, le temps de penser à toutes ces futilités, et voilà que le jeune Comte approchait de sa Comtesse. Il posa une dernière fois son regard sur celle qui l'avait appelé prenant parole, avant de pouvoir se consacrer pleinement à Agnès.


Oserais-je jamais remercier le ciel de m'offrir tel moment de paix partagée ? Votre présence m'enchante plus que de simples mots ne sauraient dire ... Ingénue.

Il en eut presque rit, si cela lui eut été permis. Le regard malicieux de Varden se contenta donc de glisser sans détour vers Gnia et posant genou à terre, il reprit la parole.

Votre Grandeur ... En ce jour, moi, Valère d'Arezac, Coms d'Ossau, je viens à vous afin de renouveler le serment qui me lie à jamais à vous, Agnès de Saint Just, Comtessa de notre Comté et surtout au Béarn.
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Gnia
Lorsqu'après avoir lu l'acte d'octroi de Tournay au couple De Kervanech Estampes appela le Coms d'Ossau, Agnès sourcilla imperceptiblement.
Il était pourtant convenu de finir les primes allégeances avant d'appeler les nobles du Béarn à renouveler leur hommage.
Soit, les deux impétrants que l'on attendait n'étaient pas présents en Béarn, mais il devait bien avoir des missives... Ou pas. C'était probablement la raison d'ailleurs pour laquelle la blonde Varenne avait poursuivi.

Tandis que Varden posait genou à terre devant elle, un messager entra en salle du trône et se dirigea résolument mais discrètement vers le pupitre du héraut.
Agnès espérait qu'il portait les serment attendus. L'affaire des anoblissements demandés sous le mandat de Caro trainait depuis trop longtemps, souffrant d'abord de la régence, puis du changement de Roy d'Armes, sans parler du refus d'Agnès alors héraut de contresigner l'un d'eux.

Il n'était plus l'heure de se poser des questions, ce qui se jouait à l'instant revêtait beaucoup d'importance pour la Saint Just. Si pour certains l'allégeance était une routine et le serment une suite de phrases déclamée sans conviction aucune, pour elle il s'agissait des fondements même de leur société. Et si l'on n'attachait plus d'importance au lien vassalique, aux droits et devoirs du suzerain et à ceux des vassaux, et bien, plus rien n'avait de sens.

Plongeant son regard dans celui de Varden, elle prit enfin la parole.


Valère d'Arezac, Coms d'Ossau, êtes-vous tout à fait mon homme ?
Valère d'Arezac, êtes-vous l'homme du Béarn ?

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--Le_grouillot
[Lourdes... 4 heures du matin]

Paddy entra dans la salle de garde de Lourdes et secoua sans ménagement un jeune grouillot qui dormait.

Allez debout fainéant, file à Pau en courant à la cérémonie d'allégeance... Si on m'y demande trop tôt tu diras que j'y arriverais en milieu d'après midi... J'ai pas que ça à foutre moi, faut que je défende la frontière des pyrénées et ils se rendent pas compte au château ce que ça me coûte à moi trop occupés qu'ils sont à dépenser nos impôts.

Le jeune Lourdais à moitié endormi était parti au relai de poste attraper le premier départ vers la capitale et arrivé à Pau s'était glissé dans la foule au château... Il avait assisté eu fond de la salle au début de la cérémonie et commençait à respirer au fur et à mesure de son déroulement... On venait d'y appeler le comte d'Ossau et le temps que les allégeances de la haute noblesse soient faites, le vieux schnock de Lourdes serait probablement arrivé.

S'il n'avait craint de se prendre quelques coups de pieds au fesses de la part du vieux schnock si celui ci arrivait maintenant, il se serait bien éclipsé vers une taverne pour s'y restaurer
Acar
Son suzerain estaict là, il en eut derechef grand sourire de contentement...

Il le salua et lui fict signe qu'après le céresmonial, par un mouvement de main circulaire, qu'il devait lui parler...

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Paddy
Discrètement le vieux schnock Béarnais qui venait d'arriver de Lourdes entra dans la salle et se mêla à la foule qui assistait à la cérémonie... On venait d'y appeler le comte d'Ossau.
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Coms du Béarn
Varden
La question restait toujours particulière pour le jeune Coms.

Enfin, il fallait y répondre de façon à voir Gnia lui demander de réitérer son serment.

Il reprit donc la parole, non sans avoir laissé planer un silence pour mieux s'imprégner des mots prononcés.


Votre Grandeur ... Comtessa Agnès, ce jour devant tous, et comme chaque jour qui est venu ou qui est à venir, je suis tout à fait votre homme.

Je suis tout à fait l'homme de ma province, l'homme du Béarn.


Voilà qui était dit ...
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Gnia
Si l'on y réfléchissait un instant, cette situation sortie de son contexte et transportée septentrionalement quelques années en arrière était parfaitement improbable.
En d'autres circonstances, la Saint Just aurait sourit. Voilà qui lui avait été donné dans sa vie de voir s'agenouiller devant elle, la fille de notables arrageois devenue l'un des meilleurs partis nobles d'Artois, pas moins de deux anciens Ducs de Champagne. Et non des moindres. Maltea, sa vassale et avec elle le fils du Bleu, rien de moins que le petit-fils de Caedes. Et Varden, celui à travers qui Niria et elle, l'Artois derrières elles, avaient tenté de rendre à l'Artois ce que le Roy lui avait pris.

Trêves de nostalgie, si tout cela pouvait flatter un instant l'égo de la fière artésienne, elle était Comtessa du Béarn et à ce titre recevait à l'instant-même allégeance du seul membre de la Haute Noblesse béarnaise.
Ainsi, à la réponse sans détour du Coms d'Ossau, Agnès poursuivit le cours immuable du serment vassalique par les questions d'usage.


Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, le Béarn et son Coms ?
Jurez-vous de lui apporter conseil et service armé ?

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Varden
Il est vrai que cédant à une nostalgie somme toute de rigueur, la situation aurait pu paraitre irréelle ... Varden aux pieds de Gnia, faisant voeu de la servir, elle et le Béarn, sans autre mesure que celle que la mort pourrait apporter ...

Elle qui avait fait partie des têtes à faire tomber au jour fatidique où l'Artois, encore une fois, perdit tous espoirs de conquérir Compiègne la Champenoise ...

Bis repetita et l'Artois perd encore. Il aimait particulièrement ce conte.

Trêves de souvenirs brumeux, Varden reprit le cours de son serment.


Je jure de servir avec loyauté, fidélité et sans détours, le Béarn et son Coms.

Je jure de lui donner conseils quand certains choix me sembleront mal avisés car je sais que mon Coms saura toujours écouter les paroles dites sagement et sans autre volonté que d'aider le Béarn.

Je jure de mettre mon bras au service du Béarn tant qu'il en éprouvera le besoin et comme cela fut par le passé.


Ce serment, somme toute répété à l'envie tous les deux mois, Varden le prononça en espérant qu'Agnès saurait s'en souvenir le jour venu. Et dans un sourire empli de malice, il termina son serment.
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Gnia
Haussement de sourcil marquant une certaine surprise au serment circonspect du Coms d'Ossau. Etrange...
Ainsi donc l'on partait du principe qu'elle ferait les mauvais choix. Evidemment.

Les lèvres se pincèrent imperceptiblement en un pli amer. Et toute la malice que l'on pouvait deviner dans le regard de Valère d'Arezac n'effacerait pas tout le dépit que le Béarn avait si profondément su provoquer chez la jeune femme, sentiment qui exacerbé par le mandat passé, ne cessait de s'accroitre.

Tendant un main pour aider Varden à se relever, puis se saisissant d'une aumônière brodée aux armes d'Ossau, elle poursuivit


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIIe Coms du Béarn, avons entendu votre serment et vous accordons en retour bonne justice et protection pour vous et vos gens, ainsi que subsistance en vous conservant seigneur de la terre qui vous nourrit et symbolisée par cette aumônière contenant une poignée de la terre d'Ossau.


Et de lui remettre l'aumônière avant de sceller le serment du baiser de la paix.

Elle leva ensuite un regard interrogatif vers le pupitre du héraut.

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Ingenue
L’index fin de la Gégénne caressait avec amour l’un de ses caducées. Velours azur et lys d’or, le tout surmonté d’une couronne du même. Contondant à souhait. Et tandis qu’elle se perdait en cajoleries amoureuses, le temps que le Mol prêta allégeances coutumières à son infâme Grandeur, elle rêvassait, s’imaginant fracasser le crâne du ratiocineur, lui fendre la courge pour qu’enfin s’échappent ces viles pensées que Valère la Mollasse passait sous silence en un sourire narquois à son intention.

Ce sont sur ces fantasmes de soliveau d’Ossau fendu et pourfendu, occis d’un grand coup de témoin de sa charge héraldique que la grand porte de la salle du trône s’ouvrit: Enecooooooooooooooot, ce messager Béarnais sorti dé la nouiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

Les plis scellés furent prestement passés à la blonde, qui d’un coup d’œil, somma l’émissaire de rester à portée de plume mais de se faire le plus discret possible. Oui c’est ça mon gars, à côté du chevaucheur d’armes, fais la colonne, aurait-elle pu lui ordonner en d’autres occasions moins guindées.

Scels brisés, elle entama la lecture des allégeances épistolaires des deux autres nouveaux vassaux du Béarn:


Azilize a écrit:
Par la grâce d'Aristote,
nous, AZilize d'Herbauge, humble dame de Mirepeix en Béarn,

à vous, Agnès de Saint Juste, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint Juste Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint Juste, Comtesse de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Azilize d'Herbauge humble Dame de Mirepeix en Béarn, a écrit et ratifié,

Fait à Bordeaux le 26 Mars 1458

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


oli13 a écrit:
Par la grâce d'Aristote,

nous, Oli13 de la Rose Noire,

à vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comtesse de Béarn par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Agnès de Saint Just dite Gnia, Comte de Béarn, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer.

nous Oli13 de la Rose Noire, a écrit et ratifié,

De Toulon en Provence, le 1er Avril de l'An de Grasce 1458

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Oli13 de la Rose Noire


Puis, elle les tendit au chevaucheur d’armes tout vêtu d’or et de vachettes encornées d’azur -Aaaaah le petit personnel, que ferait-on sans lui ?- qui à son tour les soumis à lecture comtale, lequel s’afférait déjà au confort d’Agnès de Saint Just, lui pourvoyant de quoi s’appuyer lors de sa rédaction à venir, petit pot d'encre, plume, sceau et cire, et sans oublier le vélin bien sûr.
_________________
Gnia
Et de saisir le barda du parfait petit copiste pour répondre aux missives.
Et de soupirer.
Et de faire rouler la plume entre ses doigts en fixant d'un oeil absent le vélin vierge.
Et après une inspiration profonde de se décider à répondre.


Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre de prime allégeance de Azilize d'Herbauge, Dame de Mirepeix.

Lui promettons en retour bonne justice, protection et subsistance en la conservant Dame des terres de Mirepeix tout au long de notre règne.


Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



En fait ce n'était pas la lettre de la Dame de Mirepeix qui posait souci à la Saint Just, donc celle-ci trouva rapidement réponse.
Mais l'autre...


Citation:


Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just, XIIe Coms du Béarn, par la grasce des urnes et la volonté du Très Hauct,

Déclarons par la présente avoir pris connaissance de la lettre de prime allégeance d'Oli13 de la Rose Noire, Seigneur d'Uzer.

Lui signifions que pour destituer il faut d'abord anoblir.
Que le souhait de Caro Maledent de Feytiat alors Comtessa du Béarn de le voir devenir Seigneur du Béarn n'est pas le nôtre et qu'il ne conservera par conséquent point longtemps titre et rang de Seigneur d'Uzer.
Cependant, jusqu'à ce que le retour d'Uzer au comté du Béarn soit acté, lui promettons en retour de son serment, bonne justice, protection et subsistance.


Gratia Dei Sum Id Quod Sum.



Lettres lues à haute voix devant le témoin héraldique, signées, scellées.
Regard circulaire dans l'assistance à la recherche du noble du Béarn perdu.
Oh ben tiens, justement, en voilà un ! Plus difficile à trouver que les champignons dans le sous bois, même en connaissant leurs coins, les nobles du Béarn...


Que s'avance à présent Paddy de Ouiskaï, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaas
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