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[RP] Salle du Trône.

Philios
En l'entendant Philios sourit, oui en effet ça faisait un bon moment qu'il veillait sur Lourdes, mais à vrai dire il n'avait jamais compté les jours... (ou plutôt les nuits passées sur le rempart de Lourdes...)

Je vous remercie Comtesse, et je tacherai de me montrer digne de l'honneur que vous me faites aujourd'hui en m'accordant ces insignes.

Per lo Béarn !!!


Puis aprés s'être incliné devant la Comtesse, il reprit sa place dans l'assistance.
Ingenue
Retard. Non.
Manœuvre dilatoire. Pas mieux.
Atermoiement. Puisqu’on vous a dit que non.
Ajournement.
Oui voilà c’était cela, pour sauver les apparences et l’honneur, la cérémonie avait été ajournée.
La Comtesse n’avait pas changé de visée, les allégeances devraient se faire de la façon la moins formelle qui soit, dans les jardins du château de Pau. Pourtant, le Béarn était doté d’une Salle du Trône congruant tout à fait avec le prestige, le sérieux, l’abnégation et la dévotion pour son Comte et son Comté que dégageait l’idée de noblesse. Elle était même si richement ornementé qu’on aurait pu penser qu’en ces temps de restrictions budgétaires et de valeur 0, il aurait été plus judicieux de revendre le tout contre du fer aux aragonais et de coller le régnant sur des latrines et de lui ceindre la binette d’une couronne en carton pâte.

C’est qu’elle en avait presque bouffé ses caducées de rage -ne pouvant les coller dans les fondements du Béarn- , avait presque mordu dans le velours d’azur et le lys d’or pour contenir un cri furieux, comme l’aurait fait la mère sur le point de mettre bas, comme quand la Comtesse s’obstinait à se faire appeler Coms alors que cela tenait du dernier ridicule, ridicule fondé sur les délires abscons d’un tourangeau qui n’y entendait pas un broc en patois sudiste qui plus est. Tout pareil.

Qu’à cela ne tienne, la cérémonie se déroulerait de façon informelle sur les bords du Gave, en aval du château de Pau. Sans pompe ni grandeur, pour un mandat, un comté et son représentant l’ayant déjà déçue avant même l’épilogue d’icelui.

Piécette et mot glissé au chevaucheur d’armes qui aviserait les nobles du Béarn que la cérémonie -privée- se déroulerait en un endroit moins protocolaire que la salle du trône, soit en contrebas du Castèth, sur les rives du Gave, elle fila direction les berges du fleuve qui coupait Pau en deux en compagnie d’un valet les bras chargés de victuailles.


Quelques « instants » plus tard.

Jupons relevés à hauteur des genoux, petons dans la flotte céladon, ombre salutaire et caducée dans une main, pilon de poulet dans l’autre et en l’indispensable présence des nobles et du suzerain en chef, elle déclama pour amorcer la cérémonie:


Nobles du Béarn,
Nous ouvrons ce jour de Mercredi 2 Juin 1458 cérémonie d’allégeances coutumières cette fois-ci en l’honneur de Vanyel d’Arezac, Comtesse légitime du Béarn, portée par la grâce des urnes.

L'hommage des Comtes, Vicomtes, Barons et Seigneurs de mérite se fait au Roy détenteur de la terre et se doit d'être renouvelé à chaque Comte en exercice, digne représentant en Béarn de sa Majesté Levan III de Normandie.

Les nobles du Béarn doivent fidélité, conseil, aide et service armé -soit Obsequium, Consilum et Auxilium- doivent serment à la province en laquelle ils tiennent leurs fiefs. Adoncques ils vont par-devant le Comte régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant reconnu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

Le Comte, à son tour, leur accorde pour la durée de son Règne, protection, justice et subsistance.

Le renouvellement des allégeances au Béarn, par l'entremise du Comte en exercice, digne représentant du Béarn, est obligatoire pour tout vassal du Béarn.
Qu'il soit su que toute absence d'allégeance peut conduire, si telle est la volonté du Régnant en exercice, à destitution de fiefs et titres.

Si pour quelque raison que ce soit, un noble ne peut se déplacer en personne, il se devra alors de porter son allégeance par la voie épistolaire, soit par missive datée, signée et scellée de sa main.


Agitant alors son pilon de droite et de gauche comme pour appuyer son propos et pour rassurer la Comtesse.

Nous ne sommes pas obligés de procéder à la languedoniaise, nous ne sommes pas non plus obligés de nous lécher la pomme. Une simple accolade suffit.

Néanmoins et pour débuter en bon ordre, à la préséance ou au premier venant Votre Grandeur ?


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hrp: comme d'habitude, les joueurs des nobles du Béarn ont un délais de 30 jours pour poster leurs allégeances, soit du 2 Juin au 2 Juillet.
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Vanyel
Il faisait beau, le printemps était bel et bien là, se muant doucement mais sûrement en été.. elle n'avait pas envie de rester enfermée pour la cérémonie d'allégeance. Elle avait déjà un peu trop tendance à rester dans un bureau, celui de la tour Haute, à droite, pour lequel il faut monter 3 volées d'escalier au moins, mais même cette précaution n'empêchait pas missives et notes et choses à faire de l'atteindre, c'était le jeu.

La blondine n'avait pas aimé son idée, elle l'avait bien vu, mais elle avait besoin d'air.
Une fois les détails réglés, ne restait qu'à y aller...
Était-ce une farce ou un pari quand la camériste était venue la voir avec une robe jaune au col et manches décorés de motifs brodés qui ressemblaient à s'y tromper à des petites vaches rouges? Après tout pourquoi pas.
Petits pages sur les talons, l'un avec un protocolaire petit coussin l'autre avec les différents petits sachets, elle sortait enfin.

Elle faillit râler en notant qu'Eugénie avait plus que certainement fait exprès de ne pas dire Coms et retint un sourire quant à la façon de procéder. L'habitude n'était ici pas la même, ça restait dur à avaler pour elle, il faut dire que sa première allégeance l'avait quand même traumatisée. Question posée, réponse donnée.


Je ne sais quel ordre est bon, mais aléatoire il le sera. Procédons au premier venant.
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Godasse57
Garath qui voulait vite en finir avec cette séance d'allégeance qui n'en finirait plus s'il s'éternisait et qui en plus avait plus de deux semaines de retard se présenta prestemment devant Vanyel afin de préter allégeance. Il s'agenouilla devant elle et prononça la phrase rituelle qui devait sceller l'allégeance :

Nous, Garath de Rivien dict Godasse, Seigneur de Sauveterre en Béarn, venons à ce jour prêter allégeance au Comté du Béarn représenté par la Comtesse Vanyel d'Arezac élue par le bon peuple béarnais.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir encore

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et sa Comtesse.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.


Une fosi ceci dit il attendit que la Comtesse le "délivre" pour qu'il aille vaquer a ses occupations seigneuriales.
Vanyel
Garath en premier, c'était l'ordre qui s'amorçait. Si elle restait attachée à son étrange tradition, il fallait avouer qu'elle avait le lourd défaut de faire durer la cérémonie en général. Elle écouta le serment du seigneur de Sauveterre.
En entendant le nom prononcé, c'était chuchoti du côté des petits pages pour trouver quel petit paquet était le sien. Ce n'était pas trop dur avec les petits rubans-étiquettes qu'elle avait faire mettre exprès.
Ping-pong... à elle de répondre quand il eut fini sa partie.


Messer Garath de Rivien, nous, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accordons en retour et pendant la durée de notre règne protection, justice et subsistance , en ne vous retirant pas le fief de Sauveterre en Béarn, représenté par ces biscuits dont en sont issus chaque ingrédient.

Elle avait pris le petit sachet présenté sur le petit coussin par la petit page et le remit à Garath, enchainant avec l'accolade avant de la libérer.
Elle ne savait pas ce que les nobles pourraient bien penser des sucreries, mais elle avait simplement décidé que chacun aurait son petit paquet, et qu'à chaque fois, farine-œuf-beurre-miel provenait directement des terres pour lesquelles l'allégeance était prêtée. En ouvrant leur présent, ils verraient que les petits gâteaux avaient été marqués avec le blason de leur fief.

Elle se tourna vers Eugénie avec un hochement de tête, lui signifiant qu'elle pouvait acter l'allégeance de Garath comme faite et acceptée.

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Melian
Les petits avaient été laissés en bonne garde. Pour sa part, elle s'était préparée avec soin, comme pour chaque cérémonie. Ce fut donc vêtue d'une robe bleue ourlée de fourrure blanche, les cheveux retenus par une de ses résilles qu'elle affectionnait tant, bleue également, et avec sur sa tête la couronne d'or aux quatre rubis de rigueur pour son rang, qu'elle arriva sur les rives du Gave de Pau.

Le temps était magnifique, et redonna à la jeune femme aux traits tirés par la fatigue et les préoccupations un peu de baume au cœur. La main dans celle de son aimé qui l'accompagnait, elle se mit à l'ombre en attendant son tour. Ainsi, après que le Seigneur de Sauveterre en Béarn ait fait allégeance, et ne voyant personne d'autre s'avancer, elle s'en vint procéder à son tour.

Grand plaisir était-ce pour elle en vérité, que de déclarer ainsi son allégeance à celle qui était déjà sa suzeraine de part la seigneurie issue de mérite de son époux octroyée par le Comte Valère d'Arezac, à celle qui était devenue une amie, et aussi à ce Béarn qui, malgré son tempérament si contraire au sien fait de douceur et de calme, était devenu son pays.

Elle s'approcha donc du Coms et s'agenouilla.


Nous, Melian de Ventoux, dame de Mun, en nostre nom et celui de nostre maison, nous présentons en ce jour pour prester allégeance au Comté de Béarn, à travers vous, Coms Vanyel d'Arezac, sa représentante par la volonté du peuple.

Nous vous jurons fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium), et conseil (consilium) pour toute la durée de vostre règne. Qu'il soit su qu'en tout temps et en toutes circonstances, le Béarn pourra compter sur nous.


Elle se demanda si elle avait oublié quelque chose, et se disant qu'a priori non, elle attendit réponse du Coms.
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Vanyel
Melian s'approcha ensuite. Elle sourit doucement en la voyant. Elle appréciait son caractère à la fois doux sans pour autant céder sur la fermeté. Son sourire s'élargit en entendant un "Coms" et non Comtessa. Peut-être qu'elle ne répétait pas les choses en vain. Il manquait la suite du serment de son côté, pour que l'allégeance soit complète.

Dame Melian de Ventoux, moi, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accorde en retour et pendant la durée de mon règne protection, justice et subsistance , en ne vous retirant pas le fief de Mun.

Elle tendit la main à Melian pour la relever et lui donner l'accolade. Elle prit ensuite le sachet de douceurs avec le ruban orné des armes de Mun et le lui tendit en murmurant.

J'espère que cette symbolisation de votre fief vous plaira, tout en est issu.
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Melian
Le Coms compléta le serment en assurant à la dame de Ventoux et sa famille du coup protection, justice et subsistance. Puis elle aida Melian à se relever et lui donna un sachet de biscuits. La jeune femme sourit.

Merci beaucoup, je suis sure que ceci plaira à toute la famille.

Et surtout à Olivier se dit-elle en retenant un éclat de rire en pensant à la gourmandise de son petit garçon. Elle fit révérence et s'écarta pour laisser la place aux autres nobles du Comté, rejoignant son aimé auquel elle tendit les douceurs.

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Acar
La douce main disparut de la sienne et elle alla devers le coms rendre hommage et allégeance.

Grand plaisir d'assister... Fier également mais cela venait tout d'abord de son épousée. Oui grande fierté il avait d'être son aimé et de part tous les honneurs, celui-ci était bien le plus grand.

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Azilize
Elle avait été convoqué pour la traditionnelle cérémonie d'allégence. Chaque coms avait ses idées sur la question et elle ne savait trop ce qu'avait prévue la comtesse en poste.

Sans doute que si elle se présentait avec ses éternelles braies, qu'elle aimait tellement mieux que les robes, elle ferait scandale. Aussi se vétit-elle avec un peu plus de recherche qu'à l'habitude. Mais elle se sentait engoncée et pas du tout à l'aise.

En arrivant au castèth elle se rendit à la salle du trône ou elle ne trouva personne. Etait-elle trop tôt, ou pire trop tard ? Avisant un serviteur qui passait par là elle le héla.

Dit moi, sais-tu où à lieu la cérémonie d'allégence ?

L'autre la regardait d'un air niais comme si elle lui demandait la lune.

Ben.... mais j'croyons qu'c'est sur les bords du Gave..

Ah oui le Gave, tien donc, ça au moins ça lui convenait. Elle passait bien assez de temps enfermer dans ce foutu chateau, prendre l'air lui ferait du bien.

Elle se dirigea d'un pas vif vers le Gave, mais arrivée là elle ne sut que faire. Fallait-il attendre qu'on l'appelle, où devait-elle se présenter directement ?

Elle vit Acar et Melian et leur fit un petit signe de tête pour leur dire bonjour, puis elle attendit un peu...


edit pour modification du lieu.
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Connetable du Béarn
Vanyel
Melian s'était retirée et avait rejoint son époux, qu'elle salua discrètement.

Et maintenant? Au suivant...ou alors à la suivante plutôt.

Dans le calme, un mouvement ne passait pas inaperçu, par conséquent, elle regarda Azilize, et quand elle fut sûre qu'il ne pouvait plus y avoir de doute sur son attention, 2 mots silencieux accompagnés d'un hochement de tête l'invitèrent à s'avancer.

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Azilize
Azi regardait distraitement le paysage. C'est qu'elle avait pas tellement l'occasion de l'admirer même si elle passait pas mal de temps à Pau. Elle se surpris à respirer le bon air frais.

Son esprit vagabondait un peu et ma fois elle en oubliait presque pourquoi elle était là. Elle guettait voir si par hasart l'aigle royal volerait jusque là... mais non bien sur elle était pas dans la montagne. Son coeur se serras en pensant à la dernière fois qu'elle y avait été en montagne c'était si loin.

Bon c'était pas tout ça mais y'avais cette allégence à faire. Un petit regard en coin sur la comtesse... à flute elle voulait toujours qu'on l'appelle Coms, donc sur la Coms, et fallait y allez.

Tout d'un coup la panique la pris, et si elle se trompait, si... si... non non tu en as fait une bien plus importante sans te tromper alors celle ci ça doit être qu'une partie de plaisir.

Bon quand faut y'aller faut y'aller alors fonce droit devant ma jolie.

Elle s'avance le coeur un peu battant puis s'agenouille devant la coms. Bon sang comment font ceux qui peuvent pas plier les genoux se demande t'elle.


Nous Azilize d'Herbauge, dame de Mirepeix, venons préter allegence à vous Vanyel d'Arezac, comt... coms du Béarn par la volonté du peuple.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn . Nous jurons que si le besoin s'en fait sentir nous serions prête à donner notre vie pour le Béarn et pour vous coms.


Par Aristote pourvu que je me soit pas gourrer... Bon attendons voir...
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Connetable du Béarn
Vanyel
Azilize s'était avancée, et à nouveau le papier à musique régler que formait une allégeance avait ses notes égrenées petit à petit en commençant par la première voix, en y ajoutant la seconde, non sans avoir noté avec un sourire passager à la reprise d'Azilize. Elle-même finissait par ne plus trop savoir si elle préférait ou non Coms à Comtesse, c'est juste que dans sa tête, l'un était normal, l'autre nom, enfin ce n'était pas le moment de retourner ces pensées.

Dame Azilize d'Herbauge, moi, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accorde en retour et pendant la durée de mon règne protection, justice et subsistance , en ne vous retirant pas le fief de Mirepeix.


Après les notes, il y a un silence, rempli d'une main qui se tend pour qu'Azilize se relève et lui donner l'accolade. Le tout dans cet ordre et non le contraire, bien que l'idée saugrenue d'une accolade à genou lui traversa brièvement l'esprit. Elle essayerait peut-être plus tard, ou pas.
Bruit léger de froissement lorsqu'elle lui tendit le ballotin portant le ruban avec les armes de Mirepeix en ajoutant doucement.


J'espère que cette symbolisation de votre fief sera à votre goût, de la farine à la confiture de cerise, tous les ingrédients en sont issus.

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Azilize
Bah apparement pas d'erreur. La comtesse lui tendait un petit paquet de gourmandise et elle le prit en souriant.

Bon on dit quoi dans ce cas ? merci comtesse, merci coms, rien du tout vas savoir.... Mais la politesse tout de même faut bien remercier.

Un sourire, un signe de tête et quelques mots voilà qui devrait faire l'affaire.


Je vous remercie... euh... coms. Je me ferais un plaisir de les manger avec ma fille et mes amis.

Elle se retint à temps de dire : et je vais boire à votre santé. Ca aurait été malséant sans doute.

Se relevant lestement elle se retira avec la dignité qu'il convient puis une fois loin se mit à fredonner en faisant un pas de danse tellement elle était heureuse que ce soit terminer et plaignant la comtesse qui devait encore rester là un bon moment.

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Connetable du Béarn
Paddy
Alors qu'il était à vérifier si les mineurs travaillaient bien, un grouillot vint le tirer par la manche pour lui dire de se rendre fissa à Pau pour y prêter allégeance.

Bon, d'abord je vais faire un brin de toilette... Je vais quand même pas me présenter devant notre com's couvert de poussière.

Vite il alla à l'estanguet du ptit chauve mettre une tenue plus adéquate et après s'etre assuré que le grouillot avait prévu quelques bouteilles pour la route ils se mirent en route.
Quelques heures plus tard, les voilà à Pau... D'abord trouver où se tenaient les allégeances, ensuite y entrer sans trop se faire remarquer pendant qu'Azi était en train de prêter allégeance.
Il s'installa près des autres seigneurs et attendit...

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Coms du Béarn
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