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[RP] Salle du Trône.

Ingenue
Pilon toujours dans une main, doucement mais surement mis à nu par les blanches quenottes de la blonde, caducée dans l'autre et la flotte qui lui arrivait maintenant à mi mollets, elle comptait les nobles comme la bergère moyenne comptait ses moutons. Et si sa mémoire défaillante ne lui jouait pas des tours, ne manquait plus que Paddy de Ouiskaï, Lucasd de Kervanech, Caro de la Rose Noire, Agnès de Saint Just dont les allégeances avaient été portées par missive dument scellée et elle-même qui passerait en dernier.

Enfin, et pour abréger une cérémonie bien plus véloce lorsqu'elle était menée autrement qu'à la préséance/languedoniaise, elle signifia d'un hochement de tête au Lourdais qu'il pouvait s'avancer et prêter allégeances coutumières à son tour.

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Caro
Allons bon il fallait prester allégeances, première allégeances en personne depuis de long mois.... comme on dit "quand faut y aller faut y aller". J'avais certes d'autres chats à fouetter, un vicomté dont je ne savais ce qu'il en adviendrait... garder pas garder ? blâme ? pas blâme sur des mensonges ? bref peu importait de toute façon je savais déjà ce qu'il en adviendrait, mais soyons bon prince ah non princesse et allons donc prêter allégeances à notre si juste Coms ....

C'est ainsi que non pas vêtue d'une belle robe qui m'agaçais plus qu'autre chose, j'arrivais habillée tel que je l'étais à 99 % de mon temps... Discrètement je restais à l'arrière regardant ça et là. Tient le noble et valeureux sauveteur n'était pas présent ? ohhhhh quelle malchance pour lui, il aurait pu revoir une amie à qui il a promis qu'il ne la trahirait jamais, qu'il lui serait redevable à vie de lui avoir sauvé la vie un jour à Sainte Ménéhould, redevable à vie d'avoir témoigné en sa faveur en Champagne quand il avait rejoint une armée de félons.... félons.... félons... nom qui lui sied bien, il l'avait porté à deux reprises... mais ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Bref, voici venue le temps, des rires et des chants dans l'Ile aux hyprocrites, c'est tous les jours le printemps... oups je m'égare, il n'y a nul chant ni rire, mais des allégeances à faire...

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Paddy
Paddy voyant qu'on lui faisait signe commenca par prendre une bonne gorgée de whiskey et après avoir rangé la flasque dans sa poche s'approcha et posa le genou sur le coussin que son grouillot venait de déposer à son attention.

D'une voix forte il dit :


Nous, Paddy Versifiet de Ouiskai, dict Paddy, Seigneur de Sancte-Fe de Morlaàs, venons préter allégeance à vous Vanyel d'Arezac, coms du Béarn par la volonté du peuple.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir . Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et son Coms.
Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.


Cela dit, il attendit
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Coms du Béarn
Caro
Et le temps passait et passait et passait encore. Je regardais ce pauvre Paddy genou à terre qui attendait que la coms daigne prester allégeance en retour. Mais apparemment son esprit était ailleurs ... où ? nous ne le saurons jamais mais il allait tout de mesme falloir qu'elle se dépêche un peu.

Et puis voilà que mon nez se met à me chatouiller. Bon on tente de se retenir, on regarde les oiseaux qui volent pour porter son attention sur autre chose, mais voilà que mon regard croise le soleil....

Aie aie aie mauvais très mauvais ça.... et me voilà à éternuer comme à mon habitude trois, quatre fois de suite. Eternuements qui ne pouvaient passer inaperçus vu le calme qui régnait icelieu et ce mesme si je faisais dans la discrétion... mais après tout cela sortirait peut-estre la coms de sa.... enfin de ses pensées....

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Vanyel
Au tour de Paddy, paroles similaires qu'elle entendait. Pause, elle était perdue dans ses pensées à essayer de se rappeler quelle recette... et, le pauvre devait commencer à prendre une crampe quand un bruit lui fit remettre les pieds sur terre parce que ça serait bien qu'elle lui réponde. Léger toussotement et réponse qui suit donc.

Messer Paddy Versifiet de Ouiskai, moi, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accorde en retour et pendant la durée de mon règne protection, justice et subsistance , en ne vous retirant pas le fief de Sancte-Fe de Morlaàs.

Elle lui tendit la main avec un sourire discret d'excuse pour l'attente et lui donna l'accolade lorsqu'il fut relevé, avant qu'il ne se retrouve avec le balotin avec le ruban portant les bonnes armes dans les mains.

Il vous faudra faire le test pour savoir si cette représentation symbolique de votre fief se marie bien avec votre boisson préférée.
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Lucasd
On avait mandé Lucasd en lui précisant que ce serait bientôt son tour de prester allégeance. Il se dirigea donc vers la cérémonie et y arriva au moment où Paddy finissait la sienne. Selon ce que l’on lui avait annoncé il restait donc encore une personne avant que cela soit son tour. Aussi il se porta sur le coté de l'assemblée afin d’attendre.
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Caro
Les éternuements que je n'avais pu retenir avaient fait réagir et ainsi l'allégeance de Paddy se terminait. Bon à qui le tour à présent ? Un regard circulaire afin de voir qui était présent et voilà qu'il croise celui d'Eugénie. Un signe de sa teste vers ma personne .... c'était donc à moi d'avancer.

Attendant que Paddy rejoigne se place je m'avançais donc à mon tour. Fallait enchainer car tout ceci n'avait que trop duré et du monde devait sans doute encore passer enfin il restait peu de personnes à vrai dire vu que quatre... ben voilà à me perdre dans mes pensées j'étais sans m'en rendre compte déjà devant la coms.

Bon allez on se met en place et qu'on en finisse, surtout que les mots à prononcer.... le regard qui se lève sur la coms


Nous Caro de la Rose Noire, Vicomtesse de Gerderest, prêtons ce jour allégeances au comté du Béarn à travers vous Comtesse Vanyel d'Arezac et jurons obsequium, auxilium et consilium.

Aucune envie de faire plus. En fait plus vite cela irait plus vite cela serait terminé et plus vite je pourrai retourner à mes occupations. D'ailleurs ce serait peut-estre mes dernières allégeances au Bearn... qui vivra verra
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Paddy
L'attente avait été longue et Paddy se louait d'avoir demandé à un grouillot d'amener un coussin. Il n'aurait pas mal au genou cette fois.

Il pris le ballotin et dit :


Grand merci pour ce présent, je m'en vais l'ouvrir en buvant à votre santé.

Puis il se recula pour laisser place à Caro
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Coms du Béarn
Vanyel
Paddy à peine éclipsé, Caro était déjà là. Elle tint la bride à ses pensées, se contentant d'effacer ce qu'elle était et laissant le masque de Coms prendre les rennes. Après une brève accolade, ses mots complétèrent la protocolaire allégeance.

Dona Caro de la Rose Noise, nous, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accordons en retour et pendant la durée de notre règne protection, justice et subsistance, en ne vous retirant pas le fief de Gerderest, représenté par ceci.

Comme les autres, elle lui remis le ballotin avec le ruban portant les armes du vicomté.
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Lucasd
L’allégeance de Caro se terminait. Une fois cette dernière retirée, Lucasd s’approcha, à son tour posa un genou à terre devant le Coms puis prononça ensuite son allégeance.

Nous, Lucasd de Kervanech, Seigneur de Tournay, venons prester allégeance à vous Vanyel d’Arezac, Coms du Béarn par la volonté du Peuple.

Nous jurons solennellement respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) au Béarn , si le besoin s'en faisait sentir.

Que si un conflit venait opposer le Béarn, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour le Béarn et son Coms.

Qu'il soit dit que jamais nous ne briserons ce serment , et que nous jurions sur les Saintes Ecritures de respecter cette allégeance.


Il attendit ensuite respectueusement la réponse de son Coms.
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Vanyel
Lucasd approchait à son tour pour prêter serment. La mention des Saintes Écritures lui fit repenser aux travaux en cours, là n'était pas le moment. Elle se reprit et remplissait la partie du contrat qui était sienne.

Messer Lucasd de Kervanech, moi, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, vous accorde en retour et pendant la durée de mon règne protection, justice et subsistance , en ne vous retirant pas le fief de Tournay.

Elle lui tendit la main pour qu'il se relève et évita de pousser un soupir en constatant qu'elle était bonne pour se mettre sur la pointe des pieds pour lui donner l'accolade, c'était ainsi. Elle prit ensuite le petit ballotin à l'odeur de miel et le lui tendit.

J'espère que cette représentation symbolique de votre fief vous plaira, à vous et votre épouse.

Contrairement au nom des douceurs "oubliés", elle avait encore en mémoire des histoires de rame et de poêle, et n'était pas mécontente d'avoir opté pour l'accolade pour cette cérémonie. Cela lui éviterait certainement quelques soucis.
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Caro
Avant de céder mon tour à Lucas, j'avais droit à protection, justice et subsitance en retour du coms en ne me retirant pas le vicomté. Léger sourire à cela quant on savait que c'était la hérauderie qui décidait de le retirer ou pas. Qu'en plus la coms précédente s'était déjà chargée de vouloir me l'ôter et dont à ce jour le collège héraldique n'avait toujours pas statué. Quant au reste aussi.... je ne pouvais m'empêcher de lui souffler au moment de la courte accolade

Ne promettez pas protection et justice car vous ne tiendrez pas votre engagement ...Coms

Léger sourire... et de prendre le ballotin avant de retourner à ma place
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Ingenue
"Dix-sept seigneurs moins un coms consort qui ne peut se prêter allégeances à lui-même, moins trois époux, cinq seigneurs ayant déjà prêté allégeances, cinq déchus et je retiens une Vicomtesse, plus un héraut plénipotentiaire vassale du Béarn qui passe en dernier, au propre comme au figuré, et une allégeance épistolaire... Bon ben, c'est à moi." Décompta mentalement Eugénie, les pieds dans la flotte et sa rigueur héraldique reléguée au rang de pilon de poulet et qui devait salement faire la trogne.

C'était à elle vi, et la perspective de se sortir les nougats de la fraiche, tout souillés qu'ils seraient par la poussière et les brindilles amalgamées à leur moiteur du moment ne l'enchantait guère. Mais comme dit l'adage "quand faut y aller, faut y aller."

Les jupes négligemment relevées aux mollets, elle se présenta par devant sa suzeraine, la mine impassible mais toujours une connerie en tête, et allégea.


Nous, Eugénie de Varenne, Vicomtesse du Montanerès et Baronne de Domfront, vous jurons sur... Petit flottement, sur quoi pouvait-elle jurer elle qui n'était pas baptisée ? La tête de notre petit doigt, fort mignon au demeurant -et on a pas idée comme ça peut être important un petit doigt- respect, aide et conseil pour la durée de votre mandat !

Nous avons dit ! Dediou !


[désolée pour le temps de réponse, quelques orages dans le sud de la France et donc des difficultés pour se connecter.]
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Vanyel
Puis ce fut le tour d'Eugénie, qui avait eu la bonne idée de rester les pieds dans l'eau au lieu de simplement subir la chaleur, elle avait utilisé la topographie des lieux à son avantage, ce qui fait qu'elle se présenta toute fraiche.
Un instant elle regarda la petit doigt de la Blondine, fort mignon certes, de la à jurer dessus, voulait-elle qu'il devienne une relique? Fichtre cela signifierait qu'elle devrait s'en départir, ce qui serait tout de même ennuyeux, d'autant plus quand on connait l'important d'un petit doigt. Gardant avec quelque peine son sérieux, elle compléta ce rituel formel.


Donà Eugénie de Varenne, moi, Vanyel d'Arezac, Coms do Bearn, en retour de votre serment délicieusement tourné vous accorde en retour pendant la durée de mon règne protection, justice et subsistance, en ne vous retirant pas les fiefs de Montanerès et Domfront.

S'en suivit une accolade avant qu'elle ne lui tente son ballotin biscuits blonds.

J'espère que cette représentation symbolique de vos fiefs vous plaira, j'ai trouvé la recette adaptée.
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Ingenue
Savait-elle la suzeraine qu'un fief si en Alençon se nommait, et c'était fort à propos quand on connait l'ascendance de la blonde, Sainte-Eugénie ? L'histoire nous apprend que plus tard, la blonde à l'auriculaire le plus charment du Royaume de France revendiquerait la sa possession, convaincue du bien fondé de sa requête ? Qu'il ne pouvait n'y avoir qu'une seule Eugénie, et de Sainte, en Alençon, et que c'était elle ?
A sa mort, son corps tout entier deviendrait relique, le monde des croyants -et qu'on ne lui demande pas de quelle confession ils seront, l'important sera qu'ils croient, et ça sera déjà bien, se partageraient le menu cadavre comme on rompt et partage le pain ?
L'Ingénue que l'on conspue serait porté aux nues. Oui.

Ses allégeances étaient acceptées et on l'en regraciait par un petit ballotin de mignardises. Tout était pour le mieux, ou presque. Il fallait maintenant porter l'allégeance épistolaire de la Saint Just qu'elle lut à voix haute tandis que le chevaucheur d'armes pourvoyait l'épouse du Mol Consort en quoi écrire et faire des petits pâtés de cire.


Citation:
A Sa Grandeur Vanyel d'Arezac, Coms du Béarn reconnue par Sa Majesté Lévan le Troisième,

Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith dicte Gnia, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies faisons ce jour ,notre prime allégeance au Béarn pour les terres du Lavedan.

Faisons hommage à vous, Vanyel d'Arezac, Coms du Béarn, Comtesse d'Ossau, Vicomtesse d'Agde, de La Ferté sur Aube, de Villemur et Baronne de Lunel et nous déclarons sans hésitation aucune tout à fait votre femme, la femme du Béarn.

Promettons au Béarn et sa couronne de les servir comme nous l'avons toujours fait, avec loyauté, respect, fidélité et honneur.

Promettons au Béarn et à sa couronne de remplir nos devoirs de vassaux et de leur apporter conseils et avis.

Promettons que si un conflit venait à vous opposer vous, Vanyel d'Arezac, Coms du Béarn, notre suzeraine, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vanyel d'Arezac, Coms du Béarn, notre suzeraine, à un tiers du Royaume François, nous jurons que nous prendrions cause pour vous et que notre vie et notre épée seront vôtres.

Regrettons amèrement de ne pouvoir prester ce serment en personne devant vous et de recevoir de votre main écu et couronne.
Puisse le Très Hauct vous guider durant toute la durée de votre règne et veiller sur le Béarn. Il en a besoin.

Avec nos profonds respects et notre sincère amitié,

Faict en Périgord, en la vicomté de Mussidan, le troisième jour de juin de l'an de grâce mil quatre cent cinquante huit.


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