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[RP] Une poursuite, ils traquent..

Liamchaa
Et elle reprend.
Sur la route.
Toute la sainte journée.
Sans voir le doute.
Il s'égare.

Pas de doutes.
La vie.. la prend comme elle vient.
Avec son lot de tracas.
Son lot de joie, de peines.
Il fait gaffe, c'est gelé.

Route déserte.
Il a décidé de retrouver la blonde.
Il en a envi.
La sentir contre lui.
Depuis le temps...
Combien cela fait déjà...
une semaine au bas mot.

Qu'il soit seul ne pose pas de soucis.
Par contre accompagné...
C'est une autre chanson.
Il a du mal à rester loin.
C'est comme ça.
Même s'il est avare de paroles.

La route semble toujours pareil.
Pourtant, un caillou, une motte de terre...
Un trou, une donzelle qui passe et trépasse.
Il sourit jaune en voyant le butin.
Mais ils sont ou les riches?

Vivement une taverne.
Vivement la Blonde.
Vivement une bonne mousse.
Parlons pas du feu, des marrons et autres gourmandises.
Les gourmandises... sourire aux lèvres.
Et un massage... Karine sait faire... parait.
Le pas s'accélère.
Kar1
Au risque de se répéter, voila plusieurs jours que Karine est installée à Poitiers. En taverne, elle croise encore le proc’. Il commence à ricaner puis finit par dire qu’elle a très bien joué. Qu’à force de se plaindre, elle allait obtenir gain de cause. Jusque là blonde ne s’étonne pas. Elle n’avait jamais douté du verdict qui allait tomber. Bien sur qu’elle obtiendrait gain de cause, mais c’était surtout ses marchandises qui la tracassaient.

L’a bu comme un trou ce soir la Karine, rencontre sympathoche avec une mazelle Brunette cheveux relevés au dessus de la nuque. Elle la trouvait fort agréable donc, surtout lorsqu’ensemble, elles deviennent bourrées comme des vaches emballonées. Karine était clairement dans de bonnes conditions pour enfin entendre une telle nouvelle. Elle se concentre, du moins essaye.

Est-ce vrai.. Est-ce possible..
Lui qui l’avait directement mis en garde sur le fait qu’elle ne pourrait récupérer ses marchandises. V’là qu’elle peut pourtant recommencer à espérer. Le proc’ a reçu plein de lettres de soutien parait, venant du Poitou et du Lyonnais Dauphiné. Plus qu’à attendre donc, attendre que tout le monde témoigne et que le juge annonce le tout officiellement. Attendre encore, impatiente comme elle est, pas sure qu’elle puisse la Blonde.
Heureusement, le Liam arrive le lendemain matin, le voir enfin et en profiter pour lui annoncer le scoop de la semaine. Quand on dit le voir enfin, c’plutôt le toucher enfin, gouter encore à sa peau qu’elle a failli oublier depuis le temps. C’est avoir envie de le dévorer tout entier et ne l’avoir que pour elle. C’est d’avoir envie de s’offrir à lui aussi.

L’arrête de boire, pas envie de puer la bière de l’matin. Elle guette..

_________________
Karine de Pommières.
Liamchaa
[Poitiers!! Poitiers!!! Quèques jours d'arrêt!!!]

Interminable cette marche.
Il n'y croyait plus.
Les remparts apparurent enfin.
Surgit de nul part ou presque dans le brouillard.
Matin frisquet, c'est peu de le dire.
Il passe le guet.
Encore un gars qui l'accueil.


Bonjour,
Je vous souhaite la bienvenue à Poitiers.
Je me présente, je m'appelle Theudrik et je suis chargé de vous accueillir dans notre capitale.
Si je peux faire quelque chose pour rendre votre séjour agréable, n'hésitez pas à me le demander.


Il le toise.
Jauge l'homme.
Puis fait non de la tête.
Le gars lui sourit.
Il passe à un autre entrant dans l'enceinte.
Liam se ravise.
Il revient vers lui.


Si tiens... t'pourrais m'indiquer une taverne par exemple... Mais une taverne 'vec une belle blonde à l'intérieur... P't'être un peu saoule aussi...

Il sourit.
En face ça réfléchit grave.
Puis le bras se tend.
Il indique du doigt une ruelle.
Il faut tourner deux fois qu'il dit
.

Vous pouvez point la rater, messire, c'est la taverne de la mairie!

Le black opine du chef.
Ses chausses se mettent en route.
Un peu plus ou un peu moins.
L'est plus à cela près.
Le guet n'avait pas menti.
Une taverne éclairée s'y trouve.
Il pousse la porte.
Kar1
Elle s’est levée tôt ce matin. Pas vraiment besoin de dire pourquoi. La charrette s’encrasse dans le sol qui commence à ramollir. C’est l’aube. Mal de crâne oblige, couchée tard à cause de tonnes de chopes dans le gosier. Faut le dissimuler, le Liam pourrait être jaloux. L’est pas la plus à plaindre la blonde dans l’histoire. Au chaud, dans une taverne quand l’envie lui prend. Pis Poitiers est une capitale, payer l’hôtel est une obligation, pourquoi ne pas en profiter.
Le soleil se lève, le seul moyen pour qu’il la retrouve, une taverne. On ne peut pas dire qu’elle se soit faite plus belle que d’habitude pour le retrouver. L’est pas du genre. On la prend comme elle est ou pas du tout. Sourire en coin, ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu ce besoin de voir quelqu’un. Les hommes, les prendre, les jeter, son lot quotidien. Le Noir c’est différent. Pis faut dire, elle le connaît depuis un bout de temps déjà, en le rejoignant, elle savait bien que ça n’allait pas être parties de jambes en l’air sur parties de jambes en l’air. Elle est plutôt fière d’elle d’ailleurs, les concessions sont faites, la peur s’est évaporée, l’a envie de déplacer des montagnes maintenant.
D’ailleurs, c’est quoi leur prochaine étape. Sont à Poitiers, c’est bien mais c’était censé être seulement un détour. Fallait aller à Angoulême. Ca fait un bout de temps qu’ils devraient être arrivés si elle en croit les longues journées passées ici.
‘Fin bref, ces questions elle les posera en temps voulu après retrouvailles.
Personne dans la taverne, normal vu l’heure. La blonde passe derrière le comptoir et sert deux bières bien fraîches. Faut savoir combattre le mal par le mal parfois. Et l’autre binouze, ben pour le sombre qui doit en rêver depuis le temps. Poches renflouées, Karine est passée à la boulangerie heureusement ouverte. Elle sait plus trop s’il aime les pains au lait, elle avait été trop occupée à les engouffrer la dernière fois.
Mouarf.. ça chauffe, ça chauffe.. d’ailleurs.. Vite!

Les admire, n’en finit plus de les admirer ces fameux pains au lait.
La lourde porte s’ouvre enfin laissant le vent pénétrer dans l’enceinte de la taverne et un noir accessoirement. Blondine sourit en coin, le reluque, n’en finit pas de le reluquer. Pas mal décidément, Karine ne s’en lasse pas.

Elle tend son long bras et l’amène près d’elle, les yeux toujours rivés sur les braises.

_________________
Karine de Pommières.
Liamchaa
Les braises...
Il les a dans les yeux.
Plus de vert.
Que du flamboyant.
Il contemple cette femme.
Près de la cheminée.

Senteur de bière.
Nez de pain au lait.
La charcutaille pendue au vent.
Qu'il fait bon dans une taverne.
Surtout après de longs jours sur la route.

Un bras qui se tend.
Il entre.
Referme la lourde.
La chaleur l'assaille.
Tout comme la Blonde.
Elle reluque.
Il se dévêt un peu.
Encore plus de chaud sur sa peau sombre.

La main blanche l'agrippe.
Il se laisse tirer.
Pas souvent qu'il se laisse faire.
Elle retourne à son âtre.
Lui... passe ses mains autour de sa taille.
L'enlace posant ses lèvres sur ce cou offert.
Qu'il fait bon dans une taverne.
Quand on est attendu.
Sandrae
Assise à picoler, retour au pays, Dra profitait des inventions Merveilleuses. Pas à dire, ça décoiffait, le genièvre surtout, enfin, ça décapait les boyaux ça. Mais au cœur de l’hiver, surtout, ça réchauffait. Justement, son cher traînant la patte, encore fourré dans un livre sans doute… Une mirabelle, allons, et une poire encore.
Une belle blonde vint à passer par là, la besace de l’une plus vide que la bourse de l’autre.
Ma, trouver un truc à vendre, il fait encore soif… Aussitôt dit aussitôt fait, à se rincer au gré des passants, des amis, piliers de taverne.
Ça, la blonde voyageuse ne tenait pas en place, à peine arrivée, déjà elle parlait de repartir. À peine dépouillée, déjà elle voulait encore tenter le diable. Dra leva un sourcil

Hey, drôlesse, reste donc encore quelques jours à Poitiers… Tu sais, moi je voudrai bien t’accompagner un bout de chemin. Mais là, tout de suite, vais pas pouvoir.

Enfin, quoiqu’on en dise, la brigandée devrait pouvoir atteindre une prochaine ville, avec un peu de patience elles s’y retrouveraient, les poches plus pleines encore, et le gosier moins sec. Et pi, l’était plus toute seule, la drôlesse, un beau sombre à son bras, de quoi affronter tous les chemins du Poitou la tête haute.
_________________
Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Liamchaa
Entrée en scène d'une brune.
La taverne n'est pas vide.
Karine le pousse.
Murmure en passant la porte.


Viens!!... j'te présente ma potesse...

Ils entrent donc.
La brune se lève.
Accueil chaleureux.
Bises.
Recul du Sombre.
Pas habitué à tant de familiarités.
La bise faut déjà se connaitre.
Déjà que le serrage de main...
Enfin...

Reluquement de la donzelle en bon et du forme.
Cuissots à l'air.
Il sourit.
La Blonde tique un peu.
Sourit de plus bel.
Bleu.
Rouge.
Belle harmonie.

Ça boit.
Ça cause de tout et rien.
Les bonnes femmes quoi.
Pis vient le sujet qui fâche.
Le départ.
Le noir doit filer dans un bazar.
Mine déconfite de Karine.


Hey, drôlesse, reste donc encore quelques jours à Poitiers… Tu sais, moi je voudrai bien t’accompagner un bout de chemin. Mais là, tout de suite, vais pas pouvoir.

La potesse qui l'ouvre.
Sandrae son petit nom parait.
Liam zieute la Blonde.
Tristesse dans le regard de la jeune femme.
Il acquiesce aux dires de la nenette.
Les routes sont peu sures.
Elle en sait quelque chose.
Un procès qui traine.
Une cargaison de poissons envolée.


'l'a raison... J'te veux pas seule sur la route.


Le ton est donné.
On ne discute pas l'ordre.
Une main s'immisce sous la chemise de la blonde.
Main froide parait il.
Kar1
Plus besoin de regarder les braises se chevauchant dans l’âtre. Blondine ferme les yeux au contact de sa peau sur la sienne. Elle se sent pousser des ailes, mais ne s’envole pas tout de suite voulant encore profiter de ce moment privilégié.
Quelques jours passent dans la joie et la bonne humeur. Ne pas dire qu’elle le montre de trop. Quoique, la blonde n’est pas forcément très discrète. Il l’a mise en appétit. Pas qu’elle ne veuille plus des pains au lait mais cette fringale est toute autre. Ses caresses sont expertes, ses mots sont doux, et ne parlons pas de ses lèvres sucrées, salées. Le contraste entre le tout noir et le tout blanc, les doigts qui s’enlacent, ils sont pas mal à deux.


Une brune entre en scène

La Dra, il la rencontre enfin. Cette femme, qui avait réussi à faire passer ces longues journées d’attente à la « drôlesse » qu'elle était -l’aime qu’elle l’appelle comme ça-, est avenante au possible. Il recule, comme à chaque fois. Karine sourit, ravie de cette exclusivité qu’il lui réserve. Mais le moment est venu, bien trop vite c’est certain, il doit partir. A voir le bon coté des choses, encore de belles retrouvailles qui s’annoncent, mais ça ne dur pas.
Le regard triste Blondine essaye tant bien que mal de faire avec puisqu’elle n’a pas le choix. Le rejoindre et vite. Où est dont ce proc’ dont elle a tant besoin et qui la fait languir. Elle essaye de retenir le Liam, peine perdue, Le bazar ne se trouve pas à Poitiers mais bien ailleurs. Ses ordres sont entendus, elle n’ira pas le retrouver seule, Dra sera son escorte.

Elle est tout de même déçue la blonde. S’était dit qu’ils pourraient retaper la charrette ensemble pour en faire quelque chose de plus confortable. A être en permanence sur les routes, autant le faire confortablement. Karine lui en touche deux mots, rapidement, avant qu’il s’en aille.
Prochaine étape, trouver un charpentier.

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Karine de Pommières.
Liamchaa
Un charpentier...
Pas difficile la Blondine.
Faire de la charrette une maison.
Jouer les escargots.
Il la zieute.
Pense un moment qu'elle divague.
Se ravise.
Sérieuse, pas un caprice.


Un charpentier... ben, j'ferai d'mon mieux... si j'en trouve hein, je te l'amène par le fond des braies!!

Il se marre.
Rire qui raisonne encore.
Il la reluque une fois encore.
S'imprègne de ses formes à peine dissimulées.
En soupire presque de devoir partir.
Aurait bien aimé les découvrir plus.
Et puis la faire frémir.
Douce torture... mais torture tout de même.

La porte s'ouvre.
Il revient sur terre.
Un soldat entre.
Il se lève.
Salue de la tête sans un mot.
L'homme s'installe.
Sort un parchemin.
Se met à écrire ou un truc du genre.

Ses mains agrippent la Blonde.
Le baiser est rapide.
Pas pour les effusions en public.
Elle tente de le retenir.
Ne sais pas trop comment réagir.
Vraiment pas habitué le Chieur.
Reste un moment contre elle.
S'imprègne de son parfum.
Les yeux se ferment.
Grande respiration.


Faut qu'j'y aille maint'nant... On r'pousse t'jours l'nstant... mais c'est pas bon....

Il lâche la Blonde.
Grise mine.
Tristesse au fond des yeux.
Dernier bécot échangé.
Doigts qui se dénouent.
La Brune les regarde en coin.
Veut encore lui sentir les joues.
L'en est sur.
Idée qui le fait sourire alors qu'il passe la porte.
Sandrae
[Deux jours plus tard
Poitiers sous le brouillard]


Impossible de voir à deux pas, là. Garder son couteau, encore sanguinolent du veau de lait frais découpé du matin, pour déchirer ce lourd voile qui obscurcit la perspective. Déjà en temps normal, Dra s'égare facilement, mais là, en visant le Gai Clain, elle atterrit à l'Angélique. Bien, l'adresse est parfaite aussi, la cave bien achalandée. Et la tavernière un peu magicienne.
La blondine lorgne par la fenêtre, et ouvre la porte sans que Dra n'ait rien à dire. Elle tourne en rond, la pauvrette, depuis que son homme a quitté la ville. 'Fin, elle attend, le nez dans une chopine, la suite d'un procès interminable.
Politesses, on prend la température, la besace est-elle prête ?

Dis, drôlesse, on part dans l'heure, viendras-tu avec nous ? Aller-retour, passage par Niort la belle, je vais te faire visiter le marais poitevin. Tu ne peux pas prétendre avoir vu le pays sans t'y égarer un chouïa.

Coeur battant, l'heure de vérité... La bourse pleine, l'herboriste a enfin de quoi... Un champ, autrefois pictave, bientôt niortais. Nouvelle demeure, nouvelle vie. Pas plus sédentaire, à priori... Bergerac ? Lyonnais ? Bretagne ? Tout est à voir, Karine lui donnera les bonnes adresses.
Enfin, en attendant Iron, une petite dégustation des expérimentations de la tavernière s'impose. Elle garde un très mauvais souvenir du genièvre, mais le reste...
Remplit une fois de plus les chopines vides. Une mauvaise habitude, va falloir qu'elle arrête de tant boire...

Alors, tu dis quoi ?
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Liamchaa
[A la recherche du charpentier perdu]

Il pestait.
Quelle idée aussi.
Un charpentier.
Trouver un charpentier.
Et pour une charrette.
Elle en avait des idées la blonde.

La quête semblait irréalisable.
Déjà perdu dans le marais.
Sol gelé, cette chance.
Brouillard, vent.
Il avance difficilement.


Un son mat.
Il se répercute sur le marais.
Le Sombre tend l'oreille.
Il y a quelqu'un.
L'appât du gain facile.
La curiosité aussi.
Qu'est ce que cela pouvait bien être.

Il suivit les bruits.
Par endroit, la brume s'éclaircissait.
Des espèces de clairières alors se montraient.
Au détour de l'une d'elle.... Un homme.
Accroupi, il ne fit pont attention à sa taille.
Il y avait là également une charrette.

Liam s'avança prudemment.
Sa main se porta dans son dos.
Une lame à double tranchant glissa sans bruit de son fourreau.
Il la fit tourner une ou deux fois.
au fur et à mesure de son approche, il se redressait.
L'homme ne l'avait visiblement pas entendu arriver.
Et puis, il remarqua le travail.
Un baraquement... une barque.


Un charpentier???

Il mit la main sur sa bouche.
C'était parti tout seul.
La joie... l'émotion.
L'incrédulité de la situation.
L'incroyable concours de circonstances.
Le cri du Chieur fit se retourner l'homme.
Il cacha vivement la dague dans son dos.
Esquissa un sourire forcé.
Faisant un petit geste de la main en guise de salut.
Petitjehan
Jehan a décidé de construire un abri pour sa barque.
Il est parti de grand matin avec sa charrette et du bois ainsi que ses outils.
Il est heureux malgré le froid, il a fait ses plans et là creuse des trous pour les piliers de son abri...
Comme à son habitude lorsqu'il travaille le bois Jehan est comme en transe le ciel pourrait bien lui tomber sur la tête rien ne compte plus que de sentir le bois frémir sous ses doigts de le caresser tendrement de le façonner comme il l'entend.
Jehan ne travaille pas le bois il lui fait l'amour comme à une femme...

Un charpentier...

Cette exclamation lui parvient inconsciemment et il se retourne pour voir qui l'a poussée.
L'homme est là et, gauchement, esquisse un petit geste de la main.
Jehan se relève, son marteau de deux livres à la main, si l'homme est animé de mauvaises intention il tâtera de son "effaceur de sourire", comme le surnomme affectueusement l'artisan.
Oh, non pas qu'il soit violent, simplement il déteste les menaces c'est plus fort que lui ça le fout en rogne et il voit rouge...

Là, l'homme bien que semblant être un "roulier", ne paraît pas décidé à s'attaquer à lui et puis, que lui prendrait-il en dehors de son bois et de ses outils?

Salut l'ami, je suis Jehan dict Petitjehan, charpentier à La Trémouille.
Tu es perdu?

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Kar1
La blonde tourne en rond. Il est parti, ça y est. Quand va-t-elle le retrouver. Bientôt elle espère. Dra et son homme, l’escorte de Karine, ont décidé de la prendre sous le coude et de l’emmener à Niort pour lui changer les idées.
Le proc’, elle l’avait enfin rencontré mais de bien mauvaises nouvelles il lui avait annoncé. Elle voulait rester à Poitiers jusqu’à ce que la situation se décoince. Mais il en était autrement, Blondine n’allait finalement pas récupérer les marchandises tant aimées. Il lui avait raconté des crasses plus grosses que dix moutons réunis.


Les préparatifs

Partagée entre l’envie de partir et l’envie d’écorcher vif un procureur, Karine prépare son attirail pour un départ le soir même. Elle avait finalement accepté de quitter cette ville fantôme. Parait que Niort c’est bien.. Elle arrive près de sa charrette et remarque le foutoir fait pendant ces quelques jours auprès du Liam. Petite moue encore, l’est loin d’elle. L’envie de lui envoyer un pigeon lui prend. Seul lien qu’elle peut encore avoir avec lui pour le moment.
« Pas d’bêtises » qu’il lui dit avant de partir. Elle n’avait franchement plus le cœur à faire des bêtises excepté à ses cotés.
Karine attèle son cheval, lui accroche la charrette à la croupe en faisant glisser le cuir dans les boucles faites à cet effet. L’adore cette odeur, ces mêmes gestes que l’on fait à chaque fois qu’on est sur le départ. Elle sourit, bien plus en forme qu’il y a quelques semaines encore.
Allez hop.. Direction portes de la ville. Le cheval est parti, la charrette grince.. Un charpentier.. L’a trouvé un charpentier..?

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Karine de Pommières.
Liamchaa
Salut l'ami, je suis Jehan dict Petitjehan, charpentier à La Trémouille.
Tu es perdu?


Voix sourde.
Marteau en main.
Le Sombre zieute l'homme.
Son regard va à la masse.
Lourde. Pesante. Carrée.

L'homme se relève.
Liam suit le mouvement de bas en haut.
Un souffle s'échappe de ses lèvres.
Ses yeux s'écarquillent.
Pas un homme devant lui.
Un géant oui.
Il n'a jamais vu d'être aussi grand.


Liam.... Boucher à Labrit....

Il avait dit ça instinctivement.
Il zieutait toujours avec étonnement le gars.
Qu'il était grand.
Un gars qu'on devait pas ennuyer tous les jours.
Charpentier.
Le mot fait tilt dans son esprit.
Charpentier.
Un large sourire se dessine sur sa face noire.
La dague retrouve son logement.
Il s'approche.

Charpentier t'dis.... ben ça tombe bien dis donc... j'en cherche un... Bon.. j'devais l'ramener par les braies.. mais j'pense que j'ferai une exception pour toi... t'm'as l'air d'avoir d'bonnes jambes et qu'tu peux marcher sans problème...

Le Sombre est prolixe.
Surtout quand il s'agit d'amadouer.
Puis le bougre semble pas dangereux pour un écu.
Mais il reste sur ses gardes tout de même.
C'est la Blonde qui va être contente.
Va pouvoir rappliquer dans le coin avec la charrette.


Dis moi l'ami... tu f'rais pas une modification sur une charrette?.... d'ailleurs elle r'ssemble à la tienne... faudrait y ajouter un toit.. 'fin... une barque...

La chausse se pose sur un rondin.
Le buste se penche.
Le coude sur la cuisse.
Le menton sur la main ouverte.
L'autre toujours sur le pommeau de l'épée.
Au cas ou.
Toujours sur ses gardes le Chieur.
Secret de sa longévité faut croire.
Sandrae
[Niort]

Une longue nuit de chariotte, enfin les trois compères arrivent aux portes de Niort. Pas vu grand chose sur la route, trop de brouillard, pas de lune, et puis si froid, malgré les couvertures et les peaux de bêtes. Enfin, au petit matin, traverser la ville encore endormie, direction le quartier des artisans. Fouiller sous le pot de fleurs, les clés bien planquées n'avaient pas bougé.
Une fois n'est pas coutume, prolonger encore un peu la nuit, trop de sommeil manquant, on verrait la suite plus tard.

Plus tard, justement, il fait déjà grand jour. Une flambée pour réchauffer la pierre, un déjeuner rapide, l'heure de la visite guidée sonne. Enfin, vite écourtée, Iron trop occupé à son atelier, Dra ne connaissant guère que les tavernes et deux adresses... et encore, elle se perd à chaque fois.

Alors, drôlesse, tu ne restes finalement pas ? Et bien, si tu files déjà, prends quelques victuailles pour la route, tout de même. Et embrasse bien ton sombre de ma part.

Dra charge la blondine de quelques morceaux de veau de lait, pots de miel, bouteilles en tous genres. Quelques plantes aussi qui pourront toujours servir, et un onguent pour soigner ses bleus et multiples contusions. Car malgré ses monticules de coussins, la Karine passe autant de temps sur les tabourets de taverne que le cul par terre.
Voilà, une belle rencontre, mais déjà la voyageuse repart... Sûr, vu comme elle est pressée, son but l'attend déjà.

Bonne chance, la belle... et bonne route à toi !

L'herboriste aurait bien aimé être plus loquace, mais les mots lui manquaient, là, présentement, devant la chariotte prête à partir. Et puis, seule sur les routes, tant de dangers pour une femme... D'autant qu'elle n'avait pas eu le temps de lui enseigner à jouer du couteau...
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
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