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[RP] Une poursuite, ils traquent..

Liamchaa
Il la serre.
Sent la poitrine de la blonde.
Ses yeux pétillent.
Le charpentier la matte.
Elle sourit.
Plante un baiser.
S'installe à l'invitation du géant.
On les dirait complice.

Elle pose ses fesses sur la bille de bois.
Le géant passe à tout autre vue.
La charrette.
Il en fait une tête.
Liam la zieute aussi.
Se demande ce qu'elle a.
C'est une charrette comme une autre.
Quatre roue, un canasson.
Peut être un peu vieillotte.

Il lève un sourcil sous le regard de sa belle.
Main qui enserre sa cuisse.
Bout de bidoche empoigné.
Lui... se repait d'elle encore.
Ça fait un bout sans la voir.


Tu lui as dit ce qu'on voulait faire?

Épaule collée à la sienne.
Vivre d'amour et d'eau fraiche va un temps.
Il attrape un bout de viande également.
Rompt une miche.
Fait un signe au géant pour qu'il se serve.
Tant qu'à faire, c'est à lui, hein.


Ben écoute Blondine... j'lui ai conté en gros c'que t'veux... maint'nant, pour c'qui est des aménagements... t'vois 'vec lui direct nan? Et pis... il cause écus...

Il ouvre la bouche.
Enfourne un bout de bidoche.
Commence à mâchouiller.
Regard au charpentier.
Tend la main au godet.
Fait soif d'un coup.
Petitjehan
Bon on s’assied et on graille enfin…

Damoiselle Karine, ne prenez donc point ombrage du beau langage envers vous…mais si qu’tu préfères, ma garce, j’peux aussi causer comme ci.


Le charpentier éclate de rire et se coupe une tranche de pain en guise de tranchoir sur laquelle il dépose une belle tranche de viande.

Bon alors on lui fait quoi à cette carriole ?


Jehan se demande si le moment est bien à discuter vu que les deux là en face semblent avoir de toutes autres idées dans la tête et…ailleurs. Il décide de leur tendre la perche pour voir…

Bon je vais aller avec la barque récupérer le casse croûte de ce soir ok j’en ai pour quoi…aller (laisses leur un poil de temps gars soit sympa…) disons une heure. Si Karine veut se reposer y un joli bosquet de fougères là derrière ma charrette. Et y a une couverture aussi. Si ça marche ce soir lièvre rôti prit au collet ça vous va ?


Déjà, tout en discutant, Jehan ne mate plus la blonde voulant respecter leur intimité.

Nan il mate la carriole qu’il va devoir transformer. Sans attendre que la donzelle lui exprime ses souhaits il évalue les possibilités. Tout d’abord consolider la caisse, puis renforcer le timon pour que le cheval peine moins avec le surplus de poids.

Et hop une bouchée…

Les roues semblent correctes même si un petit coup de recerclage par son pote Forcehung aurait été un plus mais bon…

Et une autre bouchée…

Bon y a possibilité de faire… oui, deux pans un de chaque côté et d’y mettre un toit. Encore heureux qu’il voulait faire un abri avec ce bois il a apporté de la poix pour calfeutrer le dessus…Son esprit mesure, découpe, cheville et assemble et tout doucement la charrette devient « roulotte ».

D’un coup il fait soif…sûrement la viande salée…

Machinalement il tend d’abord le flacon de vin à la donzelle vu qu’il n’y a qu’un seul gobelet qu’il a posé devant elle. Espérons qu’elle se la joue pas « bohémienne » et prenne ombrage de sa courtoisie mais rien à faire Jehan, devant une femme, « charme » et essaie de séduire. Déjà cette faiblesse un jour a failli lui coûter cher mais bon on ne se refait pas à trente ans…presque un vieux…
Un regard à Liam pour savoir si la donzelle picole ou pas si non il va lui refiler le flacon, question de savoir vivre.


Vous savez coudre Damoiselle ? Faudrait faire un grand sac haut comme moi environ et d’un peu plus de ma largeur…

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Kar1
Pécunes.. Fallait parler tunes, et forcément le Liam lui avait refilé le beau rôle. En temps normal, la négoc’ c’est son affaire. Marchand Ambulant depuis un bout de temps maintenant, la blonde sait y faire. Parfois jouer de ses charmes, parfois être intransigeante, cela dépend bien souvent de la situation ainsi que de ses interlocuteurs. Par contre, devant le Liam, pas sur que ce soit bienvenu.

Bon alors on lui fait quoi à cette carriole ?

Petit sourire, l'a hate de voir le changement la blonde. Une charrette au toit en coque, ça ne pouvait être que compliqué à faire, mais l'idée lui plait. Envie de partir loin d'ici aussi, que ce soit fait et vite. Z'ont parlé de s'installer quelque part. Poser baluchon, clic et clac, étudier, recommencer le métier d'artisan, acheter de nouveaux champs. La destination n'a pas encore été choisie mais Karine a quelques préférences.

C'te charriotte on lui fait un toit. Mais pas un toit comme on a l'habitude d'en faire hein.. j'trouve ça beau moi l'intérieur d'une barque. Pas forcé qu'ce soit visible de l'extérieur, on risque d'en surprendre plus d'un mais j'aimerai ouvrir les yeux l'matin et pouvoir admirer l'plafond de la mobile-charrette.

Elle se lève alors pour compléter ses paroles de gestes après avoir refusé le verre que le géant souhaite lui servir. Elle veut essayer de concrétiser ce qu'elle dit par une gestuelle précise. D'ailleurs, l'est tellement concentrée que le géant a beau parler de casse croute du soir, ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. La blonde croit même qu'il essaye encore de lui servir de quoi s'torcher la trogne.
Merci, je n'bois pas ou plus.. ou presque.. 'fin pas soif quoi!

L'est plus qu'emballée la blonde on dirait. Promesse tenue par le noir, charpentier trouvé. Presqu'intenable, elle montre sa barque neuve et inutilisée. Sa gestuelle s'agrandit.

Par contre, exigeante que je suis, ce serait chouette d'avoir une sorte de petite trappe la haut. Le Liam aime bien voir le dehors la nuit, les trucs qui brillent dans le ciel surtout.

Un peu calmée, elle pose une main sur l'épaule de Liam et l'avance jusqu'à la nuque pour l'effleurer de ses doigts. Blondine regarde le géant et répond à ses dires.

Coudre.. Jamais été tisserand moi.. 'fin, c'doit pas être compliqué. Par contre, z'avez b'soin de beaucoup d'bois pour tout ça pensez?
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Karine de Pommières.
Petitjehan
Et la voila lancé la donzelle et au fur et à mesure Jehan démolit ses idées en tête...
Rien n'y fait ni la proposition de boire un coup ni le casse croute du soir pas même la discrète invite à la laisser seul avec son beau ténébreux...ma parole quand elle a une idée dans la tête la blondine ben elle l'a pas ailleurs hein?

Voila qu'elle cause de mettre une barque comme toit et d'y faire un trou pour mater les étoiles...
Mais si les charpentiers voient un boulot pareil ma réputation est foutue plus qu'à me mettre boucher ou tisserand mais surement que je vendrais plus un bout de bois moi...

Néanmoins il l'écoute et essaie de réfléchir jusqu'au moment où la blondine lui demande s'il aura assez de bois...


Ben avec mon bois là pour mon abri et votre barque...ça devrait aller mais bon pour ce qui est de faire un trou dans la barque va pleuvoir dedans la roulotte après...
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Liamchaa
Une heure avec la Blonde...
C'était pas pour lui déplaire.
Mais voilà.
L'en décide autrement la Karine.
Coup d'œil au géant.
Lui non plus n'en revient pas apparemment.

Il chope un autre morceau de bidoche.
Pas de frivolités, il bâfre le noir.
Il écoute aussi.
Blondine expose son plan.
Tête déconfite du charpentier.
C'est sur, il s'attendait pas à celle là.
Une barque et un toit ouvrant.
Liam se retient d'exploser de rire.

Une main douce se pose sur lui.
Frisson de plaisir.
Nuque saisie sous le parcours des doigts.
Il lève la tête vers elle.
Reluque ses formes devinées sous la chemise.
Le géant marmonne un truc.


Ben avec mon bois là pour mon abri et votre barque...ça devrait aller mais bon pour ce qui est de faire un trou dans la barque va pleuvoir dedans la roulotte après...


Faut pas t'en faire pour ça... imagine une fenêtre mais qui s'rait sur l'toit... j'suis certain qu'on peu éviter les fuites nan?... Y a bien un truc pour calfeutrer l'bazar...


Il atrappe le godet.
Le vide d'un trait.
Passe un revers de main sur ses lèvres.
Sa pogne se pose discrètement sur les fesses de la Blonde.
Il caresse lentement les braies.
Et ce qu'il y a dedans.
Sourire en coin.
Regard tendre à sa Blonde.


Pis j'te file un coup d'main moi... j'veux voir comment t'bosses... p't'être que j'me r'convertirai ensuite... qui sait. Parait qu'je suis plutôt doué 'vec mes mains...
Alanysfolle
Une seconde pour une éternité. Une éternité en une seconde. Un voyage mitigé, ne pas se rendre compte des kilomètres parcourus, savoir qu’elle le retrouverait vite. Chaque pas est une torture d’incertitude. Ne pas savoir si elle est sortie de sa vie, si lui était sorti de la sienne. Envisager toute les possibilités. Que ferait-elle sans lui ? Rentrerait-elle à Labrit vider les stocks d’alcool de sa taverne ? Irait-elle rejoindre les Cartel pour se battre avec eux ? S’engagerait-elle dans une guerre dont elle se fou royalement juste pour se défouler et calmer ses douleurs, quitte à perdre la vie sur un champ de bataille ?
Aucune de ses options ne la satisferait, elle le savait, la seule chose qu’elle souhaitait c’était revoir son visage, sentir ses bras se refermer autours d’elle, et l’entendre lui dire qu’il l’aimait à jamais.
Avoir perdu leur enfant était déjà une tragédie, une cicatrice qui ne s’atténuerait pas, un vide en elle et à ses côtés. Mais sans Liam… La vie ne valait plus d’être vécue.
Silencieuse, elle avait parcouru les kilomètres qui la menaient en Poitou, là où il se cachait.
La faim n’était plus là, elle picorait poisson et viande dont elle donnait la plus grosse partie à son Corbac.
Lui voltigeait non loin d’elle, conscient que quelque chose tourmentait sa maîtresse sans savoir quoi exactement.
Le soir lorsqu’ils s’arrêtaient d’avancer, elle se refugiait sous un arbre, le regard perdu dans le néant et se mettait à pleurer sans ne plus pouvoir s’arrêter. Ne pas savoir était pire que d’être au courant.
Alors l’emplumé se posait sur son épaule, glissait son bec contre la joue de la blonde et ne bougeait plus jusqu’à ce qu’elle se calme.
Le seul véritable ami qu’elle avait s’appelait Ricard. Le seul qui la suivait de partout sans jamais l’avoir trahi une seule fois depuis toutes ces années. Si elle mourrait, qui allait s’occuper de lui ?
Il n’avait plus l’habitude de vivre sans elle, elle ne voulait pas qu’il meurt. Surtout pas lui.
Alors elle glissait une main sur son plumage et le caressait tandis qu’elle essayait de contenir le flot de larmes.
Et les jours passaient ainsi, jusqu’à ce qu’un matin elle arrive en Poitou.
Le cœur tremblant, ne sachant pas ou chercher, elle avait autant envie de le retrouver que de s’enfuir le plus vite possible du duché.
Elle avait d’abord erré quelques jours, aux alentours de Sainte, sachant le duché fermé, mais la faim au ventre, le sac vide, elle avait du se résigner à aller acheter de quoi se nourrir. Et puis peut être était-il là bas ?
Mais de Liam elle ne vit point. A la place, elle reçu une lettre l’enjoignant à quitter le territoire poitevin le plus rapidement possible. Un profond soupir, une gorge qui se serre et les mains qui se crispent sans même y songer sur le vélin reçu, elle prit ses affaires et retourna sur un nœud.
Elle ne partirait pas sans savoir, qu’importe les procès, qu’importe les amendes, la prison ou l’armée. De tout ça elle n’en avait cure, souhaitant seulement connaître la vérité.
Trois semaines sans nouvelles, voir plus. La dernière ayant laissé un goût amer dans sa gorge.
Se calmer et vite, surtout que la blonde était partie trop vite sans songer à prendre avec elle la moindre bouteille de rouge. La soif est là, tristesse, énervement, agacement, l'envie de tout détruire sur son passage et de sentir au plus profond d'elle que le monde ne cesse pas d'être cruel avec elle. Tout était injuste. TOUT!
Trop c'était trop.
Il fallait qu'elle se défoule sur quelqu'un. Une brune en haillons passant par là, quelques écus en poche, voilà Nys qui en profite pour se faire la main et reprendre les vieilles habitudes perdues. Un juron, quelques baffes de perdues, et le remerciement de l'alcoolique pour le don offert si "gentiment".
Le lendemain, même chose, la voilà qu'en plus de sous, elle récolte coiffe et toque. Un regard vide de tout se pose sur les vêtements. Qu'elle idée de porter ce genre de chose!
Mais la blonde n'est pas méchante, elle remercie quant même l'autre blonde pour ces dons. Deux jours. Elle n'avait même pas fait attention au butin de gagné. Pour ce qu'elle en a à foutre d'être riche ou pauvre!
Une missive plus tard, un avis de plainte ou une traque d'offerte. Au choix. Elle hausse les épaules, froisse le parchemin et le balance dans un coin. Elle avait déjà donné pour la traque, savait ce qu'elle vallait, mais elle n'avait pas de temps à perdre. Alors qu'ils s'amusent à la foutre en procès, elle, elle avait un Chieur à retrouver....

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Petitjehan
Bon c'est la le tout va falloir que je bosse moi....

Jehan se lève et s'étire écartant ses bras et détendant l'ensemble de ses muscles jambes écartées et en grognant de plaisir....


Mouahhhhhhhh bon on s'y met? ah ben nan qui me paye mon bois? J'offre la main d'œuvre vu que j'aurai un apprenti...

Trois jour de coupe et deux ans de séchage mon bois quand même le reste m'en tape c'est cadeau...Bon Damoiselle vous êtes sûre de vouloir la barque en guise de toiture? Faudra pas râler apres hein? et pis surtout dites jamais que c'est moi qui l'ai bricolée...j'ai ma réputation quand même...


Jehan s'approche et libère le cheval de son "trait" et il secoue la carriole pour en découvrir les points faibles. Celle-ci répond par des gémissements et Jehan presque sensuelle ment laisse sa main courir sur les cotés caressant le bois.

Liam..au fait je peux te nommer ainsi? cela ne te dérange pas?
Tu vois on va d'abord renforcer les cotés là et là puis on poncera pour que y ait plus d'écharde faudrait pas que la Damoiselle blesse sa jolie peau hein?

Joignant le geste à la parole Jehan prend une planche et mesure en faisant des marques dessus puis revient vers le billot. Là il s'empare d'une scie et commence à couper la planche à grand gestes puissants.
Le bois gémit sous l'attaque de la lame maniée avec vigueur, la sciure tombe doucement de la découpe déposant une fine pellicule sur l'herbe mouillée.

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Sandrae
[ Départ de Niort]

Le soir tombant, Dra et Iron chargent une bonne fois pour toute la charrette. Ne rien oublier, le voyage pourrait être long. Des vivres en quantité, salaisons, viande séchée, compotées, légumes frais et moins frais, pain du jour, fromages secs ça se conserve mieux et ça pue moins, aussi... Stock de plantes, ne pas partir sans ses simples.
Et des couvertures, des vêtements bien chaud pour dormir sous la lune, un peau huilée pour éviter les intempéries, enfin tout l'attirail du tisserand prévoyant.
Quelques sacs jetés à la hâte au fond de la charriotte, le tour était joué.

Pendant que Messire attelait Hadol, Dra prit une plume et une perdrix, et composa un petit billet :


Citation:

Salut, drôlesse

Ben voilà, on aura mis du temps, on a bien failli n'jamais partir, mais ça y est, la carriole est fin prête à se mettre en branle. On harnache Hadol, mon cheval, dès ce soir, et en route pour l'aventure. Du coup, pour sûr, on va traverser et errer un rien dans les marais, m'étonnerait pas que l'on vous tombe dessus.
Pis, j'ai investi, j'ai dans ma besace trois couteaux, j'ai pas oublié ma promesse, drôlesse. Juré, tu vas bientôt savoir jouer du surin...

Bisouilles à toi, à vite j'espère
Dra



Le temps de lancer l'oiseau dans les airs -une prière pour qu'il ne finisse pas comme beaucoup, au fond d'une gamelle-, de sauter sur le siège rembourré, de s'emmitoufler dans une couvrante, et déjà les remparts de Niort n'étaient plus qu'un souvenir...
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Kar1
La blonde est pas sure de comprendre. Ils la regardent bizarre, le Liam ainsi que le Géant Jehan. A se demander si elle a pas raté un épisode pendant sa longue tirade d'explication. Peut etre la tune, l'a rien dit encore à ce propos. Mais, parfois impossibilité chronique de se concentrer parce que les mains de Liam la parcourent, la font frissonner et perdre toute notion. Passer du temps seule avec lui. Oh que oui elle le souhaitait, mais surtout loin du Poitou, loin des mauvais présages et loin des blondes qui les traquent jusqu'à les retrouver. Elle avait envie de partager des moments privilégiés pour un temps juste elle et lui.
Retour sur terre pour la enième fois, elle regarde le géant de haut en bas, comme si elle n'avait pas encore eu le temps d'en décortiquer les moindres recoins après l'avoir pourtant toisé du haut de ses pointes de pieds en arrivant devant lui plus tôt.


Ouep.. suis sure de c'que j'veux m'sieur Géant.. une barque et une trappe, tout ça, à l'envers..
Pis savez quoi.. pour la paye, servez vous dans la charrette.. c'rempli de tout un tas d'trucs..


Sourire aux lèvres, l'aime bien être farfelue la blonde, c'est c'qui fait tout son charme, ça, pas sur. Mais l'aime bien se creuser les méninges. Idée de l'année.. pouah..
Elle le regarde jeter un oeil à la charrette, on dirait même qu'il la carresse, avant de lui faire l'amour, ça l'excite presque la blonde, l'obligeant à lancer un regard de biais à Liam en se mordillant la lèvre inférieure.

Elle lève le nez, claquement d'ailes, un corbeau.
Voilà, l'heure est arrivée qu'elle pense, il faut surement repartir, et plus vite que quiconque ne le pense. La blonde ne doit pas être très loin. Un oiseau pour prévenir le Noir surement, mais l'oiseau se dirige vers elle en fin de compte. Après le regard plein d'envie, le regard furtif à Liam "les ennuis commencent" qu'on peut lire dans ses yeux. Le corbac se pose sur l'épaule de Karine. 'fin de loin l'corbac, rien d'autre qu'une perdrix au final. Elle déplie le parchemin s'assurant que le volatile ne s'approche pas de trop de Liam, même rassasié, y se gêne pas.
Karine décortique chaque mot de la missive. Au fur et à mesure un sourire nait sur son visage. Lecture finie, elle s'approche de Liam, toujours l'oiseau sur l'épaule "pas touch'"


V'la que Dra, amie de Niort passe par le Marais.. j'espère qu'elle nous trouvera! Elle me promet de m'entrainer pour manier l'couteau, pendant qu'tu s'ras l'apprenti.. pourquoi pas..
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Karine de Pommières.
Liamchaa
[Début du cours]

Jehan c'est les charrettes.
Liam, le postérieur de la Blonde.
Chacun son truc comme qui dirait..
Karine n'en démord pas de son idée.
Le géant s'incline non sans réticence.
Et puis paye est trouvée, hein.


Liam..au fait je peux te nommer ainsi? cela ne te dérange pas?

Le black acquiesce.
Rondeurs de Blondine en main.
Faut pourtant qu'il la lâche.
Baiser au moment du levé.
Il rejoint le charpentier.
Zieute ce qu'il fait.
Comment il fait corps avec le bois.

Pour sur qu'tu peux m'app'ler comme ça... c'est d'ailleurs mon nom... 'fin c'lui qu'on m'a donné.

Le géant continue son tour.
Branle la charriotte.
Elle grogne on dirait.
L'en ferait aussi des grognements.
Vu la bête.
Ils tournent autour.
Regards sur les planches vermoulues.
Puis...


Tu vois on va d'abord renforcer les cotés là et là puis on poncera pour que y ait plus d'écharde faudrait pas que la Damoiselle blesse sa jolie peau hein?

Coup d'oeil vert en direction de la Blonde.
Il secoue la tête négativement.
Réfléchit vite fait.
Un volatile se pose près d'elle.
Quitte à peine des yeux la belle.
Jehan entame la coupe d'une planche.
Karine s'approche.
Des oiseaux à ne pas toucher en marais poitevin.
Déjà qu'il n'y a pas grand monde...

Il reporte son attention sur le géant.
Il scie.
Le bruit est presque mélodieux.
La sciure tombe lentement à chaque coup donné.
Une brise.
Elle s'envole plus loin.
Il enlève sa chemise.
La pose sur l'épaule de Karine.


Allez... j'vais décharger l'bazar d'ma'zelle... si on veut que ça avance un peu! Pis faudra m'dire c'que tu veux qu'j'fasse Jehan 'suite, hein?
Kar1
La blonde a toujours la missive dans les mains. L'hésite à répondre. Non, trop risqué, elle connait pas le volatile et ne sait pas ou il pourrait se poser ou être attrapé par mégarde. Elle range alors le velin dans sa poitrine et vire la perdrix de son épaule.
Liam a du mal à la laisser, la pogne toujours sur ses fesses, à dire vrai ça convient parfaitement à la blonde. Bécot posé, il se lève finalement et s'approche de la charrette pour regarder le Géant à l'oeuvre. Un frisson, la blonde le suit des yeux et tourne le regard vers eux. Pas sure de savoir quoi faire dans ces moments là. Manier le bois, bouarf, l'a toujours préféré le vendre aux maires à des prix exorbitants, des adresses qu'elle garde dans ses petits papiers d'ailleurs, plutôt que d'essayer de le couper et d'en faire son affaire masse en main et scie pas loin.

La chemise de Liam vole jusqu'à son épaule. Encore un pretexte pour le regarder. Karine est persuadée qu'il l'a fait exprès. Elle commence à le connaitre ce corps, mais ne se gêne pas pour un sou puis prend un bout de la manche et la porte jusqu'à son nez pour humer son odeur corporelle à défaut d'autre chose. Mmmh.. Va falloir qu'elle lui pique plus souvent tiens. Un peu large, on pourrait deviner les formes de ses fesses, sûr que Liam se prendrait au jeu. Elle le note et garde cette idée en tête.

Les deux hommes sont finalement au boulot. Karine se sent cruche face à eux à ne rien faire. Que faire.. Le bois on le sait, l'aime pas. Mais elle deteste se sentir inutile Blondine. V'la que la chemise fini sur la table improvisée, elle remonte ses manches et vient aider le Liam.


Vais quand même pas vous r'garder travailler..
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Karine de Pommières.
Sandrae
Chaotique, le sentier des marais. Entre ça et la charriote qui grince, ben l'est loin d'être achevé, le voyage. Serrée contre le flanc de son cher, Dra profite du paysage, puis doucement se laisse bercer par le roulis, finit par s'endormir. Iron connait bien assez la route, il saura aller à bon port. D'ailleurs, finalement, ici ou ailleurs, tant qu'il fait doux sous la couverture, hein...

Plus rien ne bouge. Elle ouvre les yeux. Écoute un instant, l'oreille dressée, on entend résonner des coups plus loin, des éclats de voix. Il lui fait signe de se taire, lui désigne une direction approximative d'où proviennent les sons. Pt'êt' des brigands, mais alors, ils ont fort à apprendre, si ils veulent détrousser les honnêtes passants. Pas vraiment silencieux... Ou alors, des voyageurs égarés, que peut-on trouver d'autre à cet endroit ? D'ailleurs, on est où, là ?


Psss, mon amour, késki s'passe ? Peut pu continuer ? T'entends l'drôle de bruit, là-bas ?

Voui, question absurde, mais la gueuse n'est pas encore bien réveillée. Faut lui laisser un peu de temps. Elle s'étire, saute à bas de la carriole, et s'enfonce à pas de loup dans les fourrés. Bien concentrée de l'écoutille, elle tente de percer le mystère de la source du bruit. F'rait mieux d'regarder où elle met les pieds, parce que soudain, le sol se dérobe sous elle, et cul par-dessus ch'mise la voilà à 4 pattes pataugeant dans une tourbière.
Peut pas retenir le cri de colère


BOUDIOU D'JARNIDIOU,
nan mais ça va, là !! bah m*** alors ! me v'là trempée !!


Elle a toujours été discrête dans tout ce qu'elle a pu entreprendre, l'herboriste. Elle a beau se tourner vers son cher, l'air marri, en s'excusant platement de sa bévue, il affiche une mine désespérée. Trop tard pour s'enfuir, pi on ne va pas laisser le chargement en plan. Reste à espérer que personne n'ait rien entendu, et repartir bien vite. Voui, mais allez courir, avec une houppelande gorgée d'eau... Déjà qu'en temps normal, la course, c'est pas son fort...
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Ironflo
Iron était partagé entre l'envie de rire aux éclats et celui de jurer!

- B'diou Dra, tu es aussi discrète qu'un pet d'ours à proximité d'une ruche...

Il lui tendit un bras pour l'aider à se relever.

- Nous voilà bien, à peine partis que nous sommes déjà retardés!
Finalement un sourire lui barra le visage, si brigands il y avait de son épée ils tâteraient!
- Allons ma Douce, viens à la charette, nous allons te sécher!
Disant cela, il en fût presque heureux, ainsi il pourrait voir sa peau si douce d'un peu plus près...
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Kar1
Les manches donc remontées, Karine regarde une dernière fois Liam avant d'être complètement concentrées sur l'allègement intensif de la charrette. L'heure n'était pas aux flâneries habituelles de Karine, bien qu'elle ait fini par y prendre gout à force. A part cette barque qui gisait presque sur le plateau de la charrette, tout le reste n'était que simple marchandise que même une maigrichonne comme un clou peut porter jusqu'au sol. Se rassurer, les formes de la blonde sont bien présentes pour le plaisir de Liam imagine-t-elle. Quoique, qui peut affirmer être dans la tête de l'homme avec qui les blondes partagent leurs journées.
Karine fait les cents pas.. Pas ceux qu'elle a l'occasion de faire dans des situations bien plus désagréables que celles-ci. Par exemple, être perdue au beau milieu des marais du Poitou sans la moindre chance de s'y retrouver. Seule chance, une voix qui porte. 'fin bref, tout ça pour dire qu'elle les avait déjà fait un peu plus tôt. Allers et retours incessants les bras chargés. Tôt qui avait d'ailleurs semblé une éternité. Quand est-ce qu'ils pourraient enfin s'échapper. Partir à la découverte d'un monde étrange, inconnu de tous encore. La terre est ronde, plate..
Qu'importe d'ailleurs, aller tout droit vers l'Est pouvait être un bon compromis. Blondine cogite pendant qu'elle transporte fruits, bouteilles.. Chaque produit est présenté tel un exploit voulant indéfiniment faire plaisir au Noir que Blondine garde près d'elle, z'ont de quoi se régaler .
Quelques coups d'oeil tout de même. Dommage que l'été ne pointe pas le bout de son nez. Mais torse poil tout de même le Liam, quel Homme...!


BOUDIOU D'JARNIDIOU..

Un demi tour de nuque plus que rapide, elle en fait presque claquer un de ses muscles. Un "Aïe" intérieur la fait grimacer, ça chauffe, ça va passer. Mais cette voix, ce crie qui vient du fond du coeur, reconnaitre nan.. Un brigand peut être.. trop facile.. reflexe, Karine lâche les deux stères qu'elle portait à bout de bras et sort sa dague. Sur ses gardes, Blondine jette un coup d'oeil à Liam. Il est temps de montrer ce qu'elle sait faire même si ce n'est pas grand chose.
A dire vrai, savoir le Géant présent la rendait visiblement plus que sereine, bien qu'elle reste naturellement curieuse, et qu'elle chargera s'il faudra charger contre une fripouille.
Qui est-ce..

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Karine de Pommières.
Sandrae
Aussi trempée qu'une sauce, déjà grelottante, et vexée comme un pou, la belle gueuse avait donc éventé le secret de leur traversée des marais. D'ailleurs, elle avait beau tendre l'oreille, n'entendait plus les grincements et coups portés, là-bas. Ceux qui s'y cachaient avaient dû interrompre leur activité, ils n'allaient pas tarder à leur tomber dessus. Tandis qu'elle peinait à s'extirper de la mélasse fangeuse de la tourbière, Iron lui tendit la main. Main bienvenue, s'en saisit.
Pour autant, elle ne cessait de grommeler, ah ça, mais qu'est-ce qu'il faisait là, ce trou d'eau ?


- Allons ma Douce, viens à la charrette, nous allons te sécher!

Sage initiative. Enfin, au regard lubrique et invitant de son cher, Dra se prit à rêvasser, ah oui, tant qu'à faire une petite pause forcée, autant en profiter. Reconnaissante, elle l'embrassa, quand un craquement la fit sursauter. Tendit l'oreille, rien, plus un bruit.
Enfin, plus important, là, tout de suite... D'ailleurs, le vent se levant, le tissu humide gelait presque sur sa peau. Le temps d'ôter ses vêtements détrempés, et nue comme au jour de la création...


Aaaaaatchi ! arf, saleté ! pas choper la crève, hein...


A nouveau, un bruit, un mouvement, l'herboriste vit un buisson bouger. En un tour de main, fut sèche et chaudement vêtue. Sortie d'un sac comme par magie, une nouvelle houppelande -décidément, ce tisserand ne se promenait jamais sans son stock, semblait-il- se matérialisa sur son dos. Pas le temps de minauder, cette fois, elle courut chercher son bâton, et se rangea précautionneusement derrière son cher. Lui, il avait une épée, vachement moins risqué quand on dérange des sauvages dans leur sieste... Juste le temps de lancer un :

Euh, y a que'qu'un ? Qui va là ?
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
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