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[RP] Une poursuite, ils traquent..

--Ricard



Voler... C'est tout un art...

Ca commence par un léger frétillement d'aile. Une once de vent et un léger soulèvement de plumes. Les serres se détendent, les yeux se plissent. Le bec au vent, il faut choisir le meilleur angle afin d'éviter les vents contraire.
Un coup d'oeil à droite, à gauche, vérification que la voie est libre. Puis plus bas. Repérage de cible. Léger claquement de bec. Et ....

Les doigts se resserrent. Sur les paumes quelques croissants de lunes rouges apparaissent sous la pression des ongles. Dans quelques instants seulement....
Pieds nus qui foulent la terre, le regard clair observe la silhouette noire avancer non loin d'elle. Sans méfiance. Appréciation de la musculature visible, léger sourire en coin de lèvres et impression de déjà vu. Le coeur s'emballe, la respiration s'accélère, le souffle se retient. Et ....

Lâchement de branche. Il pointe vers le ciel frôlant quelques nuages d'un bout d'aile histoire de les charrier. Une course vaine et inutile qui l'amuse beaucoup. Il en a tellement vu. Il a tellement volé. Qu'importe, il aime ça, il est fait pour ça, il est ça. Le vol, le vent, le tourbillon de folie, le coeur de l'air. Et le CroÂnYssement. Puis plongeon. Le jeu a assez duré. Chevelure de blonde d'entraperçu, idem pour celle de l'homme non loin. Avoir compris. Et ....

Lâchement de tronc. Elle jette un oeil vers le ciel avant de faire quelques pas, main posée sur la garde de son épée. Et fonce sur l'homme. Comme si tout cela était naturel. La vagabonde qui se fait brigande depuis peu. Pas l'habitude de tout ça, mais on s'y fait. Il suffit juste de se mettre dans la peau d'un chasseur. Guetter le temps, humer l'air, choisir l'environnement, et s'attendre à toutes les solutions possibles. Avoir compris tout ça. Et....

Le vent cingle sa gueule, ses yeux se ferment davantage, tout est déjà calculé, précis en son crâne. L'atteindre dans quelques minimes secondes et se jeter sur le visage casqué de l'inconnu. Aveugler sa proie pour aider un maximum sa blondine chagrine du moment. Rien de tel qu'une bonne bouffée d'adrénaline pour repartir sur le droit chemin. Ensuite ils fêteront ça dans la première taverne sur la route. Et...

L'oiseau attaque l'homme tout de noir vêtue, faisant diversion pendant qu'elle se glisse prêt de lui, posant sa lame sur la nuque de l'inconnu qui se raidit aussitôt. Un ordre de lâché d'une voix chaque jour davantage plus sûre. Croiser son regard tandis qu'il se retourne. Le mépris dans son regard qui la glace sur place. Léger haussement d'épaule. Elle a tout vécu, peu importe qu'on la comprenne ou non. Il obéissait ou mourrait sur place. Le choix était clair. Et qu'il accélère le train. Elle avait grande soif.
Suivre des yeux chaque geste, s'avancer un peu plus, légères gouttes de sang commençant à rouler sur son cou meurtri par l'arme. Et ....

Il se pose sur son épaule et observe.
Elle attrape la bourse et l'entrouvre.
Un claquement de bec, un oeil sur le butin.
Un sourire sur ses lèvres, ce soir la tournée serait belle.
Et ces quelques secondes de jeu sans songer à Liam.
Un soulagement, pour lui qui n'aime pas partager sa maîtresse, pour elle qui en a marre de souffrir.
Elle était encore jeune, et avait toujours l'espoir de le récupérer. Mais pour l'heure, remercier d'un vague geste de la main son "ami", le laisser filer avant de prendre la route vers la première ville croisée.
Car après tout elle avait quand même gagné....


Citation:
30-01-2009 04:31 : Vous avez racketté T******** qui possédait 248,27 écus et des objets.


Non vraiment, y'a pas à dire....
Voler... C'est tout un art...
Liamchaa
Ce marais devenait plus peuplé que jamais.
Liam tourna la tête.
L'oeil s'est noirci.
La planche au sol.
Bruit mat.

La blonde est aux aguets.
L'injure résonne encore dans les oreilles.
Il regarde le charpentier.


T'attendais du monde?... R'marque Blondine... p't'être ta donzelle qui s'pointe...

Il attrape sa lame.
La fait coulisser du fourreau.
Il avance dans le marais.
Les pas décidés.
De l'arme écartent quelques buissons.
Ils terminent bruissant sur sa peau nue.

Une charrette.
Une femme qui se dévoile.
Le noir se baisse.
Une branche craque.
Le spectacle se termine rapidement.
Il la reconnait lorsqu'elle cherche son bâton.

Il se redresse.
La blonde arrive derrière lui.
Il se retourne.
Lui plante un baiser.
Puis rejoint son patron.


Allez, Jehan... faut s'magner... on a pas tout l'temps nous. Une affaire urgente nous appelle.
Petitjehan
Jehan a entendu...Dame s'il veut survivre dans le marais il se doit d'avoir l'oreille fine et le moindre changement dans les bruits étouffés le mettent en alerte...

Liam perçoit lui aussi le bruit et l'interroge...
Citation:
T'attendais du monde?.

Jehan fait signe que non et sa main se saisit discrètement de la masse et il va se placer de manière à couvrir Liam d'un assaut par l'arrière. Puis celui ci revient après avoir jeter un rapide coup d'œil après un fourré.
Citation:
Allez, Jehan... faut s'magner... on a pas tout l'temps nous. Une affaire urgente nous appelle.

Ben mon ami les montants latéraux sont prêts j'allais te proposer de m'aider à les mettre en place.
L'ouverture dans la barque est faite et elle ferme avec ce morceau de cuir tu vois? Nous la mettrons sur les montants dès que nous pourrons. La Damoiselle nous aidera en plaçant les chevilles dans les trous pendant que nous la soulèverons, euh je parle de la barque hein pas de la fille.

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Sandrae
Les sens est alerte, les deux amants voyageurs guettaient le moindre mouvement dans les fourrés. Quand finalement ils saisirent une ombre se mouvant derrière les hautes bruyères, sans doute n'en menaient-ils pas large. Une tête surgit alors, Dra reconnut aussitôt le Sombre de sa chère Drôlesse. Pas de doute possible, des comme lui il n'y en avait qu'Un dans le pays. Il dût aussi les identifier, car précipitamment fit demi-tour, suivit bien vite d'une autre ombre. Soupires de soulagement.

Ah ça, mon cher, non seulement nous ne craignons rien, mais en plus, on va pouvoir aller boire une chopine... Viens, tire Hadol et la charriote dans ce sentier-là, moi je coupe par... euh... les tourbières ^^


Sans lui laisser le temps de réagir, Dra bondit derrière les deux hommes, salua gaiment le Liam et PetitJehan. Politesses d'usage, la famille, et Mina, comment va ? Les enfants ? Et les affaires ? Au château, tout va bien ? Parfait, parfait...
Un coup d'œil circulaire, la carriole de la belle trônait au milieu de nulle part, tas de bois par terre. Ainsi, ses projets avançaient à bon train... En chemise d'homme, l'hérétique suait à arranger son bien, sa maison voyageuse, tandis que les deux sieurs reprenaient leurs outils. Dra lui sauta au cou, la bisouilla bien, la faisant danser à bout de bras.


Ah ! Quel plaisir ! J'croyais bien ne plus jamais t'revoir, Drôlesse ! Bah alors, tu t'cachais par là ? Quelle drôle d'idée, t'étais pas mieux en ville ? Mais dis, alors, tu t'en sors ? Tiens, avant qu'on ne soit partis, j'ai encore une promesse en suspend...

La tira par le bras, l'entrainant dans un coin un peu reculé, et sortit deux dagues du fond de sa besace.
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Thomaslatapie
Thomas arriva doucement mais surement n'aillant rien d'autre a faire il préféra venir ici.

- Vous avez besoin d'aide???

Thomas leur sourit ne sachant que faire de plus.
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Lions Pictaves
Propriétaire de L'arche de Thomas
Propriétaire de l'Aux Berges du Clain
Kar1
Elle le suit, juste derrière lui, comme un bouclier, une carapace, une protection. Et si c'était cette blonde.. Celle qui veut faire d'elle de la chair à paté. Celle qui était venu chercher Liam, déterminée.
Plus les minutes passent, plus elle appréhende. Qu'allait-il se passer au final. Karine en avait parlé au sombre, du fait qu'il faille se méfier de Nys, du fait qu'elle n'hésiterait pas. Qu'elle était surement folle..
A chaque fois qu'elle pense à elle, sa gorge se serre, et sa salive se durcit pour devenir compacte. Avaler elle ne peut plus. Que pense-t-il le Liam, que veut-il.
De plus, Karine se rend compte qu'elle n'a toujours pas eu le temps de le retrouver comme elle le souhaite pendant tout ce temps ou ils étaient séparés.
Les branches rebondissent sur la peau de Liam tels des fouets. Il s'enfonce dans les quelques arbres qui les entourent. Elle le suit de près, toujours dague au poing bien trop crispé à son goût.
Arrivés non loin, il voit le spectacle bien avant Blondine, il voit qu'il n'y a rien à craindre. Le Sombre se retourne alors, un bécot est donné. C'est tout..
Mais ne pas trop en demander, ne pas trop en vouloir, ne pas effrayer. Les mots avaient été prononcés une fois pendant leurs ébats amoureux, mais que de la bouche de la blonde et il n'avait su que répondre. Elle doute..
Ne rien montrer, être aussi forte que lui. Comment fait-il.. Un grand mystère que Blondine ne veut pas connaître mais qu'elle veut en elle aussi. Cette force qui est tout autre que celle que Karine a connu jusqu'à maintenant. Mais, pour l'heure, le temps n'est pas aux questions..
Dans le marais, elle est toujours.

Une brunette, le sourire nait sur ses lèvres, elle les a trouvé en fin de compte. une bisouille franche et amicale, Karine est contente de vivre ça. Elle est rassurée, le courage reprend. La blonde se pose pas mal de questions, mais pour une durée plutôt courte, pas le temps d'en faire tout un plat, tant mieux, c'est déjà oublié. Un regard vers Liam, il est beau..


Hey brunette! j'ai reçu ton pigeon il y a peu, j'espérais que tu nous trouves et te voilà, toujours en aussi bonne compagnie en plus.
Karine en profite pour faire un signe de tête à l'homme derrière elles deux en guise de bonjour, ferait bien une courbette tiens.
Le temps de rien, la promesse est en route, brunette l'entraîne non loin et sort deux dagues.


- Vous avez besoin d'aide???
Autre torsion vive du cou.. Son oeil se pose. "C'est qui c'type"
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Karine de Pommières.
Liamchaa
Mains à la pâte.
Il sait faire.
Un oeil sur le géant.
Il avise le cuir sur le fond de la barque.
Ingénieux ce charpentier.

Les pognes sur les montants.
Muscles bandés.
Une seconde carriole débarque.
Embrassades, clins d'œil.
Les femmes se tirent.
Moue du Sombre.
Qui va les aider maintenant..
.

- Vous avez besoin d'aide???

En manque de laisser le montant sur la trogne de Jehan.
D'ou qu'il sort lui.
Regard torve au charpentier.
Puis vers Ironflo.
Décidément...
Bien peuplé ce marais.
Au moins, le travail ira plus vite.
Signe au gueux arrivant.
Lui refile le montant.
Il a l'air d'un costaud lui.


Tiens ça l'ami... et fais gaffe au géant hein...

Liam zieute ce que font les dames.
La Blonde lui avait causé d'entrainement...
De dagues et autres agace culs.
Il attrape les goupilles.
Ajuste le montant pour Jehan.
Coups d'œil à l'autre artiste.
Ironflo sert les pintes sorties.
La bonne idée que voilà.
La charrette prend forme.
Petitjehan
Bien ils ont l'air de se connaitre donc pas de souci...mais je la connais aussi...

Bonjour Sandrae que fais tu perdue dans le marais...
Hey! Thomas mon ami viens par ici bien sur qu'on a besoin de ta force...


Liam ne perd pas de temps et refile son montant à Thomas se chargeant pour sa part de mettre en place les chevilles. Il a l'air de s'y connaitre le bougre pour enfiler les chevilles mais surement pas celles de bois. Jehan sourit.

Damoiselles si vous pouviez coudre de vos blanches mains deux pièces de tissu d'un peu plus de ma hauteur et deux fois larges comme mes épaules vous pourriez ensuite ramasser de ces fougères et de celles se trouvant dans mon charriot.
Cela ferait une couche plutôt douillette et avec suffisamment de place pour deux personnes.


Jehan fait un discret clin d'œil à Liam sachant que ce dernier va vite trouver l'usage de cette couche sommaire avec sa blonde.
Une fois son montant chevillé Jehan donne des coups de ciseaux sur les chevilles de manière à pouvoir le retirer au besoin. Toujours prévoyant le Jehan on ne sait jamais.


Bon allez on pose le toit?
Qui s'y colle là je peux pas trop vous aider car je dois l'ajuster une fois en place.
Des hommes de préférence hein pas envie de me ramasser la barque sur le coin de la gueule hein et puis les filles ont du boulot...

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Sandrae
Les deux donzelles entreprirent derechef de bavasser, quelques jours entiers à se raconter, elles en avaient bien pour plusieurs heures. Enfin, Thom arriva subitement, surgit de nulle part, bien lui ça.

Hey, salut l'ami ! bah toi aussi tu te perds dans les marais ? Ha, va voir PetitJehan, il va bien te confier une mission, va...

Avant qu'elle n'eut achevé sa phrase, toujours dague en main, ledit charpentier les interpellait. Mains blanches ? coudre ? Meuh, euh...


Bah moi, ch'uis pleine de boue, hein, je risquerais de souiller la couche avant même qu'elle ne fût étrennée. Pi c'est un coup à se planter l'aiguille dans la main, hein... Mais demande donc à mon amour de tisserand, il sait divinement faire ça. D'ailleurs, regarde, mon col, ma houppelande, hein, sortis des ateliers d'Iron : comme les finissions sont fines, n'est-ce pas... Et il y a ajouté toute une arabesque brodée, du plus bel effet... Et le bustier, ah ça, il sait y faire, as-tu vu, et bla bla bla...

Elle tira la Drôlesse par la manche sans écouter son avis sur la question, le cours pouvait commencer. Lui expliqua en long, large et travers comment tenir son arme. Pour égorger un poulet, par le manche, c'est nettement plus facile. Pour une vache, même topo, à ceci qu'une lame plus conséquente est toujours bienvenue. Enfin, pas la peine non plus de prendre une épée, hein, trop peu maniable. Enfin, Dra, elle, n'avait jamais su manier l'épée, surtout. Trop lourd. Encombrant. Pour ça qu'elle l'avait jetée. Une dague ou un couteau, largement suffisant, donc, pour un agneau ou un cochon, même sauvage.

Heu, voilà l'essentiel. Des questions ? Bah voui, hein, je suis bouchère, pas Dame d'Armes... Mais on peut s'entrainer au lancé de poignards, si tu veux. Tu vois, l'arbre, là ?...
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Kar1
Damoiselles..
Y continue le bougre de Géant. Y met trop les formes à tout va. Faut la respecter la blonde certes, mais lui donner des titres de cet ordre. Mouarf.. Ca lui plait pas. Y fini par causer couture tiens, pensait qu'il avait oublié, qu'elle allait pouvoir y échapper et s'entraîner aux cotés de Brunette.
Le marais devient de plus en peuplé, c'est fou! Tout le monde a l'air de connaitre le nouveau venu. Pas de quoi en faire un drame donc. Les bras en plus sont bienvenus. Chacun a son petit bonhomme de chemin à faire, voyage en perspective pour certains, à noter que ces derniers sont pressés. Même si la blonde aurait bien aimé faire un bout avec Brunette, mais vers d'autres horizons qu'elle se dirige accompagnée d'Ironflo, pas mal aussi. Tant mieux d'ailleurs, la blonde pourra alors se consoler auprès du Sombre. Gouter au plaisir de la couche que Géant est en train de fabriquer. 'fin, fabriquer, bien grand mot puisque ce travail semble être fait pour les filles.


Blablabla de Dra..
Un sourire, complètement tarée elle aussi. Blondine laisse même échapper une exclamation de sa bouche comme pour acquiesser tous les dires de son amie. L'aurait bien voulu s'essayer à la couture en fin de compte. Jamais fait ça auparavant. Habituellement, ses dix doigts servent à des fins plus rustres, heureusement ses mains restent fines et douces tout de même.
On n'y pense plus, mais une dague toujours en main, Karine aurait pu faire des miliers de faux mouvements pendant tout ce temps ou tout le monde bavassait. Elle reserre le poing autour du manche en bois et se prépare à lancer la lame sur l'arbre. Forcément, La lame claque contre l'écorce. Pas moyen d'en faire quelque chose.. En plus, v'là qu'elle croise un regard Liamesque se demandant franchement ce qu'elles foutent les zozottes. Karine reprend rapidement ses esprits. Elle secoue la tête et se tourne vers sa cop'.

Dra.. Liam et moi devons repartir rapidement, t'veux pas t'essayer à la couture? sûre? z'ont b'soin des bras d'ton homme pour porter la barque j'crois ben!
Temps de pause, elle récupère le matériel necessaire, rassemble les différentes branches de fouchères et reprend.
En plus Chère! ça t'f'ra toujours une promesse en cours.. Moi ça m'va! Obligée de m'chercher..
Sourire en coin, Blondine s'enfonce une aiguille dans le doigt.

Aïe..
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Karine de Pommières.
Petitjehan
Du coin de l’œil Jehan regarde les filles et les voyant prendre des dagues et commencer à les lancer il se place derrière la charrette. Pas vraiment qu’il ait pas confiance nan – quoique- mais bon des femmes avec des engins tranchants et pointus l’aime pas bien le Jehan. Pour lui les femmes sont faites pour la douceur et la tendresse des câlins et non pour se colleter sur les chemins.

Bah en même temps sa Mina lui a quelques fois sauvé la mise en assurant ses arrières faut dire qu’autant elle peut être chattemite la Mina autant elle sait devenir une louve quand le besoin s’en fait sentir.

Tout en réfléchissant, Jehan s’affaire car bon on va pas y passer Pâques non plus à bricoler cette carriole…Il aimerait bien rentrer chez lui et aller bosser un peu à ses meubles et surtout…oui bon ça aussi voilà une bonne semaine que Mina est partie chez les nonnes se purifier comme elle dit…

Il termine de cheviller la barque sur les montants et voici que la roulotte apparaît…Deux côtés fermés une porte à l’arrière et un fenestron dans le toit.

Il en profite pour passer un coup de varlope sur le siège qui commence à être usé et sur les côtés.
Sous sa caresse le bois, débarrassé de la crasse des routes, remontre les veinures façonnées avec patience par Dame nature en quelques dizaines d’années…

Bon les donzelles ont pas vraiment l’air enthousiaste aux travaux de couture à part la « blonde » qui pousse un petit « aie ». Regard de Jehan avec un sourire…

C’est le métier qui rentre ma belle pas grave…mmm pas mal ton boulot t’es plutôt douée on dirait…

Jehan vérifie les essieux de la charrette et y met quelques coups de maillet pour les resserrer. Il change le chanvre graisseux des moyeux pour pas qu’un essieu pète à la première sollicitation un peu forte.

Puis content il se recule et admire le travail. Il rit car jamais il n’aurait cru possible d’utiliser une barque comme toiture mais au final, bien des charpentes sont inspirées des coques de bateaux non ?

Il prend alors ses ciseaux à bois et tout en bas sous le siège il grave sa marque « PJLT » pour Petitjehan La Trémouille… Oui un artisan se doit de signer son travail c’est ainsi, enfin s’il est fier de l’œuvre accompli.

Bon c’est pas le tout il commence à avoir le gosier qui se dessèche le Jehan…du regard il cherche de quoi se désaltérer et une ou deux pintes de bière ne lui feraient pas peur au final. A présent qu’il a terminé de travailler il commence à sentir la fraîcheur le prendre mmm pas trop bon ça…il récupère une cape de bure et s’enroule dedans.

Voilà il va bien falloir les laisser partir…les reverra-t-il un jour ? Mmm pas sûr quoi que…la vie est parfois drôle et provoque les choses sans qu’on s’y attende…


Bon Liam, « blondine » - tiens cela lui est venu tout seul ce nom – je crois que je peux pas faire plus…j’espère que cela tiendra et vous fournira un refuge les jours de pluie et de grand froid…et puis…ben… le bois c’est cadeau vu que vous avez tous bossé…

C’est toujours comme ça il sait donner le Jehan mais pas le dire…bah il va pas non plus faire des ronds de jambes il est pas en train de négocier un traité là mais juste du bois et un peu de sa sueur.

Tout en discutant il ramasse sa scie, ses ciseaux, sa varlope, ses rabots et les chutes de bois – important les chutes il fait des jouets pour les gamins avec – et puis on gaspille pas le bois, ça se respecte ça se caresse mais ça se gaspille pas…

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Sandrae
Rien à faire, si tout le monde a décidé de coller Dra aux travaux de couture, elle n'y échapperait pas. Quoique... trouver un prétexte plausible, et hop, se débiner...

Arf, une envie pressante, j'vous laisse, j'reviens d'suite...


Clin d'œil à la drôlesse qui peinait déjà, visiblement, y avait qu'à l'écouter étouffer ses grincements de dents. Nan mais, que pensaient-ils donc, ces messieurs, qu'elles avaient l'étoffe de celles qui restent derrière les fourneaux, au tricot ou à la marmaille ? Arf, z'avaient mal regardé, là, pour sûr...
D'un pas léger et aérien, l'herboriste bondit au travers des fourrés, à la recherche d'une bonne planque. Pas très solidaire, trop sauvage pour ça, sans doute. Là, sur le monticule de terre, un petit coin de mousse.
Tiens, encore mieux que des fougères, vu la saison, pour remplir la paillasse... Elle en récolta donc plusieurs brassées.
Songeait bien à s'y allonger, aussi, mais la blondine devait avoir fini maintenant, pouvait retourner au campement.


Oh, regardez, j'ai trouvé ça, pas mal...
Ah, bon, Karine, j'arrive t'aider... Bah quoi, tu ne m'as rien laissé à faire ? Rhoooo, t'es drôlement pas partageuse, là !

Partit d'un éclat de rire, tout allait pour le mieux. Bisouille chaude pour se faire pardonner de son mauvais tour.
TitJehan semblait sur le départ, pourtant, impulsant un mouvement qu'Iron s'empressa de suivre. La route à venir... Le soir déjà tombant... Grimace, le bon temps passait toujours trop vite... Une bouteille de poire surgit du fond de la besace, Dra alla servir toutes les chopines qu'elle put.


Et bien, voilà l'œuvre... C'est tout à fait exquis, ma foi, et c'est franchement bien pensé... Oui, vraiment, vous allez pouvoir faire le tour du Royaume, et même aller plus loin encore... En fait, c'est en même dommage...
Pis comme tu dis, pour la promesse, ce sera à votre prochain passage, alors...


Pas s'attarder sur les adieux, ça serre toujours le cœur. Elle vida sa chope bien vite, bisouilla encore, Drôlesse, TitJehan et même le Liam, l'avait l'air de s'y être habitué, au final. Et suivit son cher, retour à la carriole.

Hadol reprit la route, brinquebalant les voyageurs sur les routes du Nord.

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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Liamchaa
Tour de la bête.
Jehan semble satisfait.
Même qu'il signe son œuvre.
Lui qui voulait pas au début.
Il est satisfait le géant.

Tourne, tourne et retourne.
Elle va fendre l'air.
Avec son fronton en pointe.
Belle charriote que voilà.

Le black se recule
Admire le travail lui aussi.
La Blonde se pique les doigts.
La couche sera moelleuse.
Enfin, il espère.
Ça va lui changer des fossés.
Pour sur...

Des lèvres claquent sur sa joue.
Une Brune qui se sauve au final.
S'y fera jamais.
Voilà le temps des au revoir.
jamais aimé ça le Chieur.
Il s'essuie la joue.
Puis le corps encore en sueur.
Il luit comme un ver.
Chemise enfilée sous l'œil de Karine.
Il aime.

Le géant range son matos.
Coup de main.
Le bois est offert.
Liam lui file une poignée de main.
Pas souvent que ça arrive.
Il sait reconnaitre la valeur des personnes.
Il ne l'oubliera point.


Si un jour t'as b'soin d'aide... t'envoie un truc à plume
T'as vraiment fait du bon boulot...
J'suis certain qu'la Blonde est aux anges...


Tape sur l'épaule.
Le temps est au départ.
Charrette chargée de nouveau.
Un fut de bière laissé au géant pour la soif à venir.
Il grimpe.
La Blonde chope les rennes.
Pousse son cri
Marais qui se vide.



Les acteurs sont hors Duché désormais une autre page de leur vie s'écrit ailleurs. Au plaisir de revoir ceux qui ont participé à celle ci. Ljd Liamchaa
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