Gorborenne
[Damekay a écrit:]
Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit .
Plus rien nexistait autour de la petite sorcière en cet instant la missive reçue de sa fille quelques heures auparavant serrée dans son poing, plus rien ne lui parvenait pas un bruit, pas un mot son esprit était comme enveloppé dans cette brume qui navait appartenu quà eux
"Papa est mort "
Ame ou sur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue
Inerte, figée, le teint blême le visage ravagé par des larmes silencieuses le corps ne sachant trop si il devait se laisser aller ou tenter de garder un semblant de paraître et cette abominable boule au fond de la gorge, incapable de sortir, de franchir la barrière de ses lèvres pourtant entrouvertes
Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Son autre son reflet lautre vision delle-même nest plus alors que les doigts de la jeune femme se serrent encore plus autour du parchemin, tellement fort que ses ongles senfoncent dans la chair de sa paume, elle chancèle, ses jambes ne la tiennent plus ses genoux viennent frapper le sol nulles douleurs pourtant, non, elle ne ressent plus rien si ce nest ce grand vide immense au centre de sa poitrine trou béant, cherchant à happer de sa monstrueuse gueule la Fleur Noire toute entière
Devant les prunelles de Kay, Gorbo Théo leurs silhouettes floues dansent devant elles chaque battement de cils laissent séchapper une autre larme qui vient rejoindre les autres et sécraser sur la main de la belle murmure à peine audible
Ethan
Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Son sourire son rire sa voix ses cris ses caresses plus rien de cela nest les bras de la petite sorcière retombent mollement le long de ses flancs alors quelle redresse le visage les yeux lever vers le ciel la missive séchappe de sa main déchirement du voile de brume un long cri presque inhumain fuse elle vient de réaliser.
Toi, tu es mon autre
La force de ma foi
Ma faiblesse et ma loi
Mon insolence et mon droit .
Plus rien nexistait autour de la petite sorcière en cet instant la missive reçue de sa fille quelques heures auparavant serrée dans son poing, plus rien ne lui parvenait pas un bruit, pas un mot son esprit était comme enveloppé dans cette brume qui navait appartenu quà eux
"Papa est mort "
Ame ou sur
Jumeau ou frère
De rien mais qui es-tu
Tu es mon plus grand mystère
Mon seul lien contigu
Tu m'enrubannes et m'embryonnes
Et tu me gardes à vue
Tu es le seul animal de mon arche perdue
Inerte, figée, le teint blême le visage ravagé par des larmes silencieuses le corps ne sachant trop si il devait se laisser aller ou tenter de garder un semblant de paraître et cette abominable boule au fond de la gorge, incapable de sortir, de franchir la barrière de ses lèvres pourtant entrouvertes
Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre
L'être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Son autre son reflet lautre vision delle-même nest plus alors que les doigts de la jeune femme se serrent encore plus autour du parchemin, tellement fort que ses ongles senfoncent dans la chair de sa paume, elle chancèle, ses jambes ne la tiennent plus ses genoux viennent frapper le sol nulles douleurs pourtant, non, elle ne ressent plus rien si ce nest ce grand vide immense au centre de sa poitrine trou béant, cherchant à happer de sa monstrueuse gueule la Fleur Noire toute entière
Devant les prunelles de Kay, Gorbo Théo leurs silhouettes floues dansent devant elles chaque battement de cils laissent séchapper une autre larme qui vient rejoindre les autres et sécraser sur la main de la belle murmure à peine audible
Ethan
Et si l'un de nous deux tombe
L'arbre de nos vies
Nous gardera loin de l'ombre
Entre ciel et fruit
Mais jamais trop loin de l'autre
Nous serions maudits
Tu seras ma dernière seconde
Car je suis seule à les entendre
Les silences et quand j'en tremble
Son sourire son rire sa voix ses cris ses caresses plus rien de cela nest les bras de la petite sorcière retombent mollement le long de ses flancs alors quelle redresse le visage les yeux lever vers le ciel la missive séchappe de sa main déchirement du voile de brume un long cri presque inhumain fuse elle vient de réaliser.