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{RP}Il est où le cap'? Bah il prend son pied! ATTENDEZ!!

Zahra.2
{ Restez GROUPIIIIIIIIIIIIIIIIIR , Namacouche ou l’art de prendre racine ? vision décalée de Zahra}

Je suis une rooooooooooooooooose ; je prend raciiiiiiiiiiiiine ici au Languedoc,
J’aime , j’aime la cambrousse, j’aime la mousse qui dépasse de mes chopines,
Aïe , aïe, je reste « croupir », c’est mieux que groupir !


Bon c’était une mélodie sans hoquet de la dame, qu’on pouvait écouter , après tout aujourd’hui , le capitaine avait laissé le tour à sa « seconde » ; Soso, était la dame qui s’occupait de faire patienter le bataillon,

Conversation taverneuse :

Soso…on part ce soir ?

Non .


Soso on part ce soir ?
Non….

Soso… on part ce soir ?

*soso tape du pied, pète un câble en gros*


NON !

On ne part pas ce soir ? …..

OUIIIIII

Pourquoi ?

A mon tour, de prendre mon pied ! C’est ainsi !

C’est ainsi, oui, que les pensées de la Zahra devenaient réalité, elle s’était enrôlait dans une armée d’obsédés, sûrement qu’elle était aussi un peu comme le reste de l’équipage, mais là, ce sentiment de prendre racine dans une terre, sans trop le vouloir. Ils étaient rendu à faire le tour des tavernes, à faire le plein de potins.

« les languedociens, sont gentils, sont généreux, c’est bien , mais faut pas trop abuser de la gentillesse des gens, et encore moins de la patience des troupes »
troupes ?

oui, oui, on a des troubadours dans la clique, on a des soldats, des fermiers, des mineurs, des enfants, des femmes, des hommes, des nourrissons, bref, on est pas une armée lambda, on est une « space armée », on dirait des touristes, ou bien, des nonnes et des moines en pèlerinage !

Vous voyez, Noëllie, bien c’est notre « appât » , là bas dans le coin là, c’est le baron Theognis, il a deux couronnes , c’est un double baron, qui sent doublement bon, c’est le logisticien, vous voyez si vous n’avez pas de pain, faîtes la manche devant lui, il vous tendra un pain, par contre souvent il est intenable et intouchable d’après certains, il a une troupe de dragon, paraît qu’ils crachent du feu, vous voyez là bas , bien c’est Gros beau renne, le géant chauve, puis avec lui là, c’est Isa jeune mère de deux jumeaux, se sont les dragons, vous me direz, même qu’il paraît que le baron Theognis, à un double lui il s’appel Théophile, j’crois qu’il n’a d’yeux que pour lui, je pense bien qu’ils sont narcissiques , j’avoue qu’avec toutes ces histoires de chasses, j’en perd mon français, donc dans l’histoire Gros beau rennes, a embauché L’appât Noellie pour réussir à choper le double baron Theo ; le souci, c’est que Théo c’est un oiseau rare, c’est loin d’être une dinde, il a même dit de sa propre bouche « qu’il était dur à cuir », donc à notre grande surprise, en taverne avec Noellie on a découvert, que depuis le début, bien les chasseurs se trompent de gibier, et utilise le mauvais appât, vu que le baron double est un œuf qui faut lui trouvait plutôt une poule pour le couver, par contre un poisson a mordu à l’hameçon ‘(l’appât Noellie), c’est Theophile, c’est un drôle de poisson je crois, pis visiblement, l’hameçon apprécie sa morsure !
* se marre *

En attendant, ici ; je m’amuse pour oublier, que je suis loin d’être en guerre, ou quoique se soit.

En fait, voyez vous, je me la joue même conseillère du dimanche, genre la dernière fois, je roupillais dans ma tente, tranquille….. pis là un gamin vient en courant :

Dame Zahra, Dame Zahra venez, il y a urgence, Dame Sofio vous fait appeler ! Il y a un CAS !

Moi, je me suis dit, bah allez, hein, on est groupi, autant répondre à l’appel de la Soso, je me rend dans la taverne, armée jusqu’au dent, je croise Soso, Attia, puis un messire, sympa ; Bruenor, un blond, mignon tout ça ; il se trouve que le gaillard , la veille avait lancé un compliment du genre « dame Zahra vous avez un jolie teint », pis qu’il aurait aimé voir la couleur de mon …enfin pas besoin de dire les details…
Il avait l’air déprimé, donc Soso et Attia, m’appellent… apparemment, je fais office de comment dire « dame de joie ? » heu pas catin non ! quand y a la déprime quelque part on m’appel….
Attia et Soso étaient désespérées, elles avaient tout essayé pour remonter le moral du bonhomme,
Figurez vous qu’il buvait de la tisane ! MAZETTE, j’vous dis dans quelle armée que j’suis tombée moi, d’où un soldat boit de la tisane ?PFFF ! donc, je tente d’ouvrir le débat avec le jeune homme déprimé, je me l’a joue médecin des « cœurs ».
Pis là, bien je vois que quelques larmes perlent le long de ses joues au bonhomme, puis son regard embué, ça m’a fendu le cœur ! Alors j’ai eu une superbe idée, vu que visiblement Bruenor n’avait aucune raison valable de pleurer, me suis dit, allez hop séance fouettage, donc je décroche mon fouet , je le fais claquer…. Pis DEVINEZ QUOI ! ! ! ! IL S’EST SAUVE ! ! j’vous jure que ça m’a choqué, il a détalé comme un lapin…. Pourtant , je suis douce, hein, avec mon fouet, vrai que je peux faire chialer, mais bon…. Quand il n’y a pas de raison de pleurer, faut accepter de se faire fouetter….

Vous avez vu , à quoi qu’on sert pour le moment ?
On sert à vider les stock de bières et de vins des tavernes des villages traversés.
On sert à secouer les douaniers, par ce que mine de rien, quand on arrive ça fait pas mal de gens à fouiller, on est vachement nombreux !
On sert à faire du bruit dans le campement, genre hurlement de douleur lors des entraînements, pour camoufler quelques gémissements de plaisir dans certaines tentes.
Pour couronner le tout, on a des troupes qui servent d’animateurs , les troubadours tout ça….

Si avec tout ça on loupe notre coup, je sais pas ce qu’on peut appeler une armée moi…

*ronflement sonore qui accompagne le monologue de Zahra, le tavernier s’est littéralement endormi , c’est qu’elle pouvait être une arme redoutable le gaz soporifique effet unique !*
_________________
Zahra.2
Kjerag a écrit:
{RP à deux mains}

Kjerag s'était levé de bonne heure, réveillé de beau matin par une Zahra quelque peu éméchée qui n'avait pas fait une arrivée très discrète dans le camp. Le jour étant proche, il avait été difficile de se rendormir.
Il s'était donc levé et pour s'occuper, avait ravivé le feu et avait réchauffé le marmiton de soupe.
Personne n'était debout encore et au loin il entendit un garde interpeler quelqu'un. Il ne s'agissait en fait que de Nadaelle qui sortait faire un tour. Le jour finit par se lever et Ninon avec.

Le soleil brillait au travers d'un épais manteau de brume, le camp se réveillait doucement, certains avaient mal au crâne, d'autres avaient le mal de mer et certains cumulaient les deux...


Kjerag:

Salut toi, bien dormis? Il tendit un bol de soupe à Ninon qui venait tout juste d'émerger.

Ninon:

Ca faisait un moment qu’elle l’observait depuis sa couche qui ne faisait plus jaser personne. On finit par s’habituer à tout, même à voir dormir une femme sous un cheval, même une femme ET un homme, depuis quelques jours.
Un sourire éclaire son visage alors qu’il s’approche d’elle, un bol fumant à la main. Homme en or que celui-là.


Elle s’extrait de son hamac, s’étire voluptueusement avant de prendre la pitance offerte.
Hum… Merveilleusement, oui... Sourire ravi, bonne humeur matinale au rendez vous. Le pied, quoi !


Ils décidèrent d'aller chercher quelques morceaux de bois dans la forêt toute proche, la belle voulant en profiter pour se baigner dans le ruisseau qui y coulait, le beau promettant de monter la garde pendant ses ablutions. Hiver ou pas, l’hygiène était primordiale pour l’auvergnate. Et puis, ça faisait un bout de temps qu’elle négligeait ses furets, les laissant totalement libres nuit et jour. Une bonne chasse, voilà ce qui leur fallait.

Ils marchaient depuis peu quand soudain un cri résonna à quelques dizaines de pas, les deux poilus le nez au sol, à la recherche du terrier qui renfermerait la pitance du jour, quand soudain …


A L'ATAAAAAAAAAAAAAAQUE!!

Ils se précipitèrent, épées en main, prêts à tout. Ils restèrent muets de stupeur devant le spectacle qu’ils avaient devant les yeux.

Nadaelle, moulinant à tour de bras, se battant contre une branche en poussant des cris de perçants. Sans doute pour terrifier la pauvre branche qui semblait bien mal en point.
Il était évident que la dame avait envie de s'entraîner au maniement de l'épée sans grands résultats à première vue.

L’épée était fichée dans le morceau de bois tout déconfit.

Kjerag sortit l'épée du morceau de bois, la tendit à Nadaelle pendant que Ninon, écroulée de rire, essayait de cacher son hilarité en courant derrière ses furets.




Edit: mise en page.
Zahra.2
Theophile a écrit:
Sourire du brun aux mots de l'appât.

Langage des fleurs ? Non, je ne connais pas ...

Sourire moins franc ... jaune diraient certains. Se laissant entraîner par la bonne humeur de la jeune femme, il l'entraîne à son tour vers le campement en contrebas. Les tentes sont superbement alignées, traçant de larges allées transversales, entrecoupées de voies plus petites, répartissant les tentes en quartiers : l'intendance et le QG, plus loin l'infirmerie le carré des officiers, après encore, les terrains et tentes-écuries, pour les chevaux des soldats. Une tente plus large abrite l'arsenal et la logistique et est gardée en permanence. Menant la jeune femme d'une allée à une autre, il lui donne quelques petites explications :

Vous voyez, les tentes sont alignées parfaitement, c'est que la chef, Sofio, tient à ce que tout soit parfait. Il ne faudrait pas que nous ayons l'air faibles et désorganisés....

Arrivés à l'écurie, Théo s'avance vers son frison

Voici Black ... un frison pure souche, issu d'un élevage du nord. Il est très jaloux, ne vous avisez pas de l'approcher sans moi ...

Clin d'oeil amusé avant de terminer le tour du campement et de rejoindre la taverne la plus proche. La discussion s'engage autour d'une chope, puis d'une seconde. Confidences échangées, sourires et rires de connivence ... la tactique d'approche s'affine lentement, jusque tard dans la nuit ...

Sofio
Parce que

Parce que a des grands soirs de profonde solitude, des gouts amers ou le rire n'est pas de saison,parce que la jouer mélo dramatique ca faisait longtemps, et que cette envie lui reprend un soir ...ce soir, même si les rires et les chants qui l'entourent sont de fortes puissances, même si la solitude effraye.

Parce que

Il n'y a pas de lacs, en ces terres, pas de poutres assez solides lui dit t"on, puis c'est un soir ou certaines choses refont surface, comme l'amour et la trahison, puisque l'un ne va pas sans l'autre.

Ben oui t'es une cruche

Parce que c'est un soir , ou la voix sa voix enfouie ressurgit , voila bien longtemps, qu'elle ne l'entendait plus, depuis les chemins de solitude, depuis toutes ces ruines qui ont fait de sa vie un passage de traverse.

Foret enchanté, le jour, de malheur la nuit

Parce que après avoir fait une promenade, romantique en ces lieux elle sentait le besoin d'y retourner en insécurité, une envie de châtier en elle, quelques vieux démons de sa vie, comme une chatte abandonne ses petits a la vie, et faire taire....

faire taire cette mélancolie sous la forme de ce qu'elle pouvait entendre si souvent en jour de grand vent.


Je ne leur porte pas rancune je les plains


Ranafout pas le moment ca, que au moins elle puisse vivre sa morosité sans avoir le poids de toute une histoire encore a tracer, que seul le poids de la vie morne lui apparaisse comme une fatalité, et s'en défaire avant de s'en aller.

S'adosser a un arbre, en y fermant les yeux dans l'obscurité profonde de la nuit, quelque pas déjà du campement de fortune, assez loin pour ne plus entendre le bruits des rires et du fers, percevoir un vent de la nature en silence profond, et sentir la présence de l'arbre a son dos, sentir une forme, puissante tout contre elle, comme il le fut dans le temps.Se donner un instant dans l'antre des bois, pouvoir toucher la mousse de l'écorce et la fraîcheur du sol qui remonte en la sève, trembler de froid, pour se sentir vivante, avoir peur des sons qui proviennent du bruissement des feuilles, sentir encore........


Tu crèveras de ton amour vide

Elle l'entend encore, l'imagine ricanant , ironique, pas de formes pas d'aspects, c'est juste que cela proviens de l'intérieur, ne l'entendait pas tout a l'heure en taverne, trop de chants et de godets, ne l'entendait pas sur ces chemins de traverses trop de monde a ses cotés, mais l'entend en cette nuit de malheur.

Ça la bouffe, la ronge depuis si longtemps, le vide le désespoir, une envie de cogner frapper s'acharner elle se redresse, tout contre lui, sent son rugueux d'écorce lui arracher le dos, et lui déchirer ses vêtements , elle serre les dents avait besoin de cette douleur au diapason, se retourne face a son bourreau , prend son bouclier et donne des grands coups dans le tronc, s'acharne en faisant sauter l'écorce pour le mettre a nu, en s'arrachant les bras comme vouloir se torturer, en se blessant au plus profond comme si elle voulait enterrer ses sentiments.


Et elle tape cogne, sans répit ne laissant au sapin que la couleur blanchâtre de sa peau a vif, il en saigne, et doit en souffrir, ses mains lui brulent et le métal du bouclier a plié, qu'importe...

Parce que a ds grands soirs, ou elle ferait mieux de ne pas boire, et de ne pas la jouer a vouloir le bonheur, que tout ca remonte qu'elle se plaindrais a tous les maux, qu'elle finirait par croire au très haut..


Dernier effort avant de tomber a genoux a ses pieds, dernier coups avant de jeter le bouclier au sol, il ne servira plus a grand chose, et qui sait si le sapin pourra s'en guérir, elle a froid d'avoir trop chauffé, elle en brule d'avoir pas pu verser ses larmes de sang.

Rentre, c'est ainsi
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--Le_passager_ombrageux
Nuit sur le sud…… Hiver plus doux que rude…… Dans les champs l’Ombre chemine, dans l’attente des sens, elle imagine…… Souffrance et cruauté sur un flot de pensées, en averse à l’horizon se déverse…… Sourire carnassier qui sous la lune vient se refléter, envie de chairs à croquer, de proies à démembrer…… Une étoile file et se faufile, solitaire et dynamique, sur un voûte où l’immobilisme se pique…… Entre les millions de points d’argent, éphémère tracé défiant…… Des pas qui vont au hasard, quand dans l’attente l’esprit s’égare…… L’œil est vif, le sang bouillonne, le chat guette la souris et il ronronne……

La terre gelée bientôt se couvrira de sang chaud…… Le Démon rôde silencieux, mains dans le dos…... Les pas qui s’approchent d’une carriole, désirs exacerbés qui s’étiolent…… Sous une étoffe cachée, attend dissimulée, faux affutée, l’arme du Brasier…… Main qui se referme sur la garde, once de patiente pour le feu qui tarde…… Mais encore la lame ne se dévoile, reste au fourreau, d’un large palefroi se pend à son dos, main qui glisse vers les naseaux…… Regard échangé, le cheval aussi le sait, bientôt sera la trinité de l’homme de la bête et de l’acier, chevauchera le centaure de la mort, au troisième chant du cor……

Mais pour l’heure, la nuit appelle, fuyant la torpeur, l’Ombre grimpe en selle....... Caresses à l’encolure, au petit pas démarre la monture…… Attente pesante, foule tourbillonnante, besoin de solitude, ne pas trahir son attitude…… Champs de neige sous la Lune, ramures dégarnies comme un gribouillis de runes, reflets pâles, silences comme un râle, ponctués du phrasé guerrier d’un combat désespéré…… Le Démon sourit et renifle l’air, dans l’ombre face à lui des relents de colère, parfums de souffrance, fragrance de misère…… Lentement il avance, contourne un maquis de ronces, les sabots de la monture dans la neige s’enfoncent….. Dents qui se dévoilent, sourire carnassier qui s’étale…… Toute proche se répand la blessure, à ses pieds le dément d’une meurtrissure…… Brasier qui n’est le sien, d’un autre Démon le chemin ? Le feu est là, qui réclame dans l’obscurité, reflets de la Flamme dans son regard embrasé…..

Sanglante et ardente chevelure qui s’ouvre sur les épaules comme une fêlure, frêle stature, qui plie mais perdure….. Murmure descendant, d’un cavalier géant, vers une rouquine de tourments…..


- Bonsoir Sofio…… C’est l’heure....... de répondre à la question…… de ta vie, ta douleur, est-elle le tort ou la raison ?


Petit ricanement qui s’évade en quelque battement, regard plus luisant l’espace d’un instant……



Sofio
Quand l'ombre passa, tel un silence enveloppant les bois, léger frisson qui n'est plus de froid, quelques senteurs inconnues,pour une peur déraison, ses armes seront inutiles, même la main qui malgré elle a glissé dans son corsage pour y saisir la dague,arme du dernier moment, il est déjà trop tard...

Ne te relèves pas....reste pliée courbée a l'échine du sapin, accepte sans révolte, d'autres combats surement sont a prévoir, celui la est le tien il te ronge te bouffe, depuis si longtemps et maintenant est la présent, tout prêts de toi.


Bonsoir Sofio…… C’est l’heure....... de répondre à la question…… de ta vie, ta douleur, est-elle le tort ou la raison ?


Un grand bruit sans un son, un voix sans paroles, quelques mots de douleur, peur ou déraison.

Enfin....

Parce que, il faudra bien qu'un jour elle réponde a son destin, parce que trop de fois le chemin emprunté n'était pas le bon, d'ombres et de lumières il faudra bien trancher et arrêter d'osciller, est ce déjà le moment de passer la grande lumière.

A genoux pliée comme le temps d'un baiser vassalique, a genoux ployé , comme le temps du pardon qui n'est jamais venu devant un évêque rempli d'insolence, le temps va manquer pour leur dire a tous, elle n'est pas de celles.....

En souffrance, sans combat, elle repense alors a son dernier baiser, si peu et en échappatoire, on ne la délaisse pas, on ne l'ignore pas, la souffrance de l'abandon lui file des cicatrices bien plus grandes que les estafilades des combats, elle relève la tête tout doucement , en plissant des yeux, pour essayer d'apercevoir son autre peut être.


Alors réponds! réponds a ma question est ce ma destinée, suis je si perfide et si repoussante que je n'attire que les pigeons enflammés, réponds!

Une sentence, ou un sort, poursuivre encore , tel un chemin de ronces qui s'ouvrent chaque jour,être et paraitre plus forte encore pour que perdure un sens a sa vie, si seulement.. SI la mort qui lui fut donnée aurait pu être de sa main, se délecter de son sang pour en garder le gout et pouvoir en jouir aux instants du futur,pour s'ouvrir a présent telle la fleur du matin a l'amour naissante qui lui était offerte pourtant a portée de cueillette.
_________________
Gorborenne
[Noëllie a écrit:]




Noëllie était subjuguée, les explications de Théophile étaient passionnantes.
Les personnes rencontrées attrayantes, fascinantes. Un nouvel univers s'ouvrait devant elle et la jeune femme avait soif d'en découvrir d'avantage.
Elle aspirait à se mêler à eux, apprendre à les connaître et partager cette cohésion, cet esprit de groupe qui faisait leur force.
Chacun apportant sa différence, ses qualités, ses faiblesses avec la sensation de faire partie de cette grande famille qu'était Memento Mori avec à sa tête le grand Namaycush.

Théophile s'avérait être un homme raffiné et droit, après quelques verres en taverne parmi les autres, ils s'isolèrent pour parler et faire plus ample connaissance.

Contre toute attente, Noëllie venait d'accepter de suivre cette armée et avait intégré sa lance , il serait son meneur.

Elle avait découvert plus tôt qu'il n'était pas son baron. La chasse était annulée, le baron avait été retrouvé sans qu'il y ait besoin d'utiliser de subterfuges aussi appâtant soient-ils.

Il y avait donc bel et bien deux Théo d'un antagonisme total.
C'est ce que découvrait Noëllie dans ce charmant tête à tête improvisé avec son meneur.
Elle avait deviné une faiblesse, une plaie à vif, profonde et ils s'étaient raconté leurs peines.
Ces confidences avaient crée une certaine intimité et très vite ils s'étaient rapprochés, leurs gestes emprunts de tendresse et de mansuétude.

La nuit qui s'en suivit les avait gardés sages et blottis, chacun trouvant réconfort dans les bras de l'autre.
Puis l'heure de partir avait sonnée, le frison fendant la nuit à vive allure, ils avaient chevauché jusqu'à Uzès, Noëllie contre lui, ses bras entourant sa taille, sa joue posée contre son dos, confiante.

Nouvelle vie, nouveaux amis, nouveaux drames. Noëllie s'était employée à réconforter des âmes en peine... C'était monnaie courante en ce moment. Les couples se défaisaient, une mère était partie à tout jamais et Théo tourmenté se faisait de plus en plus pressant.

Et Noëllie était effrayée. Elle songea à Venumz.
L'histoire se répétait. Mais qu'avaient-ils donc à tout vouloir tout de suite !

Noëllie voulait vivre, jouir de tous les instants, de tous les plaisirs... Passionnément, ardemment...
Sans penser à demain.

Restée seule dans la tente, Noëllie pensait à Tromal et elle sentit renaître la douleur qu'elle avait essayé d'oublier jusqu'alors.
Son cœur se serra... Lui qui n'avait rien demandé et à qui elle avait tout offert... Lui qui n'avait rien accepté...
La vie était si cruelle, tellement injuste.

Son cœur débordait encore trop des sentiments qu'elle venait d'éprouver. Elle n'était pas prête à l'ouvrir à quelqu'un d'autre pour l'instant.
Gorborenne
[Damekay a écrit:]




La belle n’avait pas plus prit attention à l’arrivée d’Isa qu’à tout le reste mais quand cette dernière cria à l’aide … ceci fit réagir la petite sorcière … à l’aide ?? Mais pourquoi ? Que se passait-il encore ???
Machinalement les prunelles rougies et gonflées de la jeune femme se posent sur Gorbo et Théo … un des deux serait-il blessé ??

Elle ne comprend plus là … ils n’ont rien alors pourquoi Isa crie-t-elle de cette façon ???
Alors seulement la Fleur Noire tourne la tête vers sa « soeur » … regard interrogateur qu’elle jette à celle-ci … sourcils qui se froncent légèrement … elle se rend alors compte de sa posture, bouffée de chaleur qui l’envahit … elle n’a tout de même pas pousser ce hurlement devant tout le monde ??? Après le rouge au joues c’est le blanc qui prend la suite … comment a-t-elle pu se laisser aller comme cela ? Comment a-t-elle pu montrer sa faiblesse ?? … esquisse d’un sourire …


Non … ça va Isa …

Mouvement vif de la main, la missive est ramassée et enfuie dans la poche de ses braies … elle se redresse presque d’un bond … passe la main nerveusement dans ses longs cheveux …

"Ne baisse jamais les yeux ! "

Les paroles de son mari lui reviennent en mémoire, lors de son initiation il les lui a répété tellement de fois … alors Kay redresse le visage, pose son regard vide sur le visage doux de la Lumière des Dragons …


… merci …

Un signe de la tête … un regard furtif autour d’elles, espérant tout de même que tout le monde ne l’a pas entendue et la petite sorcière se détourne … hors de question de rester là comme l’imbécile qu’elle est à se ridiculiser devant tout le monde ! … elle laissera sa douleur sortir d’une autre façon … ailleurs … un autre jour sans doute … en attendant, elle fera comme elle le fait toujours, elle gardera cela tout au fond d’elle … s’isolera …
--Le_passager_ombrageux
L’Ombre glisse de la monture, s’approche de la frêle créature, quelques instants de sa détresse ce délecte, plaisir vicieux et abject…… Puis il s’agenouille, accroupi, assis comme une grenouille, la tête se penche de côté et ausculte les petites flammes de son brasier, son tumulte…… Toujours souriant face à l’être agonisant, le Démon entre deux doigts saisit son menton, et plonge ses yeux de feu dans les prunelles de la belle……

- Si c’est de moi que tu parles avec tes « pigeons enflammés », prend garde, c’est à finir langue arrachée……


Ah Dieux que l’envie le tente, de déchirer cette petite chose tremblante et suffocante…... Suffocante de fumée, fumée d’un feu étouffé…… L’Ombre sent qui empeste le parfum souffré…… Détresse à son cœur plus douce qu’une caresse……

Mais elle aussi, il a promis, à la Feuille, de rester ami…… Soupir déconfit…... Le Démon se relève, tend un bras et sur ses pieds la soulève…… La voix se fait moins tranchante, la Flamme brûle pour une fois rassurante……


- On récolte se que l’on sème…… Sans doute penses-tu être vide de n’avoir entretenu que des terrains arides…… Mains calleuses et cœur plein de rides ?...... Redresse les yeux petite fille, moins importe la terre que la graine que l’on y plante…… D’une mauvaise moisson tes greniers débordent ? Il ne tient qu’à toi d’y mettre bon ordre, de séparer le bon grain de l’ivraie, et choisir lequel des deux tu vas ressemer…..



Kjerag
{RP à trois pattes}


Une clairière au milieu d’un bois, le plus joli des bois, petit bois de la clairière… Une jeune fille présentant tous les symptômes du désespoir total, un preux chevalier brûlant de désir de voler au secours de la dame en détresse, une chasseuse hilare à la recherche d’une contenance devant le cocasse de la scène…

S'étant concentrée au maximum pour bien faire, Nadaelle n'avait pas vu arriver Kjerag et Ninon. 

C'est en voulant se relever qu'elle les vit et qu'elle comprit qu'elle venait de leur offrir un spectacle des plus médiocre, enfin, sauf si ils avaient envie de rire, la, ils étaient comblés !

Le chevalier s’approche de la belle éplorée alors que la charbonneuse s’éclipse, riant toujours… Non sans avoir salué la donzelle au passage…


Ninon:

S’lut Nadaelle, superbe passe… Tu ne lui as laissé aucune chance à l’infortuné soldat de bois… Mouahahahaha… S’cuse … Je reviens tout de suite, faut que je récupère mes poilus… S’enfonce dans le bois. Et dans ce bois, savez-vous quoi qu’y a ? … Et t’inquièèète mon Kje, occupe-toi de la damoiselle, moi je ramèèèène la bidoche pour la pitance. Hurle-t-elle encore avant de disparaître.


Nadaelle:

Je ........bonjour .........n'essayez pas de comprendre ......................je testais certaines positions ..................volontairement bien sur ! 

Elle ne savait si elle devait leur avouer la vérité au risque de se sentir complètement ridicule ou bien si elle devait leur mentir. 
D'un autre coté, peut être arriverait elle à apprendre avec eux ....... 

Kjerag sortit l'épée du morceau de bois, la tendit à Nadaelle et entreprit de lui expliquer les rudiments: 


Nadaelle récupéra son épée que Kjerag lui tendait et se releva, rouge comme une pivoine en balbutiant quelques mots.


Kjerag:

Tu vois, cette partie c'est le pommeau, celle ci la fusée, celle là la garde et ici pour faire simple, c'est la lame, avec en bout la pointe. C'est qu'il était passionné notre forgeron, il avait pas souvent l'occasion de placer tout ça dans une conversation! 

Elle écoutait le charabia de Kjerag sans rien comprendre, mais faisait des efforts et restait attentionnée. 


Mouais ! Pour faire simple, il y a un manche et une lame , non ? 

Si tu veux... Dit-il en souriant.

Après lui avoir expliqué quelques trucs il sorti sont épée et lui montra la position qu'elle devait adopter.

Si ton épée est de bonne manufacture, elle doit être parfaitement équilibrée sur la garde ou pas très loin (il lui montre) donc, pour que cela soit plus facile, tu doit la tenir au plus prêt. 

Euh ...........D'une seule main ? Et je vais avoir plus d'équilibre comme ça ?

Oui, et comme ça de l'autre, tu tiens ton bouclier. 



Comme une démonstration vaut mieux qu'un long discours, il s'avança vers le bout de bois planté dans le sol et le trancha d'un geste rapide et précis. 

Il fit signe à Nadaelle de faire de même. 

Essayant d'imiter les gestes de Kjerag , elle s'avança vers le morceau de bois , d'un geste aussi rapide que lui , elle fit partir son épée .................Mais bien moins précis , la lame atterrit à un bon mètre du rondin de bois . 


Ben, c'est pas vraiment gagné tout ça . 

N'étant pas décourager, loin de là, Kjerag se saisit ensuite de deux bâtons, de même taille environ, en tendit un à Nadaelle et prit l'autre. 


Pendant ce temps Ninon:

Mouahahahaha… Course éperdue entre les arbres, riant comme une démente, souvenirs revenus d’un passé… Elle, alors une autre. Exactement comme Nada, seule au milieu de nulle part, se battant avec un bout de bois.

Racine traîtresse…
Arghhhhhh ! Poum ! Patatra ! Ouuuuch ! Goût de terre fraîche dans la bouche... Beurk ! Crache. … Reprise par le fou rire, la brune a bien du mal à se relever, reste à quatre pattes, essaye de reprendre son souffle… Tiens ! Y a une poulaine… La plus jolie des poulaines, la poulaine dans le bois, petit bois de la clairière… Et dans cette poulaine, savez-vous quoi qu’y a ?

Ninon secoue la tête, enfin calmée, ramasse son épée, la poulaine, se lève. Bon pas tout ça… Sont où mes terreurs ? Un sifflement et ses deux amours sont là, jamais loin, prêts à répondre à la moindre sollicitation. Un sourire, une caresse, l’épée rentre au fourreau. Un claquement de langue et la chasse commence…  


Au même instant, Kjerag:

Vas-y, attaque-moi avec le bâton. D'un geste brusque et sans attendre, la fermière attaqua Kjerag, qui visiblement était absorbé à regarder ailleurs, vers le fracas qu'il venait d'entendre, et PAF! Le bâton se brisa sur son casque, faisant tombé le pauvre homme sur ses fesses, tout abasourdit... 

Voyant Kjerag tomber ainsi, Nada éclata de rire tout en étant très fière d’elle. 

ha, ben la c'est beaucoup mieux ! Les bâtons ça me connait bien, je sais les manier ceux la bien mieux qu'une épée. 

Kjerag se releva, se secoua la tête, prit un autre bâton et cette fois se concentra. 
Après quelques échanges, la fermière semblait avoir compris et se débrouillait plutôt pas mal. 


Bon, on va passer aux choses sérieuses! Prend ton épée et attaque cette branche. 

Kjerag ramassa une grande branche, de deux fois sa taille pour éviter les coups d'épée et attaqua Nadaelle avec. 

Elle repris son épée, se tint comme il lui avait précisé en bonne élève qu'elle était et se rua sur lui dans un cri déchirant. 


YEEEEEEEEE


Toujours la Ninon:

Les poilus le nez au sol, elle, le nez dans la poulaine, se demande à qui ça à bien pu appartenir, l’a l’air toute neuve, en plus ! Haussement d’épaules, geste pour l’envoyer valdinguer au loin, un truc qu’en tombe. Arrêt. Quoi ce machin ?
Le ramasse, jette la godasse, écarquille les yeux… Rhooo, une cigale ! La plus jolie des cigales, la cigale dans la poulaine, la poulaine dans le bois, petit bois de la clairière…

Aaaahhhh, mais c’est un eunuque ! Kjeeeeeeeeeee !



Edit: Mise en page.
Sofio
Ne te relèves pas, forme de destin aux apparences cruels, ne rien voir ne rien entendre, laisser ce temps d'errance passer, effroi du désespoir aux portes de l'enfer, restez plié en soumission totale, pour ne plus avoir a affronter un bout de ce chemin glacée.

Sentir sa main écorchée, sur son visage tremblant, comme une déchirure en son âme, et plonger son regard dans le feu, comme la lave de ses chers volcans d'Auvergne, quand les soirs de grande colère ils bouillonnaient rien que pour elle.

On récolte se que l’on sème…… Sans doute penses-tu être vide de n’avoir entretenu que des terrains arides…… Mains calleuses et cœur plein de rides ?...... Redresse les yeux petite fille, moins importe la terre que la graine que l’on y plante…… D’une mauvaise moisson tes greniers débordent ? Il ne tient qu’à toi d’y mettre bon ordre, de séparer le bon grain de l’ivraie, et choisir lequel des deux tu vas ressemer…..



Pensées déjà lointaine, qu'appelle t'il la graine, elle est déjà pourrie, ne le sent t'il pas, remettre de l'ordre........

Elle redresse la tête, fixe son regard envoutant lutte pour ne pas sombrer et ravale sa peur, forte, ne pas montrer, encore cette carapace a enfiler, puisque c'est ainsi....


Alors au plus profond d'elle du plus loin de son être ca monte en vagues, ca la prend comme une douleur qui jamais ne s'estompera pour finir en puissance, et ca monte le long de son corps, emportant et dévastant un cœur qu'elle pensait avoir trouvé, un mouvement incontrôlable un son infernal ca se répand jusqu'à sa gorge, pour sortir en un rire démesurée.


HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Elle ne reconnait pas ce rire, ne reconnait pas cette voix qui le porte si fort et qui pourtant sort de son être, un autre moi, a t'il toujours été présent, qu'il sorte a tous jamais emportant avec lui bien plus que son son pour aller de perdre dans les méandres des bois

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_ninon
Après la bataille

Bah vi, z’ont quand même fini par arriver, l’a fallut le temps, mais tout vient à point à qui sait attendre…. Elle s’est pas ennuyée, la gueuse… Entre veillées au coin du feu et marches forcées, pas eu le temps…. Veillées bien arrosées parfois, légers délires éthyliques, rien qui dénote dans cette armée hétéroclite. Des fous, des obsédés, des bellâtres qui se croient irrésistibles, des amoureuses romantiques, des aveugles, des pétés du cake… A même un breton un peu ours. Mais bonne descente chez tout le monde…

Premier soir, premiers combats, du rapide, ça ferraille dans tous les coins. Elle court comme une folle, moulinant à tour de bras de l’épée, taillant le vide de la dague…
Erfff, sa réputation à du la précéder car dès qu’elle s’approche d’un provençal, il s’enfuit à toute allure en se tenant les bourses…
Nan mais ça va pas ça ! Revenez bon sang ! Argghhhhn, mais qu’est-ce tu fiches à t’empaler sur l’épée de la donzelle ? Reviens ! Toi ! Nomeho ! Quoi ? Leur dague est mieux que la mienne ? Ah en voilà un, l’est pour moi, celui-là ! S’élance, le manque de peu, alors qu’il se jette dans les pieds d’Attia qui lui règle son compte. Mais c’est pas vrai !

Sont tous étendus pour le compte quand la brune complètement démoralisée baisse enfin les bras. Retour en taverne, échevelée, rouge d’indignation.
Pffffffff, marre ! A pas eu un qu’a bien voulu que je le tape !
Alors qu’elle se laisse tomber sur un siège, le moral dans les talons… Une voix à présent familière… Ca ne va pas ? Nan !.. Tu veux une pelle ? Oui, je veux bien… Moment de flottement quand ses lèvres se dépose sur les siennes…. Et une bière en prime ! Wouah ! Bon ! Peuvent bien continuer à courir comme des dératées, les cigales, si la récompense est à chaque fois la même… se dit la brune qui pour une fois se tient coite.

Une soirée super tranquillou, retour au cheval la tête dans les nuages, des étoiles plein les yeux….


BAAAAAAAASTOOOOOOOON !

Gné, quoi ? Qui ? Quoi ? Oùùùùùùùùù ? J’en veux, j’en veux !
La sauvage n’attend pas et fonce dans le tas, une mêlée, impossible de savoir qui est qui, mais elle sait ce qu’elle cherche.

Waaaiiiiiii !!! Youppie !

Arrivée au camp, essoufflée, passablement échevelée, couverte de sang, le rouge aux joues, un sourire carnassier aux lèvres... Uhhuhh ! En ai eu deuuuuuuux !

Sa dague ensanglantée dans une main, elle lève bien haut l’autre pogne qui tient une grosse bourse d'où s'écoule encore quelques gouttes d'un liquide foncé en chantant à tue tête...

Et dans ce sac, savez-vous quoi qui a ? Et dans ce sac, savez-vous quoi qui a ? ...


Une récompense, et puis, une deuxième, et encore une… Rhooo, mais qu’est-ce qu’elle va bien du coup ! Envie subite d’apprendre le breton et puis la navigation aussi…

Rencontre du sinistre Gargamel et de sa schtroumpfette par une belle après midi. Délires où il est question de tibias, de têtes, de jeu de quilles, de boules mais manque le cochonnet quand même. Et le Gargamel qu'a des halus et crie à l'assassin. Une brune réduite à l'état de hachis qui court comme une gazelle en hurlant au meurtre en pleine guerre. Rêves d’horizons sans fin, de chapeau de pirate, de beau capitaine….

Arles, ville de toutes les folies. Memento, armée de tous les égarements… Mettez les deux dans le même récipient, mélangez bien… Consommez sans attendre !

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Sofio
Taverne restez groupiiir

Fin de combat, besoin de remontant, même pas sur le pas de la porte que déjà ca braille de dehors, elle perçoit des mots durs, des mots crus, ca cause d'émasculation , de bourses vides, pleines a vider et surtout ca hurle des Bastonnn a n'en plus finir, elle pousse la lourde porte a moitié défoncée, comme si ils pensent s'en sortir comme ca dans leurs élans d'agitations hallucinogènes, va falloir les calmer et vite.

Un pigeon bien gras se pose, sur son épaule, il a des petits yeux rouges globuleux, de son petit bec acéré lui dépose un parchemin noirci, elle fronce les sourcils, lit la missive, esquisse un sourire mi déguisé, a des provençaux marrants, a les sinistres, et puis il y a les joueurs,surement que l'un d'entre eux se passe des journées morose et a décidé de jouer a chat.


Elle pousse la lourde porte, pour entrer, les saluent tous et va se coller, se vautrer sur son siège favori, commande un petit lait, le même qui file le tournis, pas de la chèvre celui la, le lait spécial memento.


Savez quoi les filles? je viens de recevoir un message d'amour

Elle esquisse un sourire, fait sa mystérieuse, se fera un peu prier avant de leur dire quoi.

La Ninon en bave, c'est sure, toute façon pour les intéresser faut soit parler de castration et d'alcool soit de cigales, isa en bonne commère s'est déjà penchée sur elle prête a tout entendre.

Attendez, on fait un truc, je veut pas que ca sorte de la, on va faire un pacte, la pacte des cigales, ce jour ici, z'etes ok?


Évidemment qu'elles le sont, prête a tout pour ca, même pas peur les filles de la memento, se vendrait pour un secret, le tavernier way se gondole, doit avoir des vers a force de se tortiller sur sa chaise, manque zahra, elle pourrait être la diplo, elle a toujours de superbes idées pour ménager la chèvre et le chou, mais bon ces temps ci elle craque un peu, même que des grossièretés lui échappent.

Je vous file le mot doux, les cop's et on se saignent a blanc, elle sort le petit mot plié qu'elle avait fourré dans son corsage et leur tend.

Citation:
De: Nouvelles A: Sofio Posté le: 16 Fev 2010 14:06 Sujet: Re: re Partout maintenant, je suis la, ici arles, ici aix, tu me vois, je te froles, ce soir je te porterais la plume


Sort sa dague, la pose sur le comptoir, va falloir le faire ce pacte et bien, elle profite de la lecture pour servir a boire a tous, courage fuyons, un cht'i coup dans le nez ca ira mieux aprés.

Hé a qui t'as montré le mot c'est quoi ca


Ben a que vous, pour ca que on va se tailler les poignets la, mélangez le sang, et invocation de noms terribles, tout ca en sniffant le sel de guerande, mais avant faut cracher!

Elle joint le geste a la parole, et crache au milieu de la pièce,bien visé, pile poil la ou sera le cercle du sang.

Âpres tout ca on ira danser nue a la lune en rond

Way qui ouvre enfin un œil sort de son coma,il existe des mots comme ca qui ont des pouvoirs aussi forts que certains cris.

BAStonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Il a pas du tout comprendre, ou alors le pacte toussa , le fait de danser nue a la lune pour lui qui est un barbare comme eux tous, ben ca ui évoque rien de plus que la baston, elle tend la dague aux filles, et leur dit.


Vous crachez, vous vous saignez, faudra dire en rond trois fois le mot gorbo et le pacte sera scellé

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_ninon
Un soir de brume, sagement installée en taverne, bien au chaud dans les bras de son breton. Rare moment de calme, en compagnie d’Isa, quand la So se pointe et brise la sérénité du moment, sans vergogne.
Où il est question de mot d’amour, de pacte, d’ouverture de veine, de crachat, de cigales, montrer sa lune (heu… quelle lune ?) et enfin de secret à garder, le tout pas dans cet ordre et proprement incompréhensible.


z'etes ok?

Ninon hoche la tête sans chercher plus loin, c’est qu’il faut pas la contrarier, Sofio, quand elle est dans cet état. Se ramasse illico une missive, très courte, sous le tarin.

Citation:
Partout maintenant, je suis la, ici arles, ici aix, tu me vois, je te froles, ce soir je te porterais la plume

L’ours se marre, elle sait pas trop pourquoi, a rin compris, elle.

Crache ! Gné ? Crache je te dis ! La spadasse aboie son ordre et attend visiblement qu’elle s’exécute… Bon… Comme tu veux. Hausse les épaules, se racle la gorge un bon coup et envoi un gros machin tout vert directement sur la botte de la rousse. Oups !

Un blanc… So et Isa le regard rivé sur la pointe de la botte, Rose, muette dans son coin, Way, qui ne rit plus, imperturbable… Bin quoi ? Tu voulais que je crache, non ? La So tend le bras, prend un chiffon essuie le tout sans l’ouvrir, lui tend sa dague. Coupe ! Elle coupe. Se fait un peu prier pour dire trois fois Gorbo, finit par renoncer à comprendre, s’exécute à nouveau

.... et Gorbo se matérialise.

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Isa.
Troisième vision. L'ambiance calme d'une taverne ... ambiance qui change doucement, se tend légèrement au fur et à mesure des événements. Un billet doux est dévoilé... discrétion demandée ... et pacte décidé.

Vous crachez, vous vous saignez, faudra dire en rond trois fois le mot gorbo et le pacte sera scellé

Et l'Isa crache, spontanément, sans réfléchir. Ninon dégoûtée se tâte, avant de comprendre l'enjeu ... et de diriger un mollard gluant sur la pointe de la botte de So. Incrédulité ... mais le rituel est lancé et il faut aller au bout pour que le pacte soit valide. Déjà la lame est tendue et les trois complices mélangent leurs sangs, gouttes carmin sur le mollard verdâtre au coeur d'un pentagrame tracé à main levée... L'instant est crucial, l'ambiance tendue. Way ... sérieux comme un pape. Sel ou pas sel ? Incantation et apparait le Gorbo.

La dernière phase reste à réaliser ... Isa se glisse près d'une Ninon trop distraite et murmure


Le bain de minuit ... c'est ce soir ou jamais ...

Temps de réflexion, hésitation et discussion ... Quelques chopes plus tard, les trois comparses prennent la direction du port. De là, suivent la rivière et arrivent à la plage. L'endroit est calme et désert. Un maigre quartier de lune pâlit ... Glissement d'étoffes, rires étouffés ...

La dernière à l'eau dansera la première !

A peine la phrase lâchée, trois furies se précipitent vers les flots. Isa, plus jeune et plus vive que les deux autres atteint la mer la première... quelques enjambées et elle se retourne ... qui sera la dernière ?



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